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Accueil du site > Actualités > Politique > Place au Peuple ! - Discours de Jean-Luc Mélenchon

Place au Peuple ! - Discours de Jean-Luc Mélenchon

Le premier meeting du Front de Gauche depuis l'investiture de Jean-Luc Mélenchon comme candidat commun s'est tenu le 29 juin sur la place des Martyrs de Stalingrad, métro Jaurès, lieu au combien symbolique, et à quelques pas d'un autre lieu où avait aussi commencé une révolution.

Ce discours, intitulé "l'Humain d'abord", et retransmis en direct sur les chaînes parlementaires et sur le site http://www.placeaupeuple2012.fr/, donne enfin de l'espoir en politique. L'espoir de lendemains meilleurs et plus justes, par l'exercice du pouvoir par le Peuple, qui ne devrait en être que le seul et unique détenteur ! L'espoir

Place comble ! avec plus 4000 personnes réunies à l'occasion de cette soirée, qui ont assisté à partir de 18h30 à un série de concert de Batucada Del Mundo, du groupe de rock La Belle Rouge et les chants militants de La Parisienne Libérée (que l'on retrouve aussi régulièrement sur @si !), suivis à 20h du meeting unitaire qui a vu s'exprimer successivement :

· Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste Français.

· Christian Picquet, porte-parole de la Gauche Unitaire.

· Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche.

· Lucien Jallamion, porte-parole de République et Socialisme.

· Danielle Obono, Convergences et Alternative

· Clémentine Autain, de la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique.

Et Jean-Luc Mélenchon, le candidat commun à la présidentielle de 2012

Voici le discours enthousiasmant de ce dernier :


Discours de Jean-Luc Mélenchon by LCP

« Nous ne sommes pas réunis pour célébrer un candidat mais notre force collective »

« Il est fini le temps de l'éparpillement ! Enfin nous pouvons avancer ensemble devant le pays ! »

« La saison des tempêtes est revenue dans l'histoire, [...]. Tout ce désordre est le fait d'un capitalisme fou ! »

« Place à l'humanité ! »

« Le premier devoir d'une conscience libre c'est de résister »

Ses axes de campagne, qui seront détaillés à la prochaine Fête de L'Humanité, sont bien évidemment abordés : « récupérer » les « 195 milliards passés des poches du travail à celles du capital », titulariser les « 800.000 précaires » de la fonction publique, « interdiction dans les entreprises, petites ou grandes, qu'il y ait plus de 5% à 10% de contrats précaires » avec un « CDI [qui] redevienne la règle », un salaire maximum avec une échelle de 1 à 20, le tout encadré par une « planification écologique ».

Tout comme la sortie de l'OTAN, ainsi les retraits de la France des guerres d'Afghanistan et de Lybie où elle n'a rien à y faire !

Il appelle « le pays à se mobiliser comme il l'a fait en 2005 et renouer le fil qui s'était rompu après les 55% des Français qui ont dit ''non'' à l'Europe libérale »

Pour conclure sur la citation d'un magnifique couplet de la chanson "Ma France" de Jean Ferrat, « La France, la belle, la rebelle ».

Et dans les coulisses, Pierre Laurent (PCF) se réjouit du succès du meeting et du « signal envoyé ». « Les gens sentent qu'il peut se passer quelque chose de ce côté de la gauche ». Clémentine Autain, ancienne adjointe au maire de Paris, nouvelle venue au Front de gauche, précise, enthousiaste : « C'est la première fois qu'on fait tous un meeting politique ensemble qui ne soit pas lié à une contestation sociale, qui ne soit pas un ''non'' mais un ''oui''. Ça fait tous dix ans qu'on attend ça ! ».

Après le crash de Dominique Strauss-Kahn, l'abandon d'Olivier Besancenot, les turbulences que rencontrent les écologistes et la léthargie des socialistes avec la primaire et leur absence de programme, le Front de Gauche, avec Jean-Luc Mélenchon, est la première formation à être en ordre de marche pour 2012, et à susciter un réel désir !


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178 réactions à cet article    


  • .jk. 1er juillet 2011 09:51

    Mélenchon est un rabatteur de voix du PS car n’ayant mis aucune condition concrète à son ralliement au PS


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er juillet 2011 17:27

      @ jk


      Il est souhaitable que ceux qui souhaitent ce que propose Mélenchon votent pour les FDG au premier tour pour en faire un sondage de ceux qui veulent vraiment une évolution a gauche. Il est improbable, cependant, que le FDG soit au second tour. En cas, l’électeur devrait s’abstenir, afin de ne pas cautionner le PS qui n’est qu’un parti de droite comme les autres et cautionner du même coup le systeme pseudo démocratique actuel qui n’est qu’une arnaque


      PJCA

    • .jk. 1er juillet 2011 17:49

      autant voter EELV car ce sera Eva Joly la candidate

      Eva Joly est la seule à menacer les intérêts de l’oligarchie


    • Eusèbe 1er juillet 2011 19:49

      @ JK. C’est l’argument d’Alain Soral. Mais ce même Soral ne nous explique pas comment on peut être rabatteur pour le PS tout en évitant un nouveau 21 avril. Bref, pour la cohérence du propos, c’est un peu raté.
       Argument caduc, donc.


    • .jk. 3 juillet 2011 09:58

      que vient faire ce « fasciste »’ dans ce sujet

      insinuation de décrédibilisation, c’est abject !

      je persiste et je signe :

      Mélenchon n’a mis aucune condition concrète à son ralliement au PS

      je ne conteste en rien que Mélenchon appelle à voter contre extrême-droite, droite, et même centre

      il y a une différence entre appeler à votre contre, et cautionner

      qui dit ralliement, accord électoral, dit cautionner

      si Mélenchon cautionne un accord avec le PS il doit être crédible c’est à dire arracher au PS des concessions

      je ne suis ni anti-UE ni anti-euro

      ce n’est pas la monnaie qui crée l’inefficacité économique

      je dis : ou l’UE est réformable, ou alors UE à la carte

      que Mélenchon, s’il est cohérent, demande déjà des concessions au PS sur ce qui est décidé au niveau national et non européen : fiscalité réellement progressive, taxation des oeuvres d’art à l’ISF, taxe d’habitation fonction de la valeur du logement (1/1000 jusqu’à 100000 euros, 2/1000 jusqu’à 500000 euros, 5/1000 jusqu’à 2000000 euros, 1/100 au delà), suppression de la redevance, etc


    • jaja jaja 1er juillet 2011 09:58

      « l’abandon d’Olivier Besancenot »

      Dans tes rêves Camarade... L’abandon du peuple de gauche par le PCF (Buffet ministre) et Mélenchon lui-même sous le gouvernement du privatiseur Jospin est apparemment oublié de beaucoup pour que cet attelage suscite « un rel désir » selon l’auteur.......


      • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 10:01

        Effectivement, c’est un rabatteur PS, il l’a même avoué lors d’un débat face à la Marine !

        Il fait de jolies promesses mais elles ne sont pas réalisables dans le cadre européen.
        Il ne faut pas oublier que la construction européenne impose de respecter les traités et donc un certain nombre d’article de loi.
        Ce que ne dira jamais Mélanchon c’est que l’essentiel de son programme n’est pas faisable sans quitter l’UE. Or, il ne propose pas de quitter l’UE (il propose de la changer, faudra m’expliquer comment) . Bref, admettons qu’il arrive au pouvoir, il dira « j’ai rien pu faire, c’est l’europe » et puis « j’ai demandé qu’on change l’europe, les autres ont pas voulu, je peux rien faire ».

        Il ne le dirais pas exactement en ces termes mais le sens y est .

        Le seul parti qui propose de quitter l’UE et l’Euro pour pouvoir mettre en œuvre la politique v voulue par les français c’est l’UPR de François Asselineau.

        http://www.u-p-r.fr/


        • Walid Haïdar 1er juillet 2011 17:59

          menteur : il a dit que si le FN arrivait au second tour, il ferait tout pour lui barrer la route, et moi aussi, et beaucoup de gens avec lui.


          Dès lors qu’on est anti-fasciste et anti-FN on est forcément un rabatteur ? et vous vous êtes un ayatollah parce que vous interdisez aux gens de penser que la France ne doit jamais tomber dans les mains d’un parti d’extrême droite ?

          Si un homme de droite annonçait qu’il ferait tout pour empêcher l’extrême gauche d’arriver au pouvoir, je n’en déduirais pas qu’il est rabatteur de l’UMP. Je n’en déduirais d’ailleurs rien du tout, parce que c’est juste logique, cohérent, naturel, absolument pas surprenant, qu’un gars fasse tout pour éviter que des gens qui ont des idées radicalement incompatibles avec les sienne, arrive au pouvoir.

          Cette antienne répétée ad nauseam est pathétique et fallacieuse. Elle témoigne du vide argumentatif de ses tenanciers.

        • .jk. 1er juillet 2011 18:04

          la fable du FN est une arnaque

          le FN ne sera pas au second tour car en 2002 a été prouvé le fait que cela ne servait à rien

          Mélenchon est un rabatteur de voix du PS quelque soit l’adversaire, exemple un second tour PS - Bayrou, etc


        • asterix asterix 1er juillet 2011 10:02

          Pas vraiment crédible. Il a fait passer son moi devant les intérêts collectifs, n’est épaulé quasiment par personne, joue sur le populisme et n’a aucune équipe derrière lui. Un orateur d’envergure, c’est vrai. Mais son comportement d’ensemble ne lui donne pas la distinction, la distance, la hauteur pour exercer la fonction présidentielle. Vous l’inviteriez à manger chez vous qu’il ne prendrait même pas la peine de s’essuyer les pieds sur le paillasson.
          Pour être vraiment vache, je dirai qu’il est presque aussi grossier que le titulaire actuel de la charge...


          • .jk. 1er juillet 2011 10:19

            Les zélotes de Mélenchon, c’est comme les zélotes de Bayrou ou Royal, quand l’incohérence et les contradictions de leurs gourous sont exposées (traduire : mensonges) c’est - aux commentaires, et aucun argument !


            • Alin Tranca 5 juillet 2011 12:35

              Qu’est-ce qui se passe, JK, petit moment de déprime, tu commences à pleurer sur une histoire de votes ? smiley


            • manusan 1er juillet 2011 10:39

              Ce type joue sa place de ministre dans le prochain gouvernement PS hypothétique. Tout ce qu’il aura réussi à faire au final c’est donner des voix au FN et convaincu quelques bobos du PS que voter coco c’était tendance en 2012.


              • .jk. 1er juillet 2011 10:44

                voter trotsko super light en fait !

                déjà que Besancenot c’était du light (Besancenot est devenu un bobo)


                • jaja jaja 1er juillet 2011 11:04

                  Besancenot bosse lui au moins et dire qu’il est devenu un bobo est stupide. Une vraie bobo c’est votre favorite pour 2012. Une magistrate, issue des plus hautes sphères de la justice bourgeoise et de classe !


                • .jk. 1er juillet 2011 11:08

                  il est devenu un bobo car il est avec une cadre dans l’édition

                  c’est une situation bourgeoise !

                  Eva Joly menace l’oligarchie

                  qui d’autre aurait mis en examen les délinquants financiers ?


                • jaja jaja 1er juillet 2011 11:16

                  Quelle connerie je me marre Comparer un facteur et un juge et conclure que le bobo c’est le facteur !. Reprendre les calomnies de l’extrême droite sur la compagne d’OB c’est tout simplement dégueulasse.... Voici la vérité sur sa compagne :

                  http://www.liberation.fr/livres/0101655615-le-parti-des-livres


                • .jk. 1er juillet 2011 11:27

                  je vous ai déjà dit que les anathèmes en fascisme c’était faible

                  Besancenot a défendu l’idée d’une Marianne sans papiers, niant le lien entre histoire et nation

                  mais sa Marianne est avec papiers : citoyenneté, édition, et argent !

                  faites ce que je dis, pas ce que je fais !


                • PiXels PiXels 1er juillet 2011 10:46

                  Petite remarque (amusante ?) concernant les 4 premières réponses à l’article (jk, jaja, Ulysse, Astérix) :

                  elles émanent de 4 personnes représentant courants de pensées différents, voire totalement opposés.
                  D’ordinaire ces 4 personnes seraient en désaccord sur à peu près tout !
                  Mais ils ont au moins deux habitudes en commun : ils ne supportent pas les méthodes déloyales des éditocrates des média main-stream quand ceux-ci s’en prennent à leur leader ou à leurs idées...
                  mais ils n’hésitent pas à utiliser les même techniques nauséabondes quand il s’agit de taper gratuitement sur Mélenchon (contre-vérités, affirmations non étayées, non vérifiées, lapidaires ou totalement fallacieuses, etc.)
                  On peut défendre des idées différentes ou opposées sans tomber dans la désinformation ou la caricature.

                  • jaja jaja 1er juillet 2011 10:59

                    Pour ma part je n’énonce aucune contre-vérité en affirmant que Mélenchon était membre du gouvernement du privatiseur Jospin en même temps que Buffet et qu’on ne les a entendus ni l’un ni l’autre menacer de quitter ce gouvernement de traîtres à la classe ouvrière...

                    D’autre part je n’ai pas l’habitude de laisser sans réponse les attaques perfides comme celles de l’auteur du genre « Besancenot a abandonné » ! Si on a quelque chose à dire on met tout sur la table ! Ce que je fais quand à JL Mélenchon et au PCF..


                  • Nanar M Nanar M 1er juillet 2011 11:17

                    Le front de gauche dérange tellement qu’il est évident que nous allons avoir à faire à une multitude de provocateurs et sous-marins des partis de droite.
                    Tout sera bon pour décrédibiliser la candidature de mélenchon.


                  • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 11:25

                    LOL

                    Bon alors pour le rabatteur PS :

                    http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/debat-melenchon-le-pen-ce-lundi-sur-bfmtv-927585/

                    il dit que si Marine est au second tour, il appellera à voter pour le candidat PS qui à l’époque devait être DSK.

                    Le programme du front de gauche est accessible sur leur site. Dites moi où il est mentionné une sortie de l’UE.

                    http://www.frontdegauche.fr/index.php?option=com_content&view=section&layout=blog&id=15&Itemid=2

                    « Déclaration de principes du Front de Gauche pour Changer d’Europe »

                    Dès le titre, il n’y a pas besoin d’aller beaucoup plus loin. Expliquez moi je vous prie comment changer l’Europe et demander à nos partenaires de s’aligner sur le programme du front de gauche français ?

                    On connait tous la teneur des articles des traités européens en matière de concurrence, de protection douanière etc. Bien des points du programme du front de gauche sont en contradiction avec les traités. Je vous rassure, ce n’est pas spécifique au front de gauche !

                    Même dans leur programme, ils le disent :

                    « L’Union européenne est totalement engagée dans ce modèle néolibéral capitaliste en échec, particulièrement au fil des vingt dernières années. Il imprègne ses traités, ses structures, ses politiques. »

                    Leur conclusion est qu’il faut changer l’Europe et donc les traités sauf que cela demande l’accord de tous les partenaires européens, sur chaque point un par un il va falloir se battre, je ne vois pas comment c’est réalisable. Si un seul partenaire bloque, tout est bloqué. J’ai du mal à croire qu’un pays comme l’Angleterre par ex laisse faire ce genre de révolution européenne.

                    Alors je sais je ne fait que des déclarations péremptoires...


                  • .jk. 1er juillet 2011 11:32

                    N M joue le délire de persécution à défaut d’argument !


                  • cyril07 1er juillet 2011 12:51

                    il dit que si Marine est au second tour, il appellera à voter pour le candidat PS qui à l’époque devait être DSK.

                    Je vais voter à gauche au 1er tour, FDG. Si le FDG n’est pas au 2ème tour, pas de vote. Fini les votes anti untel, je vote pour un programme, pas contre un autre. Si Le pen est au deuxième tour, il faut assumer.

                    Le programme du FDG n’a jamais stipulé une sortie de l’Europe, bien au contraire. Vous confondez l’OTAN et l’ UE. Le FDG souhaite une Europe forte pour faire face à la Chine (qui est en train d’acheter l’Europe en commençant par la Grèce), pour faire face aux USA (avec qui le parlement Européen a signé les accords du grand marché transatlantique) et au BRIC (protectionnisme aux frontières européennes pour relocaliser l’industrie comme cela a été fait avec le Japon il y a un temps pour qu’ils produisent en Europe, dévaluation de l’Euro comme le font tranquillement les USA avec le dollar pour être plus compétitif dans leurs exportations , et redéfinition des statuts de la BCE pour que des Etats Européens puissent emprunter à leur banque sans passer par le marché qui en profite pour faire du 2500% de marge actuellement avec la Grèce).

                    La France est la 5ème puissance mondiale, la 2 ème économique Européenne sur 27, qu’on ne me dise pas que les Français ne sont pas influents sur terre.


                  • BlackHole 1er juillet 2011 13:13

                    Le FDG souhaite une Europe forte.

                    Et comment compte t-il faire pour l’obtenir, cette Europe ?


                  • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 13:37

                    @ciryl07

                    Vous confirmez donc qu’il a bien l’intention d’appeler à voter PS au second tour au moins si il est face à Le Pen. Certes, vous n’êtes pas prêt à suivre ce genre de consigne et vous n’êtes pas le seul, c’est tout à votre honneur. Néanmoins qu’il soit prêt à demander à ses électeurs de voter pour DSK... c’est étonnant pour une personne qui se veut contestataire.

                    Pour l’UE et l’OTAN je ne sais pas si c’est à mois que cela s’adresse, mais comparez les limites de ces 2 ensembles et vous verrez une certaine ressemblance. La Turquie doit rejoindre l’union bientôt comme vous le savez.

                    Je n’ai jamais dit que le front de gauche voulais sortir de l’europe mais changer l’europe. C’est bien cela que je dénonce car on ne peut pas changer l’europe. Les changements souhaités par le Front de gauche demande une refonte en profondeur des traités européens. Négocier cela avec les 26 autres partenaires semble utopique.

                    Dès lors, pour respecter un tel programme quelle autre solution il peut y avoir que de sortir de l’union européenne ?


                  • Walid Haïdar 1er juillet 2011 13:59

                    ULYSSE :


                    Mélenchon appellera à voter contre le FN si ce dernier est au second tour. Ouah ! mais quelle surprise ? un anti-fasciste qui veut barrer la route à un parti remplit de sympathisants fascistes ! Un parti historiquement et toujours opposé au camp des travailleurs, aux minorités, raciste et sectaire.

                    Bah oui, y en a qui ne veulent pas du FN, et Mélenchon en fait parti. Oui, je trouve le PS minable, mais infiniment plus souhaitable que le FN. Et dans votre frénésie, vous nauriez pas oublié un détail ? et si le FdG arrive au second tour, il rabattra quoi ? vous allez sortir les sondages ? vous voulez qu’on parle de sondages et de report de voix ? allez, des sondages rigolos et pathétiques :

                    1/ avant la campagne pour le référendum de 2005, le OUI était largement gagnant.
                    2/ à cette époque de la campagne de 2007, Bayrou était à 6%
                    3/En cas de second tour Sarko-FN :
                    - les « gens qui se disent prochent » des idées du FdG voteraient à 64% FN, 36% UMP.
                    - les gens qui déclarent qu’ils voteront FdG voteraient à 36% FN, 64% UMP
                    Défense de rire. Mais la question à 10 000 $, quel serait le taux de votants au second tour parmi ces deux groupes ?

                    Bref, les spéculations sur la stratégie de report de voix ne sont rien de plus que des spéculations, en l’occurrence même pas étayées. Si le seul argument c’est que le FdG fera quoi qu’il arrive barrage au FN, c’est du vent. Souffrez que la plupart des gens ne sont pas dupes de ce que le FN n’a rien d’un parti anti-système, puisque c’est le parti du système par excellence, celui qui pollue toutes les alternatives en en galvaudant et en en détournant les valeurs et les principes, le parti qui cultive le sentiment le plus utile au système LA PEUR.

                    Oui, tout sauf le FN en effet, mais avant cette question imposée par les grands médias, se pose une question beaucoup réelle, et beaucoup d’actualité : le premier tour.

                    Concernant la sortie de l’UE ou même de l’euro, vous délirez. Le FdG ne l’a jamais proposé, ni prétendu le proposer. Mais dans votre vision dogmatique soit-disant éclairée, tous ceux qui ne proposent pas la même stratégie que l’UPR sont des traîtres à la patrie et des comédiens ? Vous n’arrivez tellement pas à imaginer que quelqu’un pense sincèrement différemment de vous que vous suggérez que les autres font semblant de défendre vos idées, alors qu’en fait non, c’est juste qu’on a des idées différentes, c’est mal ? c’est ça votre démocratie ? vous êtes perdus dans un délire dogmatique sévère, et vous feriez bien d’en revenir.

                  • cyril07 1er juillet 2011 14:12

                    C’est écrit dessus,

                    Une Europe forte est une Europe qui produit, qui exporte, qui consomme et qui a une politique sociale avancée (politique sociale avancée permettant une solidarité entre les membres de l’UE et de la zone Euro).

                    -On redéfinit les statuts de la BCE, les Etats nation empruntent actuellement exclusivement au marché, qui emprunte à la BCE, car les Etats nation n’ont pas le droit d’emprunter à la BCE, c’est ainsi dans les statuts.
                    Par exemple, pour rembourser sa dette publique, la grèce emprunte au marché à 28 %. Le marché lui, à emprunté cette somme à la BCE à 1.5 %, cherchez l’erreur. De plus, une question à se poser, de quoi est composée cette dette publique, qui y a contribué ? Personne le dit et on aime dire qu’en Grèce la fraude est un sport national, mais pour frauder, il faut quelqu’un acheté (un Grec), mais aussi quelqu’un qui achète. Or dans ce cas précis, le rapport d’un parlementaire UMP a dévoilé que des entreprises francaises (dont les constructeurs auto) on largement contribué à cette fraude. Si on arrétait de se tirer dessus les uns sur les autres en Europe, on avancerait. Il ne faut pas oublier que nous sommes sur la liste d’attente après l’Espagne, les retraites n’étaient qu’un premier effet kiss cool.
                     Il ne s’agissait aucunement de « sauver » le système par répartition, mais simplement au gouvernement de montrer aux agences de notation payées par leurs clients qui nous ont accordé le prêt, que la France était un Etat sur lequel on pouvait faire confiance en matières d’économies pour rembourser sa dette. Si vous cherchez un peu sur internet, vous constaterez que la dette publique de la France est en partie financée par les îles Caïman, lieu du blanchiment de la drogue.

                    -On dévalue l’Euro, l’Euro est beaucoup trop fort vis a vis du dollar (1.5 pour 1), cela plombe les exportations, on dévalue à 1 pour 1, à monnaie identique, valeur identique sur le marché, on exporte en concurrence des produits similaires et l’économie redémarre.

                    -On applique un protectionnisme Européen tel que la France la déjà appliqué sous des régimes dont les goulags ne faisaient pas partie de leur composantes. Il n’y a pas si longtemps on avait appliqué des quotas sur des véhicules Japonais, car construits au Japon. Depuis, Les entreprises Japonaises construisent en Europe (Toyota...).

                    -On applique (ou faisons appliquer) en Europe un Smic Européen pour équilibrer les salaires en UE, pourquoi les entreprises Françaises filent dans les pays de l’est ? Certainement pas pour les conditions de vie...

                    Nous sommes (la France) la deuxième puissance économique Européenne, comment ne pourrions nous pas être influents sur les 26 autres ?


                  • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 14:30

                    Quelle agressivité !

                    Je ne dis pas que les sympathisants Fdg ne sont pas sincères et je dirais même
                    Qu’ils sont bien conscients comme beaucoup de français que l’ont va dans le mur avec la politique actuelle. Tous vous souhaitez un changement de politique et c’est aussi ce que je souhaite.

                    Les analyses faites par JLM sont globalement les bonnes, je n’ai rien à redire là dessus.
                    Je vais même vous dire que si la France n’était pas dans l’UE alors je voterais peut être bien pour Mélanchon !

                    Seulement la France est dans l’UE et le programme n’est donc pas applicable ou alors expliquez moi comment. Je me fait agresser de partout mais personne sur ce fil n’a encore expliquer comment s’y prendre pour changer les traités de manière à rendre le projet du Fdg réalisable.


                  • .jk. 1er juillet 2011 14:32

                    ou n’a expliqué quelles conditions concrètes Mélenchon mettait à un ralliement au PS !


                  • cyril07 1er juillet 2011 14:32

                    Non je vous citais pour mieux vous répondre. Mélenchon, avant d’être représentant du FDG a débattu avec Mme Le Pen (le seul). Il a simplement dit que face à un parti NON REPUBLICAIN qui base sa politique sur le refus de l’autre, le repli sur soi même et la haine, alors que celle ci a voté OUI au grand marché transatlantique, il s’allierait avec n’importe quel socialiste pour y faire front.

                    Quant à dire qu’il est utopiste de pouvoir influer sur les choses quand on est la 2ème puissance économique sur 27, j’espère que vous n’ête pas parents, vous avez déjà capitulé !


                  • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 16:36

                    Vous devriez vous renseigner sur le fonctionnement de l’union européenne. Il ne suffit pas d’être la seconde puissance de l’union. La France doit représenter 1 dixième du PIB de la zone OK.
                    Mais ce n’est pas cela qui compte ! On ne peut pas émettre des réserves sur un traité international après l’avoir ratifié. Il faut le dénoncer et en faire signer un autre. Ou alors pour toute modification il faut l’unanimité. Vous semblez croire que la France décide en Europe c’est faux, elle a plus de poids que la Belgique certes mais son avis reste marginalisé dans un ensemble aujourd’hui très vaste.
                    Je vous rappelle que le traité de Lisbonne a été ratifié par chaque état membre indépendamment. Il faut donc faire signer un nouveau traité par tout le monde. Qui rédigera les nouveaux traités ? Qu’es ce qu’il y aura dedans ? Qui signera ? Qui ne signera pas ?

                    Si la France rédige ces propres traités selon son modèle et sa vision des choses, bien peu d’états signerons. Personne ne voudra d’une « Europe Française » .


                  • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 16:38

                    Je poursuis : pour obtenir un maximum de signatures vous serez obligé de faire des compromis. Jusqu’à quel point faudra-t-il faire des compromis ? Qu’es ce qu’il restera de ce beau programme après ces négociations ? 


                  • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 16:40

                    Mon avis est qu’en restant dans l’union on ne pourra jamais influer qu’à la marge sans jamais pouvoir aller au coeur des problèmes.


                  • Walid Haïdar 1er juillet 2011 18:25

                    Ulysse : savez-vous que les britanniques ont obtenu par exemple, par rapport au mini traité, d’être exemptés de la partie relative aux droits sociaux ?


                    Pourquoi la France ne pourrait-elle pas, elle qui est un plus gros contributeurs et un fondateur historique, obtenir d’être exemptée relativement à tout ce qui en Europe nous interdit certaines politiques ?

                    Le but est de changer l’Europe de l’intérieur, en utilisant pour cela la force du mécontentement populaire qui gronde, pour faire basculer l’idéologie dominante. Il s’agit de faire la guerre des idées au lieu de se cacher sous la table.

                    Ce sera difficile, mais il s’agira de combattre, et les peuples sont aujourd’hui à l’écoute. Bien entendu si on ne leur dit rien ils n’entendront rien. alors il faut porter notre parole en Europe, en contre-feu de la bonne parole néo-libérale.

                    Je comprend qu’on pense que l’UE est irréformable, que les peuples européens n’accepteront jamais ce changement, mais personnellement ce n’est pas mon sentiment, ce n’est pas le pari que je fais.

                    Cependant, la question est complexe, et l’action, inscrite dans le flot de l’Histoire, n’attend pas que les cerveaux aient délié toutes les incohérences et intrications des positions de chacun. Il faut parfois se lancer à l’assaut en choisissant un bord. Personnellement, si je suis convaincu que la construction Européenne peut avoir un sens, je pense que c’est sous des modalités radicalement différentes, mais comment construire cela ? en sortant de l’UE ou en utilisant le contexte Historique pour la faire basculer de l’intérieur ? il me semble qu’il y a là largement matière à discuter, plutôt que de railler, et encore une fois, je vous concède que la raillerie est réciproque et que je le regrette.

                    Un point à ce sujet, soulevé par Asselineau lui-même d’ailleurs, et que je trouve intéressant, est la question suivante : pourquoi la France construirait-elle son avenir dans un cadre Européen plutôt que dans un autre, par exemple méditerranéen, ou plus généralement, dans le cadre de la francophonie ? Cette question est intéressante sous deux aspects qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre :
                    1/ il est vrai que nous avons beauoup plus de liens fraternels, familiaux, voire même culturels (la langue déjà...), avec beaucoup de pays du maghreb et d’Afrique, ou le Canada, qu’avec la lettonie ou même la Suède.
                    2/ est-ce là une suggestion néo-colonialiste d’Asselineau, ou est-ce une volonté sincère de redéployer la stratégie internationale de la France sur l’axe d’une aide efficace et rayonnante aux pays en développement ? J’ai de la sympathie pour Asselineau, mais du peu que j’en connais, son programme s’accorderait plus avec la première option. car la deuxième option passe inévitablement par une remise en cause profonde de notre modèle agricole, un renoncement aux exportations vers ces pays, et un véritable mouvement de mise à disposition des technologies, de leur apprentissage, et un revirement profond dans l’appui des multinationales Françaises présentes dans ces pays. Tout cela ne m’a pas du tout l’air présent dans son programme, mais j’attend bien entendu que la version complète en soit publiée.

                  • melody vers melody vers 3 juillet 2011 07:12

                    C’est aussi exactement ce que préconise EELV avec la conversion écologique de l’économie, et croissance sélective (relocalisation des productions, développement des filières dans le renouvelable, le social, l’environnement) en plus comme vision d’avenir. Ils devraient s’unir et faire front commun face aux mous du PS !!! Afin qu’une véritable alternative puisse voir le jour dans notre pays et entrainer d’autres pays d’UE à notre suite (ça a déjà commencé en Allemegne avec victoire des verts aux régionales !) Il faut sortir de toute urgences des logiques financières et brider les banques (Glass Steagall Act, taxe Tobin) + révolution fiscale de Picketty pour commencer, puis présenter la facture de la crise aux « investisseurs » qui ne sont que des vulgaires joueurs de casino ne voulant assumer aucun risque !


                  • .jk. 3 juillet 2011 10:02

                    entièrement d’accord avec melody

                    l’investiture EELV est un succès


                  • oui PLACE AU PEUPLE...............nouvelle constitution ..  !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

                    SI MEDIAPART OU LE CANARD DECOUVRE QUE SARKO ET LAGARDE ONT PREPARE UNE
                     
                    SOURICIERE A CE GROS RAT DE DSK on fait d’une pierre 2 coups...plus D UM......PS

                    et la vraie gauche est au 2eme tour et ecrase le pen...


                    tousensemble


                  • Alin Tranca 5 juillet 2011 12:47

                    Bla bla inutile et idiot. Vous connaissez déjà les résultats de 2012 ? Fichez-nous la paix avec vos inepties qui se veulent prédictives. Vous n’en savez rien sur les résultats à venir.


                    Quant au fait que les électeurs du FdG seraient prêts à voter pour le FN, c’est de l’idiotie à l’état pur. Ne vous faites pas d’illusions, nous, électeurs du Front de Gauche n’avons rien en commun avec les électeurs du FN, aucune ressemblance. C’est là, toute la stratégie du FN, diffuser des mensonges ?

                  • .jk. 1er juillet 2011 10:51

                    quel leader ai-je défendu, aucun !

                    en quoi de dire que Mélenchon ne met aucune condition concrète à son ralliement au PS serait inexact, vous en connaissez, vous, des conditions ?

                    évidemment non !


                    • .jk. 1er juillet 2011 10:53

                      c’est moins facile ici que sur le blog de Mélenchon où la censure sévit !

                      j’en ai fait l’expérience en demandant à Mélenchon de dénoncer la justice de classe dans l’affaire Mitterrand

                      commentaire censuré !

                      j’ai dit à EELV d’avoir une stratégie : affaiblir Bayrou et Mélenchon, des imposteurs

                      Bayrou en UE est allié au néo-conservateur Clegg, un traître (demander aux Britanniques), fils de bankster, un ancêtre au régime tsariste, et conjointe à la famille franquiste !


                      • Walid Haïdar 1er juillet 2011 13:38

                        il n’y a pas de censure. Je soutiens Mélenchon et je n’ai jamais pu passer un seul commentaires, ni envoyer un seul mail arrivé à destination. Il y a un gros bog informatique sur ce blog. De nombreuses personnes s’en plaignent et c’est vraiment une grosse connerie de laisser cela en l’état.


                      • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 14:14

                        Walid Haïdar > Il y a effectivement une censure « parfois brutale » (le mot est de Mélenchon lui-même) sur le blog de Jean-Luc Mélenchon suite aux nombreuses « opérations commando » initiées par des sites type fdesouche, identitaires, et autres du même genre. Mais globalement, elle n’a lieu que très rarement.


                      • PiXels PiXels 1er juillet 2011 16:29

                        j’ai dit à EELV d’avoir une stratégie : affaiblir Bayrou et Mélenchon, des imposteurs

                        Bayrou en UE est allié au néo-conservateur Clegg, un traître (demander aux Britanniques), fils de bankster, un ancêtre au régime tsariste, et conjointe à la famille franquiste !

                        Après le : « Mélenchon est un rabatteur de voix du PS car n’ayant mis aucune condition concrète à son ralliement au PS » (à force de le répéter ça deviendra peut-être une vérité)
                        voici un autre bel exemple de l’appropriation par .jk des techniques d’enfumage des médiacrates :

                        « affaiblir Bayrou et Mélenchon, des imposteurs »
                        Pour Bayrou, y’a du solide, du lourd, du concret.
                        Pour Mélenchon ?...l’accusation répétée en boucle par ailleurs si peu crédible fait pâle figure.
                        Qu’à cela ne tienne : je mets tout le monde dans le même panier....ni vu ni connu...le tour est joué : les accointances de Bayrou vaudront pour les deux...

                        Plantu, Huchon (pour ne citer qu’eux ) ont utilisé exactement la même technique d’enfumage pour décrédibiliser JLM.
                        La simple utilisation du mot populiste leur a permis de mettre dans le même sac des gens aux idées totalement opposées.

                        Encore un effort .jk et vous n’aurez plus rien à envier aux Pujadas, Apathie, Elkabach, Demorand, July, Chabaud ...





                      • .jk. 1er juillet 2011 16:42

                        vous êtes dans l’illusion

                        quelles conditions concrètes Mélenchon met à un ralliement au PS ?

                        aucune !


                      • .jk. 1er juillet 2011 16:43

                        Mélenchon et Bayrou, des faux anti-système, l’un à gauche du PS, l’autre à droite du PS

                        Joly a réellement attaqué la délinquance financière

                        quels risques ont pris Mélenchon ou Bayrou ?

                        aucun !




                      • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 20:15

                        .jk. > Je trouve très étrange votre lubie sur les « conditions » de Mélenchon au « ralliement » au PS. Ça serait bien la première fois qu’un candidat de premier tour mentionne de telles « conditions de ralliement » à un autre au second tour. D’habitude, on attend le résultat du premier tour pour voir ça.


                      • .jk. 3 juillet 2011 10:16

                        Je trouve très étrange votre lubie sur les « conditions » de Mélenchon au « ralliement » au PS. Ça serait bien la première fois qu’un candidat de premier tour mentionne de telles « conditions de ralliement » à un autre au second tour. D’habitude, on attend le résultat du premier tour pour voir ça.

                        « candidat de premier tour » comme vous dites qui a dit vouloir l’union de la gauche, nécessairement avec le PS

                        dire concrètement quelles sont les conditions à une alliance (je dis ralliement car soit le PS, comme l’UMP, aura un minimum de voix du fait de clientèles électorales, et sera en tête, soit s’il y a une dynamique de réformes ce sera Joly en tête et non Mélenchon) est le meilleur moyen de convaincre les électeurs d’intentions de réforme

                        de nombreux électeurs hésitent entre EELV et Mélenchon

                        Joly sera la candidate EELV, les électeurs voteront Joly

                        de nombreux amis de Mélenchon disent que Joly est ’libérale’ au sens UE réformiste

                        oui mais les amis de Asselineau diront que Mélenchon ne dit rien sur l’UE à la carte et fait semblant de croire que l’UE est réformable avec des sociaux traîtres comme Blair ou Schröder ou leurs successeurs !

                        autant faire confiance à une ’justicière nordique’ qui a déjà réformé le système de l’intérieur (en tant que juge) et a l’intention de continuer, qu’à un politicien qui n’a jamais pris aucun risque et reste indécis sur sa volonté de réformer le système de l’extérieur (en demandant l’UE à la carte)

                        il y a aussi les élections législatives alors les discussions d’alliance entre les deux tours des élections présidentielles c’est insuffisant !


                      • Brath-z Brath-z 3 juillet 2011 14:45

                        .jk. > L’expression « candidat de premier tour » s’applique, dans mon esprit, à TOUS les candidats. Ce sont tous des « candidats de premier tour » sans exception. Ne deviennent « candidats de second tour » que ceux (les deux premiers, en l’occurrence) qui parviennent effectivement au second tour, et desquels on ne peut pas préjuger (qui nous dit qu’on n’aura pas un second tour Boutin vs Arthaud ?).
                        Ensuite, il est vrai que Jean-Luc Mélenchon est porté sur l’idée d’une union de toute la gauche. Il l’avait même précisé à Jean-Pierre Elkabach sur Europe 1 : « Je suis pour une union large de la gauche... mais sur MES positions ! ». On peut voir ça comme une condition de ralliement (mais alors là, une condition de ralliement dès le premier tour) : si le PS opte pour le programme partagé du Front de Gauche (ou plus radical encore), alors le Front de Gauche se rangera derrière lui. Je préfère y voir la volonté de ne pas céder aux pressions médiatiques (inexistantes pour les « grands » candidats).
                        Cette histoire de ralliement est une affaire récente. En 1981, en 1988, en 1995, en 2002 (avant le premier tour), personne n’eût même seulement songé à demander aux candidats communistes (par exemple) de justifier leur présence, ou encore de donner la moindre condition à un « ralliement » au second tour avant qu’ai eu lieu le premier. Je me souviens même que durant l’entre-deux-tours de 1981, Georges Marchais avait déclaré à Jean-Pierre Elkabach (décidément !) : « est-ce que vous m’avez déjà vu rouler gratuitement, moi ? », faisant référence à son ralliement (appel à voter au second tour) à François Mitterrand. Il était à l’époque tout à fait évident que le « ralliement » se ferait sur la base du résultat de premier tour à l’élection, en fonction du rapport de force. Même si déjà à l’époque on demandait déjà aux candidats leur comportement au second tour, il y avait deux grandes différences par rapport à aujourd’hui :
                        - d’abord on le demandait également aux « grands candidats » (ça a été la règle jusqu’au 20 avril 2002, jour où un journaliste a demandé à Jospin pour qui il voterait en cas d’absence du second tour, hypothèse qui avait fait bien rigoler le candidat « socialiste », ce qu’il a dû regretter le lendemain)
                        - ensuite, si un candidat refusait de répondre et/ou faisait un grand développement pour justifier son refus de répondre, on ne le traitait pas avec condescendance ni mépris (ainsi, en 1981, ni Giscard, ni Mitterrand, ni Chirac, ni Marchais n’ont répondu à cette question, Giscard seul faisant preuve d’un certain mépris en qualifiant la question « d’hypothèse absurde »)

                        Aujourd’hui, la pression médiatique est telle, la domination PS-UMP tellement inscrite dans l’ADN idéologique des médiacrates et le souvenir du 21 avril 2002 tellement traumatisant pour la caste, que ne serait-ce que laisser entendre qu’un ralliement de second tour est envisageable, fût-ce sur simple accord politique, c’est déjà courir le risque d’un procès en légitimité et déplacer la pression médiatique sur le terrain délégitimant du ralliement dès le premier tour sur le mode « puisque vous allez le rejoindre au second tour, autant directement le rejoindre au premier ». Un procès que personne n’avait fait, par exemple, à Arlette Laguiller en 1974 malgré le fait que dans sa campagne pour le premier tour de la présidentielle figurait en bonne place (présenté à la télévision par la candidate) l’argument suivant : « voter pour [Arlette Laguiller], c’est dire à François Mitterrand qu’on ne votera pas pour lui aveuglément mais pour éviter pire encore ». Notons d’ailleurs qu’elle refusa de soutenir Mitterrand au second tour après que Jules Moch lui ai annoncé son soutien. Autres temps, autres mœurs. Pas question de céder le flanc.

                        Sinon, oui, je considère qu’Eva Joly n’est pas quelqu’un de gauche. Elle est respectable et admirable, elle a des convictions. Mais ses réelles divergences avec Nicolas Hulot me semblent essentiellement morale (elle est une puritaine quand lui est un hédoniste) et culturelle (elle est de sensibilité plus germanico-nordique quand lui est un occidental assumé). J’aime bien Asselineau pour la pertinence de certaines de ses analyses, mais son côté « yakafocon » (étrange venant d’un ancien haut fonctionnaire) et « de Gaulle sans la grandeur » (autrement dit, une bonne dose de mégalomanie pour peu de choses) m’énervent singulièrement. Et s’il s’avisait de prétendre que Mélenchon et le Front de Gauche disent que l’UE est « réformable » avec les socio-démocrates et/ou les libéraux-conservateurs (toutes étiquettes interchangeables et mélangeables à volonté), ça serait de sa part un pur mensonge.
                        Comme l’homme est de bien meilleure foi qu’un Alain Soral, qui me semble tellement regretter son propre passé de gauchiste exubérant (pendant plus d’une décennie, alors que Mélenchon lui-même n’est resté que moins de 5 ans à l’OCI) passé par toutes les chapelles de la mouvance qu’il attribue systématique à ceux qui en partagent une partie des filouteries machiavéliques et une aptitude illimitée à la trahison en se fondant sur une lecture à géométrie variable des événements et des procès d’intention gratuits (malgré son propre refus affirmé du procès d’intention), je pense qu’il s’abstiendra d’une telle accusation.

                        Pour ce qui est de la capacité d’Eva Joly à réformer le « système » de l’intérieur, elle est peut-être réelle (quoique je n’ai vu chez elle la moindre volonté de le faire), mais ne peut en aucun cas être liée à sa condition de « justicière nordique » qui n’a, précisément, rien modifié du tout, puisqu’en qualité de juge, elle n’a ni le droit ni les moyens de ce faire. Un juge, par définition, reste dans les règles du système. Il ne peut les pervertir, les contourner ou les modifier. Il est là pour les appliquer et les faire respecter. Raison pour laquelle un « gouvernement des juges » (historiquement refusé par les Français chaque fois qu’on leur a posé la question) est le plus sûr rempart d’une oligarchie. Un exemple célèbre : la Sparte antique. Un exemple contemporain : les États Unis d’Amérique, où la Cour Suprême (sur le modèle de laquelle certains voudraient fondre le Conseil Constitutionnel et le Conseil Supérieur de la Magistrature...) est la véritable institution du pouvoir politique, et qui n’a pu être contournée (à quatre reprises, par Andrew Jackson, Abraham Lincoln, Theodore Roosevelt et Franklin Roosevelt) que par le recours à une voie extra-légale (cad des milices au service du pouvoir exécutif).

                        Pour ce qui est des élections législatives, les discussions sont plus compliquées, mais elles ne débuteront véritablement qu’après le premier tour des élections présidentielles, comme toujours.


                      • .jk. 3 juillet 2011 15:31

                        Vous avez l’art de tourner autour du sujet !

                        Le sujet est la crédibilité de Mélenchon, ou de tout autre candidat, en réformateur .

                        Nul ne critique Mélenchon sur le fait de voter ’socialiste’ contre extrême-droite ou droite ou centre si le candidat ’socialiste’ est au second tour et non Mélenchon .

                        Mélenchon critique, à juste titre, les sociaux-libéraux (je dirais sociaux-conservateurs, car l’authentique libéralisme est contraire au néo-conservatisme néo-féodal), si cette critique est cohérente alors le ralliement est non automatique (vote contre la droite sans accord avec les socialistes c’est différent de ralliement), des conditions concrètes sont nécessaires .

                        Bayrou a diabolisé le néo-conservatisme, à juste titre, mais refusé de voter contre en 2007, alors que la candidate socialiste était non ’sectaire’, c’est la même question de cohérence .

                        Eva Joly a attaqué la délinquance financière, c’est un thème fédérateur, d’où son score à l’investiture EELV .


                      • .jk. 3 juillet 2011 15:38

                        Je vous invite à discuter avec un journaliste breton qui enquête sur Mélenchon

                        http://www.agencebretagnepresse.com/contact.php?boite=Fabien


                      • .jk. 3 juillet 2011 15:45

                        Mélenchon : trotskiste, ensuite socialiste qui s’est dit non ’libéral’, ensuite avec les communistes ...

                        Il avait les moyens de réunir « la gauche de la gauche » .

                        Il a échoué .

                        Car les « anti-capitalistes » ont considéré que Mélenchon considérait le ralliement au PS comme un préalable (voter contre la droite est différent de ralliement), ralliement nécessaire aux élus communistes .


                      • Brath-z Brath-z 3 juillet 2011 16:42

                        Je ne « tourne » pas autour du sujet, je ne fais que vous expliquer pourquoi, à mon avis, il n’y a tout simplement aucune raison de parler des « conditions de ralliement » avant le premier tour de l’élection présidentielle. Aucune.
                        Cette manie de mettre en avant toutes ces affaires de « ralliement » avant le premier tour de l’élection présidentielle n’est rien d’autre qu’un produit médiatique des éditocrates traumatisés par le 21 avril 2002. En-dehors de ce microcosme, ça n’a aucun sens.

                        Il n’y a aucun lien entre cette absence de « conditions de ralliement » et la crédibilité de tel ou tel candidat. Tout simplement.

                        D’où mon incompréhension de votre insistance sur ce fait.


                      • .jk. 3 juillet 2011 17:01

                        J’ai dit ralliement au second tour, et non ralliement avant le second tour  smiley


                      • Brath-z Brath-z 3 juillet 2011 17:27

                        Je l’ai bien compris, mais vu le climat médiatique actuel, une annonce préalable au premier tour (inédite depuis Arlette Laguiller en 1974) d’un ralliement au second tour, même assorti de « conditions » (comme il se doit), obligerait le candidat concerné à lutter pendant toute la campagne contre les injonctions des éditocrates à se rallier dès le premier tour. Résultat : étouffement de tout écho, balaiement des propositions, procès permanent en légitimité, le tout aboutissant sur un désastre électoral.
                        En refusant constamment de répondre aux éditocrates quand ils lui demandent s’il votera pour le candidat socialiste au second tour, Jean-Luc Mélenchon mène une lutte de communication âpre rien que pour avoir le droit d’exister. Mieux : en retournant la question aux socialistes, il fait nettement savoir qu’il y a effectivement une chance pour que « l’autre gauche » passe devant le PS et se qualifie pour le second tour. C’est la bonne stratégie. Il n’est pas question de tout fichtre en l’air à coups de propositions malvenues.


                      • .jk. 3 juillet 2011 17:32

                        dit autrement, les électeurs demandent du concret, les discours formalistes étant discrédités

                        des réformes concrètes

                        concrètement comment les réaliser

                        aucun intérêt d’offre de réforme concrète si aucun moyen de réalisation !

                        dans l’eventualité où Mélenchon serait absent au second tour, et où le candidat PS serait élu si la majorité des électeurs de Mélenchon votaient PS au second tour, ce qui nécessiterait un ralliement et non un vote anti-droite seulement, quelles conditions Mélenchon mettrait à un tel ralliement ?

                        cette question n’a rien de « mediacratique », les « anti-capitalistes » ont demandé à Mélenchon d’abandonner le préalable d’un ralliement au PS, or Mélenchon a voulu rester dans l’illusion de croire que des sociaux-libéraux sociaux-conservateurs se convertiraient à la réforme alors qu’ils sont formatés oligarchie !

                        Aubry a soutenu la candidature Lagarde au FMI !

                        Hamon, la gauche du PS, soutient Aubry .

                        l’idée de Mélenchon selon laquelle des sociaux-traîtres se convertiraient à la réforme est une imposture

                        Mélenchon est un rabatteur de voix du PS


                      • .jk. 3 juillet 2011 17:39

                        j’aurais dû dire : conditions nécessaires, non nécessairement suffisantes, non une finalité en tant que telles  smiley

                        en d’autres termes :

                        en cas d’accord avec le PS sur tels thèmes, il y aurait une chance de ralliement au second tour

                        en cas de non accord avec le PS sur ces thèmes, aucune chance de ralliement

                        et non « en cas d’accord avec le PS sur ces thèmes c’est le ralliement »


                      • .jk. 3 juillet 2011 17:42

                        faire monter les enchères

                        des enchères réalistes (et non la version « jamais assez »)

                        des enjeux concrets


                      • .jk. 3 juillet 2011 17:51

                        Mélenchon dit qu’il a quitté le PS afin de réformer le PS de l’extérieur n’ayant aucune chance de l’intérieur

                        ce qui nécessite que de nombreux électeurs votent Mélenchon

                        et de nombreux électeurs ne voteront qu’en cas d’offre de réforme concrètement réalisable

                        sinon cela reste au niveau du discours, et cela, les électeurs ont déjà donné

                        faible risque d’extrême-droite au second tour, c’est une fable médiacratique servant l’UMPS-MoDem, en 2002 a été démontré que voter FN ne servait à rien


                      • .jk. 3 juillet 2011 17:54

                        j’ajoute :

                        en cas d’accord avec le PS sur tels thèmes concrets, il y aurait une chance de ralliement au second tour

                        en cas de non accord avec le PS sur ces thèmes concrets, aucune chance de ralliement


                      • Brath-z Brath-z 3 juillet 2011 19:20

                        "dans l’eventualité où Mélenchon serait absent au second tour, et où le candidat PS serait élu si la majorité des électeurs de Mélenchon votaient PS au second tour, ce qui nécessiterait un ralliement et non un vote anti-droite seulement, quelles conditions Mélenchon mettrait à un tel ralliement ?« 

                        Attendons donc ce moment, et on verra.

                         »cette question n’a rien de « mediacratique », les « anti-capitalistes » ont demandé à Mélenchon d’abandonner le préalable d’un ralliement au PS, or Mélenchon a voulu rester dans l’illusion de croire que des sociaux-libéraux sociaux-conservateurs se convertiraient à la réforme alors qu’ils sont formatés oligarchie !« 

                        Les gauchistes (le terme »anticapitaliste« , en plus qu’il définit en négatif, peut tout aussi bien s’appliquer à Mélenchon) avaient déjà refusé la main tendue aux élections européennes, régionales, cantonales. A chaque fois, les »obstacles« invoqués ont été levés en cours de campagne, mais ils en ont rajouté, encore et encore.
                        Exemple : aux élections régionales (pendant lesquelles je me suis plus impliqué qu’aux européenns - j’avais carrément voté pour la liste antisioniste, tant je considère ces élections comme une rigolade inutile), le premier préalable avancé par le NPA (LO avait déjà décidé de partir seule) était »un programme de rupture franche avec le capitalisme« . Ensuite, on a eu droit à »un dépassement du simple cadre du cartel électoral pour fonder un nouveau pôle majoritaire et anticapitaliste« (prétexte déjà avancé pour refuser de rejoindre le Front de Gauche aux européennes), puis à »la garantie de la liberté de vote dans le cas d’une présence au conseil régional« , et ensuite »le refus d’une fusion technique qui ne comporterait pas des garanties idéologiques sur les points essentiels« et enfin »le refus de toute participation à un exécutif conjointement au PS et à Europe Écologie« .
                        A chaque obstacle levé, les gauchistes en avancent un autre plus radical, jusqu’à ce qu’on arrive à un point d’achoppement. Il y a forcément un point d’achoppement quelque part, quand on essaye de rapprocher des gens qui sont sur des lignes différentes, donc ça marche à tous les coups. Mais les gauchistes ne peuvent plus faire croire au »sectarisme« des »staliniens« qui »refusent la main tendue« . Leurs manœuvres sont connues de tous. La stratégie est la même que dans les années 1970-1980, à ceci-près qu’à l’époque, personne ne voulait d’eux et qu’ils se jouaient ce genre de tours entre eux.

