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Rincevent

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  • Rincevent Rincevent 10 mars 2013 19:08

    Il ne faudrait pas confondre pervers et harceleur, c’est de nature différente.


    - Le harceleur, que j’appellerais ordinaire : le petit chef, typique de l’organisation du travail en France, dernier maillon d’une chaine orientée plus sur la surveillance que sur une productivité bien pensée (le Français est spontanément fainéant, c’est bien connu). Il n’a donc pas toujours de vraie qualification dans sa branche, ce n’est pas nécessaire. Son comportement peut être aggravé par une vie où il n’est pas chef du tout, c’est du classique. On le connait, on le voit venir, on le supporte, on peut même arriver à le neutraliser plus ou moins (dans une équipe solidaire).


    - Le pervers lui, est infiniment plus dangereux,. Il se sert de son poste, quel qu’il soit, pour retirer une jouissance de la souffrance de l’autre. Là c’est beaucoup plus compliqué car, dans un premier temps, il avance masqué pour capter votre confiance. Une fois fait, le calvaire pourra commencer et la victime mettra un certain temps à comprendre ce qui lui arrive.


    A cela s’ajoute, depuis un moment, un troisième type généré par le manadgement : le nouveau cadre. Comme le premier, il n’est pas promu depuis la branche dont il s’occupe, il a fait une école pour diriger n’importe quoi. Pour avoir ce poste il a souvent dû signer un « contrat d’objectifs », c’est à dire faire passer, coûte que coûte, les exigences du boss. Après, selon les circonstances, il pourra aller jusqu’à faire craquer l’employé pas conforme, il a « bénéficié » pour ça de techniques adéquates dans sa formation. Quand c’est, par ailleurs, un pervers le mélange peut être explosif. Dans les histoires de suicide au travail, il y en a souvent un dans le trajet mais il est inaperçu.


    Je crains que votre proposition de passer sur le divan soit inappropriée : le premier n’aura souvent pas le niveau pour être accessible à la psychanalyse, le second ne verra vraiment pas pourquoi il devrait renoncer au bénéfices de son fonctionnement (d’ailleurs les psychanalystes le savent bien et les refusent) et le troisième, s’il se rend compte vraiment de son rôle, n’aura plus qu’à démissionner ou se flinguer…



  • Rincevent Rincevent 10 mars 2013 17:36

    @ l’auteur

    Je reposte ce que j’avais dit dans votre article du 4 Mars "Ce qu’a fait l’Islande n’est pas exactement applicable aux pays de l’UE (c’est son Président qui le dit), du moins sous forme de copié-collé. Restent les principes : 


    1) Consultation populaire : un Président islandais, quasiment sans pouvoirs, exhume un texte oublié qui lui permet d’appeler à un référendum qui peut annuler les décisions d’un parlement bien trop « orthodoxe ». C’est donc bien une question de volonté politique (au bon sens du terme).


    2) Application des règles capitalistes aux capitalistes (mise en faillite et non pas sauvetage par l’Etat). Et qu’on ne dise pas « too big too fail », les banques islandaises pesaient, au moment de la crise, dix fois la taille de l’économie du pays. Landbandski a été vendue comme n’importe quelle entreprise qui capote et l’argument « vendue à l’étranger » fait sourire quand on connait la supposée fibre nationale d’un banquier aujourd’hui…


    3) Coupe dans les budgets : oui il y en a eu mais en cherchant à protéger les plus fragiles (pas en les enfonçant plus) et en faisant participer les autres (instauration d’un impôt progressif qui n’existait pas avant, doublement sur les plus-values)


    Dans les déclarations de ce Président, la dernière m’a laissé pensif : « Morale de l’histoire, si vous voulez que votre économie soit compétitive sur le secteur des technologies innovantes, le fait d’avoir un gros secteur bancaire est une mauvaise nouvelle, même s’il est performant ». C’est vrai, chez nous, qu’un jeune diplômé gagnera au moins deux fois plus s’il choisit la banque plutôt que la recherche…


    Ce qui est curieux, pour ne pas dire plus, c’est que Landbanski avait proposé depuis le début d’indemniser les Anglais et les Hollandais, victimes de sa branche Icesave, par la vente de ses actifs. En face de ça le gouvernement anglais, pour bloquer ses avoirs, à mis Icesave sur une liste antiterroriste ! Chacun y mettra la signification symbolique qu’il veut…


    Finalement, l’Islande va rembourser infiniment moins, plus tranquillement, et pas au taux prévus par les requins. (Landbanski a déjà versé le 1/3 des sommes dues)"


    En s’en étant sorti contre les règles de l’UE, on ne voit vraiment pas pourquoi l’Islande se précipiterait dans ses bras , ce serait illogique.



  • Rincevent Rincevent 10 mars 2013 17:21

    Ce qu’a fait l’Islande n’est pas exactement applicable aux pays de l’UE (c’est son Président qui le dit), du moins sous forme de copié-collé. Restent les principes : 


    1) Consultation populaire : un Président islandais, quasiment sans pouvoirs, exhume un texte oublié qui lui permet d’appeler à un référendum qui peut annuler les décisions d’un parlement bien trop « orthodoxe ». C’est donc bien une question de volonté politique (au bon sens du terme).


    2) Application des règles capitalistes aux capitalistes (mise en faillite et non pas sauvetage par l’Etat). Et qu’on ne dise pas « too big too fail », les banques islandaises pesaient, au moment de la crise, dix fois la taille de l’économie du pays. Landbandski a été vendue comme n’importe quelle entreprise qui capote et l’argument « vendue à l’étranger » fait sourire quand on connait la supposée fibre nationale d’un banquier aujourd’hui…


    3) Coupes dans les budgets : oui il y en a eu mais en cherchant à protéger les plus fragiles (pas en les enfonçant plus) et en faisant participer les autres (instauration d’un impôt progressif qui n’existait pas avant, doublement sur les plus-values)


    Dans les déclarations de ce Président, la dernière m’a laissé pensif : « Morale de l’histoire, si vous voulez que votre économie soit compétitive sur le secteur des technologies innovantes, le fait d’avoir un gros secteur bancaire est une mauvaise nouvelle, même s’il est performant ». C’est vrai, chez nous, qu’un jeune diplômé gagnera au moins deux fois plus s’il choisit la banque plutôt que la recherche…


    Ce qui est curieux, pour ne pas dire plus, c’est que Landbanski avait proposé depuis le début d’indemniser les Anglais et les Hollandais, victimes de sa branche Icesave, par la vente de ses actifs. En face de ça le gouvernement anglais, pour bloquer ses avoirs, à mis Icesave sur une liste antiterroriste ! Chacun y mettra la signification symbolique qu’il veut…


    Finalement, l’Islande va rembourser infiniment moins, plus tranquillement, et pas au taux prévus par les requins. (Landbanski a déjà versé le 1/3 des sommes dues)

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