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Accueil du site > Actualités > Politique > La fameuse fable du travail cher !

La fameuse fable du travail cher !

Depuis des décennies l’on nous persuade que le travail coûte cher, que cela est un handicap, qu’il freine l’économie, favorise les délocalisations et crée du chômage. Bref, le travail est une tare qui est la cause de tous nos problèmes, ou plutôt c’est sa rémunération qui pose problème. Si les gens acceptaient de travailler gratuitement cela irait beaucoup mieux. D’ailleurs, à une époque c’était possible, on appelait cela l’esclavage et effectivement c’était très rentable pour ceux qui se plaignent aujourd’hui de la cherté du travail…

Le travail ne coûte pas cher, au contraire le travail crée de la richesse, il ne peut coûter, puisqu’au contraire il rapporte. Toutes les fortunes ont été crées par l’exploitation du travail et des travailleurs. Ce qui coûte cher, c’est ce que le capital prend au travail, c’est la rémunération des actionnaires, les dividendes distribués, les stock-options et les parachutes dorés. Sur un produit fini, la partie consacrée aux salaires des travailleurs est en constante diminution, ceux qui fabriquent le produit ont souvent un salaire dérisoire qui ne leur permet même pas, dans beaucoup de cas, de s’offrir ce qu’ils ont produit !

Et que l’on ne nous dise pas que pour produire il faut investir, le commencement n’a jamais été l’argent mais toujours le travail. Si avant de créer quoi que ce soit l’homme préhistorique avait attendu des investisseurs, l’humanité serait morte ! Si pour produire industriellement il faut des machines, très bien, mais ces machines ont-elles-même été fabriquées par du travail ! Et s’il a fallu des matières premières pour les fabriquer, et bien le bois, le fer, l’eau, le gaz ou le pétrole, tout cela est gratuit dans la nature. Et de l’exploitation à la transformation de ces matières premières, c’est du travail, du travail et seulement du travail. L’argent ne crée pas du travail, c’est le contraire !

Dire que le travail créateur de richesse coûte cher est une aberration. La recherche constante du profit maximum, voila ce qui coûte cher ! C’est cela qui dégrade les conditions de travail, qui tire les salaires à la baisse, qui met en concurrence les travailleurs entre eux et qui pèse non seulement sur le travail, mais sur l’ensemble de la société.

Ce ne sont ni les rentiers, ni les banquiers qui créent de la richesse ; si vous voulez faire pousser du blé, vous pouvez couvrir votre champs de billets de 500 euros et revenir six mois après, il n’y aura rien, car il faut labourer, semer, soigner, récolter …bref, il faut du travail, c’est cela qui permet la création de richesses, et pas de faire travailler de l’argent ! C’est facile de faire travailler les autres, d’encaisser les bénéfices, de se plaindre et dire que ça coûte cher !

Le travail tel qu’il est conçu dans notre société ne sert qu’à enrichir quelques oisifs qui vivent sans travailler, ces oisifs qui disent que le travail coûte cher, mais cher pour qui ? Pour ces parasites qui nous exploitent et ne génèrent que de la misère, du chômage et de la précarité. Ce sont ces gens là qui dans le même temps encensent la valeur travail, car toutes ces fortunes privées ont été générées par l’exploitation des travailleurs, qu’ils soient jeunes, vieux, hommes, femmes, du nord ou du sud, ils ne représentent aux yeux des exploiteurs qu’un moyen de créer de la richesse, à leur seul profit.

Pour en finir avec l’exploitation et le travail salarié, il faut inventer un système où le seul but de l’activité économique ne serait ni de faire du profit ou de créer des emplois, mais seulement de satisfaire les besoins de chaque membre de la communauté. Car la valeur travail, ce culte de l’effort bon marché qui fait le choux gras des nantis, est la référence de ceux qui ne bossent pas et encaissent les bénéfices. Car malgré la propagande du système, le travail ne libère que celui qui n’est pas soumis à la nécessité de travailler pour gagner sa vie. Alors, si le travail coûte cher, vivons dans l’opulence, arrêtons de travailler.

http://2ccr.unblog.fr/2012/04/12/la-fable-du-travail-cher/


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168 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 2 juillet 2012 10:30

    Pour que les fruits du travail et les revenus du capital ne soient plus en conflit.

    1 de 2

    En ces temps de crise, on ne cesse de parler de déficits budgétaires, de dette, d’inflation, de réduction des charges, d’augmentation des impôts, et cætera...

    Il n’y a personne pour prononcer ce qui semble être LE gros mot absolu : ÉPARGNE ! ! !
    Pourtant, que ne pourrait-on faire avec de l’ÉPARGNE ? ? ?...

    Lire :
    Refondation du Capitalisme & Dividende Universel


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 2 juillet 2012 10:31

      2 de 2

      Le 
      Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

      Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

      Objectif Principal :
      Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique

      Objectifs Spécifiques :
      I)
      Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable 
      Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
      II)
      Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un 
      Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage et celui de la lutte des classes.



    • Thorgal 2 juillet 2012 11:52

      « Il n’y a personne pour prononcer ce qui semble être LE gros mot absolu : ÉPARGNE ! ! ! »

      Ben si, il y a toi, et ce depuis un moment vu que tu copies/colles ce post en long, en large et en travers dans tous les articles touchant à l’économie  smiley


    • lsga lsga 2 juillet 2012 13:36

      surtout qu’avec la crise, ceux qui avaient économisé toute leur vie viennent de perdre la moitié ou plus de leur argent. 


      ce n’est ni de la faute aux impôts, ni de la faute à l’Etat, ni de la faute au système social...
      non, juste les soubresauts naturels d’un système économique qui régulièrement ruine petits épargnants et PME :

      Olivier Delamarche sur ce sujet :

      la théorie en question :


    • Morpheus Morpheus 2 juillet 2012 13:49

      c/c pour c/c ...

      L’épargne est une fausse bonne idée. L’épargne, c’est quoi ? C’est de l’argent qui est mis en dehors du circuit économique réel, de l’argent « capturé », qui sert aux banques pour spéculer sur les marchés dérivés (l’économie secondaire, déconnectée de la réalité, et totalement out of control).

      De l’argent placé en dehors du circuit marchand, dans le système d’économie basée sur la monnaie et sur l’économie marchande, cela a pour conséquence une diminution de la masse monétaire utile, ce qui se traduit par une raréfaction de la monnaie dans le circuit des « échanges » (quel beau terme de novlangue, quand on y pense, « échange » ...) réels. Hors, plus l’argent est rare, moins il y en a pour tout le monde (déjà que le principe de base d’une économie basée sur la monnaie repose sur la pénurie, si en plus on accroit la pénurie, on est pas dans la merde ...).

      Mieux vaut dépenser son pognon que l’épargner.

      Cordialement,

      Morpheus


    • HELIOS HELIOS 2 juillet 2012 16:59

      juste une petite question a jean-Pierre Llabrés, qui dit :

      LE gros mot absolu : ÉPARGNE ! ! !"

      S’il y a de l’epargne, comme vous le souhaitez, cette epargne ne va pas dormir dans un coin et perdre de sa valeur avec le temps et l’inflation !

      Donc l’epargne va etre placée, essentiellement dans des entreprises, et cet argent issu des epargants va etre remuneres... c’est la remuneration donnée aux actionnaires, les dividendes.

      L’eparge est generatrice d’argent frais pour les entreprises qui en retour remunerent cet argent.
      L’epargne est donc indissociable du capital d’une entreprise, vous ne pouvez pas fustiger d’un coté le patron qui remunere ses actionnaires qui ont epargnés dans son entreprise et encenser ceux qui achetent des parts sociales de d’une entreprise... ce sont les mêmes !

      Le probleme n’est pas simple, car il ne se trouve ni dans les dividendes, ni dans l’epargne.

      Tout le monde le sait, le probleme provient de la financiarisation du systeme... des parts sociales (actions) dont les dividendes ne restent pas là où les clients ont effectues leur achats, mais s’en vont sur des marches lointains et innaccessibles.

      Les dividendes des actions du Cac 40 ne restent pas en France mais alimentent le grand casino des banques sur les marches internationaux. C’est une ponction insoutenable de la richesse du pays et si nous avons une dette, c’est parce que notre pays est saigné economiquement par ces pratiques...

      Un peu de bon sens.... !!!


    • lsga lsga 3 juillet 2012 01:49

      typique du troll sans talent...


      ils jettent au moins 10 lignes, et il ne vérifie pas celles qui prennent...

      feignasse !

       smiley

    • 1871-paris 1875-Paris 3 juillet 2012 07:28

      Qu’est ce que tu viens nous vendre ta soupe infecte à tout bout de champs !

      L’épargne le capital, la rente c’est kif kif ! Une somme de monnaie que tu mets de côté et qui subit l’érosion de l’inflation et de la croissance ! De ce faits nécessairement tu attendra à ce qu’elle soit RÉMUNÉRÉE la est le gros mot !


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 3 juillet 2012 07:46

      Par HELIOS (xxx.xxx.xxx.149) 2 juillet 16:59
      « Le probleme n’est pas simple, car il ne se trouve ni dans les dividendes, ni dans l’epargne ».
      Je suis bien aise que vous le reconnaissiez ! ! ! 

      « Tout le monde le sait, le probleme provient de la financiarisation du systeme... des parts sociales (actions) dont les dividendes ne restent pas là où les clients ont effectues leur achats, mais s’en vont sur des marches lointains et innaccessibles.
      Les dividendes des actions du Cac 40 ne restent pas en France mais alimentent le grand casino des banques sur les marches internationaux. C’est une ponction insoutenable de la richesse du pays et si nous avons une dette, c’est parce que notre pays est saigné economiquement par ces pratiques... »

      Si vous avez attentivement lu ma proposition, vous savez parfaitement que ce « problème » n’affecte aucunement le projet que je propose !

      Alors, comme vous le dites si bien : « Un peu de bon sens, ... ! ! ! »


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 3 juillet 2012 09:07

      Par Morpheus (xxx.xxx.xxx.92) 2 juillet 13:49
      « L’épargne, c’est quoi ? C’est de l’argent qui est mis en dehors du circuit économique réel »
      Ne croyez-vous pas que l’épargne puisse être utilement investie dans l’économie réelle marchande ?

      Par 1875-Paris (xxx.xxx.xxx.179) 3 juillet 07:28
      « Une somme de monnaie que tu mets de côté et qui subit l’érosion de l’inflation et de la croissance ! »

      Le projet proposé fonctionne actuellement, et depuis longtemps, en faveur de la Fondation Nobel et des Grandes Fortunes.
      Alors, comme vous le faites remarquer si finement, il n’y a aucune raison que ce projet puisse également fonctionner en faveur des « pauvres »...

      smiley


    • Francis, agnotologue JL 3 juillet 2012 09:29

      « L’ennui dans ce monde, c’est que les idiots sont sûrs d’eux et les gens sensés pleins de doutes. » Bertrand Russell


    • 1871-paris 1875-Paris 3 juillet 2012 09:37

      N’importe quoi pour justifier la rémunération du capital subissant l’inflation...

      La répartissions vous connaissez ? Ahhh c’est un gros mot pour vous les « capitalistes » !!!

    • 1871-paris 1875-Paris 3 juillet 2012 09:49

      C’est ça et tout le monde est rentier et la richesse ce fait toute seule !!!

      Il est beau le rêve !
      La monnaie n’est pas faites pour avoir comme finalité de ce « rémunéré » nos ancien d’ailleur avaient tout logiquement interdit toutes pratique de « l’usure » !!! La monnaie doit servir à ÉCHANGER des "richesses palpable produite et non virtuelles !
      De ce fait il est une hérésie d’accepter sa rémunération sous forme de rente dividendes, plus values etc...
      La logique capitalistique arrive à son chant du cygne ! Les riches voulant être de plus en. Plus riches avec une somme de richesses n’augmentant pas assez vite face à leur spéculations du coup les plans d’austérité salarial (de partage des richesses) se succèdent pour maintenir une croissance de la part du capital au détriment du salarial ! L’OCDE elle même reconnaît statistiquement que depuis 30 ans le salaria à perdu 10% face au capital dans les sociétés, ou est parti cette richesse , cette valeur ? Sûrement pas en salaires et prime de ceux qui produisent les bien au sein des sociétés !

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 3 juillet 2012 11:03

      La répartiSSionS vous connaissez ? 