                        Le NPA prétend avoir dépassé le stade du gauchisme, mais son attitude démontre le contraire. C’est à mon avis la raison majeure de son échec, puisqu’il n’est plus aujourd’hui qu’une LCR à peine élargie aux »objecteurs de croissance« et »alternatifs« (mouvements avec lesquels la LCR avait noué des liens avant son rapprochement de LO en 1999, du reste).
                        Alors du coup, pour les élections de 2012, on a vu dès le début arriver le moment où le NPA demanderait d’exclure une candidature Mélenchon ( »il ne faut pas personnaliser la campagne« ), puis une candidature communiste ( »pour ne pas perdre l’élan de l’union« , comme dans les comités antilibéraux après 2005), puis une candidature d’un élu et/ou d’une personnalité politique ( »pour ne pas encourager les professionnels de la politique« ), pour enfin imposer la candidature d’un obscur syndicaliste ou associatif sans expérience de la bataille politique de terrain, aux convictions flottantes et à la rhétorique fade. Bref, un candidat »extérieur« comme les gauchistes les aiment bien quand ils font des unions : un bon moyen de descendre sous les 1% pour »acter l’échec de l’alliance« . Mais le Front de Gauche a quand même laissé au NPA une chance de rejoindre le mouvement. Après tout, deux échecs électoraux successifs auraient pu les faire réfléchir. Donc on a eu droit successivement aux arguments suivants :
                        - »faire du Front de Gauche une organisation et plus un simple cartel électoral« (le refus du PCF de permettre à des gens d’adhérer directement au Front de Gauche sans passer par l’un ou l’autre parti membre l’a finalement empêché, mais la formule de Jean-Luc Mélenchon sur un »pack« cantonales-présidentielle-législatives avait semble-t-il obtenu l’approbation du NPA)
                        - »élargir le Front de Gauche à d’autres mouvements« (déjà fait dès la création du Front de Gauche, avec R&S, les Alternatifs, la FASE, etc.)
                        - »élargir le Front de Gauche aux simples citoyens« (le programme partagé du Front de Gauche et la démarche du soutien individuel à la candidature avaient devancé les demandes gauchistes)
                        - »avoir un programme de rupture avec le capitalisme« (un minimum !)
                        - et enfin : »refuser la candidature Mélenchon« 
                        Paf ! On y était !
                        La question du »ralliement« au candidat socialiste au second tour n’est intervenu qu’après l’achoppement. Un prétexte, en quelque sorte. Un prétexte d’autant plus étrange que les deux élus NPA au conseil régional du Limousin sur liste Front de Gauche (les seuls élus régionaux du NPA) l’ont été parce que :
                        - le PS ne voulait pas accorder au NPA l’unique place éligible qu’il demandait (les socio-libéraux ont donc eu droit au double de gauchistes qu’ils redoutaient)
                        - la fédération PS de Haute-Vienne refusait d’accorder leur autonomie de vote aux membres de l’éventuelle »liste unifiée de toute la gauche« (autonomie de vote dont disposent les élus du Front de Gauche au Limousin, le groupe Limousin Terre de Gauche, élus PCF et PG compris, étant dans l’opposition)
                        Donc la preuve avait été faite qu’en cas de mésentente avec le PS, le Front de Gauche pouvait trancher pour l’indépendance. Et Jean-Luc Mélenchon a été le premier à se féliciter de cette indépendance, même s’il a craint pendant l’entre-deux-tours que la liste menée par Christian Audoin (PCF) ne réussisse pas à obtenir autant de voix qu’au premier tour (en fait, elle est passé de 13% à 19% des voix, ce qui a été une victoire supplémentaire).

                        Le NPA agit vis-à-vis du Front de Gauche comme s’il était indispensable et formation majoritaire. Méfiant vis-à-vis du PCF (ce qui peut se concevoir, vu le passé d’affrontement entre communistes et gauchistes), qui, lui, est effectivement indispensable et formation majoritaire, même en intégrant le NPA, il n’en agit pas moins avec une attitude à côté de laquelle les »stals« du PCF des années 1970 sont de furieux démocrates.

                         »Aubry a soutenu la candidature Lagarde au FMI !« 

                        Et oui, et d’ailleurs Mélenchon en a profité pour faire l’équivalence entre Strauss-Khan soutenu par Sarkozy et Lagarde soutenue par Aubry. Ce qui lui a encore valu de la part d’Apathie le surnom de »diviseur de la gauche« .
                        Vous n’écoutez pas bien Mélenchon, je crois. Il est beaucoup plus dur avec le PS que, par exemple, le PCF ou même le NPA.

                         »Hamon, la gauche du PS, soutient Aubry .« 

                        Hélas ! L’hémorragie de militants PS vers le PG a été stoppée en moins d’un mois. En tous, à peine 3 000 anciens socialistes ont intégré le PG. Le cauchemar des socialistes au moment de la scission (la disparition du PS par sa coupure en deux entre socio-démocrates ralliés au centre et socialistes conséquents) a été évité grâce à cette forteresse féodale qu’est l’appareil du parti. Sitôt le danger en vue, on a vu l’alliance sacrée autour des candidates Aubry et Royal (alors même qu’au vote des motions, Hamon était le premier signataire d’un texte... proposé par Jean-Luc Mélenchon !) de tous les courants du PS.

                         »l’idée de Mélenchon selon laquelle des sociaux-traîtres se convertiraient à la réforme est une imposture« 

                        Il faudra me dire où vous avez lu cette idée. C’était celle soutenue par André Chassaigne lors de la »mini-primaire« au PCF ! Mélenchon soutenait (et soutient toujours) l’idée selon laquelle il y a une différence de nature et non de degré entre la gauche sociale-démocrate et la gauche de combat (ou »anticapitaliste« si vous voulez).
                        En fait, c’est en 1991 (Jusqu’à l’os : Pour arrêter en politique la machine à se donner des claques) puis surtout en 1994 (Rocard, le rendez-vous manqué, un livre paradoxal où il explique son ralliement à Michel Rocard pour le poste de premier secrétaire contre Dominique Strauss-Khan avant d’avoir rejoint Emmanuelli élu contre Peillon) qu’il a théorisé la rupture entre ces deux gauches irréductibles, contraintes malgré tout de se réunir pour l’emporter (il reste convaincu de la pertinence de la fracture droite/gauche, ce avec quoi je ne suis pas d’accord, appuyant sa thèse sur le fait que les divergences idéologiques de jadis entre républicains libéraux - à côté desquels l’UMP passerait pour un parti marxiste-léniniste - et radicaux-socialistes - à côté desquels le NPA passerait pour un parti social-démocrate - n’ont pas empêché de telles convergences).
                        A l’époque et jusqu’en 2005, il était convaincu que la ligne de fracture se situait au sein du PS entre une aile droite conquise par la deuxième gauche et une aile gauche classiquement républicaine socialiste. Raison pour laquelle il n’a pas quitté le PS après le vote des adhérents en faveur du »oui« au TCE et a fait campagne contre son propre parti, avec succès. Il lui a fallu le choc de voir la seule motion de gauche proposée réunir moins de 20% des voix au congrès de Reims (alors qu’à tous les congrès précédents, les motions de la gauche du parti obtenaient facilement plus de 40% des voix) pour finalement réaliser que la ligne de fracture était passé à la gauche du PS et qu’il ne pouvait y rester sans renier ses idées et ses principes.
                        C’est toujours douloureux d’être confronté à pareille désillusion. Surtout après 30 ans passés dans le parti.


                         »
                        Mélenchon est un rabatteur de voix du PS« 

                        Vous êtes libre de le penser.

                         »faire monter les enchères

                        des enchères réalistes (et non la version « jamais assez »)« 

                        Précisément ! La version »jamais assez« , c’est celle qu’assènent les gauchistes.
                        Je précise une fois encore que quand je parle de »gauchistes« , je parle des »gauchistes d’appareil« . Je sais que pour l’immense majorité des adhérents de ces partis, c’est un engagement sincère.

                         »Mélenchon dit qu’il a quitté le PS afin de réformer le PS de l’extérieur n’ayant aucune chance de l’intérieur« 

                        Plus précisément, l’objectif premier de Mélenchon était de créer un pôle de »gauchisation" à la gauche du PS, pour éviter le cauchemar du scénario à l’italienne (dilution du PCI et du PSI dans la sociale-démocratie du PD). C’était l’objectif tactique d’urgence en 2009 : éviter que le PS ne s’allie au centre en lui proposant une autre alternative, plus alléchante.
                        Mais dès 2010, l’objectif a radicalement changé, puisque Mélenchon a finalement convaincu les communistes de maintenir la formule du Front de Gauche. Dès lors, l’ambition affichée est d’être majoritaire à gauche... et en France. Un classique du genre.

                        Je pense avoir fait le tour, là...


                      • jaja jaja 4 juillet 2011 07:59

                        Un avis sur Bellaciao que j’approuve entièrement...

                        http://bellaciao.org/fr/spip.php?article118722


                      • .jk. 4 juillet 2011 10:21

                        Brath-z

                        Très intéressante histoire des mouvements gauchistes, et qu’en est-il de l’attitude de la troisième mouvance trotskiste au sujet de l’alliance anti-capitaliste ? 

                        Ces « sectes » veulent conserver une autonomie totale ce qui interdit tout rassemblement, leur leaders sont ambigus sur les relations de pouvoir, car ils dénoncent le pouvoir des autres, sous prétexte de non personnalisation (exemple, Mélenchon, en cas de rassemblement), afin de maintenir leur pouvoir, alors qu’il serait facile de trouver une solution, exemple la révocation démocratique du leader du rassemblement en cas de manquement à la charte du rassemblement .

                        Mélenchon a raison de relativiser la question de l’autonomie dans le cas des scrutins de liste, une liste représentative des divisions est alors la solution !

                        La question est différente dans le cas des élections présidentielles car il y a un seul élu .

                        En théorie il est normal que les anti-capitalistes formellement demandent la non automaticité du ralliement aux sociaux-libéraux, mettent des conditions (Mélenchon non clair sur le sujet), mais en pratique il y a surenchère, dans ces conditions c’est aux électeurs de décider, in fine Mélenchon doit s’adresser directement aux citoyens avec un discours clair (conditions concrètes) .

                        Le NPA a aussi échoué à cause d’une dérive ethniciste (cas de la candidate voilée, cas de la Marianne sans papiers, ce qui revient à une préférence étrangère) .

                        Toute formation non constructive aura un avenir de confidentialité, les électeurs rejettent ce qui est non concret .

                        Quand je dis que Mélenchon souhaite convertir des sociaux-libéraux c’est au sens d’un rapport de forces à gauche, imposture c’est au sens de croire que des sociaux-libéraux de fait sociaux-conservateurs soient convertibles, alors que c’est une mafia .

                        Borloo a démontré face à un ami de DSK que ces sociaux-libéraux étaient autant à droite que le centre-droit sur l’UE, rien ne dit que ces sociaux-libéraux ne préfèrent une alliance avec Bayrou, Borloo, à une alliance exclusive à gauche, si Mélenchon a une influence importante et que le centre a aussi une influence .

                        L’anti-nucléaire candidat à l’investiture EELV n’appelle pas à voter Joly, sous prétexte qu’elle donnerait un rôle à Hulot (ce qui n’est que tactique), c’est ironique, car cet anti-nucléaire, conjoint de la fille Bové, Bové ayant soutenu Hulot (quel reniement), comme par hasard, a évité de dénoncer le choix de Bové, et cela infirme les accusations des néo-conservateurs essayant de discréditer Joly comme une gauchiste !


                      • Brath-z Brath-z 4 juillet 2011 12:27

                        jaja > J’ai lu l’article de Bellaciao, qui confirme ce que je pensais.
                        Pour les gauchistes d’appareil,« LE point qui fâche », c’est « l’alliance gouvernementale avec le PS et EELV ». Pour quelqu’un comme moi, LE point qui fâche, c’est la manière dont est envisagée l’immigration. Ça ne m’étonne pas : je sais que les gauchistes accordent infiniment plus d’importance à la forme qu’au fond, à la tactique qu’à l’idéologie, malgré qu’ils professent le contraire.
                        Et puis bien sûr les accusations de « sectarisme » imaginaires (à cette réunion, je n’ai pas entendu Mlle Autain, femme que je n’apprécie pourtant guère, accuser le NPA d’être « sectaire », comme le prétend l’article) sont renversées. Mais à la toute fin de l’article, le masque tombe :
                        "Eh oui, souvent Jean-Luc varie…
                        Mais là où il reste constant, c’est dans son adoration du drapeau tricolore et de La Marseillaise.
                        Allons camarades alternatifs, encore un effort pour en apprendre tous les couplets. L’avalage de couleuvres, c’est décidément une drogue à accoutumance.« 

                        Et oui, la »tolérance« , c’est valable pour les »Roms« (appellation idiote et racialiste qui réunit dans un seul ensemble culturo-racial des populations aux conditions, origines et cultures tout à fait différents), les »jeunes« , les »femmes« , les »blacks« , les »beurs« , etc. mais certainement pas pour les Français patriotes, dont pourtant une bonne partie des sous-catégories précédentes (dont la pertinence est nulle en-dehors de certains domaines très particuliers qui tiennent plus du marketing et/ou de la sociologie de terrain) font partie intégrante. Un classique du genre.

                        .jk. >  »qu’en est-il de l’attitude de la troisième mouvance trotskiste au sujet de l’alliance anti-capitaliste ?« 
                        Et bien le POI est le descendant direct du PT, issu de la mouvance lambertiste et de la mouvance communiste internationaliste (COI, POI, etc.). Idéologiquement parlant, c’est le mouvement le plus cohérent et le plus »orthodoxe« par rapport à la pensée de Trotsky lui-même. Ça lui donne un statut de »gardien du temple« refusé par les autres mouvances, qui tend à en faire, pour le coup, un véritable mouvement sectaire. Le PT était beaucoup plus fermé que LO. Je pense que le POI ne va pas être un instrument plus ouvert.

                         »Ces « sectes » veulent conserver une autonomie totale ce qui interdit tout rassemblement, leur leaders sont ambigus sur les relations de pouvoir, car ils dénoncent le pouvoir des autres, sous prétexte de non personnalisation (exemple, Mélenchon, en cas de rassemblement), afin de maintenir leur pouvoir, alors qu’il serait facile de trouver une solution, exemple la révocation démocratique du leader du rassemblement en cas de manquement à la charte du rassemblement« 
                        Il y a de cela (faites quand même gaffe avec le mot »secte« ). Mais ce qui m’énerve le plus, c’est l’hypocrisie qu’il y a à accumuler les »obstacles« au fur et à mesure qu’ils sont enlevés. Au final, on savait dès le départ où se trouvait le vrai point d’achoppement : une candidature extérieure. La LCR a profité pendant une décennie (jusqu’à sa dilution dans le NPA) du statut exceptionnel de »mouvement ouvert« que lui avait donné son soutien au communiste dissident Pierre Juquin en 1988 puis à Arlette Laguiller en 1995, mais en fait, dès 1999, elle a refusé la main tendue du PCF, non pas du fait de sa participation au gouvernement Jospin mais parce que le PCF... ne voulait pas changer de nom ! Les gauchistes sont des experts en com’, qu’on se le dise. Comme tels, ils privilégient souvent l’aspect cosmétique au fond politique.

                         »En théorie il est normal que les anti-capitalistes formellement demandent la non automaticité du ralliement aux sociaux-libéraux, mettent des conditions (Mélenchon non clair sur le sujet), mais en pratique il y a surenchère, dans ces conditions c’est aux électeurs de décider, in fine Mélenchon doit s’adresser directement aux citoyens avec un discours clair (conditions concrètes) .« 
                        L’objectif du Front de Gauche n’est pas de séduire les gauchistes (qui, peut-être, réclament effectivement des »conditions de ralliement« clairement exprimées) mais de remporter l’élection présidentielle et les législatives. Non pas de se compter pour voir si éventuellement on peut envisager de peser à la gauche du PS, mais de peser effectivement et même de l’emporter sur le PS lui-même.
                        La position du NPA sur la question du pouvoir est la même que celle de l’ancienne LCR* :  »l’union la plus large possible est nécessaire pour l’emporter et faire la révolution, mais puisque pour le moment, on ne se réunit qu’à trois pelés et deux tondus, on va attendre que tout le monde se réunisse sur NOTRE ligne avant d’envisager de gouverner« . C’est un préalable tout bonnement inacceptable. Et le pire est à venir* :  »puisqu’actuellement, on ne pèse pas beaucoup, notre principal intérêt va consister à nous considérer nous-mêmes comme des groupuscules marginaux (c’est notre gloire car nous sommes les seuls à détenir LA vérité pure et parfaite) en nous concentrant sur la question de nos relations aux socio-démocrates (plutôt qu’à chercher à les dépasser), ce qui renforce notre statut de groupuscules marginaux« .
                        Alors bon, l’union jusqu’aux gauchistes, oui, pourquoi pas. Mais si ces derniers n’entendent par le mot »union« que »ralliement à notre ligne et à notre point de vue", le jeu n’en vaut pas la chandelle.

                        * : attention, les citations qui suivent sont des caricatures de pure mauvaise foi des raisonnements tenus par les gauchistes d’appareil

                        "Le NPA a aussi échoué à cause d’une dérive ethniciste (cas de la candidate voilée, cas de la Marianne sans papiers, ce qui revient à une préférence étrangère) .« 
                        Ah ça ! La dérive »sociétale« de la politique n’épargne pas les mouvements gauchistes. Le NPA a tenté d’en faire une marque de fabrique, vu que ça passe super bien dans les médias. Ça a lamentablement échoué.
                        Mais le Front de Gauche n’est pas exempt de cette tare, au contraire : la présence de Clémentine Autain parmi les orateurs en est l’illustration pure et parfaite, étant donné que les seules thématiques que cette femme (respectable mais que, franchement, je n’aime pas du tout) sait aborder avec pertinence sont les thématiques sociétales. Il fallait la voir face aux ouvriers de la filière du lait en grève l’année dernière. Elle a réussi l’exploit de leur faire un discours deux fois plus long que Mélenchon disant sensiblement la même chose... tout en y introduisant des références aux travailleurs non déclarés, aux immigrés illégaux ( »sans-papiers« ) et au mariage homosexuel ! Du grand art rhétorique ! Et mardi dernier, elle a réussi à ressortir l’antienne de la »domination masculine« (fantasmée) dans son discours. Bref, les gauchistes devraient l’adorer, mais ils la détestent car elle chasse sur les mêmes terrains qu’eux (étudiants »engagés« , artistes en mal de »cause« et urbains des classes moyennes supérieures) avec une efficacité redoutable.

                         »Quand je dis que Mélenchon souhaite convertir des sociaux-libéraux c’est au sens d’un rapport de forces à gauche, imposture c’est au sens de croire que des sociaux-libéraux de fait sociaux-conservateurs soient convertibles, alors que c’est une mafia .« 
                        Je suis d’accord sur le diagnostic du complet ralliement (sans conditions smiley ) du PS au libéralisme. Ralliement partagé par la droite française, historiquement issue du gaullisme et du christianisme social, deux courants idéologiques traditionnellement hostiles au libéralisme.
                        La spécificité du PS français au sein de l’Internationale Socialiste (qui fait que Mélenchon pouvait encore justifier son appartenance au PS) est en train de s’effacer à toute vitesse. La métamorphose a débuté dans les années 1990, quand le parti est devenu un »parti de supporters« (feu Philippe Séguin... qui n’avait pas prévu que sa propre famille politique finirait de même moins d’une décennie plus tard) puis qu’il a participé aux »sommets des modernisateurs« après l’élection de Clinton. Le gouvernement Jospin a intégré petit à petit (car ça ne s’est pas fait tout de suite !) les »normes« de la »mondialisation heureuse« (Alain Minc). Après 2002, s’en sont suivies 6 années de sclérose idéologique sous gouvernance Hollande, où tout était encore possible car tout était resté figé. Mais après la candidature de Ségolène Royal et surtout son échec (analysé par le marxiste-léniniste Laurent Joffrin comme résultat d’un programme »irréaliste« ...), le ralliement du PS à la doxa européiste et mondialiste s’est soudainement accéléré, aboutissant au résultat cité précédemment d’une gauche du parti (plutôt timorée, d’ailleurs) à moins de 20% des voix.
                        L’éventuelle participation socialiste à un gouvernement du Front de Gauche (on attend toujours les conditions de ralliement du PS au second tour smiley ) est ainsi moins motivée par un espoir de rédemption de cette »gauche social-libérale« que par un soucis technique (le même qui avait contraint l’aile droite du PS a accepté des ministres communistes en 1981) : aujourd’hui, à gauche, aucun parti ne peut plus gouverner seul. Il faut nécessairement une coalition.

                         »L’anti-nucléaire candidat à l’investiture EELV n’appelle pas à voter Joly, sous prétexte qu’elle donnerait un rôle à Hulot (ce qui n’est que tactique), c’est ironique, car cet anti-nucléaire, conjoint de la fille Bové, Bové ayant soutenu Hulot (quel reniement), comme par hasard, a évité de dénoncer le choix de Bové, et cela infirme les accusations des néo-conservateurs essayant de discréditer Joly comme une gauchiste !« 
                        Pour ma part, j’aurais vraiment du mal à considérer Joly comme une gauchiste. Pour moi, elle reste une centriste bon teint.
                        Mais je comprends qu’un »candidat anti-Hulot" comme Lhomme soit désespéré de voir rentrer par la fenêtre celui qui a été jeté dehors par la grande porte.


                      • .jk. 4 juillet 2011 13:50

                        « la manière dont est envisagée l’immigration », est-ce un résumé de la caricature de l’immigré comme révolutionnaire de substitution, et de la question de la concurrence sur le marché du travail  smiley

                        Les gauchistes sont des experts en com, mais la société devient horizontale et ils réussissent moins que dans une société verticale, exemple, les sarcasmes que reçoit Legrand avec ses SDF : les citoyens s’immunisent contre la com .

                        Il y a dans la division des centres et l’obsession formaliste de Bayrou une similtude avec ces mouvements gauchistes !

                        Le but de Mélenchon est d’être majoritaire mais dans ce cas il faut convaincre les électeurs « anti-capitalistes », à défaut de convaincre des mouvements dont le score est confidentiel, et convaincre nécessite des conditions concrètes  smiley

                        Si le terme ralliement (sous-entendant que le PS est en tête) est indésirable car accréditant l’idée d’une candidature de témoignage, alors c’est simple, je reformule la question, étant donné que vous reconnaissez qu’aucun parti à gauche n’est majoritaire (à droite non plus) :

                        quelles conditions concrètes Mélenchon met à un contrat de gouvernement avec le PS ?

                        (question adressée à tous les candidats, EELV, Bayrou ...)

                        Le « sociétal » est bien vu dans les media amis de l’oligarchie, mais ces media sont discrédités, le « sociétal » est contesté comme un leurre de social .

                        Badinter l’oligarque avec l’abolition de la peine de mort, c’est aussi du sociétal, évitant la question sociale des conditions de détention causant des suicides ou meurtres très nombreux relativement aux innocents éventuellement sauvés du fait de l’abolition, or cela a un coût, ce coût nécessite une redistribution des richesses, et là, Badinter, marié à une héritière, ne dit rien !

                        Ou ce BHL réduisant la liberté aux libertés civiles, alors que l’exercice de ces libertés est impossible sans éducation et conditions matérielles, évidemment, cet imposteur est un héritier, aucune connaissance de la question sociale !

                        « Je suis d’accord sur le diagnostic du complet ralliement (sans conditions ) du PS au libéralisme (...) on attend toujours les conditions de ralliement du PS au second tour   »

                         smiley  smiley  smiley

                        La fin de la spécificité française est non étonnante, De Gaulle a été une exception .

                        « Lhomme (...) désespéré de voir rentrer par la fenêtre celui qui a été jeté dehors par la grande porte. »

                        Je crois que c’est une tactique d’Eva Joly .
                        EELV n’a aucun moyen de survivre à des divisions, Hulot n’a aucune envie de second rôle .
                        C’est à se demander si Lhomme ne préférerait pas que Hulot soit investi in extremis, afin d’avoir de nouveau une tribune anti-Hulot .
                        J’ai demandé à Lhomme si sa sortie du nucléaire était avec ou sans énergie fossile, Lhomme a évité le sujet !
                        Or l’électricité fossile (cas allemand) détruit le climat et les océans (CO2 et acidification) .
                        Mélenchon devrait se méfier sur la question du nucléaire .


                      • Brath-z Brath-z 4 juillet 2011 20:37

                        .jk. > «  »la manière dont est envisagée l’immigration", est-ce un résumé de la caricature de l’immigré comme révolutionnaire de substitution, et de la question de la concurrence sur le marché du travail « 
                        Il faut être honnête : l’immigré comme révolutionnaire de substitution, je l’ai rarement vu. C’est un leitmotiv surgit en 1968 et qui a rejoint rapidement les limbes. Je faisais surtout référence à la propension à gauche de considérer l’immigration comme l’affaire des immigrés. C’est faux, c’est une imposture. L’immigration, c’est un phénomène purement économique sans aucune dimension humaine, quelle qu’elle soit. L’immigration n’est certainement pas l’affaire des immigrés. Par conséquent, rejeter l’immigration, ça n’est pas être xénophobe.

                         »Il y a dans la division des centres et l’obsession formaliste de Bayrou une similtude avec ces mouvements gauchistes !« 
                        Oui et non... Au centre, il y une vraie distinction à faire entre :

                        • ceux pour qui le centre c’est »entre la droite et la gauche« , c’est-à-dire la confluence de la gauche de la droite et de la droite de la gauche, soit l’incarnation d’un consensus autour du »cercle de la raison« (Alain Minc)
                        • ceux pour qui le centre c’est »autre que la droite et la gauche« , c’est-à-dire un troisième pôle idéologique
                        Par exemple, après avoir longtemps été dans la première perspective (de 1998 à 2007, campagne présidentielle de 2007 comprise), François Bayrou (qui promettait en 2007 pour gouverner »les meilleurs de la droite et de la gauche« ) s’est inscrit après la création du MoDem et, singulièrement, les élections européennes, dans la seconde.
                        Du point de vue du positionnement, il faut également distinguer :
                        • le centre-droit (partie de la droite), ex : Morin, Borloo
                        • le centre-strict ou »extrême-centre« (indépendant de la gauche et de la droite), ex : Bayrou, Arthuis (?)
                        • le centre-gauche (partie de la gauche), ex : Baylet
                        Enfin, une troisième distinction est à faire sur la tactique adoptée :
                        • le »centre pilier«  : pas d’alliance avec la droite ni avec la gauche
                        • le »centre trait d’union«  : alliances à géométrie variable avec la droite et avec la gauche
                        • le »centre pivot« ou »centre charnière«  : alliance à géométrie variable avec la droite ou avec la gauche
                        En tous les cas, en absence d’une formation hégémonique au centre, le centre sous la Vème République est à peine un »centre éclaté« (notion qui implique l’idée de rassemblements, au moins ponctuels, ce qui jusqu’à présent n’a pas existé).

                        Selon le positionnement, la conception et la tactique, les objectifs adoptés ne sont pas les mêmes. Le journaliste indépendant Laurent de Boissieu est un très bon analyste du centre en France (et en Europe, d’ailleurs).

                        A l’extrême-gauche, le »jeu« est plus simple : il y a modulation entre pureté idéologique et efficacité électorale, l’un étant soit-disant incompatible avec l’autre (snobisme, je vous dis).

                         »Le but de Mélenchon est d’être majoritaire mais dans ce cas il faut convaincre les électeurs « anti-capitalistes », à défaut de convaincre des mouvements dont le score est confidentiel, et convaincre nécessite des conditions concrètes« 

                        Au contraire ! Convaincre les électeurs anticapitalistes nécessite des propositions concrètes, mais surtout pas des conditions concrètes de ralliement ! Ça serait admettre un droit de regard du PS sur l’existence de la gauche de combat en même temps que lui donner le pouvoir de contreseing. Inacceptable.

                         »Si le terme ralliement (sous-entendant que le PS est en tête) est indésirable car accréditant l’idée d’une candidature de témoignage, alors c’est simple, je reformule la question, étant donné que vous reconnaissez qu’aucun parti à gauche n’est majoritaire (à droite non plus) :

                        quelles conditions concrètes Mélenchon met à un contrat de gouvernement avec le PS ?« 
                        Les »contrats de gouvernement« ne peuvent être négociés que dans deux cas de figure :
                        - avant le premier tour des élections législatives
                        - entre les deux tours de l’élection présidentielle
                        En toutes autres occasions, c’est une ineptie sans nom. Ou alors c’est autre chose : un programme commun, par exemple.
                        C’est bien la première fois (et probablement la dernière) que le PS avance cette idée à un moment aussi incongru. Notez que personne n’a marché dans la combine : EELV (au grand dam de Cohn-Bendit, ce qui m’a réjouit), Front de Gauche comme MoDem ont refusé d’y répondre. Pire : les deux »alliés naturels« du PS, le MRC et le PRG, n’ont pas répondus non plus, laissant ouverte la voie à des candidatures indépendantes du PS en 2012.

                        Sinon, je pense que les questions sociétales ont de l’importance. Mais elle est aujourd’hui démesurée. Pire : il n’est plus mit de limites au domaine du sociétal.

                         »EELV n’a aucun moyen de survivre à des divisions« 

                        Ça me rappelle qu’au rassemblement de lancement de campagne de Jean-Luc Mélenchon, justement, j’ai rencontré un membre parisien d’EELV qui m’a dit avoir refusé de participer aux primaires du parti et prévoir »en cas de victoire de Hulot une hémorragie des pro-Joly, et vice-versa« . Son intuition serait-elle vraie ? L’engagement au sein d’EELV se ferait-il sur le mode »je reste si je gagne" ?

                        Quant au nucléaire, je reste pour même si un argument (avancé par... Jean-Luc Mélenchon !) m’a convaincu qu’il fallait considérablement le réduire : l’énergie nucléaire ne garantit pas notre indépendance nationale, car il n’y a aucune mine d’uranium en France. On allait jusqu’à présent le prendre au Nigeria, mais ça risque d’être de plus en plus compliqué.
                        Néanmoins, il faut utiliser nos réserves de carburant disponibles en développant une filière du plutonium (ce qui permet d’utiliser 90% des déchets nucléaires de l’uranium non traités pour produire de l’énergie) voire du torium (de quoi tenir des millénaires, mais la technologie n’est pas même encore balbutiante), tout en sachant que cette consommation ne doit plus constituer que 40 à 50% de l’énergie consommée dans dix ans, et si possible moins encore dans vingt ans. C’est de plus un intérêt de défense nationale, rendant notre pays moins vulnérable à une attaque ennemie (on a bien vu avec l’exemple récent de l’Iran empêché de produire du nucléaire civil par un virus informatique rendant erratiques la vitesse des turbines que la production de carburant nucléaire pouvait être empêchée ou du moins ralentie à grande échelle...).


                      • .jk. 5 juillet 2011 10:17

                        L’immigration économique : Mélenchon est non cohérent car souhaite un protectionnisme commercial et financier, et non migratoire, or l’immigration économique (de travail ou d’allocations sociales) a un coût financier (et social) .

                        Si certains électeurs votent FN et non à gauche c’est à cause de cette question, évidemment !

                        La gauche autenthique, favorable à l’auto-détermination, est contre la colonisation, or l’immigration économique de masse non décidée démocratiquement est une forme de colonisation, substitution de populations, du fait d’un différentiel démographique .

                        Le nucléaire : Mélenchon a souhaité attirer les anti-nucléaire qui sont minoritaires en France, c’est une erreur stratégique, l’uranium il y en a ailleurs qu’au Niger, il n’y a aucun pays sans électricité nucléaire ni fossile, la menace climatique et d’acidification des océans nécessite de préférer le nucléaire aux énergies fossiles .

                        http://lexpansion.lexpress.fr/economie/le-nucleaire-civil-peut-contribuer-au-maintien-de-la-paix_258033.html

                        Attirer les anti-capitalistes : j’aurais dû dire attirer les anti-capitalistes qui ont mesuré l’inefficacité des divisions des gauchistes et sont devenus désintéressés des délires idéologiques, qui souhaitent du concret, le concret c’est une offre concrète, et le moyen de réalisation, ce qui nécessite une alliance, car aucun parti n’est majoritaire, qui dit alliance dit conditions d’alliance (je dis alliance et non ralliement) .


                      • Alin Tranca 5 juillet 2011 12:50

                        Aucune ? Ca c’est vous qui le dites. Ouvrez les oreilles, il en pose des conditions. Comme la sortie du Traité de Lisbonne, chose que le PS ne prend pas en discussion actuellement. Avoir les mêmes positions sur les retraites, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Vous n’avez jamais entendu ces conditions ? 


                      • Brath-z Brath-z 5 juillet 2011 19:07

                        Alain Traca > Ce ne sont pas là des « conditions de ralliement au second tour » mais des points programmatiques d’achoppement entre le Front de Gauche et le PS. .jk. a raison de dire que Mélenchon n’a donné aucune condition de ralliement au PS au second tour. Mais il ne comprend pas que de telles conditions n’ont pas à être données. Il n’y a jamais eu dans l’histoire de la Vème République de cas où un candidat ait annoncé avant le premier tour qu’à telles conditions il accepterait de se rallier à tel autre candidat au second tour. Le PS a tenté avec son histoire de « contrat de gouvernement » de provoquer un tel mouvement de ralliement, mais il a lamentablement échoué, ce qui est une victoire pour la démocratie.

