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Les commentaires de Michel Monette



  • Michel Monette 23 juillet 2009 00:50

    Eh oui, on peut être pauvre et vivre plus vieux en 2009. Est-ce que ça empêche d’imaginer une meilleure distribution de la richesse ?



  • Michel Monette 22 juillet 2009 22:13

    Je ne suis pas économiste, mais je ne crois pas que la valeur ajoutée soit la part des salaires dans le chiffre d’affaires des entreprises. Les chiffes sont ceux fournis par Susan George dans sa conférence (à compter de 5 min 18 s).



  • Michel Monette 22 juillet 2009 21:11

    @colza : je n’aurais pas mieux dit smiley



  • Michel Monette 17 mars 2009 23:54

    @ Le péripate : La mauvaise gestion de l’eau n’a pas grand chose à voir avec le fait qu’elle le soit par le public ou le privé.



  • Michel Monette 3 mars 2009 23:55

    @ maharadh Je n’étais pas au courant, non. Merci de l’info.

    Aux autres : certains s’étonnent que je m’étonne. Bon, l’ionie ne passe pas toujours. Mais rassurez-vous, je ne suis pas naïf à ce point. Ce qui est intéressant dans ce rapport, c’est de constater une recrudescence d’un phénomène (les associations haineuses) qui semblait à la baisse. L’autre dimension intéressante est celle de faire de groupes sociaux en particulier (ici les immigrants pauvres) des boucs émissaires d’une crise financière qui est due plutôt à une volonté d’enrichissement facile encouragé par une certaine pensée économique. Il n’y a là rien de bien nouveau, mais il valait la peine de le signaler. Personne ne sait comment on fait face à une telle situation de façon constructive ?



  • Michel Monette 3 mars 2009 14:12

    @ jakback : je n’ai pas fait de reportage sur les suprématistes noirs parce que le rapport se concentre sur les trois groupes en recrudescence que je mentionne dans mon article. J’ai par contre trouvé ceci qui date de décembre 2007 et qui pourrait vous intéresser : Louis Theroux : Black Supremacists. Si vous voulez faire un papier, allez-y. C’est très payant smiley



  • Michel Monette 18 janvier 2009 05:15

    Je ne vois pas en quoi il y a problème. L’exploitation des agrocarburants peut se faire de façon à aider les petits producteurs agricoles plutôt que de leur nuire mais cela n’empêche pas de se demander s’ils sont une solution au réchauffement planétaire. L’important, au bout du compte, c’est de développer des échanges à la fois équitables et qui ne nuisent pas à l’environnement. On peut très bien faire les deux si la volonté politique y est.



  • Michel Monette 15 novembre 2008 01:48

    Je vous accorde que la corruption est un problème majeur. J’en ai eu des échos par des personnes qui ont fait des mandats internationaux. Pour ces personnes, ça semblait pas loin d’être insoluble. Il m’arrive de penser que l’aide internationale est une erreur mais je persiste à croire que c’est la forme qu’elle prend qui l’est. En tout cas, il faudrait faire de la lutte à la corruption un critère incontournable pour tout éventuel programme de péréquation à l’échelle mondiale.



  • Michel Monette 2 juillet 2008 17:18

    Pour le lien, essayez celui-ci. Pour le reste, je ne sais que dire. La corruption est un grave problème partout mais elle semble ne devenir une nouvelle qu’une fois mise à jour. Les cafards vivent à l’ombre et ne nous horrifient que lorsque nous les voyons.



  • Michel Monette 3 mai 2008 13:47

    Les commentaires émis jusqu’à présent indiquent bien à quel point il y a méconnaissance des phénomènes à l’origine de la crise alimentaire et difficulté à formuler des alternatives viables. Le fait est que l’idée d’améliorer le sort de tous grâce à la libre entreprise et à la concurrence n’est pas la panacée universelle que l’on nous vante tant. Mais changer le paradigme actuel du développement est comme vouloir détourner le Titanic : il y a tant de décideurs à convaincre - à commencer par les électeurs des pays riches afin qu’ils fassent pression sur leurs gouvernements respectifs - que le bateau poursuit sa course en déviant à peine de la trajectoire.

