Jean Roque

Concrètement, la politique droitdelhommiste multi-culturelle est une impasse voulue dans la mesure où elle sépare la volonté singulière des citoyens et le vouloir commun de la communauté politique du peuple, et ainsi cette politique immigrationiste vise à la lutte interminable des factions.
Enlever au peuple sa volonté de souveraineté, le dégoûter du politique par un scepticisme généralisé et par le sentiment qu’il n’est plus un, mais multiple. Les régionalismes en sont un symptôme.
Ce politiquement correct anti-raciste, de l’ouverture des frontières, vise à cette division, dont la réussite est juste évidente, contribuant à la constitution de ces fameux 0,1% de grands capitaliste mondiaux, dénoncée par Piketty.
Poser des droits naturels abstraits, antérieurs à toute vie politique concrète, c’est une façon habile de détruire cette souveraineté politique. Une façon très dégueulasse et hypocrite mais très efficace.
Il est évident qu’un référendum sur l’immigration donnerait un « non », comme en 2005. Alors, comme en 2005, la justification est soi-disant morale : la non- UE c’est la guerre, la non-immigration c’est le racisme.
Les personnes complices de ce refus de la souveraineté populaire politique et de individuation de la société, servent la dictature oligarchique qui se met en place au nom d’une morale universelle, abstraction bien pratique pour lutter contre la volonté réelle d’un peuple.

@olivier cabanel
Vous êtes sérieux ? Vous ne savez pas distinguer racisme et xénophobie ? Le racisme aux états unis n’est pas contre des étrangers d’un autre pays. Et la xénophobie entre anglais et allemands cousins germains n’était pas du racisme. C’est par racisme que les nazis voulaient faire la paix entre leurs deux nations malgré leur xénophobie réciproque.
A ce bas niveau d’indistinction sémantique on est proche de la novlangue et de sa non-pensée. Mais comme je disais, une caractéristique de la modernité, de l’amalgame tout azimut par une « pensée complexe » d’enfumage.

En appeler à des gènes raciaux pour défendre l’antiracisme frise le comique.
 
Mais cette apologie du droit naturel contre le droit positif est caractéristique du libéralisme : homme naturel, économie naturelle, contre droit positif établi par les citoyens, où économie planifiée par l’état.
Je me demande si les gens se rendent compte de l’hypocrisie de la chose ?

@Gollum
Vous faites un total contresens : le christianisme était contre la science qui se prenait pour Dieu, pas la science en tant que telle. C’est à dire il était contre tout anthropocentrisme, l’hubris scientifique. Le cas typique est celui de Copernic qui, pour le christianisme, plaçait la terre dans le ciel, comme une étoile divine. Mais beaucoup de moines sont connus pour avoir étudier les sciences, le monde créé par Dieu. Gregor Mendel par exemple, père de la génétique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gregor_Mendel

@Gollum
Si, c’est juste. Cette sacralisation de la nature est du même ordre que la sacralisation de l’économique. Des impératifs « naturels » niant la nécessité de la pensée politique.
Sur un autre article je disais qu’en appeler aux « gènes noirs » de l’ancêtre des anglais, c’est ramener l’homme à du bétail, justifier par la nature de l’espèce, faisant fi de toute l’évolution sociale de millénaires
Dans l’économie il y aurait une « nature économique »
Ce sont des prétextes libéraux.
Pour ce qui et des nazis, vous avez raison, les nazis encensaient la puissance de la technique. Il est connu qu’Hitler n’aimait pas l’idée de « mythe ». Mais leur mouvement s’est ancré sur une longue tradition naturaliste : les mouvements de jeunesses qui faisaient du scoutisme dans le bois au lieu d’aller faire des études dans les années 1900 en est un exemple. Ce romantisme de la nature a bercé la révolution conservatrice allemande.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wandervogel