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Jean Dugenêt

Jean Dugenêt

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  • Premier article le 13/03/2018
  • Modérateur depuis le 10/04/2018
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Derniers commentaires



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 28 mars 2018 19:44

    @LeDinoBleu
    "Bien sûr, j’imagine que vous voulez dire qu’une personnalité comme Mélenchon qui prétend parler au non du peuple, de l’égalité, de la justice, etc. doit se montrer sans taches. Je suis d’accord. Mais d’abord personne n’est entièrement sans taches, et ensuite j’estime qu’il y a une différence nette entre « emprunter » une voiture avec chauffeur et se livrer à des magouilles qui déstructurent profondément les liens sociaux.« 

    Je vous trouve bien tolérant. Aucune personne vraiment intègre ne songerait à faire ça : utiliser une voiture avec chauffeur du Conseil Général alors qu’il n’est plus au Conseil Général ; il faut une bonne dose de malhonnêteté, un certain culot et la certitude que tout lui est dû.

    Parmi les accusations de Christian Schoettl qui n’ont pas été soumise à la justice mais qui ont été rendue publique sans qu’il y ait jamais eu de démenti, on trouve ces trois là qui sont tout de même gratinées :

    1. »J’ai là une facture adressée en décembre 1998 au Conseil général par une petite boite de communication événementielle, l’agence Eventissimo, et signée de Mélenchon lui-même. La commande concerne la « conception » artistique d’une carte de vœux, mais sans la fabrication ni l’impression. Cette simple « création » a coûté 94.671 francs soit 18.489 euros aux contribuables essonniens ! Et vous savez qui était la patronne d’Eventissimo ? Je vous le donne en mille : Isabelle Thomas, l’égérie du mouvement étudiant de 1986 contre la loi Devaquet, et animatrice de l’aile gauche du PS avec Jean-Luc Mélenchon« 

    2. »Nous sommes toujours en 1998. A l’époque, il est chargé de l’information et de la communication au conseil général. Il passe commande d’une campagne de relations presse pour vanter les mérites de la Fête de la République à Euro RSCG, l’agence amie des socialistes, que dirigent Jacques Séguéla et Stéphane Fouks. Eh bien, ces 7 journées d’attachée de presse ont coûté 98.972 francs, soit 19.329 euros au conseil général ! Un beau cadeau aux copains.« 

    3. »Tenez, un dernier exemple : entre 2000 et 2002, lorsqu’il était devenu ministre délégué à l’Enseignement professionnel, il n’a quasiment jamais plus mis les pieds au Conseil général. Mais plutôt que de démissionner, il a continué à percevoir une indemnité de 2.300 euros par mois. Au total, c’est 57.500 euros d’argent public qu’a perçu le conseiller fantôme« 

    Je viens de publier sur AgoraVox le petit texte où je me présente. Voici comment je conclus :

     »La suffisance que les uns ou les autres affichent est encore plus insupportable que la seule injustice. Mais il y a pire encore : l’attitude hautaine et méprisante des médiocres parvenus à des grades qui dépassent leur compétence, la morgue des grands qui se délectent dans les abus de pouvoir et, comble de tout, l’attitude des politiciens qui se déclare les représentants des opprimés et se vautrent au quotidien dans la même fange que les plus riches. Derrière la satire, il y a en moi une révolte qui gronde aussi forte et aussi contenue que celle qu’il fallait lire entre les lignes des cahiers de doléances. Vous la percevrez peut-être entre les lignes de mes articles."

    J’ai voulu dans l’article partir des faits et essayer de les mettre en cohérence dans une analyse en évitant de porter des jugements subjectifs. Je me permettrai ici de déroger à cette règle : l’attitude d’un Jean-Luc Mélenchon me révolte.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 28 mars 2018 15:54

    @Jean Dugenêt
    Je prends bonne note de votre conseil. Puisque de toute façon je ne peux pas répondre à tout le monde autant que je choisisse. D’après vous, Sparker serait surtout un troll. Il n’aurait donc nullement l’intention de discuter.
    Par définition, les trolls sont des individus dont la spécialité est d’envenimer toute discussion et de manier l’injure. En général, il est conseillé de ne pas perdre de temps avec un troll. Débattre avec un troll, c’est faire monter une polémique sans intérêt. Mieux vaut laisser le troll dans son coin, il finira par s’épuiser et mourir. Son but est de nuire, alors il trouvera un nouveau terrain de jeu et ira s’en prendre à quelqu’un d’autre.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 28 mars 2018 05:49

    @LeDinoBleu

    Il est exact qu’elle a été déboutée pour vice de forme mais son avocate a immédiatement indiqué qu’elle entamerait une autre procédure : « Je vais recommencer avec, cette fois, une assignation envoyée à M. Schoettl et au ministère public par voie d’huissier, tout en faisant appel de cette décision », clame l’avocate. Elle souligne qu’ « un dommage irréversible » a été causé à sa cliente par quelqu’un qui « utilise cette histoire pour en faire un buzz ».

