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Mohammed-Salah ZELICHE

Mohammed-Salah ZELICHE

Chercheur en littérature, indépendant. Auteur de deux ouvrages d'analyse littéraire. L'Ecriture de Rachid Boudjedra : Poét(h)ique des deux rives, Editions Karthala, 2005. Et Mohammed Dib. L'homme épris de lumière - Evolution créatrice et dynamique de libération du moi, L'Harmattan, mai 2012.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/09/2006
  • Modérateur depuis le 03/10/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Mohammed-Salah ZELICHE M-S. ZELICHE 15 mars 2008 19:31

    @ Bulgroz

    Je vous aurais répondu longuement si vous aviez respecté le cadre dévolu au débat et si vous n’aviez pas donné dans l’insulte, les grossièretés, le racisme...et j’en passe. Relisez s’il vous plaît vos commentaires et ayez conscience de vos propos désobligeants. Cela en plus des informations clairement diffamantes et de l’absence chez vous de tout relativisme. Vous êtes visiblement décidé à avoir raison sur l’Algérien, l’Arabe et le Musulman que je suis. Si vous pensez que malgré tout vous donneriez envie qu’on débatte avec vous, je crois que vous vous trompez.. En tout cas pour ce qui me concerne... Ceci dit, je vous souhaite d’être plus sage.



  • Mohammed-Salah ZELICHE M-S. ZELICHE 15 mars 2008 17:08

    @ Leila

    Vous dites :

    "Il est normal que ceux qui se sentent visés par cette provocation réagissent"

    Et en effet Yasmina Khadra romancier et directeur du Centre Culturel algérien est de ceux-là. Voici ce qu’il dit dans une interview parue dans El Khabar.

    •  

    Yasmina Khadra : "Le discours de Shimon Peres est inacceptable et je ne m’inclinerai jamais"

    Dans un entretien à El Khabar, le directeur du Centre culturel algérien à Paris, l’écrivain Yasmina Khadra évoque les raisons qui l’ont poussé à boycotter le salon du livre de Paris.

    El Khabar : Confirmez-vous le boycott du salon du livre de Paris ?

    Mohamed Moulessehoul : Effectivement, j’ai pris la décision de boycotter le salon du livre de Paris, et cela reste une décision personnelle qui n’a rien à voir avec la vague de boycotts de tous les écrivains arabes et algériens.

    El Khabar : Quelles sont les raisons de ce boycott alors ?

    Mohamed Moulessehoul :Je ne veux pas participer à ce salon car ma conscience ne me le permet pas, et je crois que le discours prononcé par le président israélien a renforcer ma décision, car il a qualifié les boycotteurs d’ignorants et d’autres termes qui ne l’honorent pas. Par ailleurs, je ne peux pas participer à un salon destiné, en réalité, à défendre une cause politique, et qui demeure très éloigné du domaine culturel pour lequel il a été créé à l’origine.

    El Khabar :Devons-nous comprendre, de vos propos, que vous soutenez tous ceux qui ont boycotté ce salon ?

    Mohamed Moulessehoul : Je ne les soutiens pas car je ne les connais pas. Chacun est responsable de ses décisions, car il est motivé par ses propres raisons. J’ai appris, dans ma vie, à sauvegarder mon honneur, car même si mon parcours littéraire allait prendre une autre trajectoire à Paris, j’ai préféré autre chose. Je ne veux pas m’incliner, je crois à la paix, et cela n’est pas le chemin de la paix, à mon avis.

    El Khabar :Ne craignez-vous pas un acharnement des médias français à votre encontre, ce qui pourrait avoir une incidence sur votre parcours littéraire ici en France ?

    Mohamed Moulessehoul : Non mon frère, je suis ici en France depuis un certain temps, et je ne cèderai jamais aux pressions. Je n’ai peur de personne, et je n’ai aucune raison d’avoir peur. Il est sûr que je ne retournerai pas en arrière.

    Source : El Khabar

    Repris par Le Matin DZ.net

     

     

     



  • Mohammed-Salah ZELICHE M-S. ZELICHE 14 mars 2008 16:22

    @ Leila

     

    Merci pour cette intervention. Elle a l’avantage de rappeler à certains ici qu’ils passent à côté du débat. Que ce qu’ils disent montre bien à quel point cet article les a déstabilisés. Pour tout argument : l’insulte, le racisme... Ce qu’entend justement conjurer mon texte. Décidément, parler de Palestine suffit à provoquer le trouble dans les consciences. La qualité de mon article ? Laissez-moi rire ! Il en a autant qu’il a été capable d’exaspérer. Comme si j’attendais qu’on m’apprenne à bien écrire...



  • Mohammed-Salah ZELICHE M-S. ZELICHE 14 mars 2008 15:04

    @Gazi BORAT

    Vous dites pour exprimer votre perplexité :

    " j’ai un peu plus de mal avec le discours de cet article tendant à présenter les intellectuels du Maghreb comme les plus légitimes à s’nscrire dans une telle action en raison des luttes de décolonisation qu’ont connus leurs pays dans un passé récent."

    Or cela découle du fait que vous ne liiez pas entre les paragraphes et que vous ne fassiez pas grand cas des concessions clairement formulées pour dire que je ne suis pas catégorique.