                        .jk. > Je suis d’accord pour dire que Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche manque de cohérence sur l’immigration (sur l’Europe en revanche, le programme, qui était incohérent il y a encore quelques mois, est devenu depuis tout à fait cohérent). Néanmoins, la position de Marine Le Pen et du FN sur cette question s’apparente à la « politique du pire » qui a déjà été adoptée par ce parti sur la question de la sortie de l’euro. En politique, un mouvement trop brusque peut entraîner un pays prospère comme le notre dans la guerre civile et la pauvreté.

                        En revanche, là où je ne suis plus d’accord du tout, c’est sur le parallèle que vous faites entre immigration et colonisation. L’immigration, même massive comme aujourd’hui, ne s’apparente en rien à de la colonisation. L’immigration de peuplement (inventée par Charles de Gaulle en 1945) n’entraîne pas nécessairement « substitution de population ». Quant à ses objectifs, ils sont simples : comme le demandait Francis Bouygues dans les années 1960, il s’agit d’éviter une perte de capital en fournissant aux travailleurs immigrés des raisons d’alimenter le marché national plutôt que d’envoyer ses revenus à l’étranger.

                        Pour le nucléaire, je ne pense pas que Mélenchon ou n’importe qui d’autre fasse le « choix » de tel ou tel discours en fonction du nombre de personnes qui sont ou non d’accord avec, mais en fonction de ce qu’ils pensent être juste. Mélenchon a des arguments pour la sortie du nucléaire, dont le plus pertinent est à mon avis qu’il ne garantit pas notre indépendance nationale (je le répète : il n’y a aucun gisement d’uranium en France). Mais lui a l’honnêteté de dire que la France fonctionnera encore à 80% d’électricité issue du nucléaire pendant au moins deux décennies, le temps de trouver et de mettre en place une source de substitution (lui pense beaucoup à la géothermie, mais ça présente d’autres problèmes en matière de sécurité de l’environnement et de santé publique).

                        Quant à la question de l’alliance pour gouverner, c’est une évidence. Mais comme je l’ai signalé plus haut, ce genre de tractations ne concerne que DEUX moments dans la respiration de nos institutions :
                        - les élections législatives (de préférence AVANT le PREMIER tour)
                        - APRÈS le PREMIER tour de l’élection présidentielle
                        Le choix de tout autre moment n’a aucun sens et ne sert qu’à compliquer les choses pour rien du tout.


                      • Martin D 1er juillet 2011 11:15

                        dès le moment où vous faites confiance à un homme\femme\parti politique, vous avez perdu !

                        c’est les mentalités qu’il faut changer, on doit faire en sorte que les inégalités s’arrêtent de s’accroitre, que les tensions baissent, que les nationalismes cessent d’être exacerbés, que la justice equitable doit être la + juste possible pour tous les citoyens et non seulement pour les riches...

                        cessons de s’opposer et changeons les mentalités pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui et non le contraire.
                        or la politique aujourd’hui, les mentalités aujourd’hui est qu’on se crée des divisions et que l’espérance est confié à un homme ou une femme ou un parti politique alors que nous devrions manifester notre mécontentement contre l’injustice sociale, contre la concurrence mondiale, contre les tensions qu’on crée afin d’en tire des bénéfices, etc...


                        • Nanar M Nanar M 1er juillet 2011 11:22

                          Le système étant ce qu’il est (pour l’instant) nous sommes obligé de passer par la mascarade des présidentielles.
                          Le front de gauche n’est pas un parti mais le rassemblement de ceux qui ne se contentent pas de manifester leur mécontentement contre l’injustice sociale, contre la concurrence mondiale, contre les tensions qu’on crée afin d’en tire des bénéfices, mais qui ont véritablement l’intention de changer tout ça.


                        • .jk. 1er juillet 2011 11:34

                          changer en ne mettant aucune condition au ralliement aux sociaux-traîtres faux socialistes ?


                        • Nanar M Nanar M 1er juillet 2011 12:54

                          @.jk
                          Tu veux dire, accepterons nous que ce qui restera des socialistes se rallient au front de gauche ?
                          Ma foi, ils auront perdu leur pouvoir de nuisance, alors pourquoi pas.


                        • .jk. 3 juillet 2011 10:17

                          ce serait Eva Joly en tête en cas d’échec des faux socialistes !


                        • Robert GIL ROBERT GIL 1er juillet 2011 11:39

                          Faut pas rever on ne changera pas le systeme par les elections, les elections a mon sens doivent servir a envoyer un message fort de ras le bol a tous ceux qui nous gouvernent ou qui regardent par des alliances « foireuses » a garder leur poste.....
                          Plus de 50% de la population gagne moins de 1500 euros, et si la moitie de ses gens la (donc je fais parti) votaient pour LO ou le NPA, se serait un signal fort aux plus demunis et permettrait de mettre une forte pression sur l’UMPS et leur composante.
                          Que l’on soit d’accord ou pas avec la totalité du programme de LO ou du NPA n’est pas un probleme, ils ne seront pas élus, mais c’’est actuellement le seul moyen pour que les choses bougent.
                          Revons ! En 2012 LO ou le NPA depasse les 12%, et la, ça eclipse tout les autres resultats, et l’olligarchie financiere, politique et patronal tremble..............


                          • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 11:45

                            je ne sais pas si ils tremblerons, mais en supposant un score très élevé pour ce qu’on qualifie « d’extrême gauche » ca serait intéressant. En effet, dans ce cas ils appellerons du bout des lèvres à voter pour le candidat PS. Puis, la politique reprendra son cours et rien ne changera, aucune orientation politique ne changera. Le temps ayant passé, on en sera peu être à annoncer un plan rigueurs en France pour la dette. Avec baisse des pensions et des salaires, hausse de la TVA, privatisations ...

                            Comment réagirons alors tous ces électeurs de gauche qui une fois de plus auront voté pour rien ?


                          • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 11:46

                            Ca risque d’augmenter le mécontentement et la colère du peuple, à raison d’ailleurs !

                            Ca va finir par trop se voir que nous ne somme plus en démocratie !


                          • .jk. 1er juillet 2011 11:47

                            Besancenot a appelé à voter Chirac en 2002 !

                            Alors qu’il n’y avait aucune menace de fascisme !


                          • Robert GIL ROBERT GIL 1er juillet 2011 12:29

                            on s’en fout pour qui a appeler a voter Besancenot, on s’en fout des strategies des uns et des autres, je voterais pour ce que l’on appel l’extreme gauche car c’est a mon avis le seul signe fort que l’on peut envoyer a la classe politique...............sans illusion, mais en etant persuader qu’un vote massif pour LO ou le NPA ferait du bruit, et serait sans doute le debut d’un espoir pour tout les laissé pour compte !


                          • Nanar M Nanar M 1er juillet 2011 12:52

                            Vote front de gauche et tu l’auras ton message fort.
                            Il n’est plus temps de faire la fine bouche.
                            Il faut œuvrer au rassemblemnt de la vraie gauche.


                          • Robert GIL ROBERT GIL 1er juillet 2011 13:07

                            Le Front De Gauche fait parti des institutions, il ne changera rien, Melenchon est un homme du serail. Pendant les manifs sur les retraites,  alors que les raffineurs occupaient les dépôts, qu’il était sans doute possible de passer la vitesse supérieure, seul le NPA et SUD demandaient la grève générale. Mélenchon demandait un référendum ou une pétition je ne sais plus trop, et le PC, la CGT et les autres faisaient la sourde oreille. Et je n’ai pas oublié les privatisation, le traité de Lisbonne, l’accord signé pour l’ouverture du capital EDF et de la poste.........


                          • LE CHAT LE CHAT 1er juillet 2011 13:20

                            avec Artaud et Poutou , ils auront du mal à faire 2% à deux ! faut pas rêver !  smiley


                          • PiXels PiXels 1er juillet 2011 13:42

                            Que l’on soit d’accord ou pas avec la totalité du programme de LO ou du NPA n’est pas un probleme, ils ne seront pas élus, mais c’’est actuellement le seul moyen pour que les choses bougent.


                            Décidément on a affaire à des mathématiciens. 
                            C’est « le seul moyen »...rien que ça ?!...vous pouvez expliquer, argumenter ?
                            ou alors il suffit que vous l’écriviez pour que ça aie valeur d’axiome ?!

                            Mais en fait, pour qui me concerne, vous prêchez un convaincu....
                            Je l’ai bien vu et je continue à le voir comment ça fait bouger les choses, moi qui ai voté Olivier Besancenot en 2007.
                            C’est vrai que pour bouger...ça a bougé ; ça a même tout changé...
                            Alors je t’explique pas le résultat avec un candidat inconnu au bataillon .... et son peut-être 1%...(qui peuvent par contre servir à faire manquer le passage du FG au second tour...et donc...)

                            Je comprends que l’on veuille défendre des idées radicales.
                            Je n’ai aucun doute sur la sincérité des militants et des sympathisants NPA ou LO (je partage nombre de leurs idées)
                            Mais quand on analyse la situation et que l’on se rend compte que ce « jusqu’auboutisme » peut favoriser la réelection du nain alors qu il est détesté (au point de se faire secouer physiquement) par plus des 3/4 de ses concitoyens...peut-être serait-il souhaitable de mettre un peu d’eau dans son vin, accepter l’idée que l’on peut avoir des divergences mais jouer la carte de ce qu’il me semble presque exagéré d’appeler « un moindre mal ». 

                          • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 14:26

                            PiXels > Je suis (malheureusement) habitué à fréquenter les milieux gauchistes. Je ne parle pas des adhérents de LO, du NPA ni même de l’ancienne LCR qui, pour la plupart, étaient des gens intimement convaincus de l’imminence de la révolution (il le faut, pour donner volontairement 10% de ses revenus annuels à l’organisation, comme c’était la règle jusqu’à la création du NPA). Je parle des appareils. Ces gauchistes-là ne seront JAMAIS satisfaits. Ils passent plus de temps à chercher des « socio-traîtres », à faire des scissions et des manœuvres politiciennes, à jouer à la « guerre des purs » avec une bonne dose de snobisme (le critère déterminant de la pureté idéologique est le fait de se retrouver à quelques dizaines seulement), etc. qu’à chercher la mise en place des conditions de la victoire de la « cause ». Et encore, on a de la chance que les maos n’existent pour ainsi dire plus. Ceux-là étaient favorables à la « tactique du pire » : ils attendaient que le capitalisme (épiphénomène de l’histoire) présure suffisamment les travailleurs pour faire une « révolution spontanée des masses » (raison pour laquelle on les surnommait les « spontex »).
                            Les gauchistes d’appareil, ceux qui tiennent les appareils avec plus encore de fermeté que les « stals » au PCF ou les « fachos » à l’extrême-droite (deux qualificatifs dont je récuse l’emploi), sont les plus surs alliés des libéraux. Raison pour laquelle ces derniers les favorisent tellement, que ce soit par des coups de pouce financiers (il n’est que de voir comment la Ligue Communiste a été refondée après 1969 grâce à l’argent du Parti Républicain des États Unis d’Amérique) ou par une promotion éhontée (ah, Arlette, elle passe si bien à la télé...).


                          • .jk. 1er juillet 2011 15:06

                            Brath-z

                            c’est très intéressant !

                            vous devriez diffuser un article sur le sujet


                          • .jk. 1er juillet 2011 15:10

                            à noter que le trotskiste Besset pilote Hulot

                            lors d’une fastueuse réception du trotskiste Weber le psy Miller a dit que qui n’y était pas invité n’existait pas socialement !

                            les trotskistes sont spécialistes en relations de pouvoir et ne servent qu’eux-mêmes

                            Frêche, maoïste avant la mode des Mao, a cherché les voix du FN en 1973


                          • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 15:17

                            .jk. > J’y réfléchirai !
                            Mais en ce moment, vu que l’objectif du Front de Gauche est le rassemblement le plus large possible de TOUTE « l’autre gauche » (de LO et du NPA au MRC et à la gauche du PS), je vais m’abstenir de trop cogner sur les gauchistes, qui font partie du rapprochement (GU et C&A) et sont en ligne de mire pour le rassemblement (NPA, surtout). Mais éventuellement après 2012, pourquoi pas.


                          • .jk. 1er juillet 2011 15:32

                            ce qui est amusant est qu’il y a autant de courants centristes que de courants gauchistes

                            les uns ou les autres auront un faible score

                            vous semblez si bien connaître les gauchistes que c’est carrément un livre qu’il faudrait écrire  smiley


                          • .jk. 1er juillet 2011 15:36

                            seule Eva Joly menace l’oligarchie

                            j’ai conseillé à EELV de prendre des voix au centre et à la gauche du PS


                          • Walid Haïdar 1er juillet 2011 18:31

                            le traité de Lisbonne Robert ? vous voulez dire Maastricht non ?


                            sur les mouvements de grève, si vous ne savez plus trop quoi, faites l’effort de vous renseigner.

                          • Meth 1er juillet 2011 20:12

                            *seule Eva Joly menace l’oligarchie*

                            Vous oubliez sans doute M Asselineau ? Pour faire peur à l’obligarchie rien de mieux qu’un parti qui veuille sortir de cette Europe pourrie :)

                          • .jk. 3 juillet 2011 10:20

                            Vous avez tout à fait raison !

                            J’aurais dû dire :

                            des candidats médiatisés, seule Eva Joly menace l’oligarchie,

                            et il y a aussi François Asselineau (non médiatisé)


                          • cyril07 1er juillet 2011 12:56

                            il dit que si Marine est au second tour, il appellera à voter pour le candidat PS qui à l’époque devait être DSK.

                            Je vais voter à gauche au 1er tour, FDG. Si le FDG n’est pas au 2ème tour, pas de vote. Fini les votes anti untel, je vote pour un programme, pas contre un autre. Si Le pen est au deuxième tour, il faut assumer.

                            Le programme du FDG n’a jamais stipulé une sortie de l’Europe, bien au contraire. Vous confondez l’OTAN et l’ UE. Le FDG souhaite une Europe forte pour faire face à la Chine (qui est en train d’acheter l’Europe en commençant par la Grèce), pour faire face aux USA (avec qui le parlement Européen a signé les accords du grand marché transatlantique) et au BRIC (protectionnisme aux frontières européennes pour relocaliser l’industrie comme cela a été fait avec le Japon il y a un temps pour qu’ils produisent en Europe, dévaluation de l’Euro comme le font tranquillement les USA avec le dollar pour être plus compétitif dans leurs exportations , et redéfinition des statuts de la BCE pour que des Etats Européens puissent emprunter à leur banque sans passer par le marché qui en profite pour faire du 2500% de marge actuellement avec la Grèce).

                            La France est la 5ème puissance mondiale, la 2 ème économique Européenne sur 27, qu’on ne me dise pas que les Français ne sont pas influents sur terre.


                            • PiXels PiXels 1er juillet 2011 13:00

                              à .jk

                              quel leader ai-je défendu, aucun !

                              en quoi de dire que Mélenchon ne met aucune condition concrète à son ralliement au PS serait inexact, vous en connaissez, vous, des conditions ?

                              évidemment non !


                              J’adore votre ouverture d’esprit et vos certitudes...

                               évidemment non !...dites-vous

                              parce que bien sûr vous avez lu tous les billets de Mélenchon sur son blog, toutes ses interviews dans la presse écrite, entendu et vu toutes ses interventions radio et TV ?

                              Et vous savez mieux que moi ce que je sais et ce que je pense.

                              Pourriez-vous arrêter SVP
                              1) de penser pour les autres
                              2) de considérer qu’il suffit que vous le disiez pour que cela devienne une « évidence » ?

                              Tout d’abord qu’entendez-vous par « ralliement » ? qui en parle d’ailleurs à part vous et les médiacrates ? 
                              Mélenchon a répondu, chaque fois que la question lui a été posée, quil ne répondrait que quand les socialistes diraient ce qu’ils feraient en cas de situation inverse (FG devant PS).

                              N’est-ce pas poser des conditions que de dire comme il n’a cessé de le faire :
                              « Même si je le leur en donnais, ce que je ne ferai pas, les électeurs du FG refuseront les éventuelles consignes de second tour »
                              « Il faut que les dirigeants du PS sachent qu’il ne leur suffira pas de claquer des doigts... »
                              « Nous ne les suivrons pas, le doigt sur la couture du pantalon... »
                              etc., etc.
                              Pour ma part je trouve ces formules assez explicites...mais il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voire !

                              Mais ce que j’assimile le plus dans votre premier commentaire aux techniques pourries des médias c’est cette façon de reprendre en boucles, tels des perroquets, des évidences..qui n’en sont pas.

                              En effet, quand vous m’interpellez, vous omettez bizarrement (ou pas) le début de votre citation.
                              (pour ne rien vous cacher, je subodore effectivement de votre part un chouïa de mauvaise foi)

                              Puisque votre mémoire semble défaillir (quand cela vous arrange, permettez-moi de vous la rafraîchir (la mémoire) :

                              Mélenchon est un rabatteur de voix du PS car n’ayant mis aucune condition concrète à son ralliement au PS

                              C’est le mot « car » qui doi retenir notr attention. Car il signifie que d’après vous, de façon mathématique, la première partie de l’affirmation (avec laquelle, vous l’avez compris, je ne suis ps en accord total) impliquerait automatiquement et indubitablement la seconde.
                              Puisqu’il n’a mis aucune condition concrète à son ralliement au PS, JLM est donc obligatoirement un « rabatteur du PS » ??!!!
                              Je suis, pour ma part, prêt à entendre et accepter les idées d’autrui quand elles sont honnêtement exposées et ne se bornent pas à aligner comme des perles les arguments foireux et sans fondement, destinés uniquement à salir et à décrédibiliser. J’attends avec impatience que vous développiez cette théorie mathématique, de façon claire et argumentée..seule façon de me faire partager tout ou partie de vos idées.


                               


                              • .jk. 1er juillet 2011 13:56

                                Mélenchon choisit sa communication dans les media .

                                Si Mélenchon avait mis des conditions concrètes à un ralliement au PS, cela serait connu !

                                Il est question de ralliement au PS car le PS est encore le parti dit de gauche qui a le plus d’électeurs et que Mélenchon souhaite l’union de la gauche .

                                Comment considérer autre qu’un rabatteur un politicien issu du PS qui ne met aucune condition concrète à son ralliement au PS ?

                                En d’autres termes, pourquoi Mélenchon ne met aucune condition concrète à un ralliement au PS ?

                                Prend-il ses électeurs pour des idiots ?



                              • Walid Haïdar 1er juillet 2011 18:40

                                « si mélenchon avait mis des conditions concrètes au ralliement au PS ça se saurait... »


                                et surtout on en aurait entendu toute une brochette pour dire que c’est un vendu puisqu’il « envisage » de se rallier au PS.

                                Mélenchon, depuis qu’on lui pose la question, refuse de rentrer dans cette logique, car il refuse la position de second couteau. Il veut que le Front de Gauche arrive en tête de la gauche. Si vous suiviez ses interventions et lisiez son blog, vous comprendriez que Mélenchon est convaincu que l’Histoire est à un moment crucial, où il peut se passer quelque chose de fondamental, chose à laquelle il faut donner toutes ses chances de se réaliser.

                                Je comprend qu’on ne soit pas d’accord avec ses idées (et heureusement qu’on ne pense pas tous de même, moi-même qui le soutien ne suis pas d’accord avec lui sur bien des sujets), mais il est navrant de constater que les attaques ne portent le plus souvent pas sur le fond, mais sur des ragots, des fausses évidences, des mensonges, des attaques personnelles, et des visions simplistes, ou des formules du genre « c’est un homme du sérail », dont on déduit tout et n’importe quoi.

                                Et on répète, inlassablement, sans entrer dans le détail, jusqu’à être convaincu soit-même de ce qui n’est que du vent.

                              • .jk. 1er juillet 2011 19:50

                                des anti-capitalistes du NPA et autres partis n’ont pas voulu d’un rassemblement avec Mélenchon car ils considéraient que le ralliement au PS était un préalable de Mélenchon (avec le raccourci ralliement automatique = vendus comme vous dites)

                                je ne crois absolument pas qu’un politicien soit un réformateur sérieux sans conditions concrètes à un éventuel ralliement à un parti associé au système, en l’occurence le PS, cas de Mélenchon

                                ou sans avoir une offre de réformes concrètes, cas de Bayrou


                              • Walid Haïdar 1er juillet 2011 18:42

                                Vous avez raison, n’en parlez pas.


                                Et quant à vos 500 millions d’habitants, ce n’est qu’un fantasme de plus dans votre panoplie.

                                La réalité contrariera éternellement votre délire fasciste.

                              • Blé 1er juillet 2011 13:18

                                Le gouvernement actuel ne demandera pas l’ avis des français sur la baisse de la dette française de 27 milliards prévu en 2012. On sait que si le niveau des impôts était resté le même depuis les années 90, il n’y aurai pratiquement pas de dette publique.

                                Mélanchon ose remettre en cause cet aspect de l’économie française (les média parlent peu de l’origine pas très claire de cette dette), Mélanchon va avoir beaucoup d’ennemis même chez ceux qui ont intérêts vue leur condition de salarié de voter pour lui.


                                • LE CHAT LE CHAT 1er juillet 2011 13:23

                                  va falloir qu’il fasse gaffe à ce qu’il dit le Jean Luc , les deux tiers de ses électeurs se reporteraient sur Marine au second tour ! smiley


                                  • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 14:02

                                    Il est probable que la réciproque soit vraie, vue la sociologie de l’électorat FN. Sans oublier que ce fameux sondage ne parle que de ceux qui iraient voter au second tour.


                                  • LE CHAT LE CHAT 1er juillet 2011 14:21

                                    @brath-z

                                    sans doute , sauf que méluche n’y sera pas au second tour , mais aux législatives ça existe le report FN vers et PCF et inversement ! et beaucoup d’absention avec refus total de voter UMPS au second tour


                                  • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 14:36

                                    Mélenchon pas au second tour, c’est le pronostic actuel. Mais c’est loin, très loin d’être joué. Un exemple bête : Bayrou était donné à 6% en 2007 quelques mois avant le début de la campagne. Il a terminé à plus de 18%. Bon, d’accord, il avait reçu l’aide de tous les médias sans exception pour incarner une « alternative » à la gauche et à la droite (alors même que son programme de l’époque parlait bien de « synthèse ») et faire croire à son côté « antisystème ». Mais Mélenchon n’a pas besoin d’un tel soutien médiatique pour le prouver. On peut faire tous les procès d’intention que l’on veut, même son parcours personnel, vu plus précisément que « trotskiste à 20 ans, socialiste pendant 30 ans, dirigeant du PS pendant 15 ans, ministre pendant 2 ans », parle pour lui : il a cru jusqu’au bout que le « tournant libéral » du PS pouvait être contré, raison pour laquelle il a toujours été minoritaire au parti. Il a finalement réalisé son erreur et, plutôt que de faire de la figuration comme Emmanuelli (qui est « tenu » par les caciques du PS après l’affaire du financement illégal du parti) ou de la posture comme Amon, il a quitté sa famille politique depuis 30 ans pour tenter une aventure nouvelle. Il faut avoir la mauvaise foi d’un Alain Soral (qui est resté une décennie entière gauchiste, voguant bon gré mal gré d’une chapelle à l’autre, trotskiste le lundi, mao le mardi, lambertiste le mercredi, etc., chose qu’il n’assume presque jamais, contrairement justement à Jean-Luc Mélenchon qui, au contraire d’entristes comme Jospin ou Dray, est allé sans honte ni regrets à l’enterrement de « Lamber ») pour y voir un calcul politicien.


                                  • Walid Haïdar 1er juillet 2011 18:45

                                    mensonge (faudrait peut-être calmer la cadence des mensonges non ?) : c’est deux tiers des gens qui se sentent proches des idées du front de gauche qui se reporteraient ainsi sur le FN, et seulement en cas de duel LEPEN-SARKO. Les électeurs FdG se reporteraient aux deux-tiers... dans le sens inverse.


                                    Pourquoi affectionnez-vous tant le creux, les « informations » qui ne disent rien, les outils du système (la peur et les sondages) ?

                                  • LE CHAT LE CHAT 1er juillet 2011 21:19

                                    @walid

                                    évidemment que c’est dans ce cas là , Sarko ne peut pas faire le coup de Chirac ! s’il est évident que méluche est rabatteur pour le PS , il se décrédibiliserait s’il appelait à voter Sarko !

                                    je ne me contente pas seulement des sondages , j’écoute aussi les gens , et l’UMPS , je peux te dire que les milieux populaires en ont ras la casquette !


                                  • Ariane Walter Ariane Walter 1er juillet 2011 13:30

                                    Wouah !
                                    Incroyable le nombre de posts contre mélenchon !!

                                    mais il a raison de vous faire peur.
                                    Quand il parle il a une authenticité humaine qui enfonce de mille coudées tous les autres.


                                    • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 13:43

                                      Qu’il mette un peu sur le tapis certains pbs économique c’est bien . D’ailleurs il n’est pas ignorant sur ce sujet et il est épaulé par Jaques généreux là dessus.
                                      Globalement, les analyses sont bonnes mais les solutions proposées ne sont pas réalisables car illégales en droit européen.

                                      Si Mélanchon arrivait au pouvoir, qu’es ce qui changerais ?


                                    • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 13:56

                                      _Ulysse_ > Le programme du PG (compatible avec le programme partagé du Front de Gauche qui sera présenté à la prochaine Fête de l’Humanité) est très clair là-dessus : si les traités européens empêchent une politique sociale conséquente, alors la France s’extraira de ce carcan. Si possible avec l’assentiment des « partenaires européens », ou bien toute seule si ces derniers refusent.
                                      L’alternative proposée est claire, elle comporte deux termes, et chacun d’eux est pleinement assumé.

                                      Notons au passage qu’à part Jean-Pierre Chevènement (dont j’espère qu’il ne se présentera pas) et François Asselineau (qui ne pourra très probablement pas être candidat), les candidats « souverainistes » de droite déclarés (Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen) ne sont pas aussi méticuleux. Qu’on en juge :
                                      - Dupont-Aignan propose la transformation de l’euro en monnaie commune et d’orienter la construction européenne vers une Europe de la coopération entre nations souveraines (ce que j’approuve) mais ne propose aucune alternative si cela ne se fait pas
                                      - Marine Le Pen propose une sortie pure et simple (et brutale) de l’euro... si les 16 autres (peut-être bientôt 17, avec le Danemark) en sont d’accord. Et s’ils ne le sont pas ? Mystère et boule de gomme.
                                      Notons que l’une comme l’autre sont légitimes à estimer qu’il y a de grandes chances que la décision de la France en la matière permette aux « partenaires européens » de s’y joindre, vue l’importance effective de la France dans l’UE (premier territoire, deuxième population, première puissance agricole, première puissance énergétique, deuxième puissance industrielle, deuxième économie, premier marché intérieur, plus haut niveau d’éducation de la population, notamment). Mais il reste toujours la possibilité que ça ne soit pas le cas. Et alors, que proposent les « souverainistes » de droite pour, précisément, sortir du carcan des traités européens ?


                                    • .jk. 1er juillet 2011 13:57

                                      cet économiste a quitté Mélenchon !


                                    • BlackHole 1er juillet 2011 14:00

                                      si les traités européens empêchent une politique sociale conséquente

                                      Le « si » n’a pas sa place dans cette phrase, les traités européens empêchent bel et bien une politique sociale conséquente.


                                    • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 14:07

                                      .jk. > Jacques Généreux est à ce jour toujours membre du PG et participera à la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Je me demande où vous êtes allé pêché une information pareille.

                                      BlackHole > Les traités européens pris dans leur intégralité empêchent en effet une politique sociale conséquente. Mais il y a toujours la possibilité d’un « opt out » (en bon français « option de retrait ») sur ces différents traités. Le Royaume-Uni l’a obtenu pour maintenir son système de protection salariale, bien moins favorable aux travailleurs que le minimum instauré par le Traité de Lisbonne (qui n’est déjà pas très favorable aux travailleurs). On peut supposer que ce qui est valable pour le moins-disant social peut l’être pour le mieux-disant. Évidemment, n’importe qui de sensé sait bien que cela a peu de chances de se produire. D’où le fait qu’on ne développe pas la question outre mesure. Mais il faut la mentionner, car c’est faire preuve d’honnêteté intellectuelle.


                                    • .jk. 1er juillet 2011 14:30

                                      j’ai confondu avec Christophe Ramaux !


                                    • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 14:39

                                      Vous comparez avec la droite souverainiste c’est très bien mais j’ai jamais dit qu’ils proposaient mieux smiley

                                      Vous dites qu’ils proposent en cas de refus des autres partenaires de sortir. Je n’ai pas vu cela sur le site du front de gauche, vous dites que c’est sur celui du PG, où cela ?


                                    • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 14:44

                                      En effet ! Il ne faut pas les confondre !
                                      En fait, Ramaux est un type très intelligent, aux convictions profondes et à la pensée très fine (même si je ne partage pas toutes ses analyses, le trouvant par exemple faible sur la question de la création monétaire) qui a commit l’erreur de vouloir s’insérer dans l’appareil du PG. D’où désillusion quant à son fonctionnement interne. Ceci-dit, ce genre de choses arrive souvent (exemples : les innombrables « compagnons de route » du PCF, « intellectuels vedettes » du PS, « invités d’honneur » de l’UMP ou encore « proches » du FN qui se sont retrouvés confrontés à la réalité d’une structure de combat et ont filé dare-dare).
                                      C’est là l’un des défauts des partis politiques de ne pouvoir intégrer d’intellectuels que s’ils sont aux commandes (exemple : Daniel Bensaïd à la LCR) ou bien restent tranquillement à leur place sans se mêler du fonctionnement interne (exemple : Jacques Généreux au PG). Le PG n’est guère différent des autres partis - de toutes obédiences - sur ce point-là.


                                    • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 14:46

                                      _Ulysse_ > J’ai moi-même eu du mal à trouver le document. En fait, il a fallu qu’un membre du PG me le signale sur le blog de JLM. Voici le lien : http://www.jean-luc-melenchon.fr/arguments/resolution-du-parti-de-gauche-sur-l%E2%80%99euro/
                                      Le document concerne essentiellement la question de l’euro. Pour connaître les alternatives proposées par le PG, cf. notamment le point n°6. J’espère que ça vous aura éclairé smiley


                                    • Walid Haïdar 1er juillet 2011 18:51

                                      jlk : à propos de jacques généreux qui aurait quitté le front de gauche. encore un mensonge grossier. Jacques Généreux est toujours membre du parti de gauche.


                                      Si on regarde toutes les interventions anti front de gauche ou anti mélenchon, c’est presque que des mensonges à chaque fois.

                                    • .jk. 1er juillet 2011 19:41

                                      vous avez un train de retard, la mise au point a été faite avant !


                                    • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 13:46

                                      Je ne sais pas si l’auteur de l’article était ou non présent à cette réunion, mais il a en tous cas commit une erreur dans son écrit : en effet, les orateurs sont intervenus « successivement » dans l’ordre suivant :
                                      - Lucien Jallamion (R&S)
                                      - Danielle Obono (C&A)
                                      - Christian Picquet (GU)
                                      - Clémentine Autain (FASE)
                                      - Martine Billard (PG)
                                      - Pierre Laurent (PCF)
                                      Ça a son importance, vu qu’on a laissé au PCF la dernière intervention avant le candidat lui-même.

                                      Sinon, le rassemblement a été un succès. Le chiffre officiel parle de plus de 6500 personnes. Je ne sais pas si c’est vrai, mais vue l’affluence, il y avait au moins 5000 personnes sur place à partir du début des discours. J’ai l’impression que la moitié des gens est venue après les concerts (pas très intéressants, honnêtement), vue la soudaineté du « remplissage » de la place à partir de 20h. C’est bien simple : alors qu’auparavant, j’avais parcouru sans problème plusieurs fois la place pour aller discuter avec tel ou tel, ou encore pour échapper au soleil qui m’éblouissait, à partir de 20h, il était pour ainsi dire impossible de se déplacer. Et de là où j’étais, j’ai vu sans cesse des gens affluer.

                                      Au passage, je suis heureux qu’aient été brandis des drapeaux français et que la Marseillaise ai retenti à la fin du discours. Pendant trop longtemps la gauche conséquente a cédé au chantage des socio-libéraux qui la mettaient sans vergogne dans le même sac que le FN si elle s’avisait de défendre son héritage et ses engagements historiques. Enfin on récupère le drapeau et l’hymne, la patrie et la nation. Face à l’offensive de Marine Le Pen, reconvertie en républicaine sociale par des journalistes qui sont tombés (comme d’habitude) dans le panneau de son plan de com’, il était urgent de se réapproprier notre patrimoine historique.
                                      Allez, il ne reste plus qu’à sortir des lunes libérale-libertaire du PS-EELV-MoDem-UMP et défendre le peuple français sur le protectionnisme (on y est presque !) et l’immigration (cf. cette note) - deux éléments importants mais pas déterminants d’une politique sociale conséquente, je démine le terrain pour les fans de la fille du borgne - pour devenir la première force à gauche et... en France.


                                      • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 14:00

                                        « défendre le peuple français sur le protectionnisme (on y est presque !) et l’immigration »

                                        Ceci relève de la compétence exclusive de l’union européenne.

                                        http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_europ%C3%A9enne#Comp.C3.A9tences_propres_et_partag.C3.A9es


                                      • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 14:08

                                        _Ulysse_ > Et alors ? Encore une fois, je vous répond ceci : "Le programme du PG (compatible avec le programme partagé du Front de Gauche qui sera présenté à la prochaine Fête de l’Humanité) est très clair là-dessus : si les traités européens empêchent une politique sociale conséquente, alors la France s’extraira de ce carcan. Si possible avec l’assentiment des « partenaires européens », ou bien toute seule si ces derniers refusent.
                                        L’alternative proposée est claire, elle comporte deux termes, et chacun d’eux est pleinement assumé."


                                      • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 14:41

                                        Attention qu’ils soient bien tous d’accord là dessus ;)

                                        Je n’ai pas vu cela sur le site du Fdg, c’est où sur le site du PG ?

                                        Et attendez un peu car les programmes politiques sont souvent mouvants, la campagne ne fait que commencer ;)


                                      • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 14:50

                                        En fait, j’ai aussi quelques craintes quant à la motivation du PCF pour être aussi résolu face à l’UE. L’eurocommunisme fait encore partie des engagements historiques du parti, et il sera difficile pour certains d’y renoncer. Mais Jean-Luc Mélenchon lui-même vient d’un courant bien plus européiste que le PCF, ce qui ne l’a pas empêché (singulièrement depuis son élection comme député européen, comme quoi voir les choses de près doit aider à la prise de conscience) de devenir aujourd’hui extrêmement critique vis-à-vis non seulement de l’UE mais aussi de toute la construction européenne, qu’il avait pourtant soutenue en son temps (il a ainsi déclaré s’être trompé sur le « oui » à Maastricht en 1992).


                                      • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er juillet 2011 17:14

                                        @Bratz-h

                                        J’ai lu plus haut que vous pensiez qu’on pouvait émettre des réserves sur les traités.
                                        On ne peut le faire qu’avant la ratification, pas après. C’est ce qu’à fait le RU et la Suède aussi.
                                        Il faut modifier les traités ou les dénoncer.

                                        Ce qui est sur c’est que les changements voulus demandent une refondation des traités, on retombe dans d’éternelles négociations et compromis. Ils ne souhaitent pas non plus quitter l’euro mais changer son fonctionnement et augmenter l’intégration économique.
                                        Cela demande d’aligner les régimes fiscaux et budgétaire des états de la zone. Pensez-vous vraiment que ce soit faisable ? Il faut aussi instaurer des transferts financiers massifs et donc créer des impôts européens. Et faut faire tout cela très vite.

                                        On ne peut pas quitter l’euro sans quitter l’UE. En gros, ils proposent un coup de force et imposer en quelque sorte les changements voulus. De gaule avait tenté cela à son époque. Il y a 27 états membres aujourd’hui.

                                        Je suis d’accord sur le fait que les faits sont têtus et que l’évolution des choses notamment concernant l’euro dépasse en partie la volonté des hommes.

                                        Je pense que ce genre de tentative ne peut aboutir qu’à 2 choses :
                                        Soit la France quitte l’UE
                                        Soit la France reste et abandonne sa stratégie.

                                        En effet, il y aura des pénalités et des amendes qui vont courir.
                                        Vouloir imposer tout ces changements sans détruire l’organisation de Bruxelles est je pense vraiment impossible. Cette structure est entièrement conçue et peuplée de gens opposés aux idées du PG. Ils préférerons encore que la France quitte l’UE que de devoir abandonner leur politique.

                                        Maintenant je voudrais vous demander : en quoi cela serait dramatique si la France quittait l’UE ? Qu’es ce que l’UE nous apporte aujourd’hui ? Concrètement ?

                                        Ne serais il pas préférable de laisser tomber ce monstre politique et de collaborer entre états européens via des traités classiques ? Comme on l’a toujours fait ?


                                      • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 20:28

                                        D’abord, il ne faut pas oublier qu’on peut parfaitement rester dans l’UE tout en sortant de l’euro (c’est la position défendue par Marine Le Pen, notamment). Cela nécessite simplement des ajustements tels qu’à mon avis, la sortie de l’euro devrait être planifiée sur une décennie, comme fut planifiée sur une décennie la création de l’euro.
                                        Ensuite, il ne faut pas oublier que le traité de Lisbonne « remplace » les traités de Nice et d’Amsterdam. En d’autres termes, la dénonciation du traité de Lisbonne ne conduit pas au retour au statu quo ante mais bien une libération du carcan des traités européens. Reste celui de Maastricht dont les seuls éléments qui ne sont pas repris dans les traités postérieurs sont l’établissement de l’euro et de la banque centrale européenne. Ce qui conduit précisément à la question de l’euro, à laquelle le Front de Gauche répond clairement dans le document que je vous mentionnais plus haut.
                                        Pour ce qui est l’UE en soi, à titre tout à fait personnel, je pense que ce monstre informe, « agrégat inconstitué de peuples désunis » (Jacques Julliard dans le dernier numéro de Marianne, ce qui m’a bien fait rire quand on connaît l’européisme béat du bonhomme), est en train de ruiner la seule « construction européenne » possible : l’Europe des coopérations entre nations souveraines qui s’estiment et se respectent mutuellement, qui présente l’avantage de permettre un développement conjoint et un véritable partenariat économique (parce que là, l’Europe, c’est un petit peu l’Allemagne en plus grand...).


                                      • Brath-z Brath-z 3 juillet 2011 14:55

                                        Cassino > Ça fait plaisir de voir enfin quelqu’un expliquer sainement que tout ça n’est qu’affaire de rapport de force, et qu’au sein de l’UE, ce rapport de force est largement favorable à la France !
                                        Quand nos eurolatres béats pontifient en expliquant que « l’Europe n’est pas possible sans la France », c’est pour dire : « l’Europe, c’est le BIEN, et le BIEN n’est possible que si la France y est partie prenante, autrement, ça serait MAL ». Ils oublient toujours qu’on peut (et doit) comprendre ce fait ainsi : puisque l’Europe sans la France n’existe pas, l’Europe contre la France se fera sans la France. Autrement dit : la France a les moyens de faire comme les autres pays de l’UE (et notamment l’Allemagne qui, en matière de respect des règlements européens est le « mauvais élève » de l’UE, vu qu’elle n’applique QUE les directives déjà présentes dans ses lois nationales), c’est-à-dire défendre avant tout ses propres intérêts.


                                      • furio furio 1er juillet 2011 13:55

                                        au chat puant, comment peut-on appeler marine une « salope » d’extrême droite qui continue de défendre le bilan épouvantable de collaborationiste de l’extrême droite pendant l’occupation ?

                                        Ces gens devraient être frappés d’indignité nationale.

                                        Je suis français de plusieurs générations et je ne reconnais pas le fn comme un parti politique français. Ce parti est le parti de ceux qui ont collaboré pendant la 2 éme guerre. Il n’a jamais demandé pardon à la FRANCE pour les crimes commis faisant pire la gestapo et les SS ! Ce parti devrait être interdit. Alors de grâce arrêtez de nous bassiner avec marine, si prompt à condamner un innocent. Ah ! elle serait belle la FRANCE, puant la marine.


                                        • LE CHAT LE CHAT 1er juillet 2011 16:05

                                          tu t’améliore pas avec le temps , qu’est ce que t’en tiens comme couche !
                                          Pierre Laval est un ancien socialo , Doriot un ancien coco et il y en a à la pelle comme cela des collabos de gauche !
                                          la droite nationaliste était dans la résistance , ducon !
                                          seuls les instits gauchistes ont fait croire le contraire sous la pression des cocos , mais un jour la vérité reviendra dans les manuels scolaires !


                                        • furio furio 2 juillet 2011 10:47

                                          A ce train là toi ausi t’es un ancien socialo !! 

                                          Pour ta gouverne le chaton " ce sont les comportements et les actes qui permettent de dire que l’on est de gauche ou socialiste..et pas les postures et les étiquettes.

                                          Le racisme par exemple c’est pas de gauche ! la grosse lepen qui est raciste avérée n’est donc pas de gauche. 

                                          Pendant l’occupation les collabos étaient à 90% des salopards d’extrême droite, auxquels on peut ajouter 8% de gens de la pègre, et 2 % d’anciens gens de gauche tombés sous le charme du collaborationisme.

                                          Eh ! oui on attend toujours des excuses.


                                        • furio furio 2 juillet 2011 10:52

                                          Ah ! oui ! les manuels scolaires vous comptez aussi les réécrire !!!

                                          Vous annoncez la couleur au fn !! Je compte recaser vos propos : Le revisionnisme et l’extrême droite ! Finalement je confirme vous n’êtes pas français ! La FRANCE ne vous plaît pas, son histoire vous dérange, vous chiez sur ses valeurs démocratiques et républicaines, vous n’êtes pas français !

                                           


                                        • gblanchet03 1er juillet 2011 13:59

                                          Serait-il possible que le discours de Jean-Luc Mélenchon soit publié en intégralité en format .pdf afin de pouvoir le donner à tout citoyen(ne) qui n’aurait pas regardé LCP et qui n’a pas de connexion à Internet ?


                                          • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 20:35

                                            Marc Gelone > On voit bien que vous n’avez même pas cherché à comprendre le discours. Au contraire, dans le monde politique actuel, Jean-Luc Mélenchon est, avec le père Le Pen, désormais à la retraite, le meilleur orateur. Le seul capable de se lancer dans une phrase d’une cinquantaine de mots, construite et articulée, et de retomber sur ses pattes sans que le spectateur y perde en compréhension. Rien à voir avec nos « gloires nationales » du PS, d’EE-LV, du MoDem, de l’ARES ou de l’UMP qui sont incapables de placer plus de dix mots par phrase et doivent s’y reprendre à six fois avant de faire passer une idée simple dans leur propos. Le sens oratoire s’est largement perdu.


                                          • .jk. 3 juillet 2011 10:35

                                            Brath-z

                                            et Bayrou, son agreg, clairement il ne l’a pas eue à l’oral !


                                          • Brath-z Brath-z 3 juillet 2011 19:31

                                            .jk. > Ce commentaire était-il ironique ? En tous les cas, je sais que Bayrou a été longtemps bègue, donc il se peut en effet qu’il ai pu bénéficier d’un traitement de faveur lors de son agreg, quoiqu’un exemption de l’oral me semble douteuse.
                                            De toutes façons, être agrégé ne signifie pas avoir du talent oratoire, hélas !


                                          • .jk. 4 juillet 2011 09:16

                                            oui c’est ironique !

                                            il y aurait MAM aussi

                                            et Hollande semble tellement calculer ce qu’il dit qu’il en est hésitant !


                                          • Brath-z Brath-z 4 juillet 2011 11:23

                                            MAM a un gros, gros problème, comme oratrice : elle n’a presque pas de souffle. C’est bête, parce qu’elle sait faire de très bons discours (elle a d’ailleurs été élue présidente du RPR grâce à ça, jadis). Mais à une estrade, elle est tellement guindée qu’au bout de trois-quatre phrases, sa voix devient vacillante puis sifflante.

                                            Pour Hollande, il est aujourd’hui meilleur orateur que jadis, mais je lui trouve encore un côté « Jospin » : il est très hésitant et commet beaucoup de lapsus. En plus, je trouve sa voix un demi-ton trop aiguë pour être tout à fait crédible (lui aussi, d’ailleurs, puisqu’il passe la moitié de ses interventions avec une voix plus grave qu’à l’accoutumée). Cela risque de lui jouer le même tour qu’à Ségolène Royal, dont le surnom de « Bécassine » provient de sa voix aiguë et maladroite.


                                          • Laulau Laulau 1er juillet 2011 14:08

                                            Bien sûr que des élections ne suffiront pas, elles ne peuvent être qu’une étape, mais le sectarisme ne mène à rien. Je suis toujours très surpris de constater l’aveuglement des gens du NPA ou de LO. Ils n’arrêtent pas les anathèmes sur le PS mais, curieusement en refusant l’union dans le front de gauche, ils sont le meilleur atout du PS pour conserver son hégémonie sur la gauche. Je suis persuadé que l’union de tous les anticapitalistes dépasserait les 15%. Aubry, Fabius Hollande et consort doivent prier tous les jours pour que vous continuiez dans votre sectarisme imbécile.


                                            • .jk. 1er juillet 2011 14:12

                                              bien vu

                                              et Besancenot, qui a appelé à voter Chirac, qui est devenu un bobo, n’a aucune leçon de révolution à donner !


                                            • papi 1er juillet 2011 14:41

                                              @ l’auteur

                                              Monsieur Mélanchon ne se réalisera jamais , et ne réalisera jamais une politique tel qu’il l’exprime , enfermé dans le carcan européen !! si il veut imposer quoi que se soit, il devra en demander la permission à Bruxelles qui dicte actuellement 80% des lois et règlements !
                                               Penser que l’on peut rediscuter les accords européens est une Hérésie, ou on les accepte, ou on les dénonce en s’en allant..
                                              Continuer dans le sillage des ultra-libéraux serait la faillite des ses idéaux..
                                              Si M mélanchon avait eut des idées souverainistes , là oui il avait tout juste et je crois qu’il aurait drainé de nombreux sympatisants..
                                               aura t-il le courage de rompre réellement avec l’UMPS ??


                                              • Laulau Laulau 1er juillet 2011 19:18

                                                « Penser que l’on peut rediscuter les accords européens est une Hérésie, ou on les accepte, ou on les dénonce en s’en allant.. »

                                                Non, on demande à les renégocier et si l’on ne peut pas, on s’en va.

                                                Continuer dans le sillage des ultra-libéraux serait la faillite des ses idéaux..

                                                Il n’est pas question de ça. Allez sur le blog de Mélenchon, c’est écrit cent fois. Il n’est pas question de gouverner avec le PS sur sa ligne actuelle.


                                              • .jk. 3 juillet 2011 10:34

                                                oui mais concrètement, quelles sont ses conditions  smiley


                                              • jaja jaja 1er juillet 2011 14:52

                                                « Aubry, Fabius Hollande et consort doivent prier tous les jours pour que vous continuiez dans votre sectarisme imbécile. »

                                                Calomnie.... Le NPA a proposé une unité électorale des anticapitalistes indépendante du PS. Alliance qui ne pouvait être représentée ni par Mélenchon ni par Besancenot trop marqués par leurs organisations respectives.Mais Mélenchon était déja candidat.... et le PC refusait cette alliance car bien décidé aux Législatives suivant les Présidentielles à l’union avec le PS pour conserver ses élus...

                                                Les mensonges débités à la tonne ne visent qu’à masquer le véritable but du FdG dès sa naissance. Couper l’herbe sous le pied au NPA et ramener les brebis égarées dans le giron du PS...


                                                • .jk. 1er juillet 2011 14:57

                                                  Mélenchon est un rabatteur de voix !


                                                • Walid Haïdar 1er juillet 2011 19:12

                                                  C’est dommage Jaja, de dénoncer une calomnie pour en énoncer une autre.


                                                  Mélenchon n’était pas déjà le candidat du Front de Gauche, il était candidat à la candidature. Et avant de l’être, le front était ouvert et vous l’avez snobé.

                                                  L’initiative a été prise par d’autres de réunir la gauche de la gauche : vous avez snobé cette initiative et réfusé de rejoindre le front. Et vous proposez, un AUTRE front pour vous justifier ? qu’est-ce que c’est que cette plaisanterie ?

                                                  Vous dites : l’union de la gauche ne peut pas être représentée par Besancenot ni Mélenchon. Mais qui décide de cela sinon les militants du front ? vous ne vouliez pas d’une union parce que vous ne vouliez pas vous plier à la majorité qui le constituerait, ou en tous les cas vous redoutiez qu’elle n’exprime son soutien à la candidature de Mélenchon.

                                                  Votre choix de faire cavaliers seuls est respectable et défendable, mais il faut l’assumer pleinement, sans faire semblant de raconter que vous étiez pour l’union de la gauche anti-capitaliste. Vous fustigez le front de gauche et prétendez vouloir l’union, mais l’union de quoi ? du NPA et de LO ? c’est ça votre union ? votre exploit, votre prouesse intellectuelle consisterait à réunir deux partis Trotskystes ? Une union c’est accepter les différences, et le compromis interne, sinon ça s’appelle pas une union.

                                                  Nous respectons ce choix mais attendons que des raisons sincères soient données, et nous ferons tout pour que vous grossissiez les rangs des forces de changement.

                                                  Assumez votre position et cessez de porter des accusation non étayées, si ce n’est basées sur des croyances qui vous arrange, intellectuellement.

                                                • Laulau Laulau 1er juillet 2011 19:26

                                                  Non mais sincèrement, vous croyez à ce que vous dites ?
                                                  Et en parlant de mensonge, vous me semblez être un spécialiste :

                                                  "Les mensonges débités à la tonne ne visent qu’à masquer le véritable but du FdG dès sa naissance. Couper l’herbe sous le pied au NPA et ramener les brebis égarées dans le giron du PS..."
                                                  Et elle sort d’où cette vérité, sinon de votre cerveau obscurci par le sectarisme ? D’abord, les procès d’intention ne sont pas des faits et ensuite si vous aviez deux sous de jugeote vous comprendriez qu’en ralliant le PS Mélenchon effectuerait un véritable suicide politique.


                                                • Laulau Laulau 1er juillet 2011 19:29

                                                  Réunir le NPA et LO ? Vous n’y pensez pas, c’est encore trop d’union pour ces maniaques du sectarisme.


                                                • Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 20:37

                                                  Il faudrait déjà qu’ils arrivent à unir le NPA tout court. Parti comme c’est (et bam ! moins 3000 militants en six mois), ça serait déjà un exploit.



                                                  • hacheii 1er juillet 2011 16:14

                                                    C’est un tartuffe et un bolcho haineux. Aucun intérêt.


                                                    • Walid Haïdar 1er juillet 2011 19:13

                                                      et vos affirmations péremptoires, quel intérêt ?


                                                    • Taverne Taverne 1er juillet 2011 18:27

                                                      « Place au peuple » tu parles ! Le peuple n’est pas représenté exclusivement par des gens qui défendent des idées extrémistes : Le Pen ou Mélenchon. Et heureusement.

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