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Je refuse d'accepter la dissolution programmée de ma patrie, la France, ainsi que de toutes les autres nations voisines, dans de futurs États-Unis d'Europe mortifères et inféodés à l'oligarchie mondiale.
Le combat ne fait que commencer pour :
- rétablir l'information vraie,
- retrouver notre histoire et notre fierté,
- reconstruire une société plus juste,
- recouvrir le plein exercice démocratique de nations souveraines,
 - promouvoir l'économie équitable dans un monde multipolaire.

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  • Premier article le 27/10/2015
  • Modérateur depuis le 08/02/2016
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Derniers commentaires



  • arax arax 21 février 2015 09:56

    @Fifi Brind_acier

    Oui, et pour compléter le sujet voici une petite liste des principaux acteurs économiques grecs liés à l’armée et l’OTAN :

    avionique :

    EAB, Hellenic Space Industry, entreprise d’Etat

    fondée en 1975, 1.380 employés, assemblage et réparation de jets des divers pays de l’OTAN, design informatique et fabrication de fuselages et de tuyères, notamment dans le programme d’avion furtif de Dassault « Neuron », ainsi que de drones (Pegasus, 100% grec) et de missiles (en coopération OTAN), fabrication de composants électroniques, essais en vol et en soufflerie, http://www.haicorp.com/en/

    véhicules militaires :

    ELBO, fondée en 1972, 375 employés, qui a construit des centaines de chars sous licence, avec des aménagements ou améliorations commandés par l’Etat grec, des jeeps et des blindés transporteurs de troupes, http://www.elvo.gr,

    armement :

    EAS, entreprise d’Etat fondée en 2004 avec la fusion de deux fabricants hstoriques pour l’armée (compagnie des poudres et cartouches et Hellenic Arms Industry), 800 employés, fabrique surtout des armes individuelles, des systèmes anti-aériens et des parties de missiles, exporte dans 40 pays, http://www.eas.gr

    Chantiers navals  :

    Hellenic Shipyards, fondés en 1957 à Skaramagas, près d’Athènes (mais l’implantation originale remonte aux années 30 avant destruction totale à la fin de la guerre), 1.300 employés, construction de frégates, vedettes et sous-marins, sous licence, mais aussi avec ses propres designs. Elle répare aussi de nombreux navires étrangers, dont ceux de la 6e flotte américaine en Méditerranée. L’entreprise est passée dans des mains étrangères à partir de 2002 (75% Abu Dabi Mar, 25% Allemands de ThyssenKrupp). http://www.hellenic-shipyards.gr/

    L’imbrication avec l’OTAN est presque inextricable.



  • arax arax 21 février 2015 00:14

    Je ne veux pas démoraliser ceux qui envisagent un rapprochement éclair avec la Russie.

    La Grèce ne pourrait pas sortir de l’OTAN avant des années, car elle a plusieurs bases de l’Otan sur son sol, tout son équipement en jets et chars (qui se comptent en milliers d’unités !) est compatibles avec les normes atlantiques et de bon niveau (surtout l’aviation). De plus l’industrie aéronautique grecque, apporte un soutien logistique important (fabrications de pièces et réparations d’avions otanesque) tandis que les chantiers navals accueillent régulièrement les navires de la 6e flotte américaine pour les contrôles et réparations.
    Pour donner une idée, la population comparable (11 millions), les forces aériennes belges comptent 8 600 personnes et 182 aéronefs, les Grecques, 33 000 personnes et 540 aéronefs !
    Par comparaison encore, quand la République tchèque ou la Slovaquie ont intégré l’Otan, il n’avait pas de navires autres que des vedettes fluviales, et quelques dizaines de chars ou d’avions russes, la plupart démodés.

    Avec la puissance militaire grecque, c’est une autre paire de manche. Sans parler des moyens de pression non conventionels de la part de Washington.



  • arax arax 20 février 2015 20:32

    Alors on récapitule les lieux-communs :

    1- Les Grecs ne travaillent pas, attendent que les olives tombent des arbres et ne vivent que du tourisme
    Non, l’industrie (16%) pèse plus que le l’agriculture (3,4%) dans le PIB grec (source Wikipedia English : Economy of Greece - 2012). Jusqu’à la crise de 2009, la Grèce a un taux d’industrialisation annuel de 6% (le plus haut de l’UE). 400.000 personnes travaillent dans l’industrie et 300.000 dans les mines, le bâtiment et les carrières. Les labos pharmaceutiques arrivent en 2e position du secteur industriel ! Jusqu’à la crise les entreprises ont massivement investi dans les Balkans (Albanie, Bulgarie, Roumanie, Macédoine).

    2 - Le gouvernement Grec a fraudé pour rentrer dans la zone Euro
    Oui, comme presque tous les gouvernements (y compris allemand qui ont aussi maquillé leurs comptes - voir aussi le scandale Eurostats). Bruxelles savait tout cela et comme chacun sait Goldman Sachs a aidé le gouvernement grec dans ces maquillages.

    3 - Les Grecs ne paient pas leurs impôts et la TVA
    Tous les impôts des salaries (privé ou public) sont prélevés à la source. Seuls les professions libérales et artisans et bien sûr les grands groupes apatrides (comme Hellenic Bottling Company, seconde plus grosse usine d’embouteillage de soda du monde, basée à Athènes mais avec un siège en Suisse et inscrite à la bourse de Londres) peuvent frauder. La TVA sur les services est de 23%, le plus haut taux de toute l’UE, un taux prohibitif qui a l’effet contraire de celui recherché, surtout en période de crise. Le travail au noir est estimé en 2009 à 25 % du PIB (15% dans la vertueuse Allemagne, quand même). A cause de l’austérité imposée par la Troika ce taux a probablement augmenté depuis.

    4 - Le nouveau gouvernement veut l’argent du beurre hollandais, la margarine danoise et le saindoux de la crémière allemande
    Quand après 5 ans catastrophiques, un gouvernement pragmatique arrive au pouvoir et constate que la médecine appliquée est plus néfaste au malade que bénéfique, il essaie de revoir sa politique pour qu’elle soit plus efficace. A cause du chômage intolérable (60% des moins de 25 ans) et de l’effondrement industriel (PIB - 25%), les rentrées fiscales calent. C’est un cercle vicieux. L’austérité tue la croissance et donc la récession qui en résulte augmente les déficits. D’ailleurs la dette grecque a presque doublé en 5 ans, malgré l’effacement d’une grosse partie il y a deux ans.
    La seule solution est une bonne vieille relance Keynesienne ; en augmentant les salaires de plus pauvres, qui consomment tout et ne thésaurisent point, on sauve les entreprises grecques de l’asphyxie. Il s’agit d’une solution pragmatique et non socialo-marxiste, d’ailleurs appliquée par Roosevelt lors de son New Deal.
    M. Schauble et les chiens de garde de la Doxa européiste n’ont pas du trop fréquenter la première année d’économie à la fac. Ou alors, ils ont un autre agenda.

    5 – Les Grecs doivent payer quoiqu’il en coûte au niveau social, humanitaire, etc.
    Oui, on a un bon exemple avec l’Allemagne de Weimar. Les chemises brunes ont remis de l’ordre quand les politiciens à courte vue n’ont pu résoudre les contradictions économiques. Ensuite, reconstruire l’Europe dévastée quinze ans après, a coûté très, très cher. 

    6 – De toutes façons, les Grecs sont d’incorrigibles feignants, des voleurs patentés, bref qu’ils aillent se faire voir

    Arrivé à ce stade analytique la réflexion, je me contenterai de dire que la haine des Grecs, car c’est de cela que l’on parle, à defaut d’être condamnée pénalement, est une grave faute morale.



  • arax arax 19 février 2015 14:16

    erreur de lien :
    help.com.gr



  • arax arax 19 février 2015 14:08


    Voici une petite liste des principaux labos pharmaceutiques grecs :

    - galenica.gr, depuis 1974, (qui a racheté en 1999 Sicomed, le principal labo en Roumanie), recherche en biotechnologies
    - specifar.gr, depuis 1933, deux usines (Athènes et en Béotie)
    - vianex.gr, depuis 1971 (auparavant depuis les années 50, Pharmagian) produit Merck et Lilly sous license, 4 usines (Athènes et Patras)
    - pharmathen.com, depuis 1969, qui vient de s’installer aux Etats-unis en 2013
    - minervapharm.gr , depuis 1935 (entre autres Aspirine et Paracetamol sous licence et fabrique aussi des génériques)
    - help.gr, depuis 1971, basé à Ioannina, 5 usines, antibiotiques pour le compte de l’Etat et génériques

    Il y en a sûrement d’autres, mais j’ai pas le temps de faire une recherche exhaustive.

    Et je confirme que la plupart des médicaments étrangers sont fabriqués sous licence en Grèce même.

    Vous remarquerez en regardant les dates de création que contrairement a ce qu’on vous fait croire la Grèce a connu deux périodes de démarrage industriel, avant la guerre (ruiné par le passage des Allemands) et aux tournants des années 60-70. Donc le décollage économique n’est pas dû a son entrée dans l’Europe, même s’il a bien entendu continué par la suite jusqu’à la ruine actuelle de l’Euro.

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