      Non ! smiley


    • slipenfer 2 juillet 2012 10:41

      le travail coûte cher
      surtout aux ouvriers


      • Lucadeparis Lucadeparis 4 juillet 2012 15:45

        Une solution serait que la monnaie soit travailliste, c’est-à-dire que la monnaie soit étalonnée sur le travail, alors qu’elle n’est étalonnée sur rien, juste manipulée dans sa création par le crédit payant par les capitalistes (banquiers, financiers).
        http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/de-l-or-a-l-euro-de-l-euro-a-l-101002


      • foufouille foufouille 2 juillet 2012 11:15

        "Si les gens acceptaient de travailler gratuitement cela irait beaucoup mieux. D’ailleurs, à une époque c’était possible, on appelait cela l’esclavage et effectivement c’était très rentable pour ceux qui se plaignent aujourd’hui de la cherté du travail…"

        mais comme le riche a herite sans efforts, il en veut toujours plus


        • Leo Le Sage 2 juillet 2012 12:04

          Vous dites : « mais comme le riche a herite sans efforts, il en veut toujours plus »
          Allons foufouille, tous les riches ne sont pas des descendants de Rothschild.
          Il y en a qui bosse très dur même...


        • foufouille foufouille 2 juillet 2012 13:20

          on y croit, leo
          entre coup de bol, piston, escroc, etc, peu d’entre eux bosse vraiment, comme les politiciens


        • 1871-paris 1875-Paris 3 juillet 2012 11:18

          Je connais surtout ceux qui repettant sans cesse qu’il bossent dur, mais la vérité des. Faits est qu’ils font bosser dur les autres !


        • bilbol bilbol 3 juillet 2012 16:55

          Tout n’est pas blanc ou noir ..
          Il y a riche et riche, le riche qui a la bonne idée au bon moment qui a une entreprise « son bébé » qu’il s’efforce de faire fonctionner du mieux qu’il le peut, engager du personnel et gérer tout ce petit monde.
          D’un autre côté il y a le riche, qui lui n’en a jamais assez, qui s’estime en bon droit de faire croire qu’il est surbooké à travailler 15 heures par jour, alors qu’en fin de compte sa journée ne consiste qu’à ordonner aux autres, à ripailler avec des clients lors de repas d’affaires et à se la couler douce en recevant des gâteries de sa secrétaire.

          Ce qui m’amène à vous dire que ce n’est qu’une question d’être humain, d’éducation, et de spiritualité.
          Bon ok, je vous l’accorde après 30 ans de capitalisme à tout va, de fausse libération de la femme, de croissance forcée, les esprits sont forcément marqués, et pas dans le bon sens.
          C’est tout un peuple qu’il faut rééduquer !


        • Ollisters Ollisters 3 juillet 2012 17:54

          @bilbol
          Je suis asse d’accord avec votre analyse, remet toutefois une réserve a propos des 15H travaillée par jours par les grand patrons, et la je me demande si çà serait pas plutôt un chiffre plus proche des 15H par semaine plutôt que par jour.


        • totor totor 2 juillet 2012 11:26

          Dans le prix d’un produit il y a
          - la matière première
          - la main d’œuvre directe (l’ouvrier) + les charges sociales correspondantes
          le reste
          - la structure (encadrement, bureaux, impôts,...)
          - l’énergie
          - la marge

          Schématiquement dans une industrie manufacturière en 1965
          Matière 40%, main d’œuvre 45%.. le reste 15%
          en 2004
          Matière 25%, main d’œuvre 25%.. le reste 50% Le gros morceau étant constitué par encadrement et bureaux,
          En 2012 ?
          Je ne sais pas ! il n’y a plus d’industrie manufacturière .... ou si peu ....


          • totor totor 2 juillet 2012 11:29

            J’ai oublié :
            Conclusion : Ce n’est pas le travail qui est cher  !!!


          • titi titi 2 juillet 2012 13:40

            @totor

            Connaissez vous la signification des numéros de modèle des voitures Peugeot ?

            Le premier chiffre indique le segment (1 pour le plus petit, 6 pour le plus élevé), le 0 est réservé pour le passage de la manivelle, si il est doublé c’est un monospace, et le dernier correspond à la décennie. Ou plutot correspondait :

            La 201 est une petite voiture conçue/sortie dans les années 20 remplacée au bout de 11 ans par...
            La 202 est une petite voiture conçue/sortie dans les années 30 remplacée au bout de 11 ans par...
            La 203 est une petite voiture conçue/sortie dans les années 40 remplacée au bout de 12 ans par...
            La 204 est une petite voiture conçue/sortie dans les années 60 remplacée au bout de 11 ans par...

            Notez la constance... puis...

            La 205 est une petite voiture conçue/sortie dans les années 80 remplacée au bout de 15 ans par...
            La 206 est une petite voiture conçue/sortie dans les années 90 remplacée au bout de 8 ans par...
            La 207 est une petite voiture conçue/sortie dans les années 2000 remplacée au bout de 6 ans par...
            La 208 est une petite voiture conçue/sortie dans les années 2010

            On a donc une accélération du rythme de le sortie des modèles.

            Ce qui signifie nécessairement plus d’ingénieurs, plus marketteux, plus de concepteurs, plus de techniciens...

            Il ne fait aucun doute que la direction Peugeot préfererait rééditer la 205... mais le consommateur veut des designs innovants, plus d’options, plus, plus, plus....

             

             


          • kane85 kane85 2 juillet 2012 13:58

            @ titi

            Ou alors la direction de Peugeot préfère surfer sur des modes et fabrique des nouveaux modèles avec obsolescence programmée pour que les gens achètent plus de voitures ???

            La production de la R5 de Renault a été arrêtée non pas parce que les gens demandaient d’autres voitures mais parce qu’elle était trop performante dans le temps !! Il n’y avait pas assez de retour sur les pièces détachées... Je le tiens d’une amie, secrétaire de direction dans un grand garage de la marque, qui a vu passer la circulaire interne expliquant aux patrons des succursales le pourquoi du comment alors qu’il y avait encore des commandes pour cette voiture !


          • titi titi 2 juillet 2012 14:58

            @kane85

            L’obsolescence programmée existe. C’est un fait.

            Il n’empêche que dans le cas de l’automobile, cet argument ne tient pas : la preuve étant que les gouvernements mettent en place des incitations pour débarasser les voitures trop anciennes mais roulant toujours. j’ai moi même porté une berline citroen à 390 000 km !!!
            Ma dernière peugeot à 106 000 km... et elle roulait toujours.

            Et encore une fois je suis persuader que si peugeot pouvait rééditer le coup de la 205 il le ferait.

            Passons à un autre exemple.. le rasoir.
            Pour vendre du rasoir, ustensile con par excellence, on arrive maintenant à faire de la pub sur des rasoirs 5 lames !! Plus de lames !! Plus de confort !! Plus d’aloé vera !! Plus de poulettes dans les pubs !! Plus de stars, de sportifs, d’ambassadeurs de la marque !!!

            Pourquoi ? parce que fabriquer du rasoir est à la portée de n’importe qui.
            Le vendre par contre .....


          • kemilein 2 juillet 2012 16:14

            la question est de savoir si c’est la faute de la rapacité du vendeur ou de la bêtise, la connerie, la stupidité, la crétinerie de l’acheteur ?


          • kane85 kane85 2 juillet 2012 16:37

            @ titi

            Vos propos disent exactement le contraire de ce que vous voulez démontrer :"la preuve étant que les gouvernements mettent en place des incitations pour débarasser les voitures trop anciennes mais roulant toujours« ...

            Mais c’est la preuve qu’il y a une volonté de détruire les voitures qui font du temps au profit des voitures qu’on ne peut réparer que dans la marque (le petit garagiste de campagne ne peut pas se payer tous les programmes pour toutes les marques et, de ce fait, plus réparer les nouvelles voitures) et qui durerons peu !

            Vous croyez vraiment que les gouvernements ne sont pas de connivence avec les constructeurs ? Vous croyez vraiment qu’ils vous donnent des primes pour vous faire plaisir ou parce que ça va vous faire jeter une voiture que vous auriez pu réparer n’importe où et qui vous aurait encore fait pas mal de temps au profit de voitures prisonnières de leur marque et à obsolescence programmée ? Vous croyez que tout n’est pas fait pour que ça profite aux grandes marques et leurs actionnaires qui en demandent toujours plus ?

            D’après vous, la fameuse »croissance" elle est où ? Dans l’achat ou dans l’économie ? Dans la réparation chère ou dans celle qui vous coûte peu chez votre garagiste de quartier ?

            En toute chose posez vous systématiquement la question : A qui profite le crime !

            Et si vous réfléchissez un petit peu vous trouverez très vite la réponse !


          • titi titi 2 juillet 2012 16:55

            Les primes à la casse sont des incitations. Pas des obligations.

            Rien ne vous empêche de conserver votre voiture ad vitam.
            Sauf... sauf la pression « sociale » de ceux qui montent dans votre voiture et vous font remarque qu’il n’y a pas de clim, pas de GPS, pas de prise USB pour brancher l’iPod.


          • Ray Volté 2 juillet 2012 17:00

            J’ai connu en 1958 un MECANICIEN. Il roulait dans une Donnay de 1911. La voiture était en parfait état. Que sera une Ferrari dans 45 ans ?


          • kane85 kane85 2 juillet 2012 17:40

            @ titi
            « Les primes à la casse sont des incitations. Pas des obligations »

            Exact ! Et cette incitation ne marche pas avec moi ! La dernière voiture qui est partie à la casse avait 395000 km au compteur et a été remplacée par une voiture d’occasion... que l’on espère faire durer longtemps !! smiley

            Cela n’enlève pas le fait que l’on fait tout pour éliminer les « vieilles » voitures qui durent et sont faciles à faire réparer car ne générant pas assez de revenus pour la marque et la « croissance »...

            Et ça marche ! Et ça marchera tant que les gens continuerons à regarder les pubs à TF1 ou autres et seront fiers de montrer aux copains leur dernière acquisition bourrée de gadgets inutiles !

            Ainsi va le monde au plus grand profit des grandes entreprises de construction automobiles et de leurs actionnaires !



          • titi titi 2 juillet 2012 18:01

            « Ainsi va le monde au plus grand profit des grandes entreprises de construction automobiles et de leurs actionnaires ! »

            Mais aussi de l’emploi...

            L’equation est simple : vous avez des frais récurrents... il vous faut des revenus récurrents... il faut donc des ventes récurrentes...


          • kane85 kane85 2 juillet 2012 18:43

            @ titi

            "vous avez des frais récurrents... il vous faut des revenus récurrents... il faut donc des ventes récurrentes...« 

            Nous y voilà ! Il faut vendre beaucoup pour payer les employés !... Et les actionnaires ! Surtout les actionnaires ! Et les grands patrons aussi ! Ne pas oublier les grands patrons !

            Vous voyez que cela n’a rien à voir avec le fait que les gens veulent toujours du nouveau et réclament plus souvent de nouveaux modèles !

            Enlevez le prix des actionnaires et vous verrez que vous pourrez payer les ouvriers correctement sans vous soucier de leur coût et vendre des voitures de bonne qualité pour la même rentabilité... Et que les clients seraient plus que satisfaits de pouvoir garder une voiture payée à un prix abordable plus longtemps... Pour aider à la manoeuvre, il suffirait de lancer la »mode" vers la fierté d’être capable de garder et d’entretenir sa voiture le plus longtemps possible !

            Mais que dirons les actionnaires et les grands patrons payés très très cher avec de beaux parachutes dorés et de très belles retraites... eux ! Sans qu’on parle pour autant du coût des ces dépenses là !

            Il fut un temps où un patron d’entreprise se payait 10 fois le salaire de base et était content... Et où les actionnaires, s’il y en avait, n’exigeaient pas du 15% par an !... Il y eut un temps


          • Ollisters Ollisters 2 juillet 2012 23:19

            Ce qui serait aussi intéressant de savoir, c’est les brevets qui pourrait révolutionné notre vie, mais inexploités car pas assez rentable pour les lobbys qui ont les moyens de se les payer .

            @Titi
            c’est touchant cette apologie de la surconsommation que vous faites, sur une planète malade, rongée par la surconsommation justement.


          • Lea Andersteen Lea Andersteen 3 juillet 2012 07:56

            Il ne faut pas écrire « charges sociales » mais « cotisations sociales ». Le patronat a changé le mot pour les désignés, changeant dans nos esprits, au final, ce que recouvre la différence entre notre salaire brut et notre salaire net. Il s’agit de l’argent qui est prélevé pour cotiser au système sociale : Retraites, Assurance Chômage et Assurances Maladies sont financée par ce que le patronat nomme « charges sociales ». Et des employés arrivent à soutenir qu’il faut continuer, comme on fait depuis 20 ans, à baisser ou exonérer des entreprises de charges sociales.

