• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Scual

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 2653 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Scual 16 mars 2011 10:43

    Ouvrir un bouquin ? Mais je vous y invite. Je ne parle pas de faire des centrales à Tsunami mais je dis simplement que les Tsunami sont des illustration du potentiel de l’hydraulique, ils sont fait d’eau quoi, HYDRAU-LIQUE...

    Si vous voulez des précisions, même si j’en doute au vu de votre mauvaise foi, l’énergie hydraulique est en réalité un moyen de tirer parti de l’attraction terrestre. L’eau par sa nature coule inexorablement du point le plus haut vers le plus bas, elle est malléable à souhait et entraine avec elle tout ce qu’elle rencontre par son poids et ses propriétés collantes sous forme liquide, y compris des turbines. J’imagine que vous connaissez l’existence des barrages. Habitant Grenoble et ayant visité plusieurs d’entre eux je peux vous garantir que ces projets sont sans commune mesure avec les petit « moulinets » que sont les éoliennes actuelles, preuve s’il en est du balbutiement de cette technologie.

    Pour notre plus grande chance l’eau s’évapore et retombe sous forme de pluie nous épargnant le travail et l’énergie de lui faire remonter la pente pour repasser par les turbines et ça c’est de la physique. On a juste à la stocker et la conduire vers la turbine. Je tient aussi a dire que je suis en désaccord avec les écologistes qui considèrent qu’un barrage est forcément une catastrophe écologique. La nature se réinvente et bien souvent ils finissent plutôt par donner naissance a des havres pour les espèces en voie de disparition que l’inverse.

    A noter que je suis aussi au courant des risques qui n’ont rien à envier à ceux d’une centrale nucléaire en cas de rupture des barrages. Grenoble par exemple aurait droit au même traitement que les Japonais avec le Tsunami et serait rayée de la carte. Cela vaut évidement aussi pour... certains sites nucléaires situés en aval de grands barrages... comme quoi les petits malin et officiels qui rient en disant qu’un tsunami est ridicule en France racontent tout simplement n’importe quoi. En plus, de part leur fonction dans le secteur de l’énergie ils sont les premiers au courant de l’état déplorable de certains barrages pouvant entrainer des vague colossales en plein cœur de la France s’ils cèdent... et évidement ils sont en zone sismique.

    A ce propos pas besoin d’être pile sur une faille comme à Fessenheim, bien qu’ils veulent nous concentrer là dessus. Des centrales en zones sismiques, il y en a plein en France. J’ai moi-même déjà ressenti un tremblement de terre (Laffrey en 2005) suffisent à me réveiller en pleine nuit, heureusement sans plus de dégât... donc qu’ils arrêtent avec Fessenheim, y a plus de la moitié des centrales françaises qui sont concernées.



  • Scual 15 mars 2011 19:44

    Les français vont payer oui, ou plutôt ils vont continuer à payer comme toujours. Rien de neuf. Les bénéfices d’EDF, areva et autres entreprises nationalisées rembourseront l’emprunt à la place de remplir les poches de quelques personnes qui ont tout à gagner à la rareté et la chèreté de l’énergie ainsi qu’à limiter les investissements.

    Le projet serait financé directement par les consommateurs qui auront toujours besoin d’électricité et les moyens de l’acheter grâce aux emplois créés. Il suffit de redevenir indépendant et de faire avancer l’argent des investissements par la banque de France à taux 0 et sur une très longue échéance, genre 50 ans. De toute façon le prix des énergies non-renouvelables ailleurs sera démultiplié par la rareté des matières premières nécessaires à sa production. A ce moment là on se rendra compte que non seulement ça ne nous a rien couté mais qu’au contraire on y gagne beaucoup.

    Les seuls vrais problèmes sont bien sur la décontamination et le retraitement des déchets nucléaires et à ne pas sous-estimer, politiquement il faudra reprendre notre indépendance au niveau de la banque centrale et du droit à contrôler notre secteur énergétique... ce n’est pas rien, ça pourrait mettre fin à l’Europe.



  • Scual 15 mars 2011 17:52

    Pourquoi ils ne l’ont pas fait ? C’est simple c’est plus cher que de construire un four et de bruler des énergies fossiles pour faire bouillir de l’eau, voila pourquoi. Le nucléaire personne n’en voulait à part pour des raisons militaires et donc politiques.

