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Accueil du site > Actualités > Santé > L’Homéopathie : Histoire et Mode d’action

L’Homéopathie : Histoire et Mode d’action

Homéopathie. Le mot lui-même engendre toujours la passion, et laisse rarement indifférent. Des passionnés qui lui voient toutes les vertus aux « anti » qui la renvoient à la superstition et au charlatanisme au nom de la science la plus pure, il paraît difficile pour tous les « curieux de nature » de se faire une opinion loin de toute polémique.
Pour essayer d’y voir clair, avant de se pencher sur les circonstances de la naissance de l’homéopathie, sur sa pratique et avant d’envisager une explication à son mode d’action, il convient de se plonger, brièvement, dans l’histoire de la médecine.

1 Histoire de la médecine

Aussi loin que remontent les connaissances de l’histoire de l’Humanité, l’être humain a souffert dans son corps, et vraisemblablement aussi dans son affectivité.
L’examen des squelettes et momies, à l’aide des techniques modernes, montre de façon indiscutable l’existence de pathologies qui ont sévi depuis la plus haute antiquité : traumatismes, infections, affections dégénératives, cancer, parasitoses, maladies carentielles, etc… . Sans parler des famines, des sécheresses et des épidémies qui décimaient des populations entières.
De tout temps aussi, certaines personnes ont tenté, avec les moyens à leur disposition, de soulager les souffrances des autres. Les ethnomédecines, qui plongent leurs racines dans les traditions souvent les plus anciennes, sont à ce titre fort instructives. Des documents parfois très détaillés témoignent des conceptions concernant la vie, la signification attribuée à la maladie et les soins qu’il convenait d’y apporter. Sur la base d’un diagnostic correct, des pronostics étaient émis permettant de déterminer l’opportunité des soins à donner, et des traitements étaient établis.
Forte de ces prémisses, c’est dans deux directions de compréhension distinctes, au début totalement interpénétrées et qui se sont radicalement opposées au fil des siècles avec le développement de la science analytique, que va se développer la pensée médicale et se structurer la médecine depuis l’Antiquité la plus lointaine jusqu’à l’époque moderne.
Le premier aspect représente le pôle irrationnel, où interviennent les sorciers et les prêtres, qui sont souvent les mêmes, intermédiaires entre les divinités et les humains qui les auraient outragés. La maladie est comprise comme une punition, justifiant des rites conjuratoires, des exorcismes et des sacrifices propitiatoires. C’est l’aspect mystique de la notion maladie-punition par non respect de règles universelles. Actuellement cette conception se retrouve surtout dans le chamanisme, le chamane étant celui qui peut, par la pratique de transes, provoquées soit par des plantes hallucinogènes soit par des rythmes musicaux, se mettre en relation avec les esprits de la nature et proposer un traitement. Mais il existe aussi un aspect négatif qui se retrouve dans certaines pratiques de gourous en tous genre, de marchands de remèdes et de thérapeutiques les plus étranges, exploitant les souffrances morales que la science officielle est incapable de prendre en charge.
L’autre aspect de la pratique thérapeutique représente le pôle rationnel, scientifique. A la suite d’observations objectives, d’investigations puis de vérifications répétées, un raisonnement est institué conduisant à des déductions logiques et à des traitements techniques. Les traitements consistent soit en des gestes chirurgicaux, tels que extraction de corps étrangers, immobilisation de fractures ou incision d’abcès, soit en l’administration de « médicaments » provenant aussi bien des règnes minéral que végétal et animal. La pharmacopée varie considérablement d’une culture à une autre, d’une époque à une autre. Elle est fonction des moyens à disposition et des connaissances acquises. Si, aux débuts de l’humanité, le choix des substances utilisées repose sur des considérations mêlant superstition et croyances magiques, il n’en reste pas moins que certaines préparations étaient dotées d’une réelle efficacité, tout à fait justifiées à la mesure de la science moderne.

C’est entre ces deux pôles que va évoluer la médecine tout au long de l’histoire de l’humanité, avec une prédominance de l’un ou l’autre suivant les époques, les cultures et les moyens économiques et les politiques.
1- Pôle mystique, irrationnel : croyances ancestrales, mythes, superstitions, religions, rituels conjuratoires, célébrations.
2 – Pôle scientifique, rationnel : observations objectives, déductions logiques, investigations, vérifications, traitements techniques.

De nombreux ouvrages exposent en détail l’histoire de la médecine, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours et permettent de suivre siècles après siècles l’évolution des concepts et des soins en rapport avec les situations économiques, géographiques, politiques et scientifiques. Les théories les plus diverses se sont succédées, et depuis, les connaissances générales s’accumulent, la compréhension des maladies, leur signification, leur interprétation aboutissant aux prodigieux progrès de ce XXème siècle. Pourtant nul ne peut dire que l’homme maitrise totalement la santé et la maladie. Des pans entiers du fonctionnement du corps humain sont encore inconnus, des maladies apparaissent régulièrement, en relation avec de nouveaux modes de vie et continuent à mettre en échec le mythe de la médecine toute puissante. L’homme a cru qu’en disséquant jusqu’à l’infiniment petit, qu’en manipulant les gènes et les chromosomes il allait comprendre la vie, qu’il serait aisé de la modifier et de la corriger, que la science triomphante allait dominer le monde et l’univers, la maladie et la mort. Et si la science avec un grand « S » avait oublié la part impalpable de l’être humain non accessible aux analyses scientifiques, « le mental », cette bête noire des scientifiques, ce paramètre humain si variable d’un individu à l’autre qu’il ne peut intégrer une équation « bien léchée », rejeté depuis plus de 200 ans dans un domaine où se retrouvent les poètes, les rêveurs, les mystiques et les psychologues !

2 Naissance de l’homéopathie

Fin du XVIIIème et début du XIXème siècle, les théories vont bon train, alimentant discussions et passions, mais sans grands résultats thérapeutiques : vitalistes, mécanistes, dualistes, animistes, positivistes et autres défendent des spéculations parfois audacieuses, mais les traitements en sont encore à « purgare », « saignare » avec l’administration de quelques drogues peu efficaces voire toxiques. Toutes les tentatives visant à combattre les maladies restent sans résultats significatifs.
Rien d’étonnant donc à ce que certains médecins, déçus des moyens à leur disposition, mènent des recherches personnelles, éventuellement hors des sentiers battus, ce qui généralement leur attirait les foudres de l’institution médicale officielle. Comme quoi rien n’a vraiment changé sur cette bonne vieille terre !

C’est le cas de Samuel Hahnemann (1755-1843). Médecin, esprit curieux, érudit et chercheur infatigable, il a le mérite de remettre en cause les dogmes reconnus à son époque pour se poser des questions fondamentales.
1- Il réalise que parmi des personnes affectées de la même maladie, certaines guérissent et d’autres non. Il conclue qu’elles disposent de « potentialités » de guérison spontanées particulières, ce qu’il appelle « terrain ». Pourquoi, dans le traitement, ne pas chercher à renforcer et stimuler ce terrain, autrement dit les défenses endogènes de l’organisme, plutôt que combattre les effets morbides ?
2- Par ses travaux et ses recherches, il s’aperçoit que des substances toxiques déclenchent sur des individus sains des tableaux analogues à ceux de certaines maladies. D’où l’idée de traiter ces malades par les produits qui ont provoqué des symptômes identiques chez des individus sains. C’est la loi de similitude, fondement de l’homéopathie : « les semblables sont guéris par les semblables ».
3- Hahnemann met cette idée en application et les succès dépassent toutes ses espérances, assurant sa notoriété. Malheureusement les réactions provoquées par les produits, souvent toxiques, sont parfois excessives. Il lui suffit de les atténuer en diluant successivement au 10ème puis au 100ème, jusqu’au minimum efficace. C’est le principe de dilution qui permet de diminuer l’effet toxique du produit. Mais l’effet thérapeutique se perd et le malade ne guérit pas.
4- C’est là qu’intervient le génie d’Hahnemann … ou le hasard … voire une « illumination ». Nul ne saura jamais. Il a l’idée d’agiter très violemment les fioles qu’il prépare à chaque opération. C’est le procédé de la succussion dont la signification ne sera comprise que 200 ans plus tard. Les remèdes ainsi dilués et dynamisés manifestent des propriétés thérapeutiques de plus en plus intenses et totalement dénuées de toxicité.
5- Hahnemann sait parfaitement, parce que c’est un scientifique au courant des connaissances chimiques de son époque, qu’aux niveaux de dilutions utilisées il n’y a plus de molécules du produit original dans ses remèdes. Pourtant les faits sont là : le mélange eau et alcool, préparé selon ses procédés, guérit ses malades. Il en postule l’existence d’un principe immatériel de nature inconnue, mais doté d’un réel pouvoir curatif.

Son ouvrage principal, « l’Organon ou l’art de guérir », renferme son enseignement, fondé sur un raisonnement rigoureux et des observations minutieuses, et garde actuellement toute sa valeur.

Il multiplie les expérimentations, d’abord sur lui-même et ses proches. Il forme de nombreux élèves et sa pratique se répand en Europe et dans le monde entier, puisque à sa mort un médecin sur huit est homéopathe aux Etats-Unis. Actuellement encore, en Indes et en Amérique du Sud des milliers de médecins pratiquent cette médecine bon marché et efficace. Même dans notre monde occidental l’homéopathie garde ses adeptes et les guérisons et soulagements qu’elle procure dans nombre de pathologies qui échappent aux thérapeutiques allopathiques sont indéniables et appréciés.
Mais le fait que sa pratique soit peu lucrative, et que son principe soit peu ou mal compris ne suscite guère d’engouement pour une recherche scientifique vraie.

3 La pratique homéopathique

L’homéopathie, telle qu’elle a été élaborée, pratiquée et enseignée par Hahnemann, répond à une méthodologie très précise et astreignante. La consignation rigoureuse des symptômes présentés par les sujets sains sur lesquels il pratique ses expérimentations, comprend des réactions dans tous les systèmes et appareils de l’organisme humain, mais aussi des manifestations mentales et psychiques souvent marquées. Il est donc évident que cette approche concerne tous les niveaux de l’organisme, du plus matériel au plus immatériel, du physique au psychique, intégrant ainsi toutes les composantes de l’individu. En effet, dans la conception homéopathique, l’individu n’est pas formé uniquement de molécules, de cellules, de tissus et d’organes régis par une physiologie, mais il est indissociable de ses passions, de ses désirs et de ses croyances. En outre, il vit dans un monde avec lequel il est en inter-réaction permanente. Enfin, il est un « système ouvert » qui puise dans son environnement ce dont il a besoin (air, eau et aliments), dont il tire les éléments nécessaires à son développement et à son fonctionnement.
Dans cette conception, toutes les substances expérimentées, qu’elles proviennent des règnes minéral, végétal ou animal, sont en conséquence représentées par des tableaux cliniques très détaillés.
Il est concevable alors que la détermination du remède homéopathique et de sa dynamisation, pour chaque cas examiné, soit difficile, car elle doit tenir compte autant que possible de la totalité des symptômes présentés par le patient, qu’ils soient physiques, émotionnels et psychiques. A l’expérience, les symptômes locaux et courants, caractérisant les manifestations temporaires de la maladie, sont relativement banaux. Par contre, les symptômes généraux et psychiques sont représentatifs de l’individu qui souffre et de la manière dont il vit son affection. La consultation homéopathique est alors fouillée car elle doit déterminer aussi bien les signes courants de la maladie que la réactivité du patient. Ainsi la prescription du remède homéopathique représente la globalité de la personne et sa capacité réactionnelle. Non seulement le thérapeute doit faire un diagnostic de la maladie, mais en plus il doit faire un diagnostic du patient. L’homéopathie ne soigne pas uniquement une maladie, mais une personne qui manifeste une perturbation sous la forme d’une maladie. Le but de la consultation étant de déterminer LE remède indiqué par l’histoire du patient au temps donné de l’examen. Ce que l’on appelle le simillimum.

Il est facile de comprendre que la pratique homéopathique pure soit longue, astreignante,voire fastidieuse. Mais les résultats, parfois spectaculaires là où la médecine allopathique a échoué, sont le gage de sa valeur.

Devant ces difficultés et la nécessité de traiter un nombre important de patients dans un laps de temps restreint, certaines écoles ont entrepris de simplifier la pratique homéopathique et de la « moderniser ». Il s’en est suivi l’apparition de toutes sortes de pratiques utilisant des remèdes multiples pour traiter des affections courantes. Sont ainsi apparus les homéopathes pluralistes et complexistes, qui prescrivent sur un mode allopathique de nombreux remèdes faiblement dynamisés, à absorber quotidiennement sur de plus ou moins longues périodes, en fonction des troubles apparents, mais en fait secondaires, qu’ils ont identifiés. Les résultats sont, il est vrai, souvent intéressant, pour des pathologies mineures, car une telle pratique est dite « suppressive », dans le sens où elle se contente de faire disparaître le ou les symptômes apparents sans atteindre sur le fond de la problématique présentée par le patient. Ce qui fait dire aux détracteurs de l’homéopathie qu’elle ne soigne que des biens portants, car pour eux c’est en général de cette pratique qu’il est question lorsque on l’évoque.