            De s’étonner ensuite qu’il manque, parait-t-il, d’argent pour financer notre système social. Il en manque : du non perçu, clairement. Le problème n’est pas que l’état dépense trop, mais qu’il ne prélève plus assez, surtout aux plus riches et aux entreprises.


          • titi titi 3 juillet 2012 11:40

            @Ollisters

            Je ne fais l’apologie de rien du tout. Je constate.

            C’est comme cela que ca marche. Après on peut dire « pas bien », « pas écolo », « pas ceci », « pas cela »... c’est comme cela que ca marche.


          • titi titi 3 juillet 2012 11:43

            « Il ne faut pas écrire »charges sociales« mais »cotisations sociales« . Le patronat a changé le mot pour les désignés, changeant dans nos esprits, au final, ce que »

            C’est faux.

            Du coté de l’entreprise...
            Tout d’abord ce n’est pas le patronat qui a changé le terme mais l’administration fiscale, qui oblige les entreprises à tenir une comptabilité. Et dans ce plan comptable les « cotisations » sont imputés sur des comptes de classe 6 c’est à dire des comptes de charges.

            Du coté du salarié...
            En suite « les cotisations sociales » ne sont même pas du salaire déguisé.
            Le système actuel basé sur la répartition n’assure absolument pas qu’un salarié « retrouvera » ses cotisations lorsqu’il en aura besoin.
            Ce sont donc pour lui aussi « des charges ».


          • Francis, agnotologue JL 3 juillet 2012 11:52

            titi le désinformateur :

            Les cotisations versés par les salariés lui confèrent des droits. Ces droits valent beaucoup plus que ceux qu’il pourrait acquérir auprès de n’importe quel organisme privé, puisque ces organismes privés ne sont que des parties du tout - la nation - un tout garant en dernier ressort, de toutes ses parties et sous-parties, les droits direct sont plus forts que les droits conférés par des sous-traitants.

            Pour utiliser une formules décatie : « il vaut mieux avoir à faire au bon dieu qu’à ses saints ».


          • Le péripate Le péripate 3 juillet 2012 12:03

            En effet, une chaine de Ponzi pour fonctionner a besoin sans cesse de nouveaux entrants et rien en effet ne dit qu’il y en aura toujours. C’est donc bien une charge pour le salarié dont le remboursement futur dépend de la politique, ce qui est idéal pour fabriquer des esclaves consentants.


          • 1871-paris 1875-Paris 3 juillet 2012 12:14

            C’est leur putain de lois du marchés de l’offre et de la demande, couplee à la libre concurrence avec une dose de campagne de pub lobotomisante dans les média et hop le peqin moyen de dit su’il faut qu’il change de bagnole tout les 2 ou 5 ans maxi !



          • Francis, agnotologue JL 3 juillet 2012 12:17

            péripate n’en rate pas une !!!

            Un groupe humain, l’humanité de son point de vue sont des chaînes de Ponzi. !

            Le jour où la chaîne humaine s’interrompra, il n’y aura plus personne pour le déplorer.

            Mais le néolibéralisme s’attache à détruire toute les solidarités. C’est ce que font tous les fascismes, c’est cela que dénonçait Orwell dans son célèbre 1984.


          • 1871-paris 1875-Paris 3 juillet 2012 12:21

            C’est sur qu’il n’assure pas au salarié de récupérer (terme bien conservateur, ont croirai entendre Christian de st Étienne du cercle montaigne)

            Si le capital par l’entremise du patrona ne cesse de baisser les cotisations social !
            Ne pas confondre imposition des sociétés (env 33% en France) et dépense public en rapport au PIB(55% France) 

          • titi titi 3 juillet 2012 20:57

            @JL

            « Les cotisations versés par les salariés lui confèrent des droits. Ces droits valent beaucoup plus que ceux qu’il pourrait acquérir auprès de n’importe quel organisme »

            C’est faux et vous le savez très bien.
            Des gens ont cotisé pendant des années pour « partir » après 37,5 ans.
            C’était, pensaient ils la contrepartie à leur cotisations.
            Sauf que le « contrat » change d’année en année. Et c’est plus 37,5 ans.
            Déjà la « cotisation » de 2012 n’ouvre plus les mêmes droits que celle de 1982.
            Qu’en sera-t-il en 2022 ? en 2032 ? Bah ces droits d’ont vous parlez ils ne vaudront plus rien.


          • Francis, agnotologue JL 3 juillet 2012 21:01

            titi, ou la manie de se prévaloir de ses propres turpitudes.


          • Le péripate Le péripate 3 juillet 2012 21:07

            En effet, faire confiance au politique pour son avenir est d’une confondante naïveté.


          • foufouille foufouille 3 juillet 2012 22:49

            « Sauf que le »contrat« change d’année en année. Et c’est plus 37,5 ans.
            Déjà la »cotisation« de 2012 n’ouvre plus les mêmes droits que celle de 1982. »
            pareil pour le prive
            sauce madoff = 0 en zunie


          • titi titi 5 juillet 2012 00:04

            « pareil pour le prive
            sauce madoff = 0 en zunie »

            http://www.lacaisse.com/fr

             

             


          • titi titi 2 juillet 2012 12:14

            « Le travail ne coûte pas cher, au contraire le travail crée de la richesse, il ne peut coûter, puisqu’au contraire il rapporte »

            Débile comme remarque.

            Le travail créé de la richesse. C’est une évidence.
            Mais le travail créé-t-il suffisament de richesse pour assurer à celui qui le génère suffisament pour vivre ? Suffisament pour vivre mais également pour payer l’outil de travail, pour payer le travail des autres liés à la création de la richesse (la personne qui vend, la personne qui facture, la personne qui recouvre, la personne qui fait les paies)

            Et le travail créé-t-il suffisament de richesse pour payer en plus, les indemnités de ceux qui ne travaillent pas ou plus, les taxes sur le local où est effectué le travail, les taxes sur l’outil de travail, les taxes sur les kilomètres parcouru par celui qui vend ?

            Et tout cela ce sont des couts.

            Alors appelez les comme vous voulez. Mais moi je suis tenté de dire que ce sont des couts du travail. Et donc que le travail coute.

             


            • Ollisters Ollisters 2 juillet 2012 13:15

              oui, voila pourquoi il faudrait peut-être songer a diminuer les rémunération des cadres et des actionnaires et du patron.

              après tout, les ouvrier se débrouille bien pour vivre avec un smic.


            • foufouille foufouille 2 juillet 2012 13:23

              si le travail ne cree pas assez de richesse, comme c’est le patron titi qui decides de son activite, il est nul
              tout le monde ne peut acheter du brie a la truffe a 100€/kg


            • Morpheus Morpheus 2 juillet 2012 13:54

              C’est votre raisonnement qui est débile, titi. Attention, j’ai cru voir un ’rominet !


            • latortue latortue 2 juillet 2012 14:43

              bien sur d’ailleurs la chose est simple que ceux qui se plaigne de ne pas être asses payé se mettent a leur compte il verrons bien comment ça se passe ,mes amis quand vous avez finis votre journée lui ,celui que vous appelez le patron ,qui n’est rien d’autre qu’un ouvrier comme vous qui a eu les couilles de se mettre a son compte ,et bien lui il est encore au boulot et ses heures sup ne sont pas payés .
              vous raisonnez comme des ouvriers ,quand j’avais ma boite j’ai proposé a mon personnel ce qu’on appel la rémunération incitative c’est a dire ils bossait jusqu’à couvrir leur salaire et charge et le reste c’était 50 pour eux 50 pour moi ,aucun n’a accepté sur les 17 que j’employais ,ils voulaient rentrer chez eux ,faire leur petit train train habituel alors arrêtez de pleurer sans arrêt comme des mauviettes si vous n’êtes pas content de votre sort mettez vous a votre compte et nous en reparlerons dans cinq ans .
              et rappelez vous que le patron comme vous dites, il se paye lui quand vous vous êtes payé que les impôts son payé ,que les charges sont payés, il se paye sur ce qu’il reste et je connais nombre de patron qui parfois ne touche pas grand chose .et quand la faillite arrive eux ils n’ont pas droit au chomage ils ont droit a rien qu’a payer les créanciers et de plus en plus si il sont en nom propre on leur pique leur baraque . c’est toujours les mieux lotis que nous entendons se plaindre les fonctionnaires et les ouvriers ,vous pouvez faire grève ,les artisans et TPE eux ne font jamais grève ils bossent .


            • titi titi 2 juillet 2012 14:45

              « oui, voila pourquoi il faudrait peut-être songer a diminuer les rémunération des cadres et des actionnaires et du patron. »

              Bah non.
              Parce que sans le commercial qui va vendre le produit manufacturé, ce dernier à une valeur de 0, voire une valeur négative puisqu’il a couté.
              Sans l’ingénieur qui a défini les process pas de produits
              Sans le technicien qui a procédé à l’industrialisation pas de produits .

              Et clairement aujourd’hui la valeur ajouté n’est pas dans le produit.

              Pour ce qui est de l’actionnaire, je vais encore m’appuyer sur le cas Peugeot.
              Peugeot les « bonnes années » la marge opérationnelle est maxi de 6%.
              La marge opérationnelle étant rognée pour atteindre le résultat.
              Le résultat étant rogné de 33% pour atteindre le bénéfice.
              Le bénéfice n’étant pas intégralement redistribué en dividendes.
              Ces dividendes étant d’ailleurs assujettis à l’IR et CSG+RDS.

              Moralité : la rémunération des actionnaires ne représente quasiment rien.
              Cela fait des millions car Peugeot brasse des milliards, mais en pourcentage c’est peanuts.

              Et ceux qui racontent que c’est en « taxant » ces revenus qu’on va sortir le pays de la merde, font prendre des vessies pour des lanternes.


            • titi titi 2 juillet 2012 14:47

              « C’est votre raisonnement qui est débile, »

              Et à part ça ? Un bout d’argument ?


            • foufouille foufouille 2 juillet 2012 15:19

              « vous pouvez faire grève ,les artisans et TPE eux ne font jamais grève ils bossent . »
              normal ca votes MEDEF et le CAC40
              mais couine a la frontiere espagnole
               


            • titi titi 2 juillet 2012 15:43

              « si le travail ne cree pas assez de richesse, comme c’est le patron titi qui decides de son activite, il est nul
              tout le monde ne peut acheter du brie a la truffe a 100€/kg »

              Nous sommes bien d’accord.
              C’est pour cela qu’il n’y a plus de fabricants de meuble en France depuis 30ans.
              C’est pour cela qu’il n’y a plus de fabricants de textile en France depuis 10ans.

              Et donc il ne faut pas venir pleurer que ca licencie.


            • jef88 jef88 2 juillet 2012 15:44

              Bien sur il faut du personnel dans les services non productifs
              Mais ce qui tue c’est l’exagération
              Je suis passé en 1994 dans une boite ou je travaillais en 1974 ...
              effectif de production divisé par 4
              effectif autre multiplié par 3
              ce qui aurait donné une multiplication par 12 à effectif égal

              résultat quelques années plus tard : mise en liquidation
              cherchez pas docteur ! c’est la tête qui va mal ......


            • kemilein 2 juillet 2012 16:21

              le travail tue
              le travail rend pauvre
              le travail c’est l’esclavage
              le travail nuit gravement a l’humanité
              le travail est castrateur
              le travail rend impuissant
              le travail est un instrument de contrôle
              le travail mangera vos enfants
              le travail rend idiot
              le travail abrutit

              je choisie l’activité (http://fr.wiktionary.org/wiki/activité) librement consentie et contracté dans un monde égalitaire (donc juste)


            • Ollisters Ollisters 2 juillet 2012 17:56

              et rappelez vous que le patron comme vous dites, il se paye lui quand vous vous êtes payé que les impôts son payé ,que les charges sont payés, il se paye sur ce qu’il reste et je connais nombre de patron qui parfois ne touche pas grand chose .

              Aaaahh d’accord, désolé, j’ignorais que les gens qui décide devenir patron c’est par pur amour du dur labeur et par bonté d’âme pour donner du travail a des ouvrier et leur permettre de gagner un salaire sans se faire trop de soucis.

              Moi qui croyais qu’on devenait patron par exemple pour gérer son temps comme bon nous semble et tirer bénéfice de notre travail plutôt que ce soit un patron qui en tire bénéfice a notre place, en bref je pensais qu’on devenait patron parce qu’on espérait améliorer notre condition de vie. mais apparemment j’ai sous-estimé la « bonté » patronale.

              quand j’avais ma boite j’ai proposé a mon personnel ce qu’on appel la rémunération incitative c’est a dire ils bossait jusqu’à couvrir leur salaire et charge et le reste c’était 50 pour eux 50 pour moi ,aucun n’a accepté sur les 17 que j’employais ,ils voulaient rentrer chez eux ,faire leur petit train train habituel alors arrêtez de pleurer sans arrêt comme des mauviettes si vous n’êtes pas content de votre sort mettez vous a votre compte et nous en reparlerons dans cinq ans .

