Jean Keim

Merci pour votre réaction, elle est instructive mais la polémique n’a que peu d’intérêt.
Dans l’article que vous n’avez peut être pas lu complètrement ou en ne retenant que ce qui vous interpelle, je ne fustige perrsonne en particulier, peut être que le monde actuel vous apporte plus d’avantages que d’inconvénients, c’est votre mode de pensée. Le chômage n’était qu’un prétexte ; la guerre, le classement de la SIPA ou n’importe quel autre polémique médiatique feraient tout autant l’affaire, le coeur du texte est le rôle joué par la pensée dans l’état du monde et la prise de conscience nécessaire. La plus belle citation d’un philosophe ne fait que nous distraire si elle n’est pas suivie d’effet, il est à noter que celle que vous citez va dans le sens de l’écrit. Chaque être humain est l’humanité, nous sommes le monde.

Pourquoi ce désir de gagner de l’argent grâce à un talent artistique ou autre ? Ne peut-on concevoir une passion ou un don comme une activité ou l’argent n’est pas le moteur, il est inévitable que l’intérêt pervertit la créativité. Nous avons tous, dans la mesure de nos possibilités un service à rendre à la collectivité et ensuite chacun fait ce qu’il veut de son temps libre, que l’on soit artiste, bricoleur, sportif, jardinier, philosophe ou n’importe quoi d’autres.

Allez, essayons encore une fois de simplifier ce qui n’est qu’apparemment rendu complexe, pour faire la guerre il faut 1- des organisateurs qui trouvent leurs intérêts dans cette calamité humaine et 2- des guerriers qui plus ou moins volontairement iront au casse-pipe, les ergoteurs n’ont pas droit à un numéro 3, ils sont tout naturellement en 1 ou en 2, on peut d’ailleurs être dans les deux à la fois. Comme il n’est pas possible de supprimer les 1, ils sont les puissants de ce monde, pour empêcher la naissance d’un conflit, il suffit simplement qu’il n’y est pas de 2. Tout le reste n’est que de la dissertation et il n’y a rien de plus stupide que de mourir pour une idée, une idée n’est que du vent. 

Et un monde sans argent , produisant et partageant ce qui est nécessaire dans le cadre d’un service social actif où chaque individu suivant ses particularités, ses aptitudes et ses compétences, aidé par une technologie responsable et humaine, travaillera qq heures par semaine pendant qq années. La disparition du fric mettrait fin aux absurdités liées à son égémonie. Plus de sésurité sociale, plus d’assureurs, plus de retraite, plus de peur du lendemain, plus de boulots débiles, plus d’exploitation exclavagiste, plus de chômage, une remontée spectaculaire de la santé physique et mentale de l’espèce humaine suivie de la disparition de l’industrie de la maladie, sans oublier l’obsolescence des serrures et des alarmes en tout genre.
Il est difficile d’imaginer un monde sans pognon tant son existence parait naturel malgré sa totale artificialité.
Dans un tel monde qui n’a rien d’utopique, nous aurons le temps d’entretenir les jardins et de cultiver notre âme.

La seule philosophie qui vaille est celle qui nous révèle l’inanité des idées.