@CHALOT Je ne pense pas qu’ils mentent sur cette question, le problème est que lâcher complètement l’Ukraine conduirait à son effondrement rapide. Un arrêt des combats pour une solution négociée permettrait de réorienter l’aide des années suivantes à la reconstruction.
Objectivement, le bilan de Macron est pire que celui de Hollande, qui avait quand même redressé les comptes publics (moins d’intérêts d’emprunts versés aux banques), que son successeur a plombés.
Mais il n’a pas d’électorat potentiel, contrairement à Chirac il n’a pas eu de regain de popularité après son départ. Par ailleurs le concept d’’union à gauche hors de la France Insoumise’’ ne ratisse désormais pas assez large pour espérer arriver au second tour.
Notons quand même que les Français pourraient préférer en 2027 un candidat expérimenté plutôt qu’un néophyte brouillon, dont on voit les effets.
Tout d’abord, ce n’est quand même pas la même chose entre aider un pays à se défendre en lui fournissant de l’armement et une aide budgétaire (soutien), et envoyer des troupes sur le terrain combattre l’assaillant (participation directe). Donc la position de LFI est recevable.
Et cela n’est pas contradictoire de fournir un soutien tout en poussant à une solution négociée. Car sans ce soutien, le pays s’effondrerait et il n’y aurait plus rien à négocier.
Dans tous les cas, il est plus que temps de reprendre des négociations, il y a une nouvelle relance par la Turquie (mais le préalable ukrainien de retrait préalable des troupes russes n’est pas réaliste, il faut tenir compte de la situation sur le terrain et rapports de force).
Apparemment, l’élément nouveau serait le refroidissement du courant nord Atlantique. Comme il sert de ’’bouillotte’’ au Nord de l’Europe, ces pays vont se retrouver avec un climat sibérien (comme quoi, il y a un rapprochement avec la Russie sur quelque chose).