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Michel Monette

Je suis né en 1953. J’ai connu la messe en latin et les années rythmées par les fêtes calendaires. À l’époque, nous achetions des petits chinois. Eh oui ! Chacun nous coûtait 25 sous canadiens. Je me rappelle aussi avoir entendu, au moins une fois, le son de la sirène qui nous avertirait quand les bombes allaient nous tomber dessus. J’avais vraiment peur des Russes. Nous avions la télévision. C’était l’époque du noir et blanc. La vue du cortège funèbre du président Kennedy m’a laissé une empreinte amère. Puis l’homme marcha sur la Lune. Je venais tout juste d’avoir 16 ans. Le temps passa. Je fus reçu maître es art en histoire. J’enseignai un temps ; quelques charges de cours universitaires. Le marxisme était à la mode. La lutte des classes expliquait tout. Le communisme s’est s’effondré. Les riches s’enrichissent désormais sans retenue, les pauvres s’appauvrissent sans espoir et nous, entre les deux, nous vivons bien. Pour ma part, j’ai fait le métier de pédagogue, puis de communicateur que je fais toujours. Au beau milieu des luttes contre une mondialisation des marchés sans répartition des richesses entre tous, l’intégrisme est venu nous rappeler que le désespoir finit toujours par trouver la plus extrême des manifestations. La réalité nous avait rattrapé. Ne lui tournons pas le dos. MM

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  • Premier article le 15/03/2005
  • Modérateur depuis le 26/03/2005
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Derniers commentaires



  • Michel Monette 20 janvier 2006 05:40

    Le peu que l’on sait de ceux qui formeront le cabinet de Harper est plutôt inquiétant :

    L’odeur du changement.



  • Michel Monette 13 janvier 2006 00:56

    Je ne peux que répéter ici ce que j’ai écrit plus haut : les deux-tiers de l’« aide » n’est pas dépensée dans les pays qui la reçoivent, mais plutôt dans ceux qui la « donne ». Un exemple d’aberration : l’aide alimentaire. On oblige le pays où sévit une famine à accepter les « dons » en denrées alimentaires, plutôt qu’en espèces qui permettraient aux agriculteurs des régions non touchées par la sécheresse (ou à ceux des pays voisins) de vendre leurs productions pour soulager la famine et en prime, les prix baissent parce que les producteurs agricoles locaux ne peuvent évidemment pas concurrencer l’aide alimentaire. Ce n’est pas parce que l’aide est mal dépensée qu’il faut l’abolir.

    Le plan Marshall est justement un bon exemple de fonds publics bien dépensés qui ont un effet levier positif sur l’économie. Il faut s’en inspirer.



  • Michel Monette 13 janvier 2006 00:41

    - « en protégeant les droits de propriété, en forçant tout le monde à être responsable et à voir à ses propres intérêts. » Les droits de propriété ne sont pas protégés par le capitalisme, mais par les lois. Quant à la « responsabilité », c’est un concept qui entre en contradiction avec le risque, fondement de la réussite en affaires, non ?

    - « La richesse produite par nous tous » comprend aussi la richesse produite par le secteur public, les dépenses des administrations publiques étant des revenus pour le privé et les salaires des fonctionnaires étant aussi des revenus pour le privé.

    - « Les dépenses publiques représentent la moitié de l’économie canadienne » : les données tout ce qu’il y a de plus fiables (Industrie Canada) indiquent que c’est plutôt 20% environ.

    - « Pratiques comptables douteuses » ? Vous savez des choses qu’ignorent les vérificateurs généraux ?

    - Les infrastructures de transport et autres sont des « milliards en pure perte » ?

    - À propos de l’incapacité des gestionnaires des administrations publiques de dépenser avec escient les fonds publics, je n’ai malheureusement pas de données sur les « trous budgétaires » dans le privé. Il est vrai qu’une entreprise privée « mal gérée » disparaît, mais alors les pertes en salaires et en factures et autres dettes non payées sont plus acceptables que les erreurs qui peuvent se produire dans le public ?

    Curieusement, on parle de Norbourg (un scandale financier dans le privé au Québec) au moment où j’écris ces lignes.



  • Michel Monette 12 janvier 2006 13:30

    « Des trillions de dollars ont été littéralement gaspillés en aide internationale », écrit Lise Tremblay.

    Un trillion, c’est un million de milliards. Cela est gros comme affirmation. L’aide publique au développement se chiffre à environ 70 milliards par année. Même en supposant que le montant de l’aide aurait été 70 milliards chaque année depuis 1945, cela fait tout de même 4200 milliards. Nous sommes loin des « trillions de dollars ». Le pire est que les deux-tiers de cette « aide » n’est pas dépensée dans les pays qui la reçoivent, mais plutôt dans ceux qui la « donne ».

    Je lisais récemment que la guerre d’Irak de Bush fils pourrait coûter entre 700 milliards (chiffre très conservateur) et 2000 milliards de dollars (chiffre avancé récemment par Joseph Stiglitz). Et on ne parle pas ici de la guerre du Vietnam, non plus que de toutes les autres guerres depuis 1945.



  • Michel Monette 20 décembre 2005 23:19

    Il y a eu des choix politiques appropriés, je l’avoue, mais il y a eu aussi beaucoup de détournement de désendettement. Je m’explique : au moment où les provinces faisaient face à une montée des coûts liés à leurs obligations constitutionnelles, la santé et l’éducation notamment, le gouvernement fédéral a unilatéralement diminué les transferts de fonds vers les administrations provinciales.

    Ces transferts se font en vertu du principe de la péréquation (redistribution de la richesse des provinces les plus riches vers les provinces les plus pauvres), mais aussi d’ententes de financement de services assumés par les provinces.

    Une large part de la diminution de la dette a donc été absorbée par les provinces, contre leur gré. Un des grands thèmes de la campagne électorale fédérale au Québec est justement le déséquilibre fiscal.

    Même la province voisine, l’Ontario, un fief du premier ministre actuel, réclame le rééquilibrage de la fiscalité pour que les provinces puissent assumer leurs responsabilités. Or Ottawa les affame pour pouvoir envahir leurs champs de compétence en vertu de son « pouvoir de dépenser pour la paix, l’ordre et le bon gouvernement. »

    Un des plus grands paradoxes du Canada est que le gouvernement fédéral nage dans les surplus alors que celui du Québec n’est même pas en mesure d’offrir au moins la protection du pouvoir d’achat à ses fonctionnaires à qui il vient d’imposer deux ans de gel de salaire par une loi spéciale.

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