    C’était la guerre froide quand cette technologie militaire destinée à produire des bombes à été lancée... ça explique pourquoi c’est là-dedans qu’on a investit. Les grandes puissances ont tout mis dans le nucléaire pour leur guerre et les autres dans les combustibles fossiles parce que c’était facile et pas cher. Les centrales allemandes et japonaises étaient d’ailleurs en réalité des façons indirectes pour ces pays de participer à l’effort de la guerre froide.

    Désormais tout ça est derrière nous et c’est seulement avec le pic pétrolier et le pétrole cher que la filière s’est relancée, les besoins en énergie sont réels et la technologie existe déjà. Elle est donc moins « risquée » financièrement puisque les investissements se transforment en énergie alors que des échecs sont possible en développant de nouvelles technologies... à noter que l’immense majorité préfère quand même largement le charbon, c’est pour dire.

    Bref faire passer cette énergie pour attractive c’est à mourir de rire... remarque c’est toujours mieux que les radiations... Les états achètent de l’électricité et c’est tout, peu importe son origine.

    L’alternative renouvelable est crédible, plus que ne l’était le nucléaire à ses débuts. De la même manière que les moulins en bois tout juste bons à moudre le grain ont donné naissance aux barrages d’aujourd’hui, les moulins à vent et sources thermales peuvent se développer de manière tout aussi considérable. Ces énergies n’en sont qu’à leur début et leur potentiel n’est plus à démontrer.



  • Scual 15 mars 2011 16:59

    C’est marrant tout ces petit malins qui dénigrent les énergies renouvelables qui ne sont rien de plus que l’utilisation des forces de la nature.

    Les séismes et les volcans, c’est ça la géothermie, les cyclones sont de brillantes illustrations de la puissance de l’éolien et les cascades, inondations et autres tsunami de l’hydraulique. De brillantes illustration de la faiblesse de ces forces. Vraiment trés intelligentes et réalistes ces remarques les faisant passer pour de la gnognotte.

    Désolé mais vos remarques ne tiennent pas debout et l’actualité le démontre parfaitement, leur potentiel énergétique est tout simplement colossal. Il faut juste investir et ils remplaceront le nucléaire en moins de temps que vous ne le pensez.



  • Scual 15 mars 2011 16:14

    Pour rebondir sur ce que dit Arconus, on peut sortir du nucléaire progressivement, et sans se priver et sans augmentation du prix de l’énergie.

    Il suffit de nationaliser ce secteur, de prévoir un amortissement des investissements à prix coutant et sur le plus long terme possible. Sans objectifs de bénéfices, les installations seraient prévues pour durer et non pas pour être remplacées prématurément. On peut règlementer les consommations en énergie des appareils etc

    En plus on peut toujours garder une ou deux installations nucléaires pour des raisons militaires et scientifiques... avec un ou deux cœurs maximum. Ce serait suffisant pour convaincre une bonne partie des derniers partisans du maintient du nucléaire de tourner la page progressivement au profit de sources renouvelables.

    Les parcs éoliens géants en mer, la géothermie profonde et l’hydraulique sont selon moi les seules vraies énergies renouvelables, peu contraignantes et non polluantes. La bioénergie, c’est à dire les dérivés à différents niveaux de la photosynthèse devrait selon moi être consacrée à l’alimentaire, la production d’engrais et au recyclage Oxygène/CO² : tout ça est trop important pour être sacrifié et demande trop de place, d’énergie et de travail.

    En tout cas le photovoltaïque est clairement une énergie très sale et non renouvelable dans l’état actuel de cette technologie. L’appellation « solaire » est presque mensongère, on n’utilise pas seulement le soleil mais surtout le silicium qui est sale, polluant à tout les niveaux de sa production, non renouvelable, non recyclable et ne résout pas le problème de la dépendance énergétique... une vraie imposture que le coté « vert » de cette énergie.

    Il y a cependant une chose de sure, c’est que c’est au contraire en restant dans le nucléaire que les prix vont augmenter. C’est une certitude à 100%. Comme toute énergie non renouvelable, au fur et à mesure que les réserves vont diminuer, le prix de cette matière première, l’énergie et la pollution demandées pour son extraction vont augmenter... sans compter les couts (de toute sortes) pour « sécuriser » l’approvisionnement et les gisements. C’est donc exactement l’inverse de ce que Arconus annonce qui va se produire.

    A par pour des raisons politiques et militaires évidentes mais ne nécessitant pas une cinquantaine de réacteurs loin de là, le nucléaire est indéfendable, même sans parler du danger. Si le débat est évité, c’est pas pour rien... il est tout simplement perdu d’avance.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv