Ce n’est pas une nouveauté, d’ailleurs ni les USA ni Israël ne reconnaissent la compétence de la CPI ....
’’Le 5 mars 2020, la Cour ayant décidé d’ouvrir une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Afghanistan, Mike Pompeo, secrétaire d’État des États-Unis, qualifie la Cour d’ « institution politique irresponsable se faisant passer pour un organisme juridique » et déclare : « Les États-Unis prendront les mesures nécessaires pour protéger leur souveraineté et pour protéger notre peuple »92.
En juin 2020, Donald Trump signe un ordre exécutif afin d’autoriser, d’une part, des sanctions économiques (blocage des biens et avoirs) et, d’autre part, des restrictions de visa, l’ensemble des mesures étant applicable aux personnels de la Cour et à leur famille93. De plus, Mike Pompeo qualifie la Cour de « kangaroo court »94. Le jour de l’annonce, la Cour répond que cet acte n’est que le dernier « d’une série d’attaques sans précédent » qui « constitue une escalade et une tentative inacceptable de porter atteinte à l’état de droit et aux procédures judiciaires »9’’
Non, ce n’est pas du terrorisme mais un crime de guerre. Une armée d’un pays reconnu par l’ONU ne commet pas des actes de terrorisme mais des crimes de guerre, et il en est de même pour les services extérieurs de ce pays. Même si ledit pays commet un attentat sous faux drapeau, il s’agit d’un crime de guerre ou un crime d’agression.
La Cour Pénale Internationale a une compétence limitée, elle ne peut connaître que
de quatre catégories d’infractions, considérées comme les plus graves :
les crimes contre l’humanité, les génocides, les crimes de guerre et
les crimes d’agression.
En 2017, 137 membres de l’ONU sur les 193 qui la composent, ont reconnu l’état de Palestine qui est un état non membre, admis en tant qu’observateur à l’ONU.
’’Alors
qu’ils étaient en reportage et couvraient la prière du vendredi, ce 15
décembre, dans le quartier palestinien Wadi al-Joz de Jérusalem-Est, le
photojournaliste de l’agence de presse turque Anadolu Mustafa al-Kharouf et le reporter indépendant Faiz Abu Rmeleh ont été interpellés et agressés par au moins cinq membres des forces de sécurité israéliennes en patrouille.
Bien que les deux journalistes se
soient identifiés et aient montré leur carte de presse israélienne, les
forces de l’ordre les ont menacés de casser leurs caméras et de les
arrêter, avant de les agresser physiquement. “L’un d’entre eux a brandi son arme contre Mustafa al-Kharouf, raconte Fayez Abu Rmeleh à RSF. Il
a répété qu’il était journaliste, mais trois membres de la patrouille
l’ont attrapé et l’ont poussé au sol, le frappant très sauvagement. Ils
ont continué à le battre de tous les côtés." Faiz
Abu Rmeleh a lui-même été bousculé par plusieurs membres des forces de
sécurité, avant de réussir à s’enfuir, comme le montre la vidéo de la
scène qu’il a réussi à filmer. Mustafa al-Kharouf a été transporté à
l’hôpital d’al-Makassed à Jérusalem-Est, où il est soigné pour des
blessures graves à la tête et aux genoux.
Selon les informations de RSF,
les forcées de l’ordre impliquées ont été suspendus jusqu’à ce que les
détails de l’incident fassent l’objet d’une enquête.’’.
Ce n’est pas une bavure, c’est un acte délibéré. Les soldats ont tiré volontairement sur des hommes qui étaient torse nu et qui agitaient un drapeau blanc.
Bien sûr que les tirs étaient délibérés. Le problème pour les tireurs c’est que leurs cibles étaient des otages ! Sinon ça n’aurait même pas fait un entrefilet dans la presse.
Donc, pour faire simple : des soldats israéliens ont tiré VOLONTAIREMENT sur des hommes, torses nus, avec un drapeau blanc, signe de reddition quand il s’agit d’ennemis, ou signe qu’on est non combattants.
Certains appellent ça une bavure, moi je dis que c’est un crime de guerre.
Si les soldats israéliens ne veulent pas être traumatisés, ils n’ont qu’à faire comme les jeunes appelés US qui refusaient d’aller se battre au Viêt Nam.