              Mais... alors la c’est vrai que je comprend pas , ces « mauviettes » preferaient rentrer chez eux et profiter de la vie et de leur famille, plutôt que de travailler encore et encore en s’enrichissant peu au final, mais le patron y aurait surement trouver son compte, en prennant 50% du benefice du travail de tous ces employés qui aurait accepter et ce sans avoir a bouger (ou peu) le petit doigts (elle est pas belle la vie ?).
              C’est vrai quoi, c’est quoi cette idée saugrenue qu’on de plus en plus de prolo, ils veulent travailler pour vivre et non vivre pour travailler....
              Mais ou va le monde...

              Plaisanterie mise a part
              @latortue
              le reste c’était 50 pour eux 50 pour moi
              et ces fameux 50% que vous vous seriez mis dans la poche sur le travail de chaque employer volontaire, vous les justifiez comment ?
              ah oui mince c’était vous le PATRON

              @titi

              oui le commercial, le comptable, la secrétaire etc, sont souvent nécessaire, après a savoir si leur labeur justifie leur salaire généralement bien plus haut que les ouvriers, c’est une autre histoire...


            • manech42 manech42 2 juillet 2012 22:15

              pour latortue,


              A t’entendre j’ai les larmes aux yeux, ces pauvres patrons qui se ruinent la santé pendant que ces fainéants d’ouvriers font grève, ces pauvres patrons je les vois sur la côte basque l’été, ils prennent leurs 5 semaines de congés acquis de haute lutte par les salauds de grévistes, je n’en vois aucun dans les campings, trop prolos sans doute, il est idiot celui qui croit que les patrons embauchent pour faire vivre des ouvriers, ils embauchent pour s’enrichir encore et encore, donc le travail est bel et bien générateur de richesses contrairement à ce que les exploiteurs voudraient faire croire. Je patiente en attendant le grand soir où les comptes vont se régler , ce qui ne saurait tarder, entraînez vous à courir vite messieurs les exploiteurs, vous allez en avoir grand besoin, à très bientôt dans la rue. 

            • sam turlupine sam turlupine 3 juillet 2012 05:15

              Par titi (xxx.xxx.xxx.150) 2 juillet 14:45

              « oui, voila pourquoi il faudrait peut-être songer a diminuer les rémunération des cadres et des actionnaires et du patron. »

              Bah non.
              Parce que sans le commercial qui va vendre le produit manufacturé, ce dernier à une valeur de 0, voire une valeur négative puisqu’il a couté.

              Ah bon ! 

              Le produit manufacturé a sa valeur marchande, produite par le travail qui l’a créé, et si l’acheteur l’achète directement, sans passer par le « commercial », il le paiera moins cher.

              De même que si l’on enlève la part des actionnaires dans le prix du produit ; non seulement, il vaudra moins cher, mais, de plus, il permettra de mieux rémunérer celui qui l’a fabriqué ; c’est donc du gagnant-gagnant pour les 2 principalement intéressé ; celui qui fabrique, et celui qui achète pour s’en servir.

              La variable d’ajustement du prix d’un produit doit être la suppression des intermédiaires, et la part de la vente revenant àceux qui ne travaillent pas ; et non le salaire.

              L’article dit entièrement vrai ; le travail ne coûte pas ; il rapporte ; c’est lui qui créé la richesse.

              Ce qui coûte cher, c’est le bénéfice réalisé par ceux qui ne travaillent pas, sur le dos des travailleurs, et qui augmente chaque année. 

              Mais le titi fait certainement partie de ceux qui ne travaillent pas, qui ne créent pas de richesses, mais profitent de celles créées par les travailleurs : il défend sa petite commission...


            • titi titi 3 juillet 2012 11:52

              « Le produit manufacturé a sa valeur marchande, produite par le travail qui l’a créé, et si l’acheteur l’achète directement, sans passer par le »commercial« , il le paiera moins cher »

              Bah non.
              Moi j’achète mes oeufs chez mon voisin...il est meunier.
              Si mon autre voisin, « carreleur », ne m’avait pas dit « le meunier vend des oeufs » bah ses oeufs ils se les mettaient sur l’oreille. Et vu qu’il continue de nourrir ses poules, ses oeufs auraient une valeur négative correspondant à l’aliment.
              Mon voisin « carreleur » a joué le commercial de mon voisin « meunier ». Il y gagnera un saucisson la prochaine fois que le « meunier » tuera un cochon.

              Dans l’économie c’est pareil. Vous fabriquez le meilleur produit du monde. Si vous n’avez pas de réseau de vente et de distribution, votre produit vaut 0. Il vaut même moins que 0 puisque vous avez consommé de l’energie, pour le fabriquer.

              Le produit ne vaut rien si il n’est pas vendu. IL n’a aucune valeur.
              Et le travail qui a servi pour fabriquer cet objet non vendu ne vaut rien non plus.

              C’est tout simple.


            • titi titi 3 juillet 2012 12:04

              « La variable d’ajustement du prix d’un produit doit être la suppression des intermédiaires, et la part de la vente revenant àceux qui ne travaillent pas ; et non le salaire. »

              Je vous propose de vous rendre dans le supermarché le plus proche de chez vous, et expliquez à la caissière, la personne qui met en rayon, la personne qui gère le stock, le livreur, qu’ils ne travaillent pas.
              Succès garanti !


            • foufouille foufouille 3 juillet 2012 12:47

              La variable d’ajustement du prix d’un produit doit être la suppression des intermédiaires, et la part de la vente revenant àceux qui ne travaillent pas ; et non le salaire. "

              mais quand il y en a trop des intermédiaires et qu’ils prennent une grosse marge, le prix augmente bien
              exemple type les vetements
              pareil pour les oeufs industriels, le plus drole etant que le pas cher vient du meme hangar que la grande marque


            • Rétif 3 juillet 2012 14:48

              La critique du capitalisme est l’accmulation.cad l’épargne.

              Alors,le travail,c’est aussi du capital : un temps de production sans consommation.

              Pour pouvoir consommer =investir plus tard.

              C’est la loi naturelle : il faut engranger pour tenir et progresser.

              En mettre à gauche pour l’avoir devant soi,

              S’entrainer pour gagner des matches

              ETC...Tout n’est qu’investissement,donc consommation = accumulation.

              A commencer par se nourrir avec sa petite famille.


            • 1871-paris 1875-Paris 3 juillet 2012 15:58

              Arrête ton char ben hur !

              Et toi si c’est si dur que cela d’être patron bien arrête, mais immédiatement au lieu de pousser tes cries d’offrayes !
              À ce que tu racontes tu fonctionne à perte puisque tes salariers produisent pas assez pour faire leur paye !
              Et tu va nous raconter la vie que c’est toi avec tes petites mimines qui philantropiquement (par ce bien qu’ils soit feignants tes ouvriers tu les aiment tant...) complète leur salaires en produisant produisant produisant ... Vous les patrons de PME PMI vous prenez les français pour des CONS à pleurer misère qu’en France ont peu pas entreprendre ceci cela, MAIS LAISSEZ VOTRE PLACE À DES syndicat de coopérative !!! 
              La plus part du temps dans ces boîtes la politique c’est MARCHE OU VA CREVER AILLEUR ! Mais sa c’est tabou de le dire car les gens ont trop peur de perdre leur job !


            • 1871-paris 1875-Paris 3 juillet 2012 16:11

              Tu es d’une mauvaise fois typique UMPiste !

              Le mec le nez davs le caca il te dit qu’il a raison de la jouer perso !
              Mais l’impôts que tu le veuille ou non mon brave monsieur c’est une nécessité pour payer les organisme sociaux et les fonctionnaires ! 
              Les entrepreneurs vous êtes toujours en train de crier au vole, d’une c’est que votre sueur qu’il y a sur les billet loin de la, de deux sur le repette si la place est mauvaise cassez vous où laissez votre place !
              Vous payeriez 5%(boîtes du CAC 40 8%) d’impôts que vous crieriez encore au scandale !

            • Laurent Simon 3 juillet 2012 18:04

              OUI, car le monde n’est pas tout noir ou tout blanc.

              Sinon le syllogisme suivant serait correct :
              1. Tout ce qui est rare est cher
              2. Un cheval bon marché est rare
              3. Donc un cheval bon marché est cher...  smiley

              J’avoue que je suis sidéré qu’on puisse écrire un tel article, si manichéen et si lointain des réalités évidentes, au 21e siècle, dans un pays (encore) développé comme la France...

              Pour votre info, qui décoiffera votre vision si partielle et donc partiale de l’économie, lisez, par exemple : « Des charges sociales excessives : la France championne d’Europe, et du chômage ! » avec des courbes très intéressantes
              ou : « 


            • foufouille foufouille 3 juillet 2012 18:18

              « Vous payeriez 5%(boîtes du CAC 40 8%) d’impôts que vous crieriez encore au scandale ! »

              tout a fait
              la petite retraite, ca fait rire aussi, on peut tres bien cotiser de facon volontaire


            • Ollisters Ollisters 3 juillet 2012 20:17

              @Laurent Simon

              Bah voyons...

              bah oui, prenons exemple sur les américains, sauf que les ricains pour une population moins de 6 fois supérieur a la notre, avec une superficie de plus de 14 fois celle de la France, des ressources naturelles en abondance, et bien ils sont environ 8 fois plus endettés que nous, je crois qu’a la même echelle la france s’en sort plutôt mieux.

              D’autant que la France n’a pas imposer sa monnaie comme monnaie internationale, ce qui assure clairement le financement américain.

              Monsieur Simon ne confondez pas Hollywood et la réalité américaine, ce grand pays « démocratique » qui à a son actif la chasse aux sorcières, vote des lois comme le NDAA,
              Ou encore tente d’imposer au reste du monde le traité d’escrocs négocier dans l’ombre, nommé ACTA....
              Bref ce sont vraiment pas des exemples a suivre, pas en ce moment en tous cas...

              c’est pas parce que d’autres gouvernements mettent la corde au cou de leurs états, au profit de la haute finance et au détriment de la qualité de vie de leur peuples, que nous devons faire pareil.

              quand a la compétitivité... bah pour la rétablir c’est simple.
              on rétablit les frontières et on taxe plus ou moins fort les produits fabriquer a l’étranger (même et surtout de marque française) en fonction de leur provenance, (si elle viennent de pays avancer en protection social, alors nous réduisons les taxes, et on les augmente en fonction de la précarité des populations des pays exportateurs), ca sera d’une un moyen éfficace de ne pas s’endetter vis a vis de l’étranger, et de deux ça influencera surement d’autres dirigeant a améliorer les conditions de vie de leur peuple s’ils veulent commercer avec nous et y trouver un avantage.

              on privilégie le made in France autant que possible, alors oui c’est plus cher, mais au moins on fait vivre nos voisin, plutôt que de participer a l’exploitation des chinois et autres peuples du tiers monde par nos grands patron, pour mieux nous arnaquer.

              http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ndaa-obama-elargit-la-loi-d-107670
              http://fr.wikipedia.org/wiki/Maccarthysme


            • sam turlupine sam turlupine 3 juillet 2012 22:48

              Par titi (xxx.xxx.xxx.180) 3 juillet 11:52


              Dans l’économie c’est pareil. Vous fabriquez le meilleur produit du monde. Si vous n’avez pas de réseau de vente et de distribution, votre produit vaut 0. Il vaut même moins que 0 puisque vous avez consommé de l’energie, pour le fabriquer.

              Le produit ne vaut rien si il n’est pas vendu. IL n’a aucune valeur.
              Et le travail qui a servi pour fabriquer cet objet non vendu ne vaut rien non plus.

              C’est tout simple.

              L’économie pour et par les nuls ! smiley

              Sophisme.

              Un produit a la valeur de son usage. Et s’il est utile, il sera vendu, nécessairement (à moins qu’il ne soit troqué, ce qui est aussi une possibilité, qui se passe des circuits de vente et de distribution).

              Le « réseau de vente et de distribution » n’existe pas s’il n’y a pas de produit à vendre. C’est donc le produit qui créé la valeur, par sa valeur d’usage.

              Tout le reste : vente, distribution, commercialisation, n’existe qu’en fonction de la valeur du produit.