    Entre autres. Je dis d’une part des Algériens :

    " Les Algériens [...] sont ceux des peuples qui ont été les plus marqués par les atrocités de la guerre, par l’injustice sous toutes ses formes... Aussi, leur conscience historique est-elle incontestablement des plus alertes. " 

    De l’autre :

    " D’aucuns pourtant, en Algérie, sont prêts à brader leur dignité d’hommes ou de femmes, à adopter les pires positionnements, ne serait-ce que pour rappeler à la caste dominant le pays que son temps est bien révolu et ses jours davantage comptés. Ne serait-ce encore que pour rentrer dans le moule apprêté pour eux par la démagogie et les faiseurs de mirages."

    De là ma volonté de conclure à un abatardissement/altération de la conscience historique chez certains Algériens ou Maghrébins qui veulent tout de même aller au Salon du Livre et prétextent d’une séparation entre littérature et politique. Alors que l’explication est ailleurs : ils ont choisi le parti du silence, du mensonge et de la compromission.

    Or à l’exception de trois écrivains maghrébins, du moins ceux dont je me souviens, on a vu quand même réagir à cette célébration du 60ème anniversaire de l’Etat d’Israël qui entend s’annoncer au monde à travers une manifestation culturelle on ne peut plus médiatisée.

    Invoquer le prétexte de l’art qui ne saurait s’accommoder de la politique c’est tout bonnement déplacer/dévier le débat pour le tuer. Et dénoncer par ailleurs les exactions dont sont victimes tous les jours les Palestiniens c’est illico être taxé d’antisémite. 

    Au total, si la réaction des Maghrébins, Libanais, Egyptiens... tire sa légitimation d’une conscience historique marquée il n’en demeure pas moins qu’elle est aussi le fait d’une conscience morale pouvant être aussi bien de l’ordre de l’individuel que du collectif :

    Je précise :

    "Or leur langage [celui des Maghrébins] est d’autant plus crédible que légitime : s’inscrivant dans un cadre moral/humain/universel et découlant d’une conscience historique qui ne s’en laisse pas conter."

    Par là, je répond à l’accusation qui consiste à mettre en avant le communautarisme de l’Autre pour camoufler celui du Même. Je précise donc que cette posture de refus de la compromission de la part des Maghrébins ou de quiconque ne relève pas du communautarisme comme essaient de le faire admettre Finkielkraut et d’autres...en tout cas dans ce forum.

    Vous avez raison de dire que l’acceptation et le rejet ne peuvent être "l’apanage" des seuls Magrébins. Sauf que je n’ai rien prétendu de tel.

     

     

     

     



  • Mohammed-Salah ZELICHE M-S. ZELICHE 25 octobre 2007 03:10

    @ddacoudre

    Merci pour ces précisions fort bien justifiées.

    Votre point de vue rejoint le mien dans la mesure où il y a lieu vraiment de s’interroger sur cette référence au passé - d’ailleurs étrange de prime abord. Dans la mesure où il est facile de l’associer à de multiples raisons. Telle, par exemple, celle qui a permis la migration des électeurs - de gauche comme de droite extrême - vers un parti et une politique qui ont fait de la xénophobie leur cheval de bataille le plus apprécié.

    L’émotion : c’est ce qu’il y a de plus efficace pour drainer les opinions et les foules. Et les propagandistes en savent un peu plus que nous tous. Il suffit de s’y préparer ou de profiter des opportunités qui se présentent.

    Je me demande justement si l’embrasement des banlieues (oct. 2005) n’était pas provoqué. Si cela ne visait pas à réhabiliter le discours xénophobe, voire à lui donner une légitimité et un sens - à moins de deux ans des présidentielles.

    Vous dites : « je ne pense pas que ce soit pour se refaire un lifting ». Evidemment que non. Je ne le pense pas moi-même. C’est une façon de parler. Même si l’éthique et l’esthétique sont liées et jouent un rôle des plus importants. Mais il y a pire que ça et... et plus grave. Ce qui se dessine au loin ressemble bien à une guerre. Appelons les choses par leurs noms. Et ni vous ni moi ne sommes seuls à le supposer. Il y a tout lieu donc de parler comme vous le faites de « situations qui exigeront des sacrifices ». Ou d’apprentissage aux jeunes à « savoir donner leur vie pour leur pays ».

    Il y a des retours en effet à des attitudes que l’on a cru définitivement enterrées. L’Histoire se refait, plutôt récidive. Vichy, L’Italie de Mussolini, et j’en passe... ce n’est pas si inenvisageable que certains l’affirment. Il suffit de presque rien pour que le monde chavire encore et encore dans le chaos. Par exemple : l’ambition folle d’un chef d’Etat. Un populiste sans scrupules comme on en voit aujourd’hui. Un fanatique. Un terroriste dans l’âme...

    Vous n’avez qu’à voir dans quel monde nous vivons, comment les hommes renie les valeurs universels et retournent si vite les vestes. Et puis ce ne sont pas les prétextes qui manquent aujourd’hui : regardez ce qui se passe, ce qui se trame, ce qui se prépare à l’échelle mondiale.

    Rien que pour cela on peut vouloir attiser le nationalisme. La lettre de Guy Môquet ne saurait être en dehors de tout cela. Ce n’est qu’un détail dans la stratégie mais non sans consistance. Dans une peinture un moindre coup de pinceau peut en fausser l’harmonie, défigurer l’ensemble et saboter la valeur.

    Quand on tient compte de tous les motifs et qu’on fasse le lien, il n’y a pas de raison pour ne pas aboutir à cette conclusion.

    Cordialement.

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