Vous qui jugez
globalement une profession entière sans la moindre donnée
statistique, dans votre aveuglement obscurantiste (car bien sûr vous
ne parlez que des enseignants du public pas du privé catholique, on
a bien compris !), vous allez avoir de plus en plus raison.
Car comme le dit
Rosemar, les jeunes femmes et hommes de qualité, morales et
intellectuelles, qui envisageaient à l’adolescence de devenir
enseignants, sont de plus en plus nombreux à y renoncer et le seront
toujours davantage !
En effet, j’ai
appris que les nominations des enseignants, après les abus de
pouvoirs d’avant-guerre, avaient obtenu à la Libération que
lesdites nominations se feraient en commission paritaire, moitié
représentant du personnel, moitié hiérarchie.
Pour les personnels,
c’était l’assurance que les opinions politiques ou syndicales ne
pourraient pas nuire à leur carrière.
Eh bien ! Monsieur
Castaner veut revenir à l’arbitraire d’avant-guerre et que seule une
hiérarchie à ses ordres effectuera ces nominations à discrétion.
Pas besoin de faire un dessin !
Il faudra encore que
le pouvoir (s’il se maintient !) augmente encore le chômage pour que
des titulaires de master se résignent la mort dans l’âme à être
traités comme de pauvres types, de pauvres filles !
Même les jeunes de
droite, surtout pas les bourgeois, refuseront de faire ce métier
méprisé.
Naturellement, les
jeunes Français et la France de l’avenir le paieront très cher, à
une époque où la première richesse est la compétence
intellectuelle et où il faut changer complètement de modèle
industriel pour toujours plus de technicité.
PS. Le Sudiste ? C’est une allusion à la guerre de Sécession US ? Vous auriez été pour l’esclavage des noirs ?
(suite) Einstein n’est pas le génie qu’en ont fait les Étatsuniens quand il est devenu citoyen US. Il n’avait pas le niveau en calcul pour établir les équations de Poincaré qui lui était un authentique génie mathématique. À Princeton il n’a rien trouvé pendant que la physique quantique avançait à pas de géant. Il n’a d’ailleurs eu de cesse que de montrer qu’elle était « incomplète ».
Alors que quand la physique quantique et la relativité obtenaient des résultats différents, c’est la première qui avait raison quand on pouvait faire l’expérience. La vitesse de la lumière comme plus haute vitesse de la lumière est incapable d’expliquer l’intrication quantique.
Ma théorie, oui. J’explique aussi la gravité en parallèle de cette thèse mais je ne l’exposerai qu’à un esprit ouvert et jeune.
« Déjà lu entendu des affaires de ce genre dans la bouche de Pierre Dac, le biglotron à vapeur, il me semble. »
« des affaires de ce genre », « il me semble » : quelle précision ! D’autant plus ridicule que Pierre Dac n’avait aucune qualification de physique théorique !!! Je ne vois pas d’ailleurs quel effet comique grand public Pierre Dac aurait tiré à propos de la variation de vitesse de la lumière en fonction de l’énergie locale du vide quantique. Vide quantique dont il ignorait très vraisemblablement à son époque, l’existence !
En revanche, Fernand Raynaud avait fait rire en mettant en opposition une phrase de Blaise Pascal : « La vie est effroyablement courte » et le ralentissement du temps prévu par la Relativité.
Mais toujours chez vous cette fatuité ridicule de toujours croire détenir la vérité. Vous êtes sans doute trop vieux pour changer ...
J’attends patiemment votre réfutation par le raisonnement ou les maths de ma théorie.
« Lisez Grossman, Mandelstam, pour ne citer que ceux-là. Pour commencer. »
C’est justement ce genre d’écrivains qui filtrent la réalité pour noircir le socialisme marxiste de l’URSS, qu’il ne faut pas lire.
J’ai lu dans une langue très marginale mais connue par ce Russe, sans intermédiaire, un récit plat des faits et réalités où ne ressort aucun considération politique, aucune volonté de propragande.
Bien sûr que la nourriture n’était pas terrible, produite sur place et comprenant beaucoup de pommes de terre gelées. Hiver comme été, la seule liaison était l’hélicoptère. Mais les gardiens mangeaient la même chose que les détenus.
Quant aux « prisons », vous êtes mal informé : les détenus vivaient dans des isbas, des maisons en bois qu’ils avaient construites eux-mêmes à leur arrivée au printemps : les scies et les haches leur avaient été lancées d’hélicoptère ! Et bien entendu elles étaient chauffées ! Quand il fait moins quarante dehors, tout homme meurt en l’absence de chauffage et de vêtements adaptés. Or les autorités de Moscou ne voulaient pas la mort des déportés mais qu’ils y fassent souche. C’était déjà l’objectif des tsars en déportant en Sibérie Dostoïevsky, Lénine, Staline et tant d’autres.
Les détenus du bagne de Cayenne connaissaient une vie bien plus difficile et mouraient en bien plus grande proportion. J’en profite pour dire qu’en Sibérie comme à Cayenne, l’essentiel des déportés était des droits communs et qu’un certain nombre d’entre eux ont été assassinés par d’autres prisonniers.
Je n’ai pas voulu faire état d’une autre source sur la vie en Sibérie du temps de Staline. C’est une personne avec laquelle, j’ai partagé une chambre d’hôpital (!) Cet homme était encore un enfant juif vivant à l’est de la Pologne quand a éclaté la guerre en 1939. Les Russes ont occupé la région où il demeurait. Connaissant l’antisémitisme des hitlériens, ils ont déplacé les juifs polonais de leur zone d’occupation en URSS. Ce qui a sauvé la vie du garçon. Sa mère et lui sont arrivés en Sibérie et ont connu la vie difficile de pionniers qui était de règle là-bas. Un peu comme les Français arrivant au Canada au XVIIe siècle. La nourriture était rare, encore plus du fait de la guerre. Néanmoins les Russes essayaient de faire survivre tout le monde y compris les prisonniers allemands. Pendant ce temps Hitler programmait de faire mourir de faim les prisonniers russes ...
Le jeune garçon est revenu avec sa mère en Pologne en 1945 où ils ont été accueilli par des menaces mort. Le père, soldat en 1939, avait disparu. Sa mère décida alors d’émigrer au pays des Droits de l’Homme, où il se maria ultérieurement (avec une non-juive, après la mort de sa mère).