            • foufouille foufouille 3 juillet 2012 22:52

              @sam
              non
              il a pas tout a fait tort
              tu dois tout de meme faire connaitre ton produit
              pas besoin de commercial, le bouche a oreille suffit


            • titi titi 5 juillet 2012 00:29

              « Tout le reste : vente, distribution, commercialisation, n’existe qu’en fonction de la valeur du produit. »

              Si je prend une un T-Shirt de marque Karl Kani, ce n’est pas le produit qui donne sa valeur au circuit de distribution mais l’inverse.
              C’est l’existence de la marque, la force du marketing qui donne sa valeur au « T-Shirt ».
              C’est l’existence de la marque qui fait passé le prix T-Shirt made in China de 1 euro livré au port du Havre à 50 euros dans un magasin branchouille.

              La fabrication en Chine,le savoir faire des ouvriers, l’amortissement de l’appareil de production, le transport par conteneur : valeur ajoutée totale < 1 euro.
              Collage du logo de la marque sur le T-Shirt : valeur ajoutée 49 euros.

              Le produit ne vaut rien.
              Et vouloir faire revenir en France les usines parties en Chine, réinjectera dans l’économie au mieux << 1 euro par T-Shirt.
              Faire revenir en France des gens comme Karl Kani, réinjectera dans l’économie 49 euros par T-Shirt.

              C’est moche mais c’est la réalité.


            • soimême 2 juillet 2012 12:48

              Tous à fait d’accord sur le travail sur l’analyse du travail !

              Maintenant que cela est de nouveaux dit, il faut encore avoir la volonté de sortir de c’est état d’esprist de rentier ! Et là ce n’est pas gagné, car ce qui crie les plus fort à l’injustice social, se sont les mêmes qui aspirent à une vives conformiste et bourgeoise du premier parvenue !

              La notion du travail ne pourra pas évoluer, tant que l’on aura pas compris, accepté que c’est due que l’on rend à la communauté, qu’il doit être solidaire, et non concurrentielle, que les salaires ne sont pas annexé, à une hiérarchie de l’argent, à la qualification, à la rentabilité de la plus valus, et qui doit avoir un dissociation entre le fait de travail et sa rémunération qui doit être à la mesure de la nécessité pour chaque individus de s’épanouir.

              Travailler trop rend malade, s’abstenir de travail rend malade, la solidarité doit devenir une réalité, et doit passé par une réconciliation entre employeur et employer pour trouver d’autre modalité que l’esclavage économique !

               


              • latortue latortue 2 juillet 2012 12:53

                si Monsieur Gill le travail coute trop cher , demandez donc aux artisans et petites entreprises vous savez la plus grande entreprise de France comme on dit dans la pub ,c’est les artisans eux aussi ils bossent et produisent autant et même plus que leurs employés, vous oublié de dire que sans les entrepreneurs au départ il n’y a pas de travail, c’est eux qui prennent les risques et qui embauchent, tout travail mérite salaire mais tout salaire mérite travail quand un ouvrier fait son travail c’est pour gagner sa vie et quand un employeur le paye ce n’est pas pour l’exploiter ce sont les communistes et les mélenchonistes qui raisonnent de cette façon .
                c’est cet abrutis de Mélenchon qui raisonne de cette façon des gens qui n’ont jamais travaillés de leur vie toujours vécue de leur mandat qui ne sert que eux même .
                bien sur que le travail coute trop cher en charge et taxe diverse quand on verse 1000 euros on en donne 500 en charge vous trouvez ça normal vous tout ça pour se retrouver apres 42 ans de cotisation dans la misère ou presque !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
                a ce propos j’ai fait paraitre sur le blog a Jovanovic la vidéo de mélenchon qui agresse un quidam édifiant et a la fin ariane qui pointe son nez mais qui ne dit rien
                MELENCHON LE RINGARD INSULTE UN PERSONNAGE DE CABU
                du 2 au 6 juillet 2012  : Regardez bien Melenchon, quel plaisir inouï il prend à humilier verbalement un commerçant de Hénin Beaumont qui n’a eu qu’un seul tort, c’est de se tromper dans ses chiffres. Melenchon se délecte à l’humilier, à l’insulter, etc., ça le fait jouir, c’est tellement horrible que cela crève les images. Il exulte de sa victoire dialectique contre ce brave type tout droit sorti d’un dessin de Cabu. Et c’est Melenchon qui nous parle de rassemblement... ha ha ha le rassemblement des Français par l’insulte... Après il s’étonne de s’être pris une raclée... Il l’a bien méritée. Merci aux lecteurs pour cet extrait de LCP, la seule chaîne qui mérite d’être regardée aujourd’hui  :- )
                http://www.jovanovic.com/blog.htm


                • foufouille foufouille 2 juillet 2012 13:25

                  « c’est eux qui prennent les risques et qui embauchent, »
                  propagande
                  les clients sont pas magique

                  « vous trouvez ça normal vous tout ça pour se retrouver apres 42 ans de cotisation dans la misère ou presque »

                  avec 200 000 de capital ?


                • kane85 kane85 2 juillet 2012 13:39

                  La fin de votre post est totalement hors sujet. Il n’est fait que pour taper encore et encore sur quelqu’un qui n’est pas de votre avis !

                  Vous pouvez pas sortir de là ?

                  J’ai vu cette vidéo et je conçois qu’on puisse en être choqué mais ici on parle du coût (ou non) du travail. Est-ce qu’on ne pourrait pas passer au delà des idées politiques et développer le pourquoi de sa position comme vous l’avez fait en début de post ? Même si on peut déplorer une certaine agressivité de votre part.

                  Communiquer c’est donner sa position avec courtoisie tout en ayant des arguments correctement développés et, si possible, des sources pour ce qui est toute assertion générale (du type chiffres et sondages).

                  Pour vous répondre au sujet du coût du travail (ce qui est notre propos n’est ce pas ?), je serais plus nuancée que vous.

                  Il est certain que les entrepreneurs sont ceux qui proposent du travail et vont le payer... si ce n’est que ce travail leur rapporte au delà du coût de celui-ci autrement ils n’auraient pas d’employés cela va de soit.

                  Il y a effectivement des charges... Mais celles-ci prennent en compte les risques d’accident du travail et la retraite du travailleur... Allez vous me dire que celui-ci n’en a pas besoin ? Je me rappelle d’un entrepreneur ruiné après l’accident d’un de ses ouvrier à l’époque où ces « charges » n’existaient pas... Hé oui ! Pas d’assurance = c’est l’employeur lui même qui allonge !! C’est tout bête !! Etant moi même à mon compte, je préfère encore payer des charges !

                  Quand à la retraite... On sait ce quelle est pour tout artisan, et ce, depuis le début ! Ne croyez pas que vous en auriez une plus grande si vous ne payez pas de « charges »... Ce que vous économiseriez d’un côté serait peut être investi dans une « complémentaire » privée qui vous ferait un bras d’honneur dès qu’une grande crise boursière pointerait son nez. Cela s’est déjà vu en Angleterre et aux états unis où des retraités se sont retrouvés avec plus rien et l’obligation de se remettre au travail à 70 ans... Donc pas sûr que cet investissement serait une bonne chose... A moins d’investir cet argent dans la pierre ou l’or ???

                  Je pense que l’idéal serait de prélever toutes ces « charges » à la source. On prend le salaire brut et on retire tout (je dis bien tout. Impôts compris) au moment de la paye. Plus de « charges » patronales mais aussi plus aucune retenues supplémentaire sur le salaire.

                  Les patrons seraient contents de ne pas avoir à payer en plus du salaire de l’ouvrier et celui-ci serait content d’avoir en poche une somme qui serait totalement à lui sans avoir à penser à en mettre de côté pour les impôts... Ce ne serait, cependant, pas faisable sans une augmentation du salaire brut pour des raisons évidentes : l’employé ne vivant pas d’eau fraiche et ayant besoin de se loger doit avoir suffisamment en poche à la fin du mois pour subvenir à ses besoins. Après tout le fruit de son travail est normalement là pour ça... autrement, pourquoi travailler ?

                  Ajoutez à cela l’élimination de la TVA qui est la taxe la plus injuste qui existe (5% d’un objet c’est rien quant on gagne plus d’une certaine somme et beaucoup quant on est au smic puisque c’est une question de rapport entre le salaire et le prix de l’objet qui, lui, est fixe), et nous aurions une société où le travail serait perçu tout autrement.

                  C’est, bien entendu, mon avis.
                  Je suis prête à entendre votre contestation courtoise de celui-ci.


                • Morpheus Morpheus 2 juillet 2012 13:43

                  Comparer un artisan, un auto-entrepreneur (concept piège) ou même un patron de petite entreprise familiale avec des entreprises cotées en bourse (donc avec actionnaire) est le piège dans lequel vous tombez dans votre analyse. La pression exercée sur les petits artisans et petits patron ne sert qu’à diviser pour mieux régner, et ne profite qu’aux banques et aux multinationales ou aux grosses entreprises.

                  Si vous étiez conséquent - et juste ! - vous admettriez qu’il est justifié de réclamer un salaire supérieur pour les travailleurs, puisque c’est eux qui valorisent les matières premières, c’est eux qui créent la richesse. L’artisan, le petit patron et les travailleurs sont dans le même camps. Mais les maîtres veulent vous faire croire le contraire, et vous, vous marchez à fond dans leur logique.

                  Ils vous baisent, et vous en redemandez. J’en conclu que vous aimez ça.

                  Cordialement,
                  Morpheus


                • latortue latortue 2 juillet 2012 14:22

                  Morpheus :
                  je suis bien d’accord avec vous mais seulement le hic c’est que ce sont eux les artisans et les petites boites qui embauchent le plus ,qui ne sont pas aidés ,et qui ont une grande considération pour leurs employés,alors pour moi le seul qui fait un amalgame ici sans préciser le distinguo c’est l’auteur, bien sur que les grosses boites aidés par l’état pour la plupart avec des exonérations n’ont aucune considération pour leur personnel qui n’est qu’une variante ajustable dans leur bilan et pour la plupart elles sont aidé leur charges sont allégé et ne payent pratiquement pas d’impôt et c’est celle là qui sont côté en bourse , mais elle ne représentent pas les employeurs les vrais ceux qui prennent des risques et qui bossent voila mon avis ,et je n’en démordrait pas .
                  pour ce qui est de Méluch c’est lui la grande gueule qui voulait foutre la M..... dans les petites entreprises et artisans en mettant un smig a 1700 euros net c’est pour ça que j’en parle de cet irresponsable je suis heureux qu’il ait pris une claque mémorable .


                • foufouille foufouille 2 juillet 2012 15:21

                  "pour ce qui est de Méluch c’est lui la grande gueule qui voulait foutre la M..... dans les petites entreprises et artisans en mettant un smig a 1700 euros net c’est pour ça que j’en parle de cet irresponsable je suis heureux qu’il ait pris une claque mémorable ."

                  donc, tu es content que tes employes vivent dans des HLM
                  avec une vieille bagnole, etc


                • Ollisters Ollisters 2 juillet 2012 18:24

                  @Morpheus
                  Le soucis c’est que ce sont souvent des petits patron qui se comparent aux grand puisqu’ils sont souvent les plus ardent défenseur du patronat...
                  alors qu’effectivement ils sont du même coté que les ouvrier/employer, donc de ce fait devrait etre les premiers a tacler le grand patronat, mais ils ne le font pas, souvent ils les admire et aspire a devenir comme eux un jour...


                • Morpheus Morpheus 2 juillet 2012 21:17

                  @ Ollister

                  Je suis bien d’accord avec vous. Mon dernier job, c’était pour un petit entrepreneur en construction de maison bois (ancien menuisier reconvertit). Il était en outre le « patron » du PS local. Cela ne l’empêchait pas de payer au black les heures sup de ses deux ouvriers, et moi - en intérim - il a voulu m’arnaquer en me faisant bosser pas loin de trois semaines sans contrat de travail (malgré mes demandes répétées). A la fin, il a essayé de m’arnaquer sur le payement. J’ai dû recourir à la justice pour obtenir réparation et régularisation.

                  Ce type est au PS, mais il met en pratique, dans son job de patron, des magouilles illégales, en tapant sur « plus petit que soi » (l’ouvrier, censé être un abrutit sans recours ni intelligence). Au final, il a du raquer et régulariser le truc, toujours à trafiquant le bazar.

                  On en est là. Des petits patrons qui, au lieu de faire cause commune avec leurs ouvriers (sans lesquels il ne peuvent pas gagner leur vie), essayent de les entuber dès que c’est possible. Même quand ils sont « à gauche » ...

