Le remplacement par des mercenaires, faute d’effectifs ‘’nationaux’’ suffisants, me fait penser à la situation de l’empire romain vers sa fin. Ça n’avait pas touché que le légionnaire de base mais aussi, plus grave, le haut commandement, les patriciens romains préférant rester au chaud au Sénat plutôt que de risquer de prendre un mauvais coup en défendant les frontières.
qui paie ? Ben, on ferait comme dans le civil avec les SEM (sociétés d’économie mixte). c.a.d privatisation des bénéfices (s’il y en a) et étatisation des déficits (plus probable) donc nos impôts comme d’hab…
Pour compléter votre liste, on peut y mettre aussi le concours hyper sélectif du mandarinat, une sorte d’ENA à la taille de l’Empire du Milieu établi depuis l’an 620, excusez du peu. Nous, on en était à Dagobert…
Ça aussi ça vient du trauma vietnamien : depuis la fameuse photo de la petite vietnamienne brûlée au napalm qui avait fait le tour du monde et déconsidéré plus que tout les US, fini les reporters qui opéraient où et quand ils voulaient.
Dans l’Irak de 2003, pour accéder aux zones de combats, ils ont dû signer un engagement où ils acceptaient d’être censurés si besoin. Moyennant quoi, ils étaient baladés par l’armée (là où elle le voulait bien…)
Ceux qui ont voulu opérer librement (avec 4X4 loué et guide local) se sont faits repérer et éjectés vite fait. Depuis, la liberté des médias tant vantée dans ce grand pays démocratique en avait pris un vieux coup et ne s’en est jamais vraiment relevée, bien au contraire…
Le drone est la matérialisation d’un vieux désir américain, hérité du traumatisme du Vietnam : la doctrine du ‘’zéro mort’’(de leur côté bien sûr). A l’époque le retour des boys dans des sacs noirs n’était pas très "payant’’ électoralement parlant et doit l’être tout autant aujourd’hui.
Comme en plus ça vaut infiniment moins cher que n’importe quel missile actuel ou que le ruineux F-35 (qui en plus, ne fonctionne pas) la messe est dite : drones for ever…