    Au lieu de se concentrer sur de faux problèmes [par exemple, les habitants des pays pauvres seraient des imbéciles courant à leur propre perte en ayant trop d’enfants], ne devrions-nous pas plutôt regarder en face les vrais problèmes pour piocher sur des solutions efficaces à moyen et à long terme. Pour ma part, je continue de croire que le régime alimentaire basé sur la consommation de protéines animales est dommageable autant pour la santé des humains que pour la nature. Je crois aussi que la tendance actuelle à la concentration de la richesse est à l’origine d’une destruction sans précédent des milieux naturels.

    Non seulement, comme je l’ai écrit dans un commentaire, l’argent ne se mange pas, mais en plus il devient un redoutable mangeur de chair humaine à mesure qu’il se concentre.



  • Michel Monette 1er mai 2008 00:34

    Il y a quelque chose d’ironique de constater que la meilleure façon de réguler une population est de faire en sorte qu’elle s’enrichisse. J’aime bien d’ailleurs l’analyse d’aquad6.  Il faut vraiment aller voir sur Google Earth ce qui se produit actuellement. Dans une centaine d’années, il va y avoir de nouveaux « centres de richesse » dominants et ils ne seront pas forcément en Europe ou en Amérique du Nord. L’urbanisation a passé le cap des 50% et le mouvement est irréversible. Dans la première et la seconde révolution industrielle, les campagnes se sont vidées parce que les ouvriers agricoles trouvaient plus intéressant d’aller « vendre » leur force de travail en ville. Ici au Québec dans les années 1850 et suivantes, ce sont les villes de la Nouvelle-Angleterre qui en ont profité, par la suite les centres urbains du Québec. On parle beaucoup de la migration Sud-Nord, mais il y a aussi une autre migration, Sud-Sud, qui est pratiquement équivalente à la première (chiffres de 2007, Banque mondiale). Ce sont surtout les grandes villes du Sud qui accueillent ces migrants. La richesse du Nord est évidemment encore très supérieure à celle du Sud, mais sur le long terme cela est appelé à changer. Le problème toutefois va demeurer entier si la minorité qui profite du détournement des écosystèmes ne fait que se déplacer.





  • Michel Monette 30 avril 2008 19:08

    Ne vous en faites pas trop pour l’avenir. Un des problèmes avec lequel les pays même les plus pauvres vont devoir composer, c’est plutôt le vieillissement de la population. En 2050, plus de 80 % des plus de 60 ans vont être dans les pays en développement. L’augmentatin de la population n’est pas une courbe exponentielle. Nous serons vraisemblablement autour de 9 milliards en 2050 (source : http://esa.un.org/unpp/p2k0data.asp). Certaines hypothèses font état d’un sommet de 10 milliards, puis un déclin possible par la suite. Plus de 80% des humains vont vivre dans les villes en 2050. Il y a là des marchés fabuleux pour les producteurs agricoles des pays en voie de développement, et les coûts de plus en plus élevés de l’énergie vont sans doute faire en sorte de donner à ces producteurs un avantage concurrentiel. Il faut aider ces producteurs à faire la transition vers une agriculture destinée aux marchés urbains, et souhaiter que les revenus des urbains s’améliorent dans ces pays.

    Allez jeter un coup d’oeil sur une ville telle Adis Abeba sur Google earth (version Web ici : http://www.maplandia.com/ethiopia/oromiya/west-shewa/addis-ababa/). Vous allez être étonné des changements en cours. Le Tiers Monde ne sera plus le Tiers Monde dans quelques décennies. Il faut juste ajuster l’économie aux besoins plutôt que de l’ajuster aux profits.

     



  • Michel Monette 30 avril 2008 13:37

    Ça ne serait pas du racisme par hasard ?



