• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Euripide_320

Euripide_320

Professeur de géographie en Guyanne.
Sujet du monarque Macron Ier.
Aspirant rousseauïste.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/03/2013
  • Modérateur depuis le 15/07/2013
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 6 82 632
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique









Derniers commentaires



  • Euripide_320 Vincent O 31 mai 2014 18:44
    Apprenez à lire avant de répliquer, Isga. J’ai dit que Napoléon III s’était fait élire sur des promesses de gauche, pas qu’il l’était.
    Le parti fasciste siégeait à l’extrême droite de l’Assemblée italienne, il n’était pas de gauche, non...

    Les distinctions droite/gauche sont bourgeoises et idéalistes ?
    Non, elles sont nées le 11 septembre 1789, date au cours de laquelle le Roi a demandé aux députés qui voulaient conserver le système de monarchie absolue français de se placer à sa droite, aux autres de se placer à sa gauche
    à partir de cette date, les monarchistes ultra et modérés, les Républicains libéraux se sont assis à la Droite de l’Assemblée pour voter les lois ; tandis que les Républicains plus sociaux se sont assis à sa Gauche. Plus on allait vers la gauche, et plus les ambitions de réformer la société (partage des richesses, lois sociales, démocratie directe...) étaient ambitieuses.

    Bref, ce clivage droite/gauche a une réalité historique concrète derrière lui, et présente un intérêt pour les socialistes d’aujourd’hui...que le P$ tend à faire disparaître...


  • Euripide_320 Vincent O 31 mai 2014 18:39

    Pourquoi parlez-vous seulement des grèves ? Pourquoi n’évoquez-vous pas :

    -Les nationalisations
    -Les frontières douanières
    -L’annulation des dettes dues aux banques ?

    On peut combattre le capitalisme international à échelle nationale en appliquant ces trois mesures ! à moins, bien sûr, que vous ne me disiez que Chavez et Castro sont des capitalistes ou des petit-bourgeois ?


  • Euripide_320 Vincent O 31 mai 2014 17:00

    Je connais très bien ce texte du Manifeste. Mais de deux choses l’une :

    -On peut être socialiste sans être marxiste (le socialisme a pré-existé à Marx et lui a survécu)
    -On peut être marxiste sans adhérer à l’intégralité de sa doctrine. Le marxisme est avant tout un anti-dogmatisme. Marx écrivait, dans sa critique sur Adolphe Wagner : « je n’ai jamais établi de système socialiste ». Il recommandait à ses lecteurs de « douter de tout », y compris de lui-même, donc. Bref, la pensée marxiste est une pensée en mouvement, qui admet une auto-critique, une remise en question, des réorientations...comme le dit Jaurès : « La pensée de Marx est assez large pour contenir l’inverse de la pensée de Marx ».

    Si on prend la parole de Marx pour parole d’évangile comme vous le faites, si on en fait un dogme et pas un outil pour penser, une bible qui révèle une vérité divine et pas une réflexion subjective, alors vous avez raison. Il faut voter le TAFTA, accélérer toutes les mesures néolibérales, applaudir Copé et prendre sa carte à l’UMP.

    Mais si on admet que le marxisme doit être un outil et pas un dogme, alors on peut le réinventer, le modifier, l’améliorer, à l’aune de ce que l’Histoire nous a révélée depuis un siècle et demi. Or, ce qu’elle nous a révélée est que :

    -Les peuples sont et demeurent patriotes. Marx lui-même le constatait, avec agacement, dans la Guerre Civil en France, à propos des Communards. C’est pourquoi Lénine déclarait : « Nous aimons notre langue et notre patrie (...) Nous sommes pénétrés d’un sentiment de fierté nationale ».
    -Les cas où des formes de communisme national ont failli éclore n’ont pas été rares dans l’Histoire. Les cas de Cuba dans les années 70 (tentatives de Castro de passer au communisme via l’autosuffisance alimentaire) ou du Burkina Faso sous Thomas Sankara sont là pour en témoigner.
    -à l’inverse, destruction des nations, des cultures, des repères, a toujours rimé avec exploitation capitaliste. Dans le Capital, Marx décrit (sans juger) la manière dont le capitalisme impérialiste gomme les spécificités nationales et culturelles des peuples dont il s’empare.
    -Concernant la famille, je t’avoue que je n’ai pas lu les textes d’Engels concernant la naissance de la famille et de l’Etat. Cependant, c’est encore Lénine, lucide, qui écrivait : « l’amour libre n’est pas une revendication de la classe ouvrière ; c’est plutôt une revendication de la classe bourgeoise ».
    -Enfin, les connivences entre une forme de soi-disant extrême gauche anti-nationaliste, anti-cléricale, et le pouvoir de l’argent, n’ont pas été rares :
    -Lorsque le syndicat Force Ouvrière est né, il a été financé par nul autre que...la CIA ! (source : Jean-Pierre Rioux, dabs son livre qui traite des événements de 1945 à 1952).
    -Les « antifa » d’aujourd’hui sont financés indirectement par certaines multinationales, et relayés par certains journalistes néoconservateurs :


  • Euripide_320 Vincent O 31 mai 2014 16:22

    Totalement faux ! Il est passé d’une admiration qui confinait au culte de la personnalité pour Mélenchon à un désenchantement, un pessimisme presque total. Il votait pour le FN à contre-coeur, comme le moins pire des partis ; comme le seul qui soit encore patriote, souverainiste, mais sans enthousiasme aucun. Votre explication ne tient donc pas...



  • Euripide_320 Vincent O 31 mai 2014 15:49

    Isga, tu devrais savoir que lorsque les ouvriers ont élu Napoléon III président en 1848, c’était sur des promesses de gauche. Il avait écrit un livre intitulé l’extinction du paupérisme, et était membre de sociétés secrètes républicaines. Mais dès après 1849, quand son vrai visage est apparu, les ouvriers ont voté contre Napoléon III. Regarde le plébiscite de 1870 : la majeure partie de la France a votée pour Napoléon III...sauf les zones ouvrières, et en particulier Paris, où Napoléon III n’a fait que 35%.


    Je connais bien Marx, et le fond de ses analyses (lutte des classes, etc...) reste valable aujourd’hui. Mais un phénomène auquel ne s’attendait pas Marx est apparu : les prolétaires se sont attachés à leur pays qui, jadis, les exploitait. C’est pourquoi il faut réinventer le marxisme...

    Le capitalisme est international, donc les grèves nationales ne le touchent pas ? Très bien. Et qu’en est-il des nationalisations des entreprises et des banques ? De l’annulation de la dette ? Du protectionnisme ? Tout cela ne touche pas le capitalisme mondialisé ?
    C’est sans doute pour cela que Sankara ou Allende ont été assassinés, qu’il y a autant de coups d’Etat financés par la CIA au Venezuela et à Cuba ?
Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv