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Commentaire de JL

sur Peut-on mettre un terme à la querelle des OGM ?


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Francis, agnotologue JL 11 juillet 2007 23:36

Jako disait ici à 19H46 : «  »Je déteste plein d’aspects des OGM … mais il est de plus en plus admis que le problème colossal de nourrir les humains dans 20 ans ne pourra se régler sans cette technique c’est inéluctable«  ». Jako, pouvez-vous nous dire qui a admis cela ? Il semble au contraire que les OGM seront utilisés pour faire des agro-carburants. Et ces cultures concurrenceront les cultures agro-alimentaires, donc auront un impact négatif sur la nutrition mondiale. Déjà le pb se pose au Brédil.

Quant à l’Inra , il faut lire cet article de «  » Claude Bourguignon ou elle dit : «  »« L’Inra a rejeté en bloc l’agriculture biologique, bio-dynamique, sans l’avoir jamais étudiée ! C’est une faute professionnelle grave de la part de cet Institut face à la déontologie scientifique. C’est là où il a perdu sa liberté. Ce n’est plus réellement un Institut d’État. C’est un Institut au service des grandes entreprises marchandes d’engrais. Plus de la moitié des commandes de thèses de l’Inra proviennent d’elles. Et il n’y a pas que l’Inra. »"

Vous avez bien lu : Les entreprises marchandes d’engrais financent la moitié des thèses de l’INRA entre autres.

Ah ! un mot sur les pesticides, on les paie 4 fois : par la dégradation de notre environnement, par la nécessité d’acheter de l’eau en bouteille, par l’amende colossale que la France doit payer pour non respect en Bretagne des directives européennes, enfin par les maladies. Il y a des années, voire de dizaines d’années qu’il se dit que les traitements du cancer ne tiennent aucun compte des pesticides dans les causes de la maladie, malgré les évidences : c’est facile à comprendre : les industries pharmaceutiques et les industries des pesticides sont sœurs jumelles. Là encore, les commandes de thèses relèvent de l’ordre de la foutaise. Les chercheurs en traitement du cancer sont comme ce type qui cherchait sous un lampadaire ses clefs qu’il avait perdu un peu plus loin, dans l’obscurité.


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