L’article était bien parti, il donnait des arguments, expliquait, bref, se tenait ... ... jusqu’à la comparaison avec les méthodes en vigueur dans les pays musulmans, qui est comme un cheveu sur la soupe selon moi. On a bien assez à faire avec les méthodes françaises. Peut-être pourriez-vous scinder les deux sujets ?
La démographie est une chose. Le marché de l’emploi une autre. Ca ne sert à rien de reculer l’âge de la retraite s’il y a de moins en moins de travail pour tous.
Une fois que la plupart des emplois seront délocalisés, les autres remplacés par des robots, que les plus de 50 ans seront chômeurs, que les multinationales auront réussi à aligner le coût du travail français à celui du Bangladesh, d’où elles viendront les cotisations ?
Il y a l’eau, et aussi l’air, et la terre. Il ne faut pas oublier que les agriculteurs français sont dans le peloton de tête mondial pour l’utilisation de produits phytosanitaires (engrais et pesticides chimiques). Les agriculteurs dont d’ailleurs plus souvent victimes de cancers que le reste de la population (j’ai lu ça quelque part, pas moyen de me souvenir où). Bref, la pollution est partout - sauf peut-être tout là-haut dans la montagne ?
Le bonhomme est un sinistre mélange d’arrogance et de pensées étriquées (enfin, pensées est un bien grand mot). M’échappe totalement pourquoi on l’a un jour choisi comme porte-parole d’un parti.
Demain, une entreprise pourra demander à ses salariés s’ils acceptent la moitié du SMIC, puis le quart, puis plus rien - que des bons d’achat dans ses magasins (voir l’article http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/..., qui explique très bien comment un pays finit par être dirigé par ses entreprises ).
Et on n’aura plus que nos yeux pour pleurer, et un porte-feuille vide pour recueillir nos larmes.