                  C’est le système qui est pourrit, et qui pourrit la tête, aussi bien des travailleurs que des petits entrepreneurs.


                • Ollisters Ollisters 2 juillet 2012 22:26

                  @Morpheus

                  Exact, le système nous a formaté, y a qu’a voir l’apologie de la pub que fait notre civilisation.
                  Des programmes télévisés et des journaux télé de qualités médiocre et partisane pour la plupart,
                  Résultat on obtient une population composées essentiellement de gens qui n’aspirent qu’a consommer toujours plus. fatalement le porte-monnaie fini par ne plus suivre pour les consomateurs les plus acharnés, alors pour y remédier ils ont recours au credit pour les plus vulnérables et a l’arnaque de leur prochain pour les plus futés, pour continuer financer leur train de vie superficiel.


                • manech42 manech42 2 juillet 2012 22:28

                  pour latortue,


                  Des patrons dans la misère, je suis mort de rire, j’en connais pas mal, ils sont propriétaires de quelques appartements qu’ils louent à des prix astronomiques a des ouvriers sous payés par des exploiteurs comme eux, ce qu’il faudrait aujourd’hui c’est le blocage du pays pendant un mois complet comme en 68, les bureaux, administrations et usines occupées, les routes bloquées et des millions de gens dans la rue, comme le travail coûte cher aux patrons, ils feront ainsi des économies, cqfd !

                • Morpheus Morpheus 3 juillet 2012 00:58

                  @ latortue

                  Les petits employeurs prennent des risques, je suis d’accord avec vous. Mais leur sort n’est pas différent de celui des ouvriers ou employés. Les petits entrepreneurs prennent des risques car ils engagent non pas LEUR capital, mais un capital EMPRUNTE à une banque. Et les ouvriers prennent des risques lorsqu’ils engagent un prêt bancaire pour acheter leur voiture (nécessaire pour leur job) et leur maison. Lorsque la conjoncture est mauvaise, les petits patrons se trouvent étranglé par leur banquier, de la même façon que les ouvriers ou employés lorsqu’ils sont viré de leur job pour des raisons « économiques » (en général des restructurations pour cause de délocalisation ayant pour but de ... faire grimper les actions de l’entreprise qui délocalise).

                  Dans l’histoire, ceux qui sont à mettre en cause, ce sont les banques et les grandes entreprise. On en revient toujours là. Demander aux plus faible de travailler plus pour moins d’argent est profondément injuste, et parfaitement immoral. Et dresser les plus faibles les uns contre les autres, c’est encore pire, c’est véritablement crapuleux. Tout cela ne vise qu’une chose : préserver un système d’exploitation des plus faibles par les plus riches, ceux qui possèdent déjà tout, sans la moindre légitimité.

                  Cela ne peut plus durer, et ce système libéral, croyez-moi, nous allons y mettre un terme. D’une façon ou l’autre. Pacifiquement et légalement si possible. Sinon ...

                  Cordialement,
                  Morpheus


                • Lea Andersteen Lea Andersteen 3 juillet 2012 08:01

                  Entre 1980 et 2000, le salarié a vu sa productivité moyenne multipliée par 4 : la ou dans un temps donné, il produisait schématiquement 4 voitures, il en produisait 16.

                  Pourquoi son salaire, alors qu’il produit 4 fois plus de richesses est resté le même ?


                • 1871-paris 1875-Paris 4 juillet 2012 08:41

                  Tout ce qui tu dit la @kane85 est l’evidence même, le bon sens ! Mais que peux tu dire fasse à la mauvaise fois UMPiste des propos de @latortue !?!? Quand tu lis Le s propos d’un Denis kessler ou d’un Christian de st Étienne les confortant dans leur « conneries » individualiste élitiste tu te demande ce qu’il reste à faire pour sauver la peau des pauvres et modeste de ce pays voue à la barbarie economicosociale libéral.


                • 1871-paris 1875-Paris 4 juillet 2012 09:03

                  Morpheuse, cas concret région toulousaine secteur photovoltaïque, une boite 17 salariés payer au smic un boss qui se paye 50 000 par mois, tu appels sa comment ? Une PME une PMI une boite du CAC 40 ou tout simplement une escrocerie !

                  Libre a toi de ne pas y croire...

                • foufouille foufouille 2 juillet 2012 13:39

                  « et quand le travail sert à produire une marchandise merdique ou peu performante qui ne trouve pas preneur ?????? »

                  faut changer de boss
                  moins con, c’est mieux


                • Cédric Moreau Cédric Moreau 2 juillet 2012 13:54

                  En effet, la valeur ajoutée n’existe que si un agent achète le produit du travail. C’est vrai que si je passe ma journée à tailler un caillou et que personne n’en veut, j’aurais beau y mettre beaucoup d’énergie, mon « travail » n’aura servi à rien.


                  Remarquez également une chose : la réparation d’une vitre cassée produit de la valeur ajoutée. Nous la comptons alors dans le PIB (et de fait, la croissance). Mais on ne compte pas la destruction de valeur lorsque la vitre a été brisée. Rien que pour ça, on peut très sérieusement douter de ce que nous racontent nos politiciens..

                • jef88 jef88 2 juillet 2012 15:45

                  @foufouille
                  plus 10000


                • titi titi 2 juillet 2012 16:01

                  @foufouille,

                  Sauf que personne n’a de pouvoir divinatoire.

                  A un moment il faut prendre des décisions : bonnes ou mauvaises.


                • foufouille foufouille 2 juillet 2012 16:26

                  @ titi
                  je parle de ceux qui prennent des « risques »
                  tu as 2 boulangerie pour 1000h, si tu ouvres la 3°, tu es tres con
                  encore plus a 81a

                  de meme tout le monde ne peut acheter du fromage aux truffes a 100€/kg


                • foufouille foufouille 2 juillet 2012 16:28

                  "C’est pour cela qu’il n’y a plus de fabricants de meuble en France depuis 30ans.
                  C’est pour cela qu’il n’y a plus de fabricants de textile en France depuis 10ans.

                  Et donc il ne faut pas venir pleurer que ca licencie."

                  reponse tres conne

                  tu veut faire plus de fric, tu delocalises

                  la qualite, tu la vend pas tout les jours et il faut un bon salaire pour se la payer souvent


                • 1871-paris 1875-Paris 4 juillet 2012 08:57

                  Et quand le raisonnement sert à produire des idées merdiques....

                  Faux arrêter de prêcher le faux pour essayer d’avoir raison coût que coûte !
                  Si son activité est d’utilité publique elle peu exister dans un domaine publique ! Ce qui n’est pas le cas dans le privée de la libre concurrence ...
                  Ta société est une société du chacun pour soit et dieu compte ses petits à la fin, désolé mais les philosophes des lumières sont passe dans les esprits et la condition de servitude que tu entrevoit pour certain n’est pas acceptable étiquètent pour un pays dont la devise est 
                  LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ, essai de t’en souvenir... Et ne me parle pas de monde impitoyable, car le monde est à l’image que l’ont en fait si des pensées comme les tiennes son majoritaire oui il sera impitoyable sinon il peu être différent !

                • Morpheus Morpheus 2 juillet 2012 13:35

                  Sur plusieurs points essentiels, Adam Smith est aux antipodes de ceux qui l’encensent aujourd’hui.[1]

                  Selon Adam Smith : « Le travail d’un ouvrier de manufacture ajoute en général, à la valeur de la matière sur laquelle il travaille, la valeur de sa subsistance et du profit du maître »[2].

                  Karl Marx et Adam Smith considèrent, à des époques différentes, que le patron ne produit pas de valeur. C’est l’ouvrier qui la produit. L’ouvrier crée donc de la valeur… sans qu’il n’en coûte au capitaliste : « Quoique le premier (l’ouvrier) reçoive des salaires que son maître lui avance, il ne lui coûte (au capitaliste), dans les faits, aucune dépense, la valeur de ces salaires se retrouvant en général avec un profit de plus dans l’augmentation de valeur du sujet auquel ce travail est appliqué »[3].

                  Ce qui est évident : les prix fixés aux clients sont le cumul du prix des matières premières, du travail de transformation qui valorise ces matières, et du bénéfice escompté par le patron et les actionnaires. Lorsque ces derniers prétendent que le travail leur coûte, c’est un mensonge, une manipulation, un détournement, car il ne compte en fin de compte qu’aux acheteurs des produits, pas au patron. En réduisant le salaire des ouvriers et employés, les actionnaires (et le patron) s’octroient seulement un bénéfice supplémentaire - un double bénéfice - alors même qu’eux ne produisent strictement rien. Le « capital » est payé par les travailleurs, puisque ceux-ci payent des intérêts conséquents pour leurs achats (voiture, maison, logement, etc.), intérêts qu’ils n’auraient pas à payer s’ils étaient rémunéré selon leurs mérites, c’est-à-dire beaucoup plus que les actionnaires et patron (qui, je le répète, ne produisent rien, ne valorisent rien, ne créent rien.

                  [1] Et comme le dit le proverbe : « L’encens noircit l’idole pour laquelle il fume. »

                  [2] Adam Smith, Livre I, p. 147.

                  [3] Adam Smith, Livre I, p. 147.


                  • thierry3468 2 juillet 2012 13:46

                    Pochette de Warrant (groupe que j’ai écouté ado )qui conspuait déjà l’argent roi.....
                    Pour revenir au sujet ,le travail trop cher fait partie de la même stratégie de culpabilisation des masses que la dette .Il convient de faire accepter au peuple qu’il est impératif de renoncer à ses droits.
                    Soral parlerait de violence indirecte faite à la population par le biais des médias et des marionnettes politiques qui sont chargés de désamorcer toute explosion sociale.
                    Pour la petite histoire ,le chanteur de Warrant est mort alcoolique ,toxicomane et ruiné .
                    L’argent l’a détruit
                    Étrange ........ en rapport avec leur premier album (Dirty rotten filthy stinking rich ) qui dénonce la perversion de l’argent


                    • Le péripate Le péripate 2 juillet 2012 14:08

                      Tour de passe-passe d’un lobbyiste syndical. Le travail est payé à son prix qui n’est ni cher ni bon marché. Ce qui est cher, en fait exorbitant, c’est ce qui est confisqué sur la feuille de paye par une bande mafieuse.

                      Le salaire complet voilà une revendication de progrès.


                      • Nums Nums 2 juillet 2012 14:58

                        Et en bon libéral pur et dur que vous êtes, la bande mafieuse en question, c’est : l’état ? smiley


                      • foufouille foufouille 2 juillet 2012 15:23

                        l’assurance privee obligatoire qui rembourse tres peu ?


                      • Mycroft 2 juillet 2012 15:32

                        Etre civilisé, ça n’a pas de prix, péripate. Sans état (ie, un institut qui nous impose une restriction de liberté en échange de la garantie qu’elle restreindra identiquement la liberté des autres), pas de civilisation.

                        Sans impôts, il n’y a aucun moyen de faire fonctionner un état. L’anarchie, ça n’existe que sous une seule forme : la guerre civile durable. Parce que, si l’individualisme n’est pas bridé par des institutions (base même de la civilisation et de cet état que vous craignez tant), alors il devient source d’incivilités qui mènent directement à la violence. Et, même si la violence peut être purificatrice (par exemple 1789 et ce qui a suivit), la violence individualiste est systématiquement une violence chaotique, qui n’apporte rien de bon pour la société. L’individualisme, c’est la base même de la barbarie, la vraie, celle qui se définit, non par la violence, mais par le refus de la civilisation.

                        C’est aussi valable quand les états sont trahis par les gouvernements. Quand ces derniers font par exemple preuve de complaisance vis à vis d’individus dont la puissance financière fait qu’ils peuvent prendre des décisions qui ont un impacte politique, sans pour autant être sous contrôle des élus (par exemple, fermer une usine, la délocaliser, s’appuyer sur la prestation, lancer un programme de recherche ou non, toutes ces décisions sont politiques, qu’elles soient prises ou non par des hommes politique).

                        La solution, c’est des institutions forte, restrictives, laissant peu de marge de manœuvre aux individus dans les domaines à même de dépasser le cadre personnel. A partir du moment où les institutions ne s’opposent pas à la science, une telle société peut progresser sans mal, tout en étant plus stable (stabilité qui permet d’éviter les traumatismes actuel, liée à l’incapacité des individus à s’adapter à un système qui change trop rapidement).


                      • Nums Nums 2 juillet 2012 16:12

                        Exemple tout con :


                        Imaginons que Le péripate soit salarié et aimerait gagner plus pour pouvoir acheter une porsche qui roule beaucoup plus vite que sa Laguna.

                        Le péripate a une idée : le problème du pouvoir d’achat, c’est l’impôt et les cotisations patronales qui grèvent son salaire. Donc, supprimons tous les impôts. Il soumet son idée à l’état qui abonde dans son sens et en vient à supprimer tous les impôts.

                        L’espoir du péripate de se payer sa Porsche se dessine de manière beaucoup plus pertinente. Il n’a pas encore les moyens mais il commence à mettre de côté. Un jour arrive (quelques années plus tard) où il a les moyens de se payer sa Porsche.

                        Il sort de chez le concessionnaire, apprécie son nouveau joujou, s’engage sur une nationale peu fréquentée et commence à enquiller pied au plancher. Arrivé à150, il est contraint de ne pas monter plus haut. Pourquoi ?

                        Tout simplement parce que l’état de la route est tellement dégueulasse qu’il est impossible et dangereux de vouloir pousser son bolide à 300, l’état n’ayant PLUS les moyens d’entretenir les routes pour que les usagers les empruntent convenablement.

                        Résultats des courses :

                        Grâce à la suppression des impôts et des charges, le péripate se retrouve avec son beau joujou qui le faisait tant rêver mais ne peut finalement monter plus haut qu’avec son ex-Laguna parce que l’état des routes ne le permet plus.

                        Mais le péripate nous répondra, qu’il peut se tourner vers le privé et ses autoroutes. D’autant plus que l’état aura supprimé tous les radars ne voyant plus d’intérêt à percevoir les amendes des conducteurs en excès de vitesse.

                      • foufouille foufouille 2 juillet 2012 16:22

                        mais non, c’est comme les accidents, ca arrives aux autres
                        le jour ou l’hosto lui enverra une facture 100 000€, il comprendra


                      • Le péripate Le péripate 2 juillet 2012 17:00

                        Je demande le salaire complet et on vient m’expliquer que l’esclavage est la source de la civilisation.
                        De quoi rire.


                      • epicure 2 juillet 2012 18:42

                        @Par Mycroft (xxx.xxx.xxx.114) 2 juillet 15:32


                        Sur le fond, il y a moyen d’être d’accord avec toi, à partir du moment où sur la forme, c’est à dire le vocabulaire utilisé, les confusions sont involontaires.

                        Donc tu confonds l’anarchie avec l’anomie. L’anomie c’est la société éclatée, sans aucune régulation, loi, mais dans le langage vulgaire, on appelle ça anarchie. L’anarchie c’est l’absence de hiérarchie, pas l’absence d’un ordre (même s’il est minimal).

                        Sinon encore un contresens, sur l’individualisme, il n’y a pas de civilisation évoluée sans individualisme, sinon il n’y a que des civilisations barbares qui sacrifient leurs sujets, peut lancer des guerres pour n’importe quel motif, faire des massacres à grandes échelles (un génocide est une politique anti-individualiste), etc... L’individualisme humaniste est ce qui amène la civilisation vers le plus de civilité car basée sur le respect de tous les individus.

                        Ce que tu dénonces ne s’appelle pas individualisme, mais égoïsme, licence, hubris. Les égoïstes, se cachent derrière les mots individualisme ou liberté , pour cacher leurs motivations qui n’ont rien à voir avec le respect de l’individu autonome, ou l’absence d’oppression , mais bien avec leur appétit de pouvoir sans fin et le mépris vis à vis d’autrui.

                        Tu confonds l’individu général, et la personne privée particulière, ce ne sont pas les mêmes concepts. Le concept de puissance financière ne repose pas sur l’individualisme, qui admettrait donc l’autonomie de décision de ceux qui ne font pas partie de la finance, mais bien de la logique particulariste, pour qui certains du fait de leurs différences ( possession de capital dans notre cas) peuvent se permettre plus de choses que ceux qui n’ont pas leur différence. Hors cette logique ne s’applique pas qu’à des individus mais aussi à des communautés, comme par exemple avec une société raciste, qui est antiindividualiste au plus au point. Quand cette logique domine une société, et même si elle n’est pas individualiste, cette société est plus violente qu’une société où ce principe est atténué, ou idéalement inexistant. Par exemple l’Afrique du Sud qui a subie l’apartheid pendant des décennies, est l’un des pays au monde les plus violents. Comme par hasard ce sont les quartiers où la logique particulariste se fait le plus sentir ( les gens ne se sentent pas traités de la même façon que les autres ) que la délinquance est la plus forte.


                      • Mycroft 2 juillet 2012 20:01

                        Merci à Épicure pour ces corrections sémantiques pertinentes.

                        Une correction à son propos : les civilisations ne déclenchent pas de guerre. Ce sont les dirigeants qui les déclares, parfois les peuples, mais jamais les civilisations.


                      • Mycroft 2 juillet 2012 20:05

                        Péripate : c’est le maitre qui fait l’esclave. Si le maitre n’est pas un être vivant, mais un idéal, on appel pas ça un esclave, mais un citoyen responsable.


                      • Le péripate Le péripate 2 juillet 2012 20:11

                        Oui je vois bien que vous avez une vocation de berger. Mais où sont vos titres ? Parce que le mouton que je suis est très méfiant, voyez-vous.

                        De plus, à part la csg, l’amputation du salaire complet ne sert pas à financer l’état, ce qui fait tout votre bel édifice est carrement à côté de la plaque.

                        Le salaire complet est une condition de la liberté. Point. Le reste est esclavage déguisé.


                      • foufouille foufouille 2 juillet 2012 22:41

                        « Le salaire complet est une condition de la liberté. Point. Le reste est esclavage déguisé. »

                        comme en zunie, la retraite madoff coule et tu retournes bosser a 70a


                      • Ollisters Ollisters 2 juillet 2012 23:34

                        @Nums

                        Il sort de chez le concessionnaire, apprécie son nouveau joujou, s’engage sur une nationale peu fréquentée et commence à enquiller pied au plancher. Arrivé à150, il est contraint de ne pas monter plus haut. Pourquoi ?...

                        ce a condition qu’il ne se la soit pas fait dérober a la sortie du concessionnaire par une bande de malfrats. smiley plus d’impôt, plus de police, la loi de la jungle en somme... mais bon s’il a de l’argent il pourra sans doute se payer sa garde rapprochées qu’il armera a ses frais, mais a la longue ça va finir par lui couter bien plus cher que les impôts qu’il rechigne tant a payer.


                      • Mycroft 3 juillet 2012 16:10

                        Sans impôts, qui finance le bien commun ?

                        Vous savez, tout ces petites chose qui font la vie plaisante. L’école pour les mômes, la recherche fondamentale, source de notre richesse moderne, la police, la justice, ce genre de chose. C’est bien beau les « y a qu’a ». Mais vos solutions ont dépassé le domaine de l’irréaliste pour rentrer dans celui du ridicule. On peut envisager de privatiser l’éducation (mais c’est une connerie sans nom, car on bénéficie tous du fait d’avoir des voisins éduqués de façon cohérente, ce que ne permet pas un système d’éducation privé, puisqu’il est contraint par le marché), mais privatiser la justice, c’est une absurdité même. 

                        Car le salaire complet, finalement, c’est juste un refus de l’impôt. Les français, depuis des années, ont fait des mauvais choix de gouvernement, qui ont alourdis la dette. En démocratie, nous, le peuple, somme responsables de nos élus. Sacrifier notre état à notre égoïsme personnel, c’est le chemin directe vers la barbarie. Quand on voit les sommes conséquentes qui sont gaspillés par les particuliers (les gadget se vendent bien), on se dit qu’il y a de la marge avant que l’impôt empêche les gens de vivre. Même s’il est vrai qu’augmenter les impôts ne peut être fait qu’en mettant en place des mesure de rétorsion face à la trahison.

                        Au passage, non, je n’ai pas la prétention d’être un berger. J’abbore les petit chefs, et je ne souhaites pas en être un. Je suis un scientifique, de ceux qui sont capables d’être expert dans des domaines pointus, je serai bien plus utile ainsi qu’en perdant mon temps à diriger. Ca ne signifie pas que j’accepte le refus du concept même d’institutions (et donc d’impôt).


                      • Le péripate Le péripate 3 juillet 2012 16:22

                        Hummm.... vous n’avez jamais regardé votre feuille de paye. Car, stricto sensu, il n’y a que la csg qui est un impôt. Le reste sont des cotisations forcées, censées financer une « assurance » santé, payer sur le schéma Ponzi les retraites en cours, et diverses autres petites choses comme la formation, etc....
                        Le salaire complet c’est simplement rendre au salarié la responsabilité de choisir son assurance et son mode de financement de sa retraite. Il n’y a là rien de bien extraordinaire, sauf pour ceux qui justement gèrent tout ça dans la plus parfaite opacité (savez-vous que les statuts de la SS prévoient des élections ?).

                        L’impôt lui sert effectivement au fonctionnement de l’état, dont le rôle est de garantir la justice, la sureté, la propriété et la résistance à l’oppression. Pour remplir ces fonctions l’état n’a surement pas besoin de capter la moitié du PIB, mais c’est une autre question.


                      • foufouille foufouille 3 juillet 2012 17:56

                        "Le salaire complet c’est simplement rendre au salarié la responsabilité de choisir son assurance et son mode de financement de sa retraite."

                        comme en zunie, ou tu bosses jusqu’a que tu creves car madoff a fait des conneries
                        si tu as un accident, mieux vaut prendre un avocat specialise, car sinon ton indemnisation par ton assurance privee sera ridicule
                        faudra payer l’helico cash, au cas ou
                        et les pompiers, ne pas oublier


                      • sam turlupine sam turlupine 3 juillet 2012 23:04

                        @ peripate

                        Un salaire complet, ça ne veut rien dire.
                        Il y a salaire brut, et salaire net. La différence, c’est ce qui sert à payer l’école, les routes, les services de sécurité, les hôpitaux, la retraite, les congés payés, les services publics, nécessaires à chacun et dont tout le monde bénéficie.

                        Par ailleurs, la part du salaire, dans le prix d’un objet ou d’un service, diminue dans la proportion où augmente le bénéfice réclamé par les employeurs. Voilà les seules mafias qui existent, et ne prospèrent qu’au détriment des travailleurs et des salaires.

                        La mafia, ce n’est pas l’état (utile à tous), c’est le privé (dont les banques, actionnaires, et autres fonds de pension), qui se nourrissent sur la bête, sans être d’aucune utilité autre que le profit de ceux qui organisent ce racket.

                        CQFD


                      • samuel 4 juillet 2012 19:43

                        Il n’y a rien de confisqué puisque tout est mis dans le pot commun.


                        En revanche, les banquiers, les actionnaires et les créanciers ne reversent jamais au pot commun leur captation de la valeur ajoutée.

                        Exemple personnel : 
                        Ma SSII a été racheté par une grosse boite d’interim dans le cadre d’un LBO. Résultat, le montant des primes de fin d’année (mon 13ème mois du secteur privé dont le montant est fonction de la perf de la société) va servir à désendetté la société acheteuse.

                        Pire, un rachat par LBO permet à la société acheteuse de défiscaliser le montant des intérêts.

                      • Le péripate Le péripate 4 juillet 2012 19:45

                        Sam turlute, vous êtes victime de la méthode globale. J’ai déjà réfuté tout ça plus haut.


                      • Le péripate Le péripate 4 juillet 2012 19:46

                        Le pot commun.. Ah Ah Ah. Sans autre commentaire.


                      • samuel 4 juillet 2012 19:48

                        Merci de m’apprendre que je suis « victime » de la méthode globale. Un copier/coller ou un lien sur un de vos texte m’aiderait à en retrouver la référence dans le forum (qui n’existe pas si je fais un simple Ctrl + F).


                        Mon ressenti, c’est que je me fait bien plus enfler par mon entreprise que par la société.


                      • samuel 4 juillet 2012 19:53

                        « ah ah ah »


                        Tu tousses ? tu es malade ?

                      • Le péripate Le péripate 4 juillet 2012 20:05

                        En effet. Sam Turlute n’est pas samuel.
                        Si tu te fais enfler, va voir ailleurs. Et arrête de pleurer, je vais me mettre à chialer moi aussi.


                      • samuel 4 juillet 2012 20:11

                        Quant t’as pas 1 million d’euro d’avance ou rien à perdre, difficile d’aller voir ailleurs.


                        Et je ne pleurniche pas, je revendique.

                      • Le péripate Le péripate 4 juillet 2012 20:15

                        Tu ferais mieux de négocier. Et si tu n’as pas tout à perdre c’est que la gamelle n’est pas si mauvaise que ça.


                      • Le péripate Le péripate 4 juillet 2012 20:16

                        Lire « et si tu n’as pas rien à perdre » etc..


