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joshuadu34

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la liberté n'étant qu'une vue de l'esprit, certains refusent toute liberté à l'autre... Pour ma part, dans la mesure ou, dans le monde actuel, on peut être libre, je prend un peu de cette liberté...

Tableau de bord

  • Premier article le 23/07/2008
  • Modérateur depuis le 09/11/2012
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Ses articles classés par : ordre chronologique








Derniers commentaires



  • joshuadu34 joshuadu34 19 mars 2013 10:54

    Je suis bien plus pessimiste que vous, Olivier... Oui, je pense aussi que nous finirons par sortir du nuke, mais nous ne le ferons que lorsqu’il sera trop tard, que lorsque un incident, qui, je l’espère fortement, sera moins important que ceux que l’on cite en exemple (même si on oublie toujours d’y ajouter celui de 3 miles island), aura eu lieu en France, et qu’il deviendra évident que le nuke n’est pas tenable...

    Et ce pour une raison simple : celui d’un confort et d’un maintien d’un niveau de vie artificiel intenable que trop ne comprennent pas... Tous ne veulent que pouvoir faire tourner leurs multiples tv, leurs chauffages électriques dans des maisons mal isolées, leurs appareils électriques construits pour ne pas durer et consommer, alors que les entreprises savent faire des appareils économiques et durables... Bref, tant qu’une forme de décroissance n’aura pas été prise en charge par la population et que celle-ci continuera à croire que l’on peut continuer ainsi, rien ne changera !

    On peux, pourtant, réduire notre consommation, passer soi-même à une presque auto-suffisance (j’ai personnellement reçu ma facture EDF qui n’est que de 130 €, presque uniquement composée de taxes, et ce sans descendre, cet hiver, sous les 19° dans ma vieille maison bien isolée et équipée de panneaux, ce qui ne me prive ni d’avoir le « confort moderne », ni d’être heureux... Bref, pas une caverne, et pas de bougies non plus pour m’éclairer le soir...). C’est un effort perso, mais qui ne prive de rien !

    Sortir de la dépendance est aussi et surtout une démarche personnelle, qui ne peux passer que par des pétitions... Après, à chacun de réfléchir aussi en terme humains, et pas financiers ! L’an dernier, j’ai participé à un rassemblement à Narbonne, près d’un site de retraitement de déchêts. Nous étions si peu, et la réactions des travailleurs, violents, qui défendaient une économie qui, si elle les nourrit par un salaire pourtant bien faible, les tue aussi à petit feu, m’a abasourdit !

    Fukushima est loin, et si beaucoup compatissent au sort des japonais, combien se sentent concernés ? Pour qu’un tel incident les fasse se sentir concernés, il faudrait, malheureusement, qu’ils soient directement touchés, ce qui ne manquera pas d’arriver, quand on connait la situation des centrales françaises, et la gabegie de l’entretien effectué à bas coût, pour une question d’économie, par des sous-traitants pressés par le temps et l’argent... Nul doute que, en rognant sur la sécurité comme cela est fait, l’incident nous pend au nez ! D’ailleurs, c’est déjà plus d’une centaine d’incidents, heureusement pour l’instant mineurs, qui ont lieu tous les ans, en France !

    Et même sans parler du danger direct du nuke, combien sont ceux qui ont conscience des conséquences de l’exploitation des minéraux qui sont en grande partie responsables non seulement de la poussée de violence au Niger, mais aussi dans les pays voisins comme... le Mali ?

    La sortie du nuke, surtout en France, serait compliquée, même si pas impossible, mais les volonté pour y arriver ne seront présentes que lorsque l’évidence de son réel danger touchera directement les français...



  • joshuadu34 joshuadu34 17 mars 2013 09:51

    Je ne comprend, à dire vrai, pas du tout cette polémique faite sur la pochette d’un album... Damien Saez n’est-il pas un chanteur ? A ce titre, j’aurai compris qu’on critique (ou encense) le contenu de l’album, dont on peut dire beaucoup, puisque, franchement, si cet album réjouira les fans, ils n’apporte, contrairement aux précédents, pas grand chose à l’univers de Saez...

    Tout juste pourra-t’on parler des « influences » guitariste de Hendrix sur « Cadillac noire », mais sinon, c’est du Saez, dans la « joie » la plus simple ! Les envolées sont attendues, prévisibles même (« pour y voir »), même si efficaces. Les textes sont un peu moins fouillés qu’habituellement, mais pouvait-on attendre autre chose si peu de temps après « Messina » ?

    L’album n’a pas la force d’un « Debbie », ni d’un « J’accuse », mais, à condition de ne pas être horripilé par la voix de Saez, ou par son manque de joie de vivre, ça reste un album sympathique... Surtout dans la curie ambiante de ces conneries customisées « top 50 »... Saez reste dans son univers, et, c’est un peu ce que je lui repproche sur cet album là, n’explore pas la musique comme pourraient le faire des très grands artistes, mais c’est aussi le cas de pas mal de monde (voir Bowie, qui surfe sur ses acquis avec un bon album, mais qui n’apporte pas grand chose à son univers, déjà bien vaste il est vrai...)

    Alors Damien Saez fait le buzz, de par la pochette, et fait ainsi parler de son album... Il profite de la censure pour faire de la pub... Soit, mais en quoi cela fait-il de lui quelqu’un de différent de la très grande majorité des autres artistes (y compris parmi ceux qui se présentent comme « engagés ») ? La Mano, ou bien d’autres, ne se disaient-ils pas engagés, eux aussi, et n’ont-ils pas profité du système ? Un buzz ne reflète en rien un album ! Et, mis à part quelques noms bien rares (les bérus, par exemple, qui redistribuaient leurs bénéfices aux labels indés pour aider les jeunes groupes, par exemple), combien de chanteurs « engagés » peuvent se vanter de naviguer hors système ?

    Perso, et c’est ce que je reproche un peu à cet article, je préfère l’écoute d’un artiste, et des articles liés à cette écoute, qu’un débat sur une pochette ! Après tout, elle est jolie, la pochette de Psy... Cela en fait-il un chanteur ?...

    La censure est-elle ridicule ? Oui, bien entendu ! Damien Saez profite-t’il de cette censure inique ? Oui, et franchement, il aurait tord de s’en priver ! Est-il commercial ? Sur cet album là, je dirai oui, même si « Messina » était une gageure et un sacré pari ! Mais, alors que TOUS en font de même, ou est-ce un problème ?



  • joshuadu34 joshuadu34 13 mars 2013 13:12

    Un beau débat sémantique pourrait s’ouvrir ici... Qu’est ce que la politique ? Est-ce laisser un leader, qui qu’il soit, diriger nos vies, porter seul des « idées » pour suppléer à la bêtise de la masse ignorante, ou est-ce prendre sa vie en main, se servir d’une culture sans attendre qu’elle vous soit servie toute crue, préférant chercher à comprendre le monde, à s’en faire une vision personnelle et critique pour, à partir de ses propres idées, parfois s’engager soit aux côtés de mouvements, soit rejoindre une étiquette se rapprochant de nos propres idées, soit même refuser d’agir, puisque l’inaction et la contestation par l’abstention sont aussi politique ?

    La politique est quotidienne, dans chaque acte de nos vies ! Quand nous préférons consommer béatement (et souvent stupidement), quand nous prenons parti, pour reprendre votre article, pour l’un ou l’autre, quand nous soutenons ou rejetons telle ou telle idée, nous faisons de la politique ! 

    Quand notre vie est vide, et laissée au bon vouloir des autres, nous faisons aussi de la politique, mais il n’appartient qu’à nous de changer, par un peu de culture, de réflexion critique, cet état de fait ! Alors, la politique n’est plus stupide mais raisonnée, l’avancée se fait dans le bon sens...

    La politique n’est pas, comme on voudrait nous le faire croire, affaire d’élite, elle est ce que nous faisons de nos vies, elle est notre résignation, nos colères, nos engagements quels qu’ils soient (même devenir entraineur d’un club de foot de Xième zone, c’est faire de la politique puisque c’est s’engager dans une vie sociale, dans le développement de la communauté). Faire croire que la politique est réservée aux autres, à l’élite, c’est justement ce que veulent ceux qui détiennent le pouvoir, puisqu’ils ne souhaitent pas que nous nous y interessons, ce qui représenterait un danger pour eux et pour les intérêts qu’ils portent !



  • joshuadu34 joshuadu34 12 mars 2013 07:26

    Superbe, DD ! J’ai parcouru (pour l’instant un peu trop rapidement) certains de tes écrits sur ton blog qui, même s’il reprend des articles que tu laisse souvent sur Ago, est très intéressant. Ce que tu nous livre ici l’est aussi, et rejoint ma propre vision de l’utopie. Je creuserai sans aucun doute ce que tu laisse sur la toile, et, en tous cas, ton blog a rejoint mes favoris !

    Je pense que, avant même de penser à changer de société, nous devons déjà penser à nous changer nous même, à nous rapprocher le plus possible de ce que nous portons et affirmons. Avant même de penser à simplement survivre, l’homme doit penser à vivre, sortir du carcan imposé pour être en adéquation avec ce qu’il est vraiment. Cette vie là doit nous amener déjà à privilégier l’amour, l’amour de soi, mais aussi l’amour des autres. Donner aussi sans retour cet amour, sortir tout calcul du rapport que l’on a aux autres. C’est le premier pas indispensable vers toute réalisation qui peut sembler utopique tant elle ne répond pas aux attentes de cette société. Le rêve d’une société meilleure ne date pas d’aujourd’hui, mais vivre sa vie, et ne pas juste la survivre est le premier et indispensable pas vers ce rêve à franchir.

    Pour comprendre qui nous sommes et pour nous dépasser nous même, vivre enfin, il est indispensable de nous connaitre, de connaitre le monde qui nous entoure, d’en connaitre les rouages, d’avoir une pensée la plus claire possible, la plus critique aussi, sur les éléments qui interfèrent dans nos vies. Ces éléments ne sont pas cachés et sont, depuis longtemps, analysés et exprimés dans de nombreux ouvrages. Une lecture assidue et critique devient, dès lors, indispensable à la compréhension du monde qui nous entoure et est un pas indispensable au chemin menant vers la vraie vie. Critique parce qu’il ne peut y avoir de vision de l’autre qui s’imposerait à nous, parce que nous devons, pour faire notre une pensée tirée d’un autre, savoir aussi en sortir les points positifs et les points négatifs.

    Comprendre et changer, c’est aussi savoir reconnaitre ce qui, du passé, peut servir notre vie, mais aussi ce qui devient un frein à notre plein épanouissement. Bref, la culture devient, dès l’instant que nous souhaitons et portons un monde utopique, un élément primordial à la réalisation de ce rêve et de ce but qui non seulement touchera (it) le monde qui nous entoure, mais nous touchera de plein fouet.

    Nous ne pouvons pas, juste par la pensée, vouloir une utopie sans tenter de la réaliser nous-même...

    Ce n’est pas toujours une démarche facile, mais bon sang, qu’elle devient épanouissante quand ce à quoi nous oeuvrons montre un début de réalisation ! Je viens de traverser une période difficile. La maladie et la disparition de celle dont je partageai le quotidien auraient pu détruire ma vie, et me replonger dans une simple survie, voire vers une interruption de cette vie volontaire, comme je le vois très souvent. Et pourtant, les années nombreuses pendant lesquelles j’ai donné à ceux que j’aime sans rien attendre en retour ont porté leurs fruits, et alors que j’entends souvent dire que nos amis se comptent sur les doigts d’une main, j’ai été entouré par ceux que j’aime, et mes deux mains ne suffisent pas à compter ceux qui m’apportent cette chaleur quotidienne que je tentais de leur porter aussi. C’est, pour moi, la meilleure preuve de la justesse de ce en quoi je crois, de ce que je porte.

    D’autres éléments viennent me conforter aussi. La chaleur rencontrée lorsque je croise ceux que j’ai croisé, aidé, leur vie même qu’ils me racontent changée parce que j’ai su apporter un peu de moi, de mon temps, à leurs côtés, que je me suis investit envers l’autre là ou cette société préfèrerait me voir, comme tous, faire preuve d’un égocentrisme que je rejette. Ce n’est pas encore le changement de société que j’aimerai voir, ce n’est pas encore, loin s’en faut, la réalisation des utopies que je porte, mais au moins ai-je la satisfaction de comprendre que les aspects rébarbatifs du monde dans lequel nous vivons que j’ai rejeté de ma vie, et même les quelques petits désagréments que cela peut engendrer socialement ou économiquement, n’ont pas été des sacrifices vains !

    Et encore, de quels sacrifices parlons nous ? De ceux qui ne me permettent pas d’entrer dans un consumérisme effréné et ridicule qu’on nous propose comme étant la vraie vie ? Non, même pas, puisque la vie, ce n’est pas, pour moi, posséder, avoir, mais être !

    Les désagréments n’ont pas été des sacrifices, puisqu’ils étaient le chemin vers la vie, vers l’amour indispensable à la vraie vie ! J’ai appris et j’apprends quotidiennement à m’orienter vers cette vie là, et mon engagement, tant écrit sur la toile, que quotidien par mes positions sociales et réelles, me convient, sans pour autant, bien au contraire, me couper des autres puisque j’ai même le sentiment d’être, au contraire, bien plus en phase avec l’autre que ceux qui acceptent sans sourciller le monde qu’on leur impose !

    Je ne verrai peut-être (surement) pas la réalisation de l’utopie que je porte, mais au moins aurai-je essayé honnêtement de m’en approcher !

    Décider de ne plus attendre un hypothétique monde meilleur porté par d’autres que moi un grand soir, de juste survivre en espérant, plutôt que de simplement vivre et faire de moi un tout, pas seulement un esprit qui fonctionne sur l’espoir mais ne permet pas au « corps » de s’épanouir en attente des décisions d’un autre, mais faire de ma vie, du tout rassemblant corps et esprit, un idéal de vie, me permet de profiter pleinement sans même avoir à me couper totalement de la société, bien au contraire, puisque ce tout m’a permis d’être entouré et très proche de ceux que j’aime, ce qui, pour moi, est l’essence même d’une vie sociétale ! Et je ne vis même pas dans une grotte, à la lueur d’une bougie... Je n’ai pas emprunté que les bons chemins, me suis même parfois trompé, mais garder un regard critique sur le monde qui m’entoure, et nourrir cet esprit d’une culture non mercantile, m’ont permis de ne jamais avoir honte de l’homme que je rencontre dans mon miroir ! C’est sans doute ce qui a porté mes pas du gauchisme à l’anarchisme (peut-être même un peu situ, si on veut coller une étiquette)...

    C’est mon chemin personnel, et ce chemin là ne regarde que moi, c’est aussi la raison pour laquelle je ne critique pas les chemins empruntés par les autres, qui diffèrent surement du mien puisqu’ils sont le reflet de leur propre expérience. C’est aussi la raison pour laquelle, même si je connais les dérives que l’histoire démontre dans certaines voies politisées que peuvent emprunter certaines pensées, je continue à penser que seule l’union peut permettre un changement de cap dans les pas qu’empruntent les hommes (à condition, bien entendu, que ces pas ne soient pas ceux dirigés par l’égocentrisme imposé par une société inhumaine...)

    Voilà mon utopie, voilà le monde auquel je crois !

    Cordialement aussi...



  • joshuadu34 joshuadu34 11 mars 2013 00:01

    @ spartacus

    Pourquoi n’allez vous pas, alors, sur des sites plus axés sur vos pensées ? Tiens, je vous conseillerai fdesouche, par exemple... Vous y seriez bien plus à votre aise...

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