4 Mode d’action

C’est là que réside la grande pierre d’achoppement entre les tenants et les opposants de l’homéopathie. Il est vrai que aucune étude sérieuse n’a été diligentée par la recherche officielle. Les raisons en sont multiples et il est curieux d’entendre le discours suivant : « je ne connais rien à l’homéopathie, mais je suis viscéralement opposé à cette pratique charlatanesque au nom de la science ». Discours entendu à maintes reprises, sous le prétexte que, « vu les dilutions il n’y a aucune molécule dans le remède qui n’est que de l’eau et du sucre ». Comment se fait il que cette pratique n’intéresse pas le monde des chercheurs alors que depuis 200 ans elle est toujours intacte et que les résultats sont là ?
Hahnemann savait parfaitement, et l’enseignait, que ses remèdes n’agissaient pas par un mode chimique, mais bien par des propriétés particulières du solvant, conférées par leur mode de production. Mais les connaissances de son époque ne lui permettaient pas de les préciser, et c’est pourquoi il avait postulé un principe immatériel de nature inconnue.
En 1920, le physicien Georges Lakhovsky, prix Nobel, conceptualise la théorie de l’oscillation cellulaire caractérisant toute cellule vivante : « Dans la nature, tout est vibration, en particulier la vie cellulaire qui est menacée en cas de déséquilibre oscillatoire. Chaque cellule vivante est un minuscule circuit oscillant qui joue le rôle d’un émetteur-récepteur d’ondes. Les vibrations de ces circuits oscillants doivent être régulés en cas de maladie ».
Le circuit oscillant propre à chaque cellule fonctionne comme un poste de radio, qui est un récepteur d’ondes : pour recevoir correctement l’émission radio, il est nécessaire de mettre en résonance émetteur et récepteur, sinon l’émission est inaudible. Tout passe par le solvant des dilutions homéopathiques qui est mélange eau-alcool. Actuellement, si la structure de l’eau est toujours un mystère pour les physiciens, tous s’accordent pour la considérer comme un cristal. Cristal à l’état liquide, à la température ambiante, mais cristal sur un plan chimique. Or le corps humain est fait environ de 70% à 80% d’eau. Il semblerait que le mode d’action des remèdes homéopathiques soit lié à une mise en résonance des informations portées par le remède avec l’eau du corps humain. Ces mêmes informations entreraient elles-mêmes en résonance avec les molécules d’ADN formant les noyaux cellulaires, à partir desquels tout le fonctionnement des cellules est contrôlé, l’ADN étant lui-même un cristalloïde, dont la structure hélicoïdale est analogue à un condensateur électrique. Avec presque un siècle d’avance, Lakhovsky montre la voie de la théorie des cordes.
Linus Pauling, prix Nobel de chimie en 1954 et de la paix en 1962, démontre l’organisation bipolaire des molécules d’eau, et le Britannique Bernal en révèle les structures, les « groupements de Pauling ».
Les molécules d’eau sont constituées chacune d’1 atome d’oxygène et de 2 atomes d’hydrogène, chacun de ces atomes occupant une situation très précise et constante les uns par rapport aux autres. La disposition spatiale de ces atomes implique que des forces spécifiques en assurent la cohésion. En conséquence, toutes les molécules d’eau reçoivent de l’énergie de leur environnement, et en émettent également. De ce fait, elles se comportent comme des dipôles orientés, chargés électriquement, s’attirant et se repoussant mutuellement. Dotées de charges positives et négatives, elles se disposent les unes par rapport aux autres sous forme de réseaux, ou « clusters ». Ces réseaux, semblables à des structures cristallines, sont remarquablement stables dans des situations données de température et d’environnement électromagnétiques, en outre, ils sont constants et spécifiques de la substance diluée. La disposition spatiale de ces structures atomiques est conditionnée par les spectres d’émission et les forces électromagnétiques des substances avec lesquelles l’eau a été en contact. Plus le nombre de molécules du produit en solution dans le solvant diminue, plus ces structures se développent et stabilisent. Lorsque, sur un plan strictement chimique, une solution ne contient plus aucune molécule du produit en dissolution, ce qui correspond à une 12CH, les clusters occupent la totalité du solvant.
Tous ces informations sont le résultat des travaux de certains chercheurs, malheureusement trop peu nombreux et surtout très peu aidés et surtout non médiatisés ! Les plus remarquables sont ceux du Pr Dang Vinh Luu et son épouse, chercheurs à l’Université de Montpellier, qui travaillent depuis des années sur les propriétés de l’eau, ceux du Dr Yves Lasne et collaborateurs, qui, dans « Théorie des hautes dilutions, applications au vivant », démontrent de façon magistrale l’action de l’eau diluée marquée par les substances qu’elle a contenues, et ceux du Pr Popp, qui dans « Biologie de la lumière », rend compte de ses découvertes en matière de « communications cellulaires » par l’intermédiaire d’une émission et d’une réception de biophotons.

Les réseaux de cristallisation, apparents à température ambiante, peuvent être manifestés par la congélation à très basse température d’une eau pure, préalablement mise en contact de substances particulières. Ils prennent des formes parfois surprenantes mais toujours spécifiques de la substance de base. Voir les travaux du chimiste Japonais Masaru Emoto.

Le solvant ainsi traité agit biologiquement sur l’organisme vivant par résonance. L’action se fait par introduction d’une information de type électromagnétique dans un système organisé et influence son fonctionnement sur un mode électrophysique et secondairement biologique.

Toutes les réactions chimiques et biochimiques impliquent de multiples échanges d’électrons, et en conséquence, l’absorption ou l’émission d’énergie électromagnétique. Ainsi, l’ensemble du métabolisme cellulaire provoque, par addition de ces radiations, un spectre d’émission caractéristique. C’est donc bien d’un échange continu d’informations qu’il s’agit, et la preuve qu’il existe, simultanément au métabolisme biochimique, un métabolisme électromagnétique. C’est probablement là, au regard des connaissances scientifiques actuelles, que réside le mode d’action de l’homéopathie, loin de toutes les explication ésotériques ou autres. Il s’agit d’un champ de recherches immense ouvert à ceux qui, sans dogmatisme, osent envisager l’aspect quantique de la biologie.

Conclusion
« En réalité, la santé est un phénomène multidimensionnel impliquant des aspects physiques, psychologiques et sociaux interdépendants. Elle est essentiellement dynamique et se caractérise par des fluctuations continues, multiples.(Fritjof Capra, in « Le temps du changement, 1983).

Dr Pierre Chambaud


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130 réactions à cet article    


  • Krokodilo Krokodilo 24 juillet 2009 11:57

    L’histoire de l’homéopatrhie en France est surtout celle d’un chantage à l’emploi permanent, à Lyon ou ailleurs !
    Quant à la revendication de l’homéopathie d’un mécanisme d’action totalement différent de toutes les connaissances actuelles, pourquoi pas, mais cela ne devrait pas l’empêcher de pouvoir prouver son efficacité clinique par les mêmes méthodes d’études en double aveugle, avec la même rigueur dans les protocoles d’étude, le même sérieux dans la manipulation des statistiques. Or, rien n’a été prouvé, les rares études favorables sont truffées de biais statistiques. On est encore et toujours dans la conviction, le dogme, voire la foi.


    • clostra 24 juillet 2009 13:21

      Et si vous essayiez ?

      Et si vous aviez perdu les fondements de votre nature vibratoire ?


    • ZEN ZEN 24 juillet 2009 13:46

      Doc Kroko
      E t tes fondements... ?


    • ZEN ZEN 24 juillet 2009 12:05

      Bonjour Kroko,

      Oui, mais la foi sauve, dit-on (smiley complice)

      Par contre on peut évoquer l’importance de la dimension psychosomatique , à laquelle beaucoup de médecins ne sont pas suffisamment préparés à mon sens


      • Krokodilo Krokodilo 25 juillet 2009 00:54
        La composante psychosomatique est au contraire le pain quotidien des praticiens – quoique parfois de manière inconsciente quand ils usent de leur autorité, de leur position de « savant » (disons ceux qui savent quelques bricoles sur le sujet) pour apaiser ou convaincre. 

        A ce sujet, quelqu’un a dit à peu près, comme à chaque débat à ce sujet « et tous ces enfants soignés par homéopathie ? ». 
        Comme toujours, il n’est pas inutile de rappeler que si les caries s’aggravent quasiment toujours, en médecine générale, au contraire, la liste est longue des maladies qui guérissent toutes seules : les gastroentérites (ou grippes intestinales), les rhinopharyngites si fréquentes jsuqu’à six ans, les bronchites, les pharyngites, plus de la moitié des angines, probablement la moitié des otites, une partie des cystites, l’hypotension, l’insomnie, l’anxiété modérée et les petites dépressions suite aux accidents de la vie (tendance actuelle à tout médicaliser !), les crises de spasmophilie, un impétigo débutant se contentera d’une pommade antibiotique voire d’un simple antiseptique, une hépatite A, un furoncle, une tendinite (avec du repos), les crises vertigineuses (sauf quelques causes particulières), et j’en oublie certainement !
        A toutes ces affections, que vous donniez de l’allopathie, de l’homéopathie ou de l’eau de pluie, ce sera pareil. Le traitement soulage, mais le patient guérit tout seul. 

        Donc si l’homéoptahie traite, que soigne-t-elle ? Le terrain ? C’est un peu facile, ça évite les études cliniques et les preuves expérimentales !
        Paradoxalement, c’est la médecine officielle qui est modeste en reconnaissant qu’elle ne sait pas tout (mécanisme du lumbago, fonctionnement de la mémoire, mécanismes des allergies, etc. la liste est longue, dont les incertitudes sur le virus de la grippe...), et l’homéopathie qui est prétentieuse en prétendant se situer sur un autre plan de connaissances - un peu comme l’acupuncture. 
        Un de mes profs essayait de trouver des explications selon les connaissances occidentales aux circuits de la médecine chinoise et notament de l’acupuncure ; je ne crois pas qu’il ait eu beaucoup de résultats, mais c’était méritoire.


      • plancherDesVaches 24 juillet 2009 12:50

        « Les remèdes ainsi dilués et dynamisés manifestent des propriétés thérapeutiques de plus en plus intenses et totalement dénuées de toxicité. »

        Il est vrai que lorsqu’on lit ça, il suffit de remuer de l’eau pour la « dynamiser ».... mdrrrrrrrr

        Le CH, vous auriez pu l’expliquer. Un CH1 est une dissolution par MILLE.
        Déjà, un CH3 est de dissolution par UN MILLIARD...

        Regarez vos tubes de boules, chers oméophates : le CH6, soit la moins forte dissolution, ne va laisser QUE un MILLIARDIEME DE MILLIARDIEME de n’importe quelque substance.

        Soit, en résumé, il ne reste RIEN.

        Et effectivement, Zen, dans ces cas-là, on ne peut parler QUE de psychosomatique. Mais à quel prix......


        • plancherDesVaches 24 juillet 2009 13:01

          Du coup, j’avais pas lu le dernier paragraphe.

          Le coup de l’atome qui occupe une place précise, faudrait éviter. Parce que je vous rappelle qu’on vient de les secouer, les ch’ti natomes.
          Donc, y’a des OHH, des HOH, des HHO, pire qu’une par.. qu’une.. non, y’a pas de termes soft.

          Mais bon... le pouvoir de l’eau des boules. Ca me fait penser à la fameuse « mémoire » de l’eau, apparue il y a quelques années. Vous vous souvenez ?

          Et donc, bien avant le CH12, ce qu’on obtient ne contient déjà plus rien.
          Vous reprendrez bien un peu d’arsenic, en plus du plomb....


        • ObjectifObjectif 25 juillet 2009 00:08

          @ plancherDesVaches :

          Sans préjuger du fond, vos 2 déductions sont logiquement fausses :

          « Soit, en résumé, il ne reste RIEN. »
          « Et effectivement, Zen, dans ces cas-là, on ne peut parler QUE de psychosomatique. Mais à quel prix..... »

          Il ne reste pas peut-être rien de ce que vous connaissez, et rien de physique, mais il peut rester quelquechose que vous ne connaissez pas (encore...) Et donc il peut y avoir autre chose que du psychosomatique, mais dont on ne peut pas encore parler parce que l’on ne le connait pas encore... et cela risque de durer si tous les chercheurs intéressés sont privés de financement.

          En tout cas, un prix Nobel (donc au fait de la méthodologiee scientifique) a constaté des effets difficiles à expliquer avec les connaissances physico-chimiques actuelles.

          Mais si vous pensez déjà tout savoir sur les interactions entre atomes voire entre molécules :

          Et si vous savez tout sur l’eau, je serai ravi que vous nous expliquiez par exemple pourquoi la densité de la glace est inférieure à la densité de l’eau liquide...

          En conclusion, dire que ce que l’on connait interdit des phénomènes qui sont pourtant constatés prouve seulement que l’on n’en connait pas assez : chassez cette Terre ronde que je ne saurais voir smiley

          Quand au fait que ces expériences ne sont pas toujours systématiquement reproductibles, cela prouve seulement que l’on ne maitrise pas tous les paramètres de l’expérience, ce qui serait logique si l’on ne connait pas les modes d’action en cause.

          En particulier, il semble que des effets psychologiques sur des expériences de physique soient possibles, ce qui ne serait pas pour étonner après les progrès théoriques et expérimentaux en physique quantique, dans lesquels il faut tenir compte de l’effet de l’expérimentateur dans le système observé. Et les expériences sur des photons intriqués sont largement incompatibles avec le sens commun.

          Restons ouverts aux découvertes futures : comme le reprenait Mr Montagnier, « l’absence de preuve n’est pas la preuve d’absence ».

          Au passage, en médecine, souvenez-vous de l’ancien dogme « les cancers ne sont jamais causés par des bactéries » : on a maintenant depuis plus de 10 ans les preuves que le cancer de l’estomac est causé par des bactéries. Et pourtant l’idée que d’autres cancers soient liés à des bactéries est encore bien souvent refusée...

          Bonnes réflexions !


        • Gollum Gollum 25 juillet 2009 09:41

          Bonjour. Je connaissais l’intérêt de notre prix Nobel Luc Montagnier pour les travaux de Benveniste.


          Je ferais deux remarques : il est absolument scandaleux d’être obligé d’aller sur Internet pour être au courant d’une telle information qui a dans la grande majorité des cas été occultée par les grands médias. On ne parle pas des choses qui fâchent et qui risquent de remettre en question la bien-pensance dominante. Même si celui qui le fait a reçu le prix Nobel quelques années avant. Notons d’ailleurs que si ceux qui ont donné le Nobel à Montagnier avaient pu prévoir sa « bourde », le Nobel lui serait passé sous le nez...

          Deuxième remarque : le traitement scandaleux qui a été réservé à Benveniste, suite à son intérêt pour la mémoire de l’eau. Coupure totale des crédits. Et mise au ban de la communauté. Avis aux amateurs qui seraient tentés de s’intéresser à un sujet qui ne rentre pas dans les normes. C’est la mise à mort assurée. Et après on s’étonne que les jeunes ne veulent plus faire carrière dans les matières scientifiques. Ce sont d’ailleurs les mêmes qui hurlent au loup dès qu’il y a un franc-tireur, qui se plaignent de cette désertion des jeunes...

          Enfin je rappelle le raisonnement de bon sens de Lavoisier qui lorsqu’on lui amenait des météorites tombées dans les champs des paysans de l’époque, haussait les épaules et envoyait balader tout le monde en disant : « il ne peut pas tomber de cailloux dans les champs car il n’y a pas de cailloux dans le ciel ! »

          Imparable, n’est-ce pas ?

        • Krokodilo Krokodilo 25 juillet 2009 10:15

          Il ne s’agit pas du cancer de l’estomac mais de l’ulcère gastrique : les découvreurs ont effectivement eu le plus grand mal à convaincre leurs colègues spécialistes de al responsabilité de la bactérie (Helicobacter pylori) et l’un des deux a dû aller jusqu’à se l’inoculer, se causer un ulcère puis le traiter aux antibiotiques. cela prouve simplement notre conservatisme naturel, notre goût pour les certitudes, les croyances bien établies.
          Mais même en supposant un mécanimse inconnu d’action, ou un domaine d ela science qui échapperait actuellement à la science classique, si l’homéopathie avait une quelconque action sur les maladies, il serait aisé de le prouver par des études cliniques sérieuses.
          La plupart des observations (étoiles, lune, calendriers, plantes toxiques, chimie, etc) ont précédé la compréhension des mécanismes.
          En homéopathie, c’est l’inverse, c’est parti d’une théorie, pour n’aboutir à aucune observation !


        • janequin 25 juillet 2009 10:37

          @Krokodilo,

          on ne peut appliquer la méthodologie de la recherche dite officielle à la vérification de l’homéopathie.

          En effet, l’étiquetage des maladies tel que nous le connaissons ne sert à rien du tout dans la recherche du remède approprié. Prenons le cas de la grippe simple. Il faudra que l’homéopathe choisisse entre une vingtaine de substances souvent très différentes dans leur composition chimique pour pouvoir soigner cette grippe.

          Et cela en fonction non pas des symptômes communs à toute grippe, mais en fonction de la manière dont le patient réagit à l’infection, chacun réagissant différemment.

          On ne donc pas lancer un essai clinique tel que donner systématiquement Eupatorium à tous les grippés d’un hôpital, car toute personne au courant de la méthode homéopathique sait que celui-ci est voué d’avance à l’échec.

          Et c’est là toute la difficulté. Mais quels résultats quand on sait passer outre la nosologie officielle.


        • Krokodilo Krokodilo 25 juillet 2009 10:57

          La grippe simple, comme vous dites, guérit toute seule, on ne peut donc lancer d’étude sur sa guérison, avec ou sans homéopathie. On pourrait par contre vérifier si la durée des symptomes était raccourcie, par exemple, ou si le taux de complications (surinfection pulmonaire) était moindre.


        • janequin 25 juillet 2009 11:06

          certes, mais en respectant la méthodologie homéopathique - qui est, je vous l’accorde, extrêmement difficile à maîtriser.


        • ObjectifObjectif 4 août 2009 10:04

          @krokodillo :

          Je parlais bien de lien entre infection helicobacter et cancer :
          « le risque de développer ce cancer augmente fortement chez les porteurs d’Helicobacter pylori. »
          ou « Il y a des prédispositions pour avoir un cancer de l’estomac : une gastrite chronique, un ulcère de l’estomac dû une infection par Helicobacter Pylori par exemple. »

          C’est devenu une « prédisposition » aujourd’hui, mais le lien fait par les découvreurs était plus fort, mais est toujours mal accepté. Remarquez que la notion de causalité est difficile à démontrer et on se contente le plus souvent de corrélations en médecine, sans vraiment comprendre les mécanismes réels.

          Par ailleurs, je parlais de l’action de champs électromagnétiques : il ne s’agit donc pas de mécanismes inconnus, mais de matière scientifique tout à fait connue mais jamais vraiment explorée dans le cadre de la médecine. Je rappellerai le sort malheureux des personnes ayant essayé d’appliquer des champs électromagnétiques au traitement des cancers : George Lakhovsky, Royal Rife, et d’autres plus récents.

          Si Mr Montagnier reste discret malgré sa reconnaissance officielle, il doit avoir des raisons.

          Enfin, le fait que l’action d’une substance puisse être inversée selon sa concentration/quantité est tout à fait acceptée et utilisée dans le monde de l’ingénieur et des systèmes à boucle de rétroaction :
          - si vous allumer un gros feu dans une pièce chauffée, vous la chauffez encore plus ;
          - mais si vous allumez un briquet devant le thermostat, la température de la pièce va baisser parce que vous « aveuglez » la boucle de rétroaction...

          Vous chauffez, un tout petit peu, quasiment rien, et pourtant le système complet se refroidi  smiley

          Bonne réflexion...


        • cathy30 cathy30 24 juillet 2009 13:29

          Et pourtant malgré la polémique sur la mémoire de l’eau,

          il y a deux grands scientifiques dont un nobel de médecine qui se disputent la paternité sur la détection des signaux éléctromagnétiques émis par les nanostructures présents dans l’eau.


          • plancherDesVaches 24 juillet 2009 16:30

            Ha... ?

            Une volontaire pour nous expliquer l’IRM. Je vous laisse le soin de nous en faire un article scientifique. Moi, je connais déjà.



            • clostra 24 juillet 2009 13:31

              On se répète un peu : que dire des animaux soignés par cette médecine ? des très jeunes enfants ?


              • clostra 24 juillet 2009 13:35

                Et puis après tout pourquoi chercher à convaincre ?
                Quelqu’un disait sur un forum AV qu’il n’y avait eu aucun décès du à la grippe espagnole parmi ceux qui se soignaient pas homéopathie...A vérifier, bien sûr.


                • ZEN ZEN 24 juillet 2009 13:39

                  Que dire ?
                  Que les animaux interréagissent affectivement et physiologiquement aux soins qu’on leur donne, à l’attention qu’on leur porte, tout comme ils peuvent tomber malades, faute d’affection, d’attention
                  Que dire alors d’un enfant !
                  A la limite peut importe ce qu’on lui donne , pourvu qu’on lui donne...
                  Balint là-dessus à fait des études trés intéressantes...


                  • plancherDesVaches 24 juillet 2009 13:57

                    Je confirme, Zen.

                    Même observation faite en entreprise lorsque des salariés ont des « audits » ou renseignent des consultants : ils bossent mieux non pas à cause d’une surveillance... mais parce qu’on leur apporte de l’attention. (pour peu qu’il y ait de la considération, bien sûr...)


                  • clostra 24 juillet 2009 14:56

                    C’est assez incroyable de dire ça « comme ça » sans sourciller !
                    Mais enfin, l’homéopathie soigne et guérit de « vraies » maladies, aigues.
                    Et si vous croyez ce que vous dites, comment en sommes-nous encore là y compris dans la médecine « politiquement correcte » ? comment ne sommes-nous pas tous en train de battre le pavé pour fermer définitivement les entreprises pharmaceutiques ? puisqu’administrer un antibiotique à un enfant, c’est lui prouver son affection, l’intérêt qu’on lui porte...Ah ! oui ! il est vrai que les granules (on le sait : on calme un nourrisson, on l’« anesthésie » en lui mettant du sucre sur la langue...) ont un double intérêt : être sucrés et ne pas être amers...
                    Alors : WHY ?
                    Il semble qu’il y ait un principe actif dans les granules.


                  • plancherDesVaches 24 juillet 2009 16:35

                    On a donc trouver le « principe actif » des boules : le sucre...

                    Là, par contre, vu la dose déjà ingurgitée dans le ketchup et le coca, va falloir faire des choix avant d’aller sur la plage....
                    Et si c’est de l’aspartam... danger : il agit comme un aliment auquel le corps s’habitue en le déformant : il en faut de plus en plus....
                    (ça s’appelle une drogue en language courant)


                  • LRAL LRAL 24 juillet 2009 16:42

                    Les granulés homéopathiques sont faits de lactose, sucre naturel.
                    Vu les dilutions appliquées, effectivement il n’y a plus d’actif de base utilisé, le procédé de fonctionnement homéopathique reste encore flou au niveau macroscopique.


                  • plancherDesVaches 24 juillet 2009 17:51

                    Tu m’étonnes que c’est flou.

                    Vaudrait mieux que ça le reste. Ca briserait le mouvement magique.


                  • LRAL LRAL 24 juillet 2009 17:54

                    Flou en ce sens qu’il ne reste plus trace de l’actif utilisé au niveau physique, les questions sont ouvertes cependant au niveau énergétique, quantique si j’ose utiliser ce terme fourre-tout trop facile.
                    La théorie de la mémoire de l’eau de Benveniste n’est qu’une théorie bien sûr. Il n’y a aucune magie dans l’homéopathie, ou autant qu’un serf médiéval en mettrait dans un antalgique moderne.


                  • plancherDesVaches 24 juillet 2009 18:02

                    Ma conclusion sera :

                    - Vous êtes un bon charlatan. Il s’accroche à son bussines.
                    - Medice, curate ipsum...


                  • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:19

                    une conclusion diffamante, puisque vous ne connaissez pas le médecin qui a écrit cet article, ni apparemment la tolérance et l’ouverture d’esprit.


                  • Elson Elson 24 juillet 2009 13:40

                    L’efficacité de l’homéopathie est sans aucun doute à mettre sur le compte de l’effet placébo. Ceci dit, il est tout à fait utile de disposer de placébos pour répondre à la souffrance des personnes présentant des troubles psychosomatiques. Celà explique que l’assurance maladie rembourse les soins homéopathiques (peu coûteux) et que la communauté médicale n’ait jamais diligenté une étude sérieuse sur l’efficacité de cette pratique : elle a sa place dans l’arsenal médical, au même titre que l’acupuncture par exemple, et il serait contre productif de prouver son inefficacité intrinsèque.


                    • ZEN ZEN 24 juillet 2009 13:41

                      Voir aussi les travaux décisifs de Spitz


                      • ZEN ZEN 24 juillet 2009 13:44

                        Au sujet de Balint, héritier de Freud

                        @Elson,
                        vous avez peut-être raison..


                        • tunkan 24 juillet 2009 13:46

                          meme s’il ne restait plus rien cela aurait un impact positif puisque la volonte de guerir du malade est reconnue aujourd’hui comme ayant un role actif dans la guerison...

                          souvenez vous de la gelee de groseille...

                          ’’le grand schtroumpf parle au grand moravox’’ smiley

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                          • LRAL LRAL 24 juillet 2009 13:48

                            L’homéopathie n’est pas une croyance ni une religion, mais une médecine. Personne n’est obligé d’y adhérer, cet article n’a pas de visée prosélyte. L’intolérance française vis-à-vis des médecines dites douces est assez édifiante, à la différence des pays scandinaves ou saxons.

                            L’homéopathie est une thérapie qui n’a d’autres prétentions que d’ESSAYER de soigner les patients qui souhaitent guérir. elle ne vaut ni plus ni moins que l’allopathie qui retire le Diantalvic par exemple de la vente après des années de prescriptions.



                            • Cartman 24 juillet 2009 14:42

                              Il n’y a pas d’intolérance française à l’homéopathie, puisque c’est dans ce pays qu’elle a le plus d’adeptes.


                            • plancherDesVaches 24 juillet 2009 18:14

                              Cartman...

                              Vous êtes suffisament proche de la vérité pour que j’en expose une autre.

                              Les curés sont depuis longtemps en perte de vitesse complète en France. Reste quoi ?

                              -assistantes sociales... ??? pour les pauvres et, en plus d’être mal payée par l’état, « psychologues », soit : faite ce que je dis sachant que je n’ai pas vécu votre situation, donc, j’hypothétise par déduction des cours que j’ai reçu.
                              - médecins : faut maintenant prendre en compte les péchés que le curé ne peut plus faire « absoudre »....
                              Et, comme ont fait les curés, face à une masse qui a du fric... on veut se faire payer. Et surtout : en tirer un max.


                            • LRAL LRAL 24 juillet 2009 14:50

                              L’homéopathie n’a pas d’adeptes, elle a des médecins et des patients.

                              @Cartman : Quelle référence pour votre affirmation ?


                              • Arno_ Arno_ 24 juillet 2009 15:00

                                Ah... ce bon vieux marronnier de l’homéopathie.

                                Comme souvent, cet article aborde le sujet avec ce qu’on appelle la « caution scientifique » : un déballage d’études, de théories, vérifiables ou pas, en rapport ou pas avec les causes supposées de l’homéopathie.

                                Et de finir a en appeler, face a l’adversité des preuves, a une forme de droit, de liberté a se soigner comme chacun l’entend.

                                En réalité, le problème se traite de manière beaucoup plus simple :

                                Effectivement, chacun est libre de croire en ce qu’il veut. Si tu penses que manger une pomme tous les jours te maintient en bonne santé, si tu penses que baigner ton cul dans une bassine « marche », ou encore de manger des granules de sucre « fonctionne », libre a toi, en effet.

                                En revanche, a quel moment ces pratiques doivent forcement passer au banc de jugement de la société ? Par deux fois :

                                1. Quand la pratique évaluée présente un risque externe, c’est a dire un risque pour la société, c’est a dire lorsque la santé publique est mise en danger par des pratiques inappropriées a des pathologies qu’il faut enrayer. Mais également si la pratique mets en danger les individus eux-même.

                                2. Quand la pratique prétend a être rembourser par la collectivité. Le budget santé n’est pas illimitée et doit forcement être dépenser de manière rationnelle. La collectivité ne peut pas subventionner aveuglement n’importe quelle pratique au prétexte que certains « y croit ». Elle doit donc, par nécessité, faire appel a la raison, a la démarche scientifique, c’est a dire, en l’occurrence, a un protocole sur lequel toutes les parties peuvent se mettre d’accord.
                                Et si tout ceux qui « y croit » sont également convaincus que « ça marche » alors ça ne devrait leur poser aucun problème. Car a partir du moment ou l’on dit « ça marche », c’est que l’effet est mesurable.

                                Dans ce cas, nul de besoin d’expliquer et de démontrer « pourquoi » ça fonctionne (l’étalage de caution scientifique de cet article). Il suffit juste de voir si ça fonctionne ou pas (c’est a dire mieux que l’effet placébo sur un test en double aveugle).

                                C’est la que l’aventure s’arrête pour l’homéopathie. Car les rares fois ou elle a acceptée d’être soumise a une mesure de son efficacité, elle s’est plante en beauté.

                                NOTA BENE :
                                Je ne prétends pas que l’allopathie soit la panacée, ni qu’elle n’est pas sujette a divers biais (lobbying). La preuve en est d’ailleurs que certains médicaments sont maintenant retires de la vente car leur efficacité (si ça n’est leur non dangerosité) n’est pas prouvée.
                                Mais dans tous les cas, allopathie ou tout autre pratique médicale, il faut passer un minimum de tests bien précis, permettant de conclure quant a l’efficacité de la pratique.

                                http://charlatans.info/homeopathie.shtml
                                http://www.unice.fr/zetetique/articles/index.html#medecines

                                "Des déclarations extraordinaires demandent des preuves tout aussi extraordinaires. En d’autres termes, l’homéopathie est contredite par une quantité impressionnante d’éléments tangibles dans un vaste ensemble de disciplines, allant de la physique à la chimie, de l’anatomie à la pathologie."


                                • LRAL LRAL 24 juillet 2009 15:35

                                  @Arno : tout à fait d’accord, au-delà de croyances la médecine est affaire d’efficacité pour soigner les patients. A chacun de se faire son idée et d’assumer ses choix.

                                  Je peux donner aussi des liens pro-homéopathie, il y en a des dizaines, mais le débat n’avance pas.
                                  Je prends de l’allopathie qu’en cas d’urgence, et d’homéopathie pour un travail de fond, il ne faut pas tomber dans une naïveté new age sur l’homéopathie : elle ne soigne pas une double fracture ouverte, c’est évident. Mais elle peut accompagner la guérison.


                                  • Arno_ Arno_ 24 juillet 2009 15:56

                                    @LRAL

                                    Votre discours souffre d’un manque terrible de rationnalite.

                                    Vous dites :
                                    « la médecine est affaire d’efficacité pour soigner les patients. A chacun de se faire son idée et d’assumer ses choix. »

                                    La notion d’efficacité n’a rien a voir avec la notion de choix ! Un traitement est efficace ou ne l’est pas. Il ne devient pas efficace parce qu’on choisi qu’il le soit.

                                    Si vous êtes d’accord que la médecine est affaire d’efficacité, alors cette efficacité si elle existe peut (et doit) être prouvée.

                                    A nouveau : libre a vous de croire que l’homéopathie vous fait du bien. Peut-être ne rien prendre du tout vous ferait strictement le même effet. Seules des études sérieuses portant sur un grand nombre de cas suivant un protocole strict de verification permettrait de le dire.


                                  • LRAL LRAL 24 juillet 2009 16:36

                                    Chacun choisit une médecine en fonction de son efficacité telle qu’on la perçoit.


                                  • mrdawson 24 juillet 2009 15:37

                                    Je crois que le plus grand tort de la médecine et de la biologie moderne est d’ignorer ce qui n’a pas été prouvé. L’absence d’études sur l’homéopathie devrait mener au pire à la prudence sur les opinions à ce sujet (ne pas dire « ca marche » ou « c’est de la merde ») et idéalement à la production d’étude controlées comme c’est le cas pour tout médicament allopathique. En attendant de voir donc, je persiste à croire que même le plus fervent partisan de l’hométopathie doit avoir quelques doutes quand il se trouve confronté avec une maladie potentiellement mortelle...
                                    Par contre ce type d’ineptie et pseudo-science :
                                    « Ces mêmes informations entreraient elles-mêmes en résonance avec les molécules d’ADN formant les noyaux cellulaires, à partir desquels tout le fonctionnement des cellules est contrôlé, l’ADN étant lui-même un cristalloïde, dont la structure hélicoïdale est analogue à un condensateur électrique. Avec presque un siècle d’avance, Lakhovsky montre la voie de la théorie des cordes. »
                                    est à la limite du ridicule. En tout cas ce type de discours par des défenseurs de l’homéopathie ne participe pas à la crédibilité de cette dernière.


                                    • LRAL LRAL 24 juillet 2009 15:52

                                      Article écrit par un médecin homéopathe depuis plus de 20 ans.


                                      • Arno_ Arno_ 24 juillet 2009 16:02

                                        « Article écrit par un médecin homéopathe depuis plus de 20 ans. »

                                        Encore de la caution scientifique ! La rhétorique utilise toujours les même ficelles.

                                        Un scientifique ne sera JAMAIS une caution suffisante. Même Einstein a eu faux sur certaines de ces théories.

                                        Une théorie gagne en validité, pas parce qu’une belle blouse blanche dit que c’est vrai, mais parce que ce qu’il prétend est vérifiable et reproductible par la communauté scientifique, études, démarche scientifique, protocole etc...

                                        Je fatigue...


                                      • LRAL LRAL 24 juillet 2009 17:08

                                        Caution médicale, nuance. La théorie homéopathique, comme TOUTES les théories et TOUS les dogmes scientifiques, est sujette à bouleversements selon l’avancée des sciences.
                                        Simplement, cet article n’est pas écrit par un partisan béat ni un illuminé new age, mais bien par un médecin homéopathe pratiquant depuis plus de 20 ans.


                                      • plancherDesVaches 24 juillet 2009 17:54

                                        Effectivement, lral...

                                        Un médecin gagne BEAUCOUP plus d’argent avec l’oménoempathie en faisant moins de consultations.
                                        Tout repose sur la croyance, tout simplement.


                                      • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:18

                                        oui, un médecin gagne bien sa vie après, je rappelle, 10 à 12 années d’études. Un homéopathe consciencieux et compétent fait des consultations qui durent 1 heure pour la première, puis de 30 min à 1 heure pour les suivantes. Le principe n’est pas de donner n’importe quel traitement, mais bien de comprendre le patient, son passé et son terrain, pour le soigner correctement. Soit au maximum 15 consultations par jour, ce qui épuisant.
                                        Malheureusement, comme dans tout milieu, il y a des charlatans et de mauvais médecins qui abusent.


                                      • Daniel Topper 24 juillet 2009 16:44

                                        Rappelons encore une fois que l’homéopathie (qui a inventé l’allopathie) revient à prescrire du sucre à un diabétique... smiley


                                        • LRAL LRAL 24 juillet 2009 17:01

                                          "Les granules et les globules sont fabriqués avec du saccharose (sucre de canne) et du lactose (sucre de lait). 5 granules, 4 fois par jour, soit 20 granules, contiennent 1 gramme de sucre, soit 1/5 d’un morceau de sucre. Une dose de globules contient 1 gramme de sucre, soit 1/5 d’un morceau de sucre."

                                          source : Boiron
                                          http://www.boiron.com/fr/htm/02_medi_homeo/en_pratique.htm


                                        • Daniel Topper 25 juillet 2009 09:20

                                          Reste que si j’ai besoin de sucre, je vais à l’épicerie du coin...


                                        • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:20

                                          l’homéopathie n’est pas un bonbon mais un traitement médical. Ne mélangez pas tout.


                                        • LRAL LRAL 24 juillet 2009 17:03

                                          Un tube de granules coûte moins de 2 euros, et est remboursé à 35%.


                                          • plancherDesVaches 24 juillet 2009 17:57

                                            Sauf que vous en prescrivez 10 par consultation. Faut assurer une « bonne santé ».

                                            Tiens... ??????????

                                            Vous n’abordez pas le prix de la consultation non remboursée.... étonnant.


                                          • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:23

                                            il n’y pas de quantité standard par consultation ni par traitement. Cela peut aller de 1 à 5 dans le raisonnable, et il existe des granules qui combinent plusieurs actifs. Je n’ai jamais vu un médecin homéopathe prescrire 10 tubes en une fois.
                                            La consultation est remboursée si le médecin est conventionné, ce qui est rare. En majorité, les consultations ne sont donc pas remboursées, et ne grèvent pas le budget de la Sécu. Conséquence malheureuse : l’homéopathie reste une médecine qui coûte cher aux patients, et donc pas abordables à toutes les bourses.


                                          • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:29

                                            Il existe à Paris un dispensaire, cependant, qui dispense entre autres des soins homéopathiques :
                                            http://news.doctissimo.fr/un-dispensaire-pour-l-homeopathie-et-les-medecines-naturelles_article3343.html


                                          • Lucrezia 24 juillet 2009 17:05

                                            Voici une façon facile de faire faire des économies à la SECU : Dé-rembourser complètement cette médecine de « charaltans » du 19ième siècle qu’aucun pays dans le monde hormis la France ne pratique !

                                            D’autant que des études sérieuses ont démontré que l’homéopathie n’avait pas plus d’effet que l’effet placebo ou encore la poudre de perlimpinpin !

                                            Sinon pourquoi ne pas exiger le remboursement des consultations des rebouteux, marabouts ainsi que leur pharmacopée associés : potions « magiques », les sorts à base de sacrifices d’animaux, les désenvoutements etc. !!!


                                            • LRAL LRAL 24 juillet 2009 17:13

                                              @Lucrezia : quelles sont vos références concernant les études sérieuses prouvant l’inefficacité de l’homéopathie ?
                                              Voir plus haut le lien expliquant que la Suisse reconnaît officiellement l’homéopathie.
                                              L’homéopathie a été créée au 18° siècle, par contre Pasteur a vécu au19° siècle, ses découvertes sont encore utilisées de nos jours.

                                              L’homéopathie ne plombe pas la Sécu, à la différence de la consommation astronomique d’anti-dépresseurs dont la France est au hit-parade mondial.


                                              • Lucrezia 25 juillet 2009 12:04

                                                Un comble depuis quand c’est aux autres sciences en l’occurrence l’allopathie qui doit démontrer l’imposture de l’homéopathie et non pas l’homéopathie qui doit démontrer aux autres sciences le bien fondé de sa méthode et de ses résultats !

                                                Ce discours tendancieux et fallatieux sur lequel surf l’homéopathie est insoutenable !

                                                Avril 2008 - La prestigieuse revue médicale The Lancet publie un nouvel article confirmant l’absence d’effet spécifique de l’homéopathie : « Cinq méta-analyses d’essais cliniques en homéopathie ont été faites. Toutes ont eu le même résultat : après avoir exclu les essais méthodologiquement inadéquats, et en prenant en compte les biais de publication, l’homéopathie n’a produit aucun bénéfice significativement supérieur au placebo ». Les groupes pharmaceutiques produisant les médicaments homéopathiques peinent de plus en plus à exhiber des études prouvant l’efficacité de leurs préparations. Pourtant, la quête de validation scientifique reste indispensable à la crédibilité de ce commerce.


                                              • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:28

                                                tel est le cercle vicieux de la crédibilité scientifique moderne : chacun doit apporter les preuves de ce qu’il affirme, mais personne ne veut faire le premier pas.
                                                Je ne veux pas vous convaincre de l’efficacité de l’homéopathie, juste en expliquer l’histoire et le fonctionnement. Vous m’opposez un scepticisme que j’accepte tout à fait, mais je n’ai pas à vous apporter d’autres arguments.


                                              • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:31

                                                Le laboratoire Boiron propose cependant quelques études cliniques sur l’homéopathie :
                                                http://www.boiron.com/fr/htm/04_recherche_homeo/recherche_clinique_03.htm


                                              • eugène wermelinger eugène wermelinger 24 juillet 2009 17:41

                                                LRAL : je trouve votre article fort judicieux.
                                                Inutile d’essayer de faire comprendre un tableau aux multiples couleurs à des aveugles.

                                                Peu utile de leur expliquer que chaque couleur vibre à un autre rythme, comme les cellule de Lakhovsky.
                                                Parfois certains arrivent à retrouver une vision. D’autres restent dans leurs croyances fausses.
                                                Moi, j’ai testé l’homéopathie, mais cela ne vaudra rien pour les détracteurs de tous poils.
                                                Laissons-les à leurs certitudes.
                                                C’est leur destin.
                                                Je pense qu’ils me plaignent en plus !
                                                A présent je m’en f...
                                                Speciala vorto por Kroko : estu pli observema kaj tolerema. Mia filino samideanino Aminda nomita flegas per homeopatio.

                                                • Krokodilo Krokodilo 25 juillet 2009 00:30

                                                  Eugène, j’ai déjà remplacé ou côtoyé des médecins qui soignaient par homéopathie, quoique le plus souvent en utilisant aussi l’allopathie.

                                                  Je ne suis pas un scientifique au sens strict, mais un médecin de base, c’est-à-dire dans les sciences appliquées. Si l’observation est effectivement à la base des sciences, la tolérance ne veut rien dire. Une chose est juste ou fausse, ou inconnue. Est-ce être intolérant que de refuser la pensée magique, de demander des preuves expérimentales ? Si l’homéopathie est curative, même si le mécanisme échappait à la science actuelle, on devrait pouvoir en prouver les effets par les standards actuels de la médecine par les preuves. 
                                                  Ce que l’on appelle « evidence-based medecine » nous est venue des anglosaxons - comme quoi, si l’on excepte l’hégémonie de l’anglais... ils apportent aussi de bonnes choses. C’est ce qui évite que des pontes de la médecine ne puissent plus affirmer quelque chose sans l’avoir prouvé : un des exemples fameux mais navrant est le couchage des bébés, qu’il fallait autrefois absolument mettre sur le ventre parce que des sommités l’avaient dit, le pensaient. Or, des études cliniques rigoureuses ont montré le contraire : résultat des courses, la mort suibite des nourrissons a spectaculairement chuté ; pas disparu car il existe probablement d’autres causes associées, mais ce fut impressionnant. 
                                                  Au nom de quoi l’homéopathie échapperait-elle à la méthode expérimentale, aux études cliniques rigoureuses, longues et difficiles, qui seules peuvent confirmer ou infirmer une efficacité ? Cette même rigueur a permis de montrer que la majorité des anticancéreux récents auxquels divers pays ont accordé le remboursement n’ont prouvé aucune augmentation de l’espérance de vie ! Et coûtent une fortune...
                                                  Nous avons tous besoin d’un peu de magie, d’irrationnel, et il y a justement la religion qui a spécialement été conçue pour ça, pour vaincre nos peurs devant la vie et ses mystères. Personellement, tant que l’hométopathie n’aura aucune preuve de son efficacité, elle restera pour moi une religion, une croyance, mais je suis prêt à changer d’avis le cas échéant. 
                                                  En fait, c’est un débat qui a un siècle... 


                                                • Krokodilo Krokodilo 25 juillet 2009 01:10

                                                  Bonvolu transdoni mian saluton al via filino kaj samideanino ; eble mi incitas vin pro mia racieco, sed mi ne povas mensogi pro samideaneco ! Alia mondo eblas, certe, sed esperantistoj malsimilas, pli kaj pli kiam Esperanto disvastigos !


                                                • eugène wermelinger eugène wermelinger 25 juillet 2009 09:33

                                                  al Kroko qui skribas :

                                                  « elle restera pour moi une religion, une croyance, »
                                                  Samas por homaranismo de LLZ , do, por vi Eo estas lingvo aù kredo ? 
                                                  Por mi ambaù. Sen interna ideo kaj filozofio Eo estus jam de longe mortinta.

                                                  Por reveni : kiam foje vi ne plu scios kion doni kiel rimedon al ia malsanulo, provu Merdum 9K, tio estas facile fareble ec per 10 jara infano (mi iniciatis mian dek jara nepinon) , ankaù vin se vi tion postulas per persona retkuriero. 
                                                  Aminda ankaù uzas aliajn kuracmetodojn nome la alopatian, akupunkturon, akvo-banojn, osteopatio ec la spiritan ! Nur rezulto estas grava. Shia edzo estas klazika kuracisto specialisto, sed por si-mem kaj familianoj, li adoptis homeopation kiam oportunas !

                                                  Mi-mem ne plu vivus sen interveno trifoja en mia vivo de kirurgo.
                                                  Restante samcelane via amiko Eugène. 

                                                • Krokodilo Krokodilo 25 juillet 2009 10:03

                                                  J’ai connu l’inverse, des médecins homéopathes qui soignaient leur famille à l’aspirine en cas de fièvre  !
                                                  Il y a certes dans l’espéranto une croyance en un certain humanisme, mais c’est tout, l’espéranto est au contraire très rationnel : tout en étant réalisant une oeuvre d’art par l’élégance de sa conception, Zamenhof a analysé les caractéristiques de nombreuses langues, il a éliminé le plus possible toute irrégularité, effectuant un remarquable travail de linguiste avant l’heure, on ne peut plus rationnel et pratique, dont les résultats sotn totalement visibles à qui veut bien prendre quelques heures pour le constater.
                                                  L’homéopathie, au contraire, n’a aucune étude montrant une quelconque efficacité clinique, et, en prétendant agir sur le terrain, rend toute confirmation expérimentale extrêmement difficile à obtenir... s’exonérant ainsi de la démarche expérimentale commune à toutes les sciences, d’où ma remarque avec un dogme ou une religion. De toute façon, comme je le disais, nous avons tous besoin d’un peu d’irrationnel, de rêve.


                                                • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:34

                                                  La réalité est bien plus complexe que bien et mal, vrai ou faux, noir ou blanc. Cette schématisation dialectique simplifie trop facilement la vie et le monde qui nous entoure.
                                                  Cf plus haut le lien vers des études cliniques sur l’homéopathie, que je redonne :
                                                  http://www.boiron.com/fr/htm/04_recherche_homeo/recherche_clinique_03.htm


                                                • LRAL LRAL 24 juillet 2009 17:51

                                                  @Eugène : merci. Rien n’est acquis effectivement. Tel est l’intérêt de la vie après tout.


                                                  • lejardindesdelices lejardindesdelices 24 juillet 2009 18:33

                                                    Bonjour,

                                                    En fait je voulais raconter un témoignage de traitement homéopathique.

                                                    Ma fille lorsqu’elle avait 4 ans, a cause de son terrain atopique (eczéma) , s’est retrouvé le corps couvert de molluscum contagiosum (sorte de petites verrues d’origine virale ).

                                                    C’est bénin mais terriblement contagieux. Le seul traitement allopathique consiste à l’enduire de crème anesthesiante l’envelopper dans du papier plastique pour aliment congelé et l’emmener chez le dermato afin qu’il enlève chaque verrue au scalpel. Je vous raconte pas le programme pour un petit bout de chou de 4 ans, surtout lorsqu’il y en a des centaines...

                                                    Peu emballée par cette perspective j’ai voulu essayer un autre traitement et un dermato m’a proposé un traitement d’un mois en homéopathie. Figurez-vous que cela a fonctionné ; au bout d’un mois la moitié des verrues ont disparues et en prolongeant le traitement d’un mois tout a fini par disparaître. Adieu scalpel et compagnie pour ma plus grande joie !

                                                    Peut-on parler d’effet placebo chez un enfant de 4 ans ? Je n’ai pas de réponse...
                                                    Tout ce que je sais c’est que cela a fonctionné ; et donc qu’on aurait tort de ne pas essayer certain traitement homéopathique sous prétexte qu’on n’y croit pas pour certaine pathologie bénigne.


                                                    • Phenix 25 juillet 2009 10:08

                                                      La question que l’on peut se poser est : que se serait-il passé si vous n’aviez rien fait ? Les verrues auraient-elles aussi disparu au bout de 2 mois ? C’est fort probable. Votre conclusion « ça a fonctionné » est peut-être trop hâtive.
                                                      Hélas l’homéopathie semble ne soigner que les maladies qui guérissent potentiellement toutes seules. Si ça peut aider les gens par effet placebo, pouquoi pas. Mais dans ce cas le remboursement du traitement par la sécurité sociale me semble plutôt illégitime.


                                                    • lejardindesdelices lejardindesdelices 25 juillet 2009 12:53

                                                      Je comprends vos doutes. Mais comme je l’ai expliqué cette pathologie est extrêmement contagieuse dès qu’une de ces petites verrues disparaît des dizaines d’autres apparaissent. Sans parler des risques de transmission aux autres enfants.

                                                      Elle trainait cela depuis plus de 6 mois avec de plus en plus d’augmentation de boutons...
                                                      En plus lorsque le terrain de l’enfant est atopique, il est reconnu que c’est très difficile de s’en débarrasser.
                                                      Donc comme l’amélioration a été immédiate, bien que longue pour sa disparition totale, je fais évidemment immédiatement le rapprochement avec le traitement.

                                                      En faisant une recherche sur internet hier à ce propos, je suis tombé sur le forum de aufeminin.com ou je suis tombée sur des centaines de messages de maman désespérées pour leurs enfants souffrant de cette maladie de peau, à la recherche d’autre traitements que celui préconisé par les dermatos.

                                                      Nombre d’entre elles décrivent la torture infligé aux enfants avec la curette pour ôter ces verrues, sans parler du fait que pour que la plupart d’entre elles, après avoir tenté ce traitement plusieurs fois , elle constatent que cela ne fonctionne pas et que ces satanés boutons finissent par réapparaitre.
                                                      Tandis que pour ma fille cela fait deux ans et plus jamais je n’ai été confronté à ce problème...


                                                    • lejardindesdelices lejardindesdelices 25 juillet 2009 13:05

                                                      Suite du message :
                                                      Donc globalement la sécu a été plutôt gagnante avec ce traitement.
                                                      Un seul rendez vous chez un dermato ouvert et ayant constaté que ce traitement marchait et problème réglé.
                                                      Le traitement allopathique implique achat de crème anesthésiante, retour chez le dermato, qui n’est pas donné , pour séance de torture ... Combien de fois ???
                                                      Moi cela fait deux ans que je n’y suis par retourné. faites les comptes ....


                                                    • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:36

                                                      50/50, 1 chance sur 2 que ce soit dû à l’homéopathie ou que ce se soit résorbé naturellement. Mais on ne le saura jamais. Par contre, l’enfant est guéri.


                                                    • clostra 26 juillet 2009 15:02

                                                      @Phenix

                                                      Je n’avais encore jamais rien lu d’aussi surréaliste pour battre en brèche l’homéopathie !

                                                      Je lis et relis : l’homéopathie ne soigne que les maladies qui guérissent toutes seules.
                                                      Alors que dire de cet infernal traitement intrusif auquel devait être soumise cette enfant ?

                                                      Vous vous rendez compte de ce que vous dites !

                                                      Alors, proposons un pacte : l’allopathie ne touche plus à aucune personne susceptible d’être guérie par l’homéopathie (votre traduction serait : « guérie sans qu’on la soigne ») : c’est pas un bon deal ça pour la Sécu ?


                                                    • Sinbuck Sinbuck 24 juillet 2009 21:39

                                                      @ l’auteur : il y a une loi en chimie qui semble donner raison à l’homéopathie, c’est la loi de dilution d’ostwald. En effet, lorsque la dilution devient infini, le coefficient de dissociation des molécules (principes actifs en l’occurence) devient également infini. L’homéopathie ne serait-elle pas dépendante de cette réalité moléculaire ?


                                                      • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:39

                                                        C’est tout à fait envisageable. Plus d’infos :
                                                        http://homeopathiestress.e-monsite.com/rubrique,loi-d-ostwald,196681.html


                                                      • sara 24 juillet 2009 23:20

                                                        Je me soigne avec de l’homeo, j’ai arreter de fumer avec un set homéo, puis j’use des huiles essentiels...et ça marche

                                                        en dehors de ça, je considere que la science n’a pas à etre un nouveau dieu, on en a assez avec celui des monothéiste, pas besoin d’un autre fou que l’on aurai à la tete de la science


                                                        • Arcane 25 juillet 2009 00:30


                                                          Homéopathie ?

                                                          Pauv’e Juliette !


                                                          • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:37

                                                             smiley j’adore cette blague


                                                          • tunkan 26 juillet 2009 15:13

                                                            pareil...tu merites un prix special humouravox a la une !

                                                            rien que ca, ca tu doit faire du bien a beaucoup...eh eh


                                                          • clostra 27 juillet 2009 10:26

                                                            autre version :

                                                            Homéopathie
                                                            Juliette triste


                                                          • janequin 25 juillet 2009 09:02

                                                            Bonjour,

                                                            Tout d’abord, je vous félicite, LRAL pour l’historique que vous faites concernant la découverte - et il s’agit bien d’une découverte - de l’homéopathie par Samuel Hahnemann. Enfin la vérité historique. Car tous ceux qui veulent détruire l’homéopathie falsifient allègrement cette vérité en essayant de cacher son caractère véritablement expérimental.

                                                            Par contre, il faut tout de même admettre que S. H., se laissant griser par ses résultats, est devenu un tantinet dogmatique, et il suffit de lire la sixième édition de l’organon pour s’en rendre compte. Cela ne diminue en rien la valeur de ses travaux.

                                                            Je reprends cependant une de vos phrases :

                                                            "En effet, dans la conception homéopathique, l’individu n’est pas formé uniquement de molécules, de cellules, de tissus et d’organes régis par une physiologie, mais il est indissociable de ses passions, de ses désirs et de ses croyances. En outre, il vit dans un monde avec lequel il est en inter-réaction permanente. Enfin, il est un « système ouvert » qui puise dans son environnement ce dont il a besoin (air, eau et aliments), dont il tire les éléments nécessaires à son développement et à son fonctionnement.« 

                                                            Je suis désolé, mais la passion, le désir, les goûts et les couleurs, et peut être la croyance, tout cela est chimiquement inscrit dans nos neurones. Chaque sentiment correspond à un assemblage particulier d’atomes dans ceux-ci. La vie est tout d’abord chimie, sinon elle n’est rien. Par contre, savoir comment et pourquoi cet assemblage s’est formé fait toujours partie du problème de la foi en général.

                                                            Donc, si le remède bien choisi selon la méthode homéopathique - avec la connaissance approfondie de la Matière Médicale et l’usage de répertoires pouvant être informatisés - a une action sur le psychisme, c’est bien entendu par une action »chimique« . Quand je dis chimique, je devrais même dire physicochimique, mais pour moi, c’est la même chose.

                                                            Il est intéressant de lire qu’il y aurait, je vous cite :
                                                             » Dans la nature, tout est vibration, en particulier la vie cellulaire qui est menacée en cas de déséquilibre oscillatoire. Chaque cellule vivante est un minuscule circuit oscillant qui joue le rôle d’un émetteur-récepteur d’ondes. Les vibrations de ces circuits oscillants doivent être régulés en cas de maladie « 

                                                            Il serait plus intéressant encore de relier cela à la connaissance des structures permettant cette émission-réception. Et ceci n’aurait pas pu être démontré avant les années 1990, années où Furchgott et Ignarro ont montré l’importance essentielle du monoxyde d’azote dans l’équilibre cellulaire. Or, qu’a-t-il de si particulier ce NO ? Eh bien, il se comporte, dans un champ magnétique (par exemple le champ magnétique terrestre) comme une antenne à deux niveaux d’énergie, absorbant ou émettant une onde électromagnétique dans le domaine des ondes kilométriques. La fréquence de cette onde dépend de l’environnement actuel de cette molécule. La caractéristique de NO qui permet ce phénomène est qu’il est paramagnétique.

                                                            Par ailleurs, les chercheurs en homéopathie, avec leurs pauvres moyens, se sont tout de même rendu compte que l’absence d’air dans l’opération de succussion empêchait l’efficacité du remède fabriqué. Qu’avons-nous dans l’air ? Beaucoup de diazote, molécule inerte et stable s’il en est, sans aucun paramagnétisme, et un peu de dioxygène, qui lui, est un composé extraordinaire, car c’est le seul gaz paramagnétique à température ordinaire, et dont les propriétés d’oxydant lent sont reliées à ce paramagnétisme.

                                                            Vous parlez fort justement des clusters formés par les molécules d’eau, grâce aux forces intermoléculaires appelées liaisons hydrogène - ce sont ces forces qui, en s’étendant à tout le cristal de glace, permettent à celle-ci d’être moins dense que l’eau et de flotter sur elle.

                                                            Mais, à mon avis, ce n’est pas la uniquement structure de ces clusters qui perdure dans la succussion, mais surtout la structure électronique qui va environner les molécules d’oxygène, bloquant leurs niveaux d’énergie - entre lesquels se font les transitions correspondant à l’absorption d’une onde électromagnétique - en fonction de la nature de la substance qui a été dynamisée.

                                                            On peut ainsi imaginer que le remède homéopathique est un émetteur-recepteur d’ondes fixe sur lequel vont s’accorder les émetteurs-récepteurs cellulaires, ce qui va provoquer une réorganisation de leur environnement cellulaire.

                                                            Mais là encore, personne n’est capable de prouver quoi que ce soit, ni dans un sens, ni dans un autre, car nos connaissances dans l’impact de ces composés paramagnétiques sur la vie cellulaire sont encore incommensurablement parcellaires.

                                                            Pour conclure, je dirai aux »bien-pensants« que l’homéopathie, ce n’est pas une croyance, cela s’apprend et cela se pratique. Si vous croyez que j’ai attendu le médecin homéopathe pour soigner mes enfants, vous vous trompez. J’ai tout simplement »appris" la méthode. C’est certes un travail de romain - qui ne voudrait pas que la recette lui soit donnée toute cuite ?

                                                            Mais le travail en vaut la chandelle, si je puis m’exprimer ainsi.

                                                            Alors, avant de critiquer, utilisez vos neurones et mettez-vous au travail.


                                                            • janequin 25 juillet 2009 10:07

                                                              Mes propos, qui ne sont abscons que pour les pauvres hères qui n’ont jamais voulu poursuivre d’études scientifiques, sont certainement provocateurs, car ils veulent montrer qu’ont ne peut condamner l’homéopathie à partir de considérations philosophiques, voire biologiques.

                                                              Il est important pour les philosophes d’admettre enfin qu’on ne sait encore presque rien sur le fonctionnement chimique de la cellule. Même les bouquins les plus complets ne donnent que des informations très partielles.

                                                              Le bon sens ne permet pas non plus de juger. Seule l’expérience compte. Si De Broglie, Schrödinger, Fermi et autres s’en étaient tenu au bon sens, la modélisation des phénomènes naturels n’aurait absolument pas progressé.


                                                            • janequin 25 juillet 2009 10:41

                                                              Je vous ferais également remarquer, Le Furtif, que l’adjectif « fixe » est accordé au singulier, ce qui fait qu’il est l’épithète du substantif émetteur-récepteur.
                                                              Donc, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit !


                                                            • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:44

                                                              @Jannequin : merci pour toutes ces précisions.


                                                            • Bixente64 Bixente64 25 juillet 2009 09:12

                                                              Juste une question, comme ça, en passant, sans me lancer sur une grande démonstration sur Avogadro ou autre théorie physique ou chimique :

                                                              Pourquoi n’y a t-il pas de pilules contraceptive en homéopathie ?


                                                              • janequin 25 juillet 2009 09:26

                                                                Tout simplement parce que la grossesse n’est pas un dérèglement du fonctionnement naturel du corps humain.

                                                                En étudiant un peu la structure de ces contraceptifs, je me suis rendu compte qu’ils comportaient assez systématiquement des structures fortement nucléophiles - alcynes pour les pilules classiques, amine tertiaire aromatique pour la pilule du lendemain - ce qui correspond à des pièges à oxydants, et en particulier aux dérivés du monoxyde d’azote.

                                                                C’est assez curieux, et en même temps inquiétant.


                                                                • Daniel Topper 25 juillet 2009 09:39

                                                                  Tout simplement parce que l’homéopathe fonde sa pratique sur un mélange douteux : celui de la physique (ou ce qu’il croit être sérieusement de la physique parce qu’il évoque des ondes) avec l’élément chimique...


                                                                  • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:46

                                                                    @Daniel : en quoi le mélange de physique et de chimie est-il douteux ?


                                                                  • Phenix 25 juillet 2009 09:55

                                                                    @ LRAL
                                                                    Une chose m’étonnera toujours, c’est que des médecins ayant suivi un cursus de 7 ans (8 ans ?) d’études supérieures plutôt rationnelles et basée sur ce qu’on appelle « la science » basculent ensuite dans la pratique magique à laquelle on peut assimiler l’homéopathie. Mauvaise assimilation, voir rejet du contenu des études ? Dans mon domaine, l’ingénierie je rencontre aussi fréquemment des gens à bac+5 qui n’ont pas assimilé « l’esprit » de leurs études, voirent le rejettent...Ils s’orientent vers d’autres fonctions (acheteur, marketing,...). Est-ce le même phénomène pour les médecins homéopathes ?


                                                                    • LRAL LRAL 25 juillet 2009 14:51

                                                                      @Phenix : telle est la nature humaine. Certains se tournent vers d’autres voies que ne prédestinaient leurs études ou leurs carrières. En quoi est-ce un mal ? La médecine allopathique rationaliste est-elle une dictature au point d’interdire toute passerelle vers d’autres médecines ?
                                                                      En quoi est-ce une honte de passer d’ingénieur aux métiers du marketing ?
                                                                      Passer de médecin généraliste à homéopathe est un choix personnel, avec mille raisons. Comme partout ailleurs : un prêtre quitte les ordres, un comptable devient agriculteur... Tout évolue, rien n’est immuable. Les études ne sont qu’une base, un substrat sur lequel chacun construit sa personnalité, en plus des pressions familiales, sociales...


                                                                    • LRAL LRAL 25 juillet 2009 18:14

                                                                      @Le Furtif :
                                                                      attention à la diffamation, toujours. Je ne vois pas de rapport entre l’homéopathie et la scientologie, en créer un est absurde. Vous voulez assimiler l’homéopathie à une secte ?
                                                                      L’homéopathie n’est pas officiellement reconnue en France mais encadrée par des organisations sérieuses. Comme je l’ai dit, les médecins homéopathes ne sont malheureusement pas tous honnêtes, comme dans tous les milieux professionnels, les incompétents et les arnaqueurs existent.
                                                                      Une consultation homéopathique ne coûte pas plus cher qu’une consultation chez un médecin spécialiste. Un médecin homéopathe est une profession libérale, ce n’est pas une société qui cherche le profit à tout prix.


                                                                    • LRAL LRAL 26 juillet 2009 23:51

                                                                      @Le Furtif
                                                                      vous prenez bien à la légère la médecine, et vous ne répondez pas à ma question. Associer homéopathie et scientologie est une façon de la décridibiliser. Le commerce n’est pas une honte, La médecine n’est pas un commerce cependant, mais une profession libérale, constituée de professionnels qui ne souhaitent pas travailler gratuitement.


                                                                    • LRAL LRAL 25 juillet 2009 15:00

                                                                      Je suis surpris, globalement, par toutes ces réactions à un article considéré comme un « marronnier », à une pratique médicale considéré comme magique et sans intérêt. Je suis agréablement surpris de constater que l’homéopathie fait toujours débat, et que les clichés, des DEUX côtés, sont tenaces.
                                                                      Cet article, écrit par un médecin homéopathe pratiquant depuis une vingtaines d’années, ne vise pas à convaincre, juste à expliquer l’histoire et le fonctionnement de l’homéopathie tel qu’il est compris actuellement.
                                                                      L’homéopathie n’est pas une médecine miraculeuse dans tous les sens du terme, elle ne se passe pas des autres médecines selon les circonstances. Oui, des médecins homéopathes donnent de l’aspirine dans certains cas, on des antalgiques quand la situation est urgent et douloureuse, personne n’est masochiste. J’ai soigné une rage dentaire avec des antalgiques et des anti-inflammatoires, évidemment, puis les causes plus profondes de cette infection avec un traitement homéopathique.
                                                                      L’homéopathie ne veut pas l’hégémonie médicale en France et dans le monde, juste à soigne et essayer de guérir les personnes, êtres humains complexes et sensibles uniques.
                                                                      On ne s’improvise pas médecin homéopathe, les études sont longues et fastidieuses. Le contact avec les patients est réjouissant et stimulant, se soigner ensemble est une chose compliquée. Les médecins homéopathes sont aussi des êtres humains, plein de contradictions, plus ou moins bons, comme tous les autres médecins.


                                                                      • Bixente64 Bixente64 25 juillet 2009 18:19

                                                                        Allons, allons...

                                                                        Lorsque les discussions viennent au tour d’une table à ce sujet, les partisans de cette charlatannerie disent tous en cours « Moi, l’homéopathie, j’y crois ! » la main sur le coeur...

                                                                        Moi, l’aspirine, que j’y crois ou pas, et bien lorsque j’ai un gros mal de tronche, et bien 1gr et ça passe...

                                                                        Lorsque j’ai une infection lambda et que je vais voir mon médecin traitant et qu’il me colle sous antibiotique, que j’y crois ou pas et ben ça passe...

                                                                        Il y a quelques années, j’ai suivi, longuement, péniblement un traitement homeopathique prescrit par un toubib homéopathe qui se faisait fort de me traiter un terrain allergique... J’étais mouflet et donc peu sujet à une interprétation de mon traitement tel que je le narre aujourd’hui, bref, j’étais un Candide... Cette fumisterie a duré plusieures années pendant lesquelles la menthe me fût interdite ainsi que diverses autres étrangetés... Au terme de cette longue, trés longue, trés trés longue période, il fût décidé par mesparents de quitter le champ de l’irrationnel et du charlatanisme et de revenir dans celui de la rationnalité. Ben, figurez-vous que depuis ça va mieux... Alors que l’on vienne me claironner dans les oreilles que les sucrettes sont efficaces, que rien soigne fort et que l’usage de noms latins est juste là pour faire précis et pas Diafoirus et un peu charlot me parait surréaliste.

                                                                        Des études ont été mené par des scientifiques en usant des techniques classiques usitées en médecine : versus placebo, ramdomisé, etc... Et bien les résultats montrent, parfois, au mieux, une meilleure efficacité du placebo par rapport au susucre, rarement une légère, mais non significative, efficacité de la sucrette, bref, ça sent le vide, le rien...

                                                                        Que la Sécurité Sociale (qui est en léger déficit) règle, rubis sur l’ongle, les visites (nombreuses) au toubib homéopathe, que le clampin se rende à la pharmacie du coin et ressorte avec ses tubes bleus, ses gougouttes sans débourses un fifrelin alors que c’est du vent, ça m’agace...

                                                                        Que le fervent amoureux et crédule voit ses sucrettes d’Influenzinum prises en charge tous les ans alors que ce truc là n’a jamais fait preuve de la moindre efficacité alors que le vaccin anti-grippal ne l’est que pour une part réduite de la population, ça m’agace...

                                                                        Que des spécilaités à base de « Sol » en dilution soit encore utilisées, ça m’enerve... (« Sol », c’est le soleil ! Et oui ; les homéopathes diluent le soleil...)...

                                                                        Serions-nous en position d’excédent financier et que d’aucun cherche à s’amuser avec ces enfantillages me laisserait somme toute indifférent ; aprés tout, chacun est libre... Mais dans la situation actuelle...

                                                                        Evidemment, le principal laboratoire pharmaceutique homéopathique mondial est français ; c’est Boiron. Evidemment, le père Boiron est un bon ami à Chirac... Je mets juste ces deux faits face à face... Vous en tirerez les conclusions que vous voudrez...

                                                                        Il y a quelques années, jeune, je m’étais rendu, dans ma petite ville, à un conférence que donnait le professeur Léon Schwartzenberg sur le cancer et ses traitements. Aprés sa brillante présentation, vint le temps des questions. Evidemment, une question lui fût posée sur l’homéopathie et le cancer. Il pris quelques secondes et répondit ceci « Chacun est libre de choisir sa mort ».

                                                                        Ceci me servira de conclusion à cette longue enfilade.


                                                                        • LRAL LRAL 25 juillet 2009 18:55

                                                                          @ Bixente64
                                                                          vous avez lu l’article ? Vous avez lu les commentaires ? Votre expérience personnelle n’est pas caution universelle.
                                                                          Je rappelle donc : la plupart des médecins homéopathes ne sont pas conventionnés, donc pas remboursés par la Sécu. Un tube de granules coûte moins de 2 euros, remboursé à 35%. Ca vous choque ? Et le Diantalvic remboursé depuis des années, ça ne vous fait pas tousser ?
                                                                          Le laboratoire Boiron est loin d’avoir l’assise financière et les bénéfices des grands groupes pharmaceutiques, je ne comprends pas pourquoi vous vous attaquez à cette entreprise, protégée d’après vos déductions par l’ancien président Chirac. Terrible conspiration...
                                                                          Comprenez l’homéopathie avant de vous énerver sur des dilutions en « Sol ».
                                                                          Si ma femme venait à avoir un cancer du sein ou des os, je ne suis pas stupide au point de ne lui faire prendre que de l’homéopathie, évidemment. Je ne suis pas sadique ni maso, tout comme les utilisateurs et prescripteurs de l’homéopathie. La chimio et les rayons sont primordiaux, et l’homéopathie accompagne ces méthodes médicales violentes.
                                                                          Attention, je n’ai JAMAIS dit que l’homéopathie est une science divine qui guérit tout, mais une médecine qui cherche à essayer de soigner un patient qui souhaite guérir.

                                                                          Je comprends tout à fait votre point de vue, mais l’inverse n’est pas vrai. Vous utilisez des mots fortements connotés comme crédule ou charlatanerie censés avilir l’homéopathie qu’apparemment vous détestez de tout votre corps.


                                                                        • LRAL LRAL 25 juillet 2009 20:53

                                                                          sans commune mesure avec les grands laboratoires pharmaceutiques. Signe d’un intérêt grandissant pour l’homéopathie ?


                                                                        • LRAL LRAL 25 juillet 2009 22:43

                                                                          qu’une société commerciale fasse des bénéfices vous choque à ce point ? C’est tout ce que vous retenez de l’homéopathie ?


                                                                        • Bixente64 Bixente64 26 juillet 2009 09:48

                                                                          @l’auteur :
                                                                          Certes, mon expérience personnelle ne saurait constituer une « caution universelle » mais c’est celle que j’ai vécu et à ce titre elle me semble importante pour moi... Comme le disait notre grang Victor dans la Legende des Siècles « quand je parle de moi c’est de toi que je parle, oh inconscient qui croit que je ne suis pas toi »...

                                                                          Je ne connait pas de médecins « homéopathe » qui exerce en secteur III dans ma région. Ils sont, pour la majorité, en secteur I, quelques uns en secteur II. Dés lors, c’est bien la collectivité qui subventionne les joyeux délires lactiques. Je dois, sans doute, demeurer dans une région particulière.. Mais j’en doute (je vous renvoie plus haut).

                                                                          Qu’un tube de granules coute moins de 2,00€ est un fait. Mais soyons donc précis ; il coute 1,81€ pour des granules et 1,61€ pour une dose. Je ne vois pas ce que vient faire ici le Di Antalvic qui, somme toute et en en faisant un usage normal est un excellent antalgique de classe II. Le problême, et cela ne vous aura pas échappé, est dû à un mésusage dans quelques pays... dont la France ne fait pas parti. Qu’un tube de sucrettes coute à la société me choque, oui, effectivement. Le taux de remboursement est passé, voici quelques années de 65 % à 35 % et, me concernant, il aurait du tomber à zero. Je ne doute pas, alors, que le « taux de pénétration »de cette pseudo-science serait tombé à des niveaux proche de zero. Les vrais, les purs, les durs, les tatoués auraient continués à croire à leurs sornettes.

                                                                          Pour l’assise financière, un léger sourire pointe sur ma face... Ne cherchez pas à me faire pleurer ; vendre du vent au prix auquel ils le vendent... Vous imaginez le côut de la matière première ? Avec un pauvre canard de Barbarie ils peuvent allimenter la planète entière de leur miraculeux Oscillococcinum qui guérit la grippe. Par ailleurs, je ne fût pas surpris, voici peu, de voir apparaitre sur les ordonnances de ces margoulins en blouses blanches, des sucrettes au nom amusant d’Aviaire et, discutant avec « malades » j’appris que le cher toubin leur avait expliqué que cela permettait d’éviter de chopper la grippe aviaire... Mais bien sur...

                                                                          Au fait, bien que vous cherchiez à détourner un peu la discussion sur les sujets qui doivent vous paraitre bien moins glissant, pouvez-vous expliquer à l’auditoire comment vous faites pour diluer le soleil ? Et surtout comment vous faites pour en obtenir une teinture mère ? Je me délecte d’avance...


                                                                        • LRAL LRAL 26 juillet 2009 23:14

                                                                          @Philippe
                                                                          c’est vous qui évoquez Boiron en premier, en associant ce labo avec Chirac, sous-entendant une certaine collusion politico-financière. Je ne fais que répondre à votre remarque. Quel est le rapport entre Boiron et Chirac exactement pour vous ?
                                                                          Vos méthodes valent les miennes.


                                                                        • LRAL LRAL 27 juillet 2009 00:12

                                                                          @Bixente64
                                                                          Boiron est le laboratoire français qui a le monopole des granules homéopathiques « industriels », cad fabriqués à grande échelle. La matière première ne coûte pas grand chose, mais le procédé de dilution et de succution est compliqué et donc cher à mettre au point et entretenir pour maintenir la pureté des produits.
                                                                          On peut commander en pharmacie des granules sur-mesure également, selon le traitement, que ce soit en France, en Suisse, en Belgique ou en Allemagne. il existe aussi des traitements homéopathiques directement délivrés dans de petites fioles d’eau activée, sans plus le support sucré.
                                                                          Boiron n’est pas exempt de défauts, bien entendu, la guerre qui l’a opposé à l’autre labo français Lehning n’est pas nette, ce n’est qu’un aspect commerciel cependant et malheureusement.

                                                                          Sol dans un produit homéopathique est la diminution de solubilis, je vous renvoie à votre dictionnaire latin pour comprendre ce terme. Et je vous enjoins à comprendre l’homéopathie avant de la critiquer.
                                                                          Le Diantalvic est un médicament retiré du marché pour cause d’effets secondaires (si j’ai bien compris), après avoir été prescrit et remboursé des milliers de fois. C’est un exemple de l’allopathie remboursée alors que le médicament n’a pas été suffisamment étudié, donc un abus.

                                                                          Je suis d’accord avec vous sur le remboursement stupide à 35%. C’est tout ou rien, autant que ce ne soit rien, vu le faible coût des granules. Ce sera mieux pour tout le monde, finalement. Je pense aussi que les médecins homéopathes devraient être hors convention, et donc non remboursés, après tout la santé n’a pas de prix.
                                                                          Par contre, contactez les mutuelles privées pour qu’elles arrêtent de rembourser l’homéopathie, pour poursuivre dans votre veine. Et les charlatans qui opèrent en hôpital, infectant trop de patients innocents de maladies nosocomiales mortelles, si l’efficacité doit être le seul mot d’ordre de la médecine.

                                                                          Je m’emporte inutilement, direz-vous, certes. Je rappelle quand même que l’homéopathie n’est pas un bloc uni de gentils médecins béats, ce sont EN MAJORITE des professionnels médicaux qui ont suivi des formations longues. Malheureusement, ce secteur médical est infecté d’incompétents notoires et stupides qui s’arrogent le titre de médecin homéopathe après la lecture d’un ou deux livres. Ces dérives sont stupides et doivent être combattues.
                                                                          Je ne connais pas le pourcentage de médecins homéopathes unicistes, voilà une bien bonne question. Aurais-je trop simplifié le panorama ? C’est bien sûr possible.

                                                                          Aux contempteurs de cet article et par la-même de l’homéopathie : lisez l’article et les commentaires avant de continuer à débattre. Je ne souhaite plus me répéter. Je comprends votre point de vue sur une médecine qui n’a pas fait ses preuves médicales à vos yeux. Avez-vous lu les études cliniques proposées sur le site de Boiron ? Je ne pense pas, puisque vous ne souhaitez pas comprendre l’homépathie. Je ne suis pas parfait, et j’agis de même sur d’autres sujets qui ne m’intéressent pas ou qui me choquent.


                                                                        • LRAL LRAL 27 juillet 2009 08:08

                                                                          @Philippe
                                                                          Au temps pour moi, effectivement, le fil des commentaires s’est embrouillé à ma relecture.
                                                                          Tout à fait, quoi qu’il en soit, Boiron n’est pas une « épicerie du coin », mais bel et bien une société commerciale cherchant les bénéfices pour vivre. Et comme je l’explique plus bas, non exempte de défauts. CCeci dit, leurs produits sont très bons.


                                                                        • LRAL LRAL 27 juillet 2009 12:16

                                                                          @Philippe
                                                                          tout n’est pas si dialectique justement, je répète que la médecine homéopathique n’est pas la panacée universelle, juste une médecine faillible comme les autres puisque dispensée par des êtres humains. Certains traitements ne fonctionnent pas, selon les patients et leur volonté de guérir ou simplement à cause du traitement lui-même, mal prescrit ou carrément à côté de la plaque. Il y a de bons médecins et de moins bons.
                                                                          Des études cliniques ont été menées sur des traitements homéopathiques et sur certaines affections précises, cf le lien plus haut sur le site de Boiron. Le fait est qu’aucune étude typée Nature ou Lancet ne valide l’homéopathie, effectivement, elle n’est donc pas reconnue le monde médical moderne. Si le coeur du problème est là, voilà ma réponse. L’homéopathie est basée sur l’intuition puis le travail de recherche d’un scientifique, appliquée par des générations de médecins depuis 200 ans. Non prouvée scientifiquement, elle reste une médecine en marge de la science, mais au coeur de la pratique médicale de millions de patients dans le monde. Et AUCUN décès n’est dû à l’homéopathie.
                                                                          Un avis tout personnel me fait assimiler l’homéopathie à la psychothérapie, plus proche d’une approche holistique du patient et de son histoire personnelle. Et de fait plus proche d’un effet placebo certain. Elle s’avère ainsi complémentaire de la médecine conventionnelle très utile dans de nombreux cas urgentistes et de maladies graves et lourdes.
                                                                          La physique quantique ne peut mesurer à la fois la masse et la localisation d’une particule, démontrant l’altération des observations par l’observateur. L’homéopathie rentre-t-elle dans cette catégorie ? C’est envisageable.

                                                                          La phrénologie eut son temps et son heure de gloire, elle est totalement tombée dans l’oubli maintenant. L’homéopathie non, elle existe toujours et reste dynamique tant en prescription qu’en consultation.


                                                                        • janequin 27 juillet 2009 12:20

                                                                          @LRAL,

                                                                          le gros intérêt du remboursement à 35% réside dans l’obligation faite à Boiron ou à Lehning de vendre chaque tube à 1,8 euros.
                                                                          Allez voir ce qui se passe là où les remèdes ne sont pas remboursés : 5 euros en Espagne, 4 euros en Allemagne.

                                                                          Certes les Korsakoviennes sont plus chères, mais je n’hésite pas personnellement à les acheter si le besoin s’en fait sentir. Pourquoi se passer en effet de l’action de quelques globules de Cicuta Virosa 200K qui a fait disparaître un oedème cérébral traumatique en 48 heures (l’enfant menait une vie végétative depuis 15 jours après son accident) ?
                                                                          Les médecins hospitaliers ont crié au miracle... mais ce n’en était pas un, bien sûr !

                                                                          @ Philippe,

                                                                          Ainsi que je l’ai déjà indiqué, vous ne pouvez appliquer les protocoles d’AMM à un remède homéopathique, mais seulement à la méthode de détermination du remède. Aucun remède n’est spécifique d’une pathologie telle qu’elles sont définies classiquement, mais d’un ensemble de symptômes, physiques, psychiques, de modalités,...

                                                                          Sinon, il est évident qu’il est impossible de vérifier l’activité d’un remède dit homéopathique. D’ailleurs le terme « remède homéopathique » est erroné, car le remède ne devient « homéopathique » que lorsqu’il a été choisi selon les critères de l’homéopathie.


                                                                        • LRAL LRAL 27 juillet 2009 12:41

                                                                          @Jannequin
                                                                          même à ce prix-là ce n’est pas cher, un tube dure longtemps et n’a pas vraiment de date de péremption.


                                                                        • janequin 27 juillet 2009 16:44

                                                                          Philippe,

                                                                          vous confondez logique scientifique et logique de l’expérimentation médicale selon les critères de la médecine classique.

                                                                          Il s’agit de deux choses fondamentalement différentes.

                                                                          La logique scientifique débute par la constatation d’un phénomène expérimental, et non par la mise en place ex nihilo d’une théorie concernant un tel phénomène.

                                                                          De nombreuses expériences doivent tout d’abord vérifier l’universalité du phénomène, puis il est possible d’en tirer quelques règles d’application.

                                                                          Le modèle théorique permettant d’expliquer le phénomène vient bien après, et, très souvent, il n’en est nul besoin pour utiliser ce phénomène de manière efficace.

                                                                          Certes, la connaissance du fonctionnement est importante, mais connaît-on vraiment le fonctionnement des milliers de médicaments proposés aujourd’hui ? Ou plutôt ne fonctionnent-ils pas de manière différente de ce qu’on a imaginé pour eux ?

                                                                          Vous savez, très souvent les explications données dans les publications médicales restent à la surface des choses, et surtout, ne vont jamais jusqu’au fondement de leur action, à savoir la chimie (car qu’y a-t-il d’autre ?)

                                                                          La méthodologie utilisée pour vérifier l’efficacité d’un médicament classique est propre à leur mode d’action supposé, à savoir qu’ils sont censé cibler une fonction particulière de l’organisme. Par exemple, on sait qu’intervient dans la douleur la synthèse de prostaglandines, et on fait le pari que la neutralisation de la cyclooxygénase va permettre de diminuer ces douleurs.

                                                                          C’est ainsi que l’on recherche les inhibiteurs de cette cyclooxygénase, et pour savoir s’ils conviennent, on a mis au point cette suite de manips qui peut amener à l’AMM. Mais cette suite de manip est propre à la démarche qui a prévalu pour rechercher ces substances.

                                                                          C’est essentiellement une démarche analytique, mais qui est entachée au tout début par un gros handicap : pour trouver une substance qui présente peu ou prou les propriétés qu’on veut bien lui prêter, les chimistes vont en synthétiser mille, voire dix mille. C’est d’ailleurs de quoi se plaignait - en aparté - un chimsite de chez Astra Zeneca.

                                                                          Vous êtes de mauvaise foi en disant que les homéopathes ne veulent se prêter à une évaluation. Ils le veulent bien, mais à la condition de respecter la méthode, qui n’est pas liée à la dilution infinitésimale, quoique vous en pensiez (mal).

                                                                          Ce sont les personnes qui connaissent l’homéopathie qui seules sont capables de mettre au clair la méthodologie d’évaluation, les autres, et en particulier les médecins classiques, en étant incapables car ne connaissant pas l’homéopathie.

                                                                          C’est comme si on demandait à un garagiste d’évaluer la synthèse d’un produit chimique, et encore, je crois que ce serait plus facile pour lui.


                                                                        • LRAL LRAL 27 juillet 2009 17:00

                                                                          @ Philippe
                                                                          Je ne peux être plus explicite que mon commentaire précédent. Comprenez-vous ce que j’écris ?
                                                                          L’homéopathie ne refuse aucun test d’efficacité, mais le résultat sera majoritairement négatif puisque l’homéopathie ne fonctionne pas comme l’allopathie, cf mon commentaire précédent.


                                                                        • janequin 27 juillet 2009 18:20

                                                                          Je ne suis pas d’accord avec LRAL ici. La découverte de l’homéopathie ne s’est pas faite sur l’intuition, mais sur l’observation par Hahnemann d’innombrables faits expérimentaux et la lecture des innombrables opuscules médicaux des 16ème et 17ème siècles (Cullen, mais d’autres également).

                                                                          Quant à la mise en place de la succussion permettant de conserver des effets thérapeutiques au dilutions, c’est du même ordre que la découverte fortuite de l’aspartame par J. Schlatter en 1965. Celui-ci aurait donc le droit de faire des essais qui lui ont par hasard ouvert la voie de cette découverte, mais vous déniez ce droit à Hahnemann. Bel esprit scientifique !

                                                                          Enfin, je n’ai jamais dénié le droit à un médecin non homéopathe de vérifier l’homéopathie - et je dois dire que je me suis laisser emporter dialectiquement avec mon histoire de garagiste.

                                                                          Par contre, la méthodologie permettant cette évaluation ne peut être que totalement différente des AMM actuelles, qui, je le répète, ne sont destinées qu’aux substances déterminées selon la méthodologie classique. Et qui mieux que des homéopathes chevronnés (et ils ne sont pas nombreux, malheureusement) peuvent définir correctement cette méthodologie.

                                                                          Mais de toutes façons, vous êtes de mauvaise foi dans vos propos, car vos idées préconçues de philosophe transparaissent dans tous vos écrits. C’est cela l’idéalisme. Moi, je n’accepte que le réalisme de l’expérience, promu avec force par Immanuel.


                                                                        • janequin 27 juillet 2009 18:40

                                                                          Preuves matérielles ?

                                                                          Apprenez et pratiquez. Vous en avez le droit.

                                                                          Et pour ma part, je rajouterai : le devoir.


                                                                        • LRAL LRAL 28 juillet 2009 08:45

                                                                          @Philippe
                                                                          Cessons de débattre alors, puisque rien ne vous attire dans l’homéopathie.

                                                                          @Jannequin
                                                                          Nuance : la pratique de l’homéopathie est intuitive, pas sa découverte.


                                                                        • janequin 28 juillet 2009 16:26

                                                                          Intuitive, peut-être, mais raisonnée. je dirais plutôt probabiliste.

                                                                          En tous cas, la nécessité de la connaissance de la matière médicale implique obligatoirement l’usage du raisonnement dans le choix du remède.

                                                                          Et si l’on collige convenablement les signes saillants du patient, dans sa totalité souffrante, il est possible - et en particulier grâce aux répertoires, qu’il faut manipuler avec précaution, je le concède - de classer les remèdes par importance, et donc en tirer une certaine probabilté que le remède convienne.

                                                                          Lorsqu’un remède, par utilisation d’un répertoire, apparaît comme ayant deux fois plus de chance de convenir que les autres, la probabilité que ce soit le bon dépasse 80%.

                                                                          Mais, je le concède, il y a intuition basée sur l’expérience. Mais quel médecin utilisant la clinique pour faire un diagnostic ne met-il pas en œuvre son ontuition raisonnée ?


                                                                        • pigripi pigripi 25 juillet 2009 23:05

                                                                          J’ai utilisé l’homéopathie pour soigner mes enfants, pour moi et pour ma chienne avec de bons résultats.
                                                                          Je ne sais pas comment ça fonctionne mais ça fonctionne pour certaines affections et c’est pour cela que je continue, sans mystique ni fanatisme.
                                                                          Quand je n’ai pas de résultats, j’utilise l’allopathie ou des plantes ou les deux. Et dans tous les cas, j’ignore comment ça fonctionne car je ne suis ni chimiste ni biologiste.

                                                                          Quand j’utilise mon lave vaisselle, j’en ignore aussi le mécanisme et pourtant, il fait parfaitement son travail smiley)

                                                                          Ne pas pouvoir expliquer le fonctionnement de l’allopathie ne signifie pas que ça ne fonctionne pas.

                                                                          De tous temps, les humains ont utilisé des plantes sans pouvoir expliquer comment elles agissaient et pourtant, tout le monde est d’accord pour dire que la phytothérapie est efficace pour soulager et guérir certaines pathologies. Idem pour les minéraux.

                                                                          Je pense qu’un jour, il sera possible d’expliquer comment l’homéopathie agit.

                                                                          En attendant, il serait stupide de se priver de l’homéopathie qui est sans danger, peu couteuse et permet de soulager bien des maux.


                                                                          • janequin 26 juillet 2009 00:27

                                                                            Philippe,

                                                                            si vous saviez combien les scientifiques sont obligés d’imaginer avant de pouvoir vérifier expérimentalement la justesse ou la fausseté de leurs propositions.

                                                                            Bien sûr, cette démarche est fondée sur d’autres expériences, bien solidement établie, elles.

                                                                            Il en est ainsi en chimie organique, où de nombreux mécanismes réactionnels ne sont pour l’instant qu’ « imaginés », car les méthodes classiques permettant d’en vérifier l’exactitude ne permettent pas d’y parvenir. Le cas d’école est celui de la réaction de Wittig.

                                                                            Lorsque je parle des propriétés d’émetteur ou de récepteur de petites molécules tells NO ou O2, je ne fais qu’exploiter les propriétés des composés paramagnétiques plongés dans un champ magnétique. On appelle cela la « résonance paramagnétique électronique » ou RPE, très proche des phénomènes de « résonance magnétique nucléaire » ou RMN.


                                                                            • LRAL LRAL 27 juillet 2009 00:53

                                                                              @Le Furtif
                                                                              Merci pour le lien vers notre blog. Quel est votre point de vue sur l’affaire rennes-le-Château, que vous semblez connaître ?
                                                                              Quel est le rapport entre l’homéopathie et cette affaire historique, outre le blog LRAL ?


                                                                            • clostra 27 juillet 2009 10:42

                                                                              Si la foi sauve : utilisons la foi pour nous soigner mais sachons que c’est à double tranchant.

                                                                              Alors, cet article posé et documenté ne devrait pas nous faire penser à des incantations.

                                                                              En fin de compte : vieillir, c’est probablement se résigner, non pas à ne pas tenter de convaincre mais à accepter de ne pas avoir convaincu.

                                                                              Chaque fois, certains essaient de « contenir » le « mouvement » pour le juguler, mais on ne sait pas trop si la raison va guérir ces passagers de l’absurde. Par exemple : « l’homéopathie guérit ce qui l’aurait été sans traitement »* (Vive l’homéopathie qui passe au travers de traitements intrusifs et parfois hasardeux : mieux vaut être traité par homéopathie lorsqu’il y a erreur de diagnostic ! une « raison supplémentaire !)

                                                                              *l’homéopathie serait le double aveugle de la médecine allopathique !

                                                                              Poursuivons sur l’idée d’une »green médecine« et de riposte graduée : premièrement utiliser l’homéopathie et si »ça ne marche pas« , poursuivons par l’allopathie et »si ça ne marche pas" à vous de trouver !


                                                                              • LRAL LRAL 28 juillet 2009 08:47

                                                                                Réponse du docteur P. Chambaud, auteur de l’article :

                                                                                Toute attitude scientifique implique deux phases :

                                                                                • d’une part l’observation d’un phénomène,

                                                                                • d’autre part la tentative de donner une explication à ce phénomène au regard des données scientifiques, ou autres, en possession de l’observateur.

                                                                                Toute autre attitude, faisant intervenir la croyance, est de l’ordre de l’émotionnel, du dogme et conduit inévitablement à l’intolérance et au fanatisme. Affirmer « je ne crois pas » consiste à nier une réalité. C’est comme dire que le thermomètre n’existe pas pour nier l’existence de la fièvre. Et pourtant la fièvre est bien là.

                                                                                Mon expérience de médecin m’a donné de reconnaître une réalité aux lois de l’homéopathie telles que définies par HAHNEMAN. Je ne suis pas un chercheur mais un clinicien et l’honnêteté me conduit à reconnaître l’efficacité des remèdes homéopathiques, avec parfois des résultats surprenants, avec aussi des échecs patents. Mais quelle technique n’en a pas ! Est ce la technique qui est mauvaise ou est ce le praticien qui n’a pas compris les données du problème posé et donné la mauvaise réponse ?

                                                                                Pour ceux qui mettent en doute la réalité d’études scientifiques sérieuses concernant l’homéopathie qu’ils s’adressent aux Laboratoires BOIRON qui se feront de leur adresser les références de certains travaux.

                                                                                GALILEE s’est rétracté, il n’empêche que la Terre tourne toujours autour du Soleil. Quant à GIORDANO BRUNO, il est mort en voulant défendre ses idées contre les intolérances et les dogmes de son époque !

                                                                                Que la croyance ne mette pas des œillères sur les yeux des humains, mais que la science ne devienne pas un nouveau dogme ! Comme toujours la véritable connaissance est obtenu lorsque l’homme accepte de passer ses croyances au crible de son savoir scientifique.


                                                                                • ZEN ZEN 28 juillet 2009 08:54

                                                                                  "que la science ne devienne pas un nouveau dogme ! Comme toujours la véritable connaissance est obtenu lorsque l’homme accepte de passer ses croyances au crible de son savoir scientifique."

                                                                                  Joli paradoxe !


                                                                                • janequin 28 juillet 2009 16:30

                                                                                  Non, Le furtif, pas au crible des tests imposés aux autres médicaments, car le choix du remède ne se fait pas sur les mêmes critères dans les deux écoles. Il faut concevoir des tests adaptés, mais qui pourront être mis en œuvre par tout médecin.
                                                                                  Un peu de raisonnement ferait du bien à tout le monde.


                                                                                • janequin 29 juillet 2009 07:04

                                                                                  Quelle tristesse de voir des personnes aussi intelligentes que vous ne pas être capable de penser autrement que ce que la culture ambiante lui a imposé à son insu.


                                                                                • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 28 juillet 2009 18:38

                                                                                  Bonjour,

                                                                                  A mon sens, on peut se désintéresser des théories qui sous tendraient l’action de l’homéopathie. Il ne faut pas dire qu’elle ne peut pas marcher pour cause de nombre d’Avogadro et autres. Si l’on comprend comment fonctionne un remède c’est, sans doute, mieux, si l’on ne comprend pas c’est anecdotique, surtout pour celui qui le prend, et qui veut simplement être soulagé.

                                                                                  Il faut simplement regarder l’efficacité. Ca marche on garde, ça ne marche point on jette. Avec l’homéopathie c’est très simple : plus les études sont rigoureuses moins les Remèdes sont efficaces. Mieux on cherche moins trouve. Ce n’est pas une médecine au sens actuellement admis de corpus scientifique. C’en est une si on la relie à la nébuleuse des pratiques de soins dites millénaires qui s’arc-boutent sur leur ancienneté pour encore revendiquer une existence. A partir de là, chacun choisit de recevoir-exercer cette pratique. Chacun a besoin de magique, d’une part d’irrationnel et croire aux miracles, chacun choisit les rites qu’il pratique et les prêtres qui intercèdent en sa faveur. Chacun ses chaînes, y’en a bien des qui fument et qui disent que ça leur fait du bien.


                                                                                  http://pascalgilbert.ouvaton.org/


                                                                                  • janequin 28 juillet 2009 22:52

                                                                                    Eh bien non, Pascal, les études les plus rigoureuses bien adaptées aux remèdes classiques, ne conviennent pas pour montrer l’efficacité de l’homéopathie, parce qu’elles ne sont pas adaptées à l’individualisation qui est le pilier de la prescription homéopathique.

                                                                                    Pas d’irrationnel, pas de miracle. Mais une recherche quasi mathématique du remède.


                                                                                    • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 28 juillet 2009 23:54
                                                                                      En lisant les pathogénésies de Kent, pas toutes rassurez-vous, grand champion de l’individualisation, j’ai toujours eu l’impression de me trouver devant la compilation des plaintes d’un hystérique colligées par un obsessionnel.
                                                                                      Parler de recherche quasi mathématique en démarrant d’une base aussi mouvante me parait être un abus de langage. 
                                                                                      Mais puisque vous réfutez la validité de mes modèles expérimentaux, j’aimerais bien connaître ceux que vous utilisez. Afin que je puisse les accepter, ou non.

                                                                                    • janequin 29 juillet 2009 00:16

                                                                                      Il est vrai que ce n’est pas Kent qui m’a le plus parlé, mais un vieux monsieur nommé Nash. C’est en relisant une bonne vingtaine de fois son bouquin que j’ai à peu près compris de quoi il retournait.
                                                                                      Mais la répertorisation, bien faite, est assez mathématique. La difficulté réside dans le choix des symptômes saillants, qui ne sont pas nécessairement ceux mis en avant par les patients.

                                                                                      Le modèle expérimental consisterait d’abord à expérimenter les substances en double aveugle sur l’individu sain, et il est vrai que les symptômes caractéristiques découverts ab usu in morbis ont autant de valer, si ce n’est pasfois plus.
                                                                                      Puis, pour une pathologie donnée - et non pour un remède donné - opérer l’individualisation la plus rigoureuse sur chaque patient, nécessitant sans doute un choix collégial. Puis une prescription des remèdes alternant aléatoirement avec un placebo, suivi d’une lecture de l’évolution également en double aveugle.

                                                                                      A ce compte-là, ce n’est donc pas tel ou tel remède qui est validé, mais telle ou telle pratique de l’homéopathie, mais je ne vois pas que l’on puisse faire autrement.


                                                                                      • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 29 juillet 2009 17:07

                                                                                        Je vous cite : 

                                                                                        « Le modèle expérimental consisterait d’abord à expérimenter les substances en double aveugle sur l’individu sain »

                                                                                        En effet, c’est là que commence l’homéopathie, avant la prescription du Remède : l’écriture des pathogénésies.

                                                                                        Et, coup de chance, les réécrire est simple : expérimentation double-aveugle classique, pas d’état d’âmes à avoir, la méthodologie ne se heurte à aucun dogme homéopathique qui la refuserait.

                                                                                        Et c’est là aussi que se termine l’homéopathie... Des tentatives de réécritures des pathogénésies selon un protocole qui exclue la subjectivité du sujet et de l’expérimentateur ont été commencées, et vite arrêtées devant la constatation que ces signes, que les Livres disent être provoqués sur l’individu sain par certaines substances, n’existaient pas comme entités indépendantes. Les signes n’étaient qu’un banal effet nocebo. Disparaît alors le premier semblable de l’affirmation Hahnemanienne : les semblables guérissent les semblables, Disparaît la règle qui construit la Pratique. 

                                                                                        Maintenant chacun est libre de broder. Personne ne s’en est privé.

                                                                                        Cordialement.


                                                                                      • janequin 29 juillet 2009 19:25

                                                                                        Pour réécrire les pathogénésies, il faut tout d’abord se référer à la toxicologie. Ce sont ces signes-là qui sont les plus fiables. Et je pense en effet que certains signes psychiques obtenus avec de 30 CH par Hahnemann et d’autres le sont beaucoup moins.

                                                                                        Par contre, je le répète, les signes qui disparaissent « ab usu in morbis », même et surtout s’ils n’ont apparemment aucune relation avec la maladie qui amène à traiter, sont certainement à colliger. On ne me fera pas croire que l’absence de soif indiquant l’utilisation de Gelsemium dans un syndrome grippal n’a pas été vérifié des milliers de fois au chevet du malade.

                                                                                        Personnellement, j’ai toujours recherché les signes physiques non pathognomoniques pour choisir le bon remède, signes physiques relevant généralement de la toxicologie de la substance.


                                                                                        • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 29 juillet 2009 19:57

                                                                                          Chacun est libre de broder...


                                                                                        • janequin 29 juillet 2009 21:05

                                                                                          chacun est libre de ne pas être constructif...


                                                                                          • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 29 juillet 2009 22:01

                                                                                            En effet, trouvez moi des pathogénésies validées selon vos propres critères : « expérimenter les substances en double aveugle sur l’individu sain »


                                                                                            • janequin 29 juillet 2009 23:00

                                                                                              Les anciennes pathogénésies ont été faites avec les moyens du bord. Certaines ont été faites, même au temps d’Hahnemann versus un placebo. Mais je reconnais, et je l’ai dit plus haut, qu’il est parfois bien décevant de réaliser ces pathogénésies avec des très hautes dilutions. Par contre des dilutions au millième devraient convenir - sauf pour les poisons, bien sûr.

                                                                                              Ces pathogénésies ont vu les symptômes saillants confirmés par la pratique clinique.
                                                                                              Je dirais même que la détermination du remède associé à quelques signes pathognomoniques peut permettre parfois un diagnostic pathologique. Ainsi, une fièvre sans soif avec coryza important et rash cutané m’a fait penser à Pulsatilla et... à la rougeole, confirmée deux jours après la cessation de tout symptôme (qui ont duré 36 heures) par un test sérologique.

                                                                                              C’est assez confortable de ne plus avoir peur quand un enfant présente ce genre de pathologie, surtout quand on en a eu neuf.

                                                                                              C’est pourquoi je veux, sans esprit polémique ni agressivité, dire que je plains du fond du cœur tous ceux qui, par un esprit qui veut sincèrement être scientifique mais qui oublient les principes fondamentaux de la science, se détourne de cette méthode pourtant si fructueuse.


                                                                                              • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 30 juillet 2009 11:50

                                                                                                Je vous remercie de votre compassion smiley, et je vous offre la mienne pour des raisons inverses -même si elles sont proches- et que je vous laisse formuler. smiley


                                                                                              • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 30 juillet 2009 11:52

                                                                                                PS : j’avais mis des smileys, mais ils ont disparu... Veuillez considérer qu’il en existe.

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