Les événements dépassent Zelensky. Les ultra et nazis ukrainiens, qui ont leurs entrées au pouvoir, ont déjà menacé Zelensky. Du reste, deux éléments qui soutiennent cela : 1/ Celui qui a financé « serviteur du peuple » et la campagne de Zelensky aux élections (l’oligarque I. Kolomoisky) est le même qui a financé le développement et les activités du bataillon Azov en 2014 (dont Dmytro Yarosh fut un des piliers).
2/ Des enregistrements audios démontrent que Dmytro Yarosh a ouvertement menacé de mort Zelensky s’il lachait le Donbass et la Crimée. Du coup, le même Yarosh a été nommé fin 2019 — par Zelensky — conseiller spécial du commandant chef des armées Ukrainiennes avant d’être nommé commandant de l’Armée des volontaires ukrainiens courant 2022.
@JLR72 On peut rajouter, par exemple le Parti Radical qui a obtenu un peu plus de 5% (soit près de 1,1 million d’électeurs) à la présidentielle de 2019. Le parti radical est représenté par Oleh Liachko.
Que dit Wikipédia (pas soupçonné d’être pro-russe hein) à propos de ce monsieur :
Christopher J. Miller du Kyiv Post affirme dans un article qu’un groupe paramilitaire soutenu par Oleh Liachko s’est rendu coupable de l’assassinat de deux séparatistes à la mairie de Torez dans l’oblast de Donetsk1.
Amnesty International publie un rapport en date du 6 août 2014 qui dénonce l’impunité dont bénéficient les groupes d’autodéfense loyalistes pro-Kiev, notamment celui dirigé par Liachko, lesquels pratiquent des enlèvements et des mauvais traitements et se filment durant leurs méfaits2,3.
@Pie 3,14 Ouais mais si t’en viens à comparer les électeurs de Zemmour avec les ultra d’Ukraine, c’est que t’as pas bien pris conscience de qui sont ces ultra.
PS : je n’ai pas vu le fils Klarsfeld s’inquiétez dans un article récent du point des électeurs de Zemmour ; en revanche du néo-nazisme en Ukraine, lequel est largement sous estimé pour les besoins du story telling US, oui et encore oui. Et cela en plus des avertissements répétés d’association juive que l’occident n’a jamais voulu prendre en compte (on sait pourquoi). Mais vous allez peut-être nous dire que ces gens là sont des complotistes. MDR !
En tout état de cause, vous, les soutiens de Zelensky, êtes prêts à toutes les contorsions sémantiques les plus dégeulasses pour soutenir « votre » vision de l’Ukraine démocrate et libre.
Aux élections de 2019, les ultra nationalistes ont
représenté moins de 5% en effet. Si on compte Svoboda (1,6%, soit 310 000 personnes
quand même car là on ne parle pas d’une extrême droite à la française mais
carrément de néo-nazis) et quelques autres groupuscules qui se sont présentés
aux élections (il y avait plus de 25 candidats à la présidentielle), on arrive à
près de 500 000 personnes ultra nationalistes, au minimum.
On peut, par ailleurs, penser qu’une partie (certes infime)
des ultra aient voté pour Porochenko (16% des voix au 1er tour, soit
3 millions de personnes) au regard du schéma de la présidentiel.
En effet, Porochenko, qui était de loin le plus
nationaliste et belliqueux des principaux candidats, était en concurrence très serrée avec Zelensky
et Timochenko. On peut donc penser qu’une petite partie ait bien voté pour assurer
Porochenko d’être au moins au second tour (on peut d’ailleurs observer ce mécanisme électoral en occident et notamment en France, par exemple, lors de la dernière présidentielle).
A noter enfin une information peu relayée dans nos médias
occidentaux : le Donbass a été exclu du vote de la présidentielle 2019 (avec
la Crimée mais là c’est logique puisque désormais russe) après, déjà, un vote
très compliqué en 2014 en raison de la guerre. Alors cela me fait rire quand
Kiev se plaint de l’annexion du Donbass par la Russie alors que la région est marginalisée,
isolée et victime d’un blocus économique du reste du pays.