  • Michel Monette 30 avril 2008 13:36

    Le problème n’est pas qu’il manquerait de nourriture. Même avec le double de la population actuelle, il n’en manquerait pas. Le problème, c’est que l’argent ça ne se mange pas. Or, ceux qui veulent d’abord faire de l’argent aiment mieux acheter les céréales pour nourrir des animaux qu’ils vont ensuite nous vendre ou alors encore mieux, faire de l’énergie pour transporter les céréales vers des usines où elles vont être transformées en moulée animale pour nourrir les animaux qu’ils vont par la suite transformer en viande puis la transporter jusqu’aux supermarchés où on va aller l’acheter en consommant de plus en plus de biocarburants dans nos voitures devenues « écologiques ». Et on aura bonne conscience par dessus le marché !



  • Michel Monette 30 avril 2008 13:25

    « La meilleure des solutions est de commencer par diminuer le besoin en nourriture, énergie, etc... »

    Moi, je commencerais par la France tiens. On pige au hasard un Français sur deux, on cesse de le nourrir et on donne ce qu’il mangeait à des Africains.

    Après, ça serait le tour des autres Européens. On en pige un sur deux au hasard, on cesse de le nourrir et on donne ce qu’il mangeait à des Africains.

    Déjà comme cela, il n’y aurait plus de problème de faim parce que tous les Africains actuellement mal nourris seraient bien nourris avec la moitié de ce que mangent les Européens.

    Puis on pourrait aller du côté des Américains.

    Zut, j’aurais dû commencer par eux. Avec la moitié de ce qu’ils mangent, plus toute la nourriture que gaspille cette moitié d’Américains qu’on cesserait de nourrir, il n’y en aurait plus de problème.

    Mais j’y songe. Si on cessait plutôt de nourrir la moitié des animaux domestiques avec lesquels on se goinfre...



  • Michel Monette 14 mars 2008 03:50

    Ce qui me frappe, c’est la disproportion entre le nombre de fumeurs de cannabis et le nombre de ceux qui prennent de la cocaïne ou de l’héroïne. Le fait d’être sensiblilsé au danger n’est pas un frein assez puissant en soi sans devoir faire du jeune qui cède à la tentation un criminel potentiel ?



  • Michel Monette 13 mars 2008 22:58

    Je vous suis à 100%. Il ne faudrait surtout pas laisser n’importe qui vendre n’importe quoi. Les organisations criminelles ne seront jamais assez combattues.



  • Michel Monette 13 mars 2008 22:54

    Justement, le tabac coûte une fortune en soins de santé et on ne l’a pas aboli :

    « Le tabac est la deuxième cause de mortalité dans le monde. Il est actuellement responsable du décès d’un adulte sur 10 (soit environ 5 millions de morts par an). Si le tabagisme continue sur sa lancée actuelle, il provoquera environ 10 millions de morts par an d’ici à 2020 et la moitié de ceux qui fument aujourd’hui, environ 650 millions de personnes, finiront par en mourir. » Initiative pour un monde sans tabac.

    Pourquoi criminaliser des substances qui, au bout du compte, ont des effets moindres sur la santé globale des populations. Ne vaudrait-il pas mieux mettre l’emphase sur l’intelligence pour lutter contre les drogues nocives ? 



  • Michel Monette 13 mars 2008 22:35

     « Je trouve dommage aussi que l’article ne s’attaque pas a l’enorme disparité qui existe selon que l’on soit blanc, riche et célebre ou noir et pauvre face a la justice. »

    Il y a évidemment plusieurs angle de traitement possible d’un rapport mondial de cette envergure. L’aspect que vous auriez souhaité voir aborder demanderait toutefois des recherches supplémentaires pour bien le cerner car le rapport ne l’a pas abordé. Ce qui me frappe par contre est le fait que l’ONUDC reconnaît elle-même qu’elle doit consacrer plus de ressources à la prévention pour diminuer la consommation. La répression coûte cher et elle se fait forcément au détriment de la prévention.