    On n’a aucune nouvelle de cette seconde procédure qu’elle avait la possibilité d’engager si elle pensait avoir raison sur le fond.

    Le dossier de Christian Schoettl à charge contre Jean Luc Mélenchon ne se limite pas à ce seul jugement et tout n’a pas été mis dans les mains de la justice. Voir l’article suivant :

    https://www.capital.fr/economie-politique/nepotisme-voiture-de-fonction-jean-luc-melenchon-attaque-sur-son-passe-d-elu-local-1215807

    Il y a cependant déjà eu une procédure judiciaire :

    "Trois ans plus tôt, le maire de Janvry avait cependant obtenu une victoire face à son ex-collègue, après avoir signalé à la justice que M. Mélenchon, devenu sénateur, utilisait une voiture avec chauffeur appartenant au conseil général alors qu’il n’était plus membre de cette collectivité. Ce dernier avait alors fait l’objet d’un « avertissertement solennel » de la part du procureur de Créteil."



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 27 mars 2018 21:33

    @LeDinoBleu

    "La FI est en effet scindée en deux : les europhiles et les eurosceptiques (je schématise évidemment). Admettons que ces deux branches constituent environ un ratio de 50/50 (en fait, je n’en sais rien mais c’est pour l’explication).« . Je crois pour ma part que si les militants de la FI devaient dire franchement et sans arrière pensée s’ils sont pour ou contre le Frexit, ils répondraient pour à 99,99999999999999%.

     »Bien sûr, rester dans le flou peut paraître hypocrite, au mieux, pour ne pas dire franchement malhonnête, au pire.« Je ne sais pas si rester volontairement dans le flou est de l’hypocrisie ou de la malhonnêteté mais cela me semble contraire à tout ce qu’on peut faire de bien. Comment rester volontairement hors de la recherche de la vérité ? C’est déjà difficile d’accéder à la vérité mais si on ne fait pas l’effort de la chercher tout est perdu d’avance.
    S’il » souhaite le bien du pays et de son peuple « il doit commencer par dire la vérité.

    Si JL Mélenchon reste à chercher dans le flou c’est parce qu’il veut ménager des intérêts contradictoires ceux de ses militants et ceux de l’UE. Il faudrait qu’il dise pourquoi il ne veut pas du Frexit et les militants de la FI devraient sans cesse lui poser la question ou ... à eux de réfléchir.

    L’expression »tant qu’il ne sera pas aux rênes de la nation« ne me convient pas. Cela me rappelle l’élection de Mitterrand en 1981. Effectivement après l’avoir élu il s’est trouvé »aux rênes de la nation« et cela a été une catastrophe de trahison (avec une participation plus ou moins active de JL Mélenchon ?). Nous pouvons souhaiter la victoire électorale de nos leaders que ce soit JL Melenchon ou F Asselineau mais en aucun cas nous ne devons considérer qu’une victoire leur laisserait »les rênes de la nation". Il faut qu’une victoire ait pour résultat de redonner le pouvoir au peuple. Il faut que le peuple n’attende pas béatement que l’élu agisse à sa guise et il faut que l’élu ait constamment le désir de s’en référer au peuple. Des réformes constitutionnelles devront se faire dans ce sens : révision de la Vème république, VIème république, Assemblée constituante... Le pouvoir doit revenir au peuple.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 27 mars 2018 17:20

    @Ar zen

    Je vous remercie pour l’éclairage que vous apportez ici. J’ai examiné particulièrement la question de la dissonance cognitive qui nécessite, en premier lieu, de mettre en relation croyance, savoir et vérité. Quand plusieurs individus sont ensemble avec des croyances différentes au point de vue religieux, politique, philosophique... ils parlent tous effectivement de « croyance ». Chacun défend la sienne. Mais quand tous les individus d’un groupe ont la même croyance cela devient pour eux une « vérité ». Ils ne disent plus que « ils croient que... » mais plutôt que « ils savent que.. ». Prenez tous ceux qui aujourd’hui ont adopté la théorie du réchauffement climatique. Ils savent qu’actuellement la terre se réchauffe. Celui qui lit les bouquins de Claude Allègre pourra peut être s’interroger sur cette question. Il aura du mal à se remettre en question vu le poids de... Réunissez des juifs, des chrétiens ou des musulmans entre eux et une énorme quantité de ce que nous considérons habituellement comme des croyances devient pour eux un « savoir ». Ainsi, les croyances qui sont partagées par une communauté deviennent des vérités qui ne peuvent être remises en question et ne peuvent donc plus être discutées. Lorsque des faits vont à l’encontre de ces croyances, il est contreproductif et même parfois risqué de les combattre directement.
    Nous sommes clairement confrontés à cette difficulté avec les militants de la FI. C’est un exemple classique qu’on trouve dans l’article que vous donnez en référence :
    Les partisans d’un homme politique dont on dénonce des pratiques malhonnêtes ne les croient pas et remettent en cause la bonne foi et l’honnêteté de ceux qui les révèlent. Parfois, ils se censurent mentalement et font comme si les révélations n’avaient jamais existé.

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