                      • samuel 4 juillet 2012 21:45

                        Allez péripate, celui qui pleurniche le plus ici, c’est toi. Contre l’Etat socialiste français.


                        Applique donc tes préceptes à toi-même et quitte le pays.

                      • Le péripate Le péripate 4 juillet 2012 21:48

                        Là tu vires fasciste. Je suis ici chez moi. Tu comprends ça : CHEZ MOI.


                      • samuel 4 juillet 2012 21:52

                        Tu es chez nous.


                        Mais sinon, oui, je suis devenu fascho en une demi phrase smiley

                      • Le péripate Le péripate 4 juillet 2012 21:54

                        Il n’y a pas plus que l’épaisseur du trait de crayon entre le socialiste et le fasciste. Apprends un peu d’histoire.


                      • Le péripate Le péripate 4 juillet 2012 21:55

                        Non, pas chez toi, ni chez vous. Je suis chez moi.


                      • samuel 4 juillet 2012 22:00

                        Alors il va falloir continuer de pleurnicher longtemps contre l’Etat social français.


                        Parce que c’est chez moi aussi.

                      • Rétif 2 juillet 2012 14:23

                        Le travail coûte aux consommateurs.

                        En tous cas,il entre dans le calcul du coût de revient,donc des prix de vente.


                        • Brath-z Brath-z 2 juillet 2012 14:55

                          Une précision sur la notion de « coût du travail » reliée à la compétitivité de l’économie. Lorsque les chroniqueurs en tous genres parlent de « coût du travail », ils parlent en fait des « coûts salariaux », qui comprennent toutes les rémunérations du travail (salaires + cotisations sociales). Et ils prétendent qu’il existe une relation entre ce « coût du travail » et la compétitivité des économies.
                          Or rien n’est plus faux. On sait depuis longtemps, et l’expérience a largement démontré tout le long des années 1960, 1970, 1980 et 1990 qu’il n’y avait aucun lien, absolument aucun, entre compétitivité et coûts salariaux. L’Argentine des années 1980 avait des coûts salariaux extrêmement bas et absolument aucune compétitivité, que ce soit dans le continent ou à l’international.

                          Et c’est bien pourquoi aucune organisation n’évalue la compétitivité des économies à l’aune des coûts salariaux. Le seul critère pertinent en la matière, qui sert d’indicateur à des organisations gauchistes telles que FMI, Banque Mondiale ou encore OMC, c’est le Coût Salarial Unitaire (CSU), qui rapporte les coûts salariaux à la productivité.
                          Et là, quand on observe le classement des pays par CSU... la France est très, très bien placée. Loin sous la moyenne des pays de l’OCDE, encore bien en-dessous de la moyenne des pays de l’UE, loin dessous (environ 7% de moins !) de l’Allemagne alors que cette dernière a baissé son CSU de plus de 20 points en dix ans avec une politique de contraction salariale absolument terrifiante, sous les États Unis d’Amérique, etc.
                          Ceci explique notamment pourquoi la France est le deuxième récipiendaire mondial des IDE malgré une croissance extrêmement réduite par rapport à d’autres régions du monde (sachant que niveau croissance, nous sommes encore loin devant l’Allemagne, qui mettra longtemps encore avant de parvenir à compenser les années de croissance largement inférieure à la notre qu’elle a vécu de 2000 à 2008).


                          • titi titi 2 juillet 2012 15:09

                            La productivité ca ne veut pas dire grand chose...

                            j’ai une tranchée à faire chez moi ....

                            Je peux faire appel à un conducteur de chantier.

                            Son cout est de 90 euros de l’heure. En 1h30 il a fait le job.
                            Mais je dois payer la location de la pelle mécanique (1 jour commencé=1jour du) 180 euros, son acheminement + 45 euros.
                            En plus vu que ca se voit une pelle mécanique dans un jardin, je coupe pas à la déclaration en mairie, etc...

                            Ou bien j’appelle mon pote nanard... il vient avec ses 12 potes et leur pelle. Ils vont mettre une journée, ca me coute des packs de bières et de la barbaque pour le barbecue...
                            Et le prochain coup ce sera peut être moi qui irait manier la pioche.

                            Alors ils sont nettement moins « productifs ». Mais ils sont carrément plus compétitifs...


                          • Brath-z Brath-z 2 juillet 2012 16:07

                            Si, si, la productivité ça a parfaitement du sens. Évidemment, vous, vous partez sur un exemple totalement hors de propos, puisque vous comparez entre « faire soi-même » et « recourir à un professionnel », ce qui n’a aucun sens en analyse macro-économique. La productivité, c’est tout simplement la production rapportée aux coûts de fabrication et au temps de travail. Et en France, elle est excellente.


                          • titi titi 2 juillet 2012 16:39

                            Bah non c’est exactement la même chose.

                            Le productivité c’est Valeur ajoutée/ temps passé pour produire cette VA.

                            Et ce qui compte c’est Valeur ajoutée / couts engagés pour produire cette VA.

                            Si un francais est aussi productif que 3 chinois, mais qu’il coute le prix de 5 chinois, bah il a beau être le plus productif, il n’est pas le plus compétitif.


                          • foufouille foufouille 2 juillet 2012 16:43

                            ca depend du prix de vente
                            pas encore vu le tee shirt chinois qui coutes 10c a produire mais vendu 10€


                          • foufouille foufouille 3 juillet 2012 11:07

                            @ maugis

                            mauvaise reponse, car en pratique les pauvres le font

                            Pour le prix de la viande : merguez, cotellette, etc

                            Prix des canettes de bière : (12de 50cl au moins a 30c) plus pour le soir

                            Temps perdu par le pote ( 4 heures) à bouffer = plus les pauses

                            Sans compter votre temps à préparer et faire le repas.
                            ca prend peu de temps, salade et patates, si tu as l’habitude de faire la fete

                            12 est excessif, 4 ou 6 suffisent


                          • titi titi 3 juillet 2012 12:07

                            @Maugis

                            Lorsque le sage montre l’horizon, l’abrutis regarde le doigt...


                          • titi titi 3 juillet 2012 17:34

                            J’ajoute que de la viande à 21euros le kg, mois qui suis un salaud-de-patron-exploiteur-des-masses-laborieuses-qui-se-goinfre-pendant-que-ses-salariés-suent-sang-et-eau-etc...
                            ben j’en vois pas souvent la couleur.

                            Je vois que Mossieur sait vivre.


                          • foufouille foufouille 3 juillet 2012 17:49

                            pour les tres riches, tu as meme une entrecote de boeuf de kobe
                            180€/kg

                            la bestiole est nourri avec de la levure de biere en partie

                            meme le rosbif est moins cher qu’une entrecote de boeuf
                            (trop radin pour acheter ca, meme une fois)


                          • sam turlupine sam turlupine 3 juillet 2012 23:10

                            Par titi (xxx.xxx.xxx.180) 3 juillet 12:07

                            @Maugis

                            Lorsque le sage montre l’horizon, l’abrutis regarde le doigt...

                            Et lorsque l’abruti montre n’importe quoi, le sage regarde ce qu’il y a à voir.

                            Et l’abruti se retrouve comme un con, avec ses diversions foireuses..


                          • Rétif 2 juillet 2012 15:30

                            Coûts salariaux ?

                            Il en sont encore au paiement à la pièce,au FMI ?


                            • tf1Goupie 2 juillet 2012 15:38

                              La caricature n’est pas l’intelligence, elle est même souvent le contraire et très improductive dans certains cas ... tout dépend l’objectif convoité.


                              • arobase 2 juillet 2012 17:27

                                le capitalisme sauvage et le libéralisme débridé se sont emparés du monde depuis un siècle.


                                ils ne sont qu’une poignée à l’échelle de la planète mais ils sont très puissants car soutenus par tous les imbéciles fauchés qui se disent de droite.
                                ainsi un ouvrier qui vote UMP ou F vote comme bouygues ou dassault, défendant les même « valeurs » !!

                                mais cette clique est bête comme ses pieds car sa richesse se nourrit de la consommation par les masses des produits qu’ils fabriquent et vendent de plus en plus cher.

                                comme de plus ils veulent payer de moins en moins cher les esclaves qui les fabriquent, les clients potentiels sont de plus en plus fauchés, et donc achètent moins, d’où la richesse de la clique qui s’amenuise. ils appellent ça « la crise » !

                                alors comme ils ne supportent pas que leur richesse s’amenuise, et qu’ils ne peuvent pas vendre plus faute d’acheteurs, cette clique bête comme ses pieds ne peut que baisser les salaires de ses esclaves.

                                et quand plus personne ne pourra plus rien leur acheter ils mourront de leur belle mort. mais leurs esclaves aussi .


                                • kane85 kane85 2 juillet 2012 17:30

                                  Et si on revenait à la base ?

                                  Pourquoi l’être humain doit-il travailler ?

                                  Je ne pense pas que ce soit pour se payer des voitures et des voyages à l’autre bout du monde !

                                  Il travail, avant tout, pour subvenir à ses besoins fondamentaux ainsi qu’à ceux de sa famille. S’il peut faire plus c’est tant mieux mais le principal est là !

                                  Il se trouve qu’aujourd’hui, chez nous, peu travaillent pour leur compte et sont donc tributaires d’un « patron » pour ce qui est de subvenir à leurs besoins.

                                  En cela, on peut dire merci au système mis en place dans les pays dit civilisés car il est facile de comparer avec d’autres, tels que l’Inde, où 80% de la population est à son compte... Et travaille très très fort croyez moi ! Mais n’est ce pas normal puisqu’ils travaillent essentiellement pour eux et peuvent s’arrêter quand ils ont ce pourquoi ils travaillent : Le gîte et le couvert !

                                  Donc, dans notre société on a fait en sorte qu’il y ait 80% de salariés... Et vous croyez que parce qu’ils sont salariés, le but de leur travail n’est pas le même que s’ils étaient à leur compte ? Hé bien si ! Leur but est de subvenir à leurs besoins fondamentaux !!

                                  Cette histoire de besoin fondamentaux se retrouve dans tout le règne animal sauf que quant la biche a fini de manger et a trouvé un endroit pour se reposer et passer la nuit tranquillement... elle ne fait pas d’heures sup pour qu’une autre puisse avoir plus d’herbe qu’elle à manger !! De même que le lion ne tue pas plus de proies qu’il n’en a besoin pour vivre et ne va pas demander à ses lionnes de le faire alors que toute la petite troupe est rassasiée !

                                  Et c’est là que l’on voit l’aberration du profit et de la croissance à tout crin parce que ce n’est en aucun cas le but réel des êtres humains.

                                  Alors, plus qu’une histoire de coût du travail, ne faudrait-il pas songer à penser besoins fondamentaux de l’individu ?

                                  Ne faudrait-il pas faire en sorte qu’une personne qui travaille puisse vivre décemment, avoir droit à des soins et à une retraite ?

                                  Comment peut on décider qu’une personne n’aura plus droit à la santé et au repos parce que son travail, et donc la richesse engendrée par celui-ci, coûterait ?

                                  Mais si un patron ne veut pas payer ses ouvriers, qu’il n’embauche pas et se contente des revenus de son propre travail !

                                  D’ailleurs pourquoi embaucher des gens ? Pourquoi agrandir son entreprise si celle-ci suffit à ses propres besoins par son propre travail ? N’est-ce pas tout simplement parce qu’on veut avoir plus que l’autre l’empêchant, de ce fait, d’ouvrir sa propre entreprise puisque celle que l’on a prend toute la clientèle ?

                                  Car si 100 clients suffisent à faire tourner une entreprise et subvenir aux besoins de son créateur, pourquoi en prendre 200 et empêcher un autre de subvenir à ses propres besoins en prenant les 100 clients supplémentaires ?

                                  Il est facile après de pleurer sur le coût du travail ! Il n’y aurait pas de coût du travail s’il n’y avait pas agrandissement de l’entreprise et embauche de personnel ! Dans ce cas, le coût du travail n’est-il pas le résultat d’une ambition de richesse au détriment d’un autre et n’est-on pas éloignés du but fondamental du travail ?


                                  • Nums Nums 2 juillet 2012 17:58

                                    Merci pour ce commentaire...


                                  • Rétif 2 juillet 2012 17:47

                                    La compétitivité,c’est quand on peut vendre,à qualité égale ou supérieure,moins cher que les concurrents,en tous cas pas plus cher, ou à peine,si c’est justifié,pour les acheteurs,par un supplémént visible ou contrôlable, de qualité.

                                    Car,après tout,ce sont les acheteurs qui ont le plus de poids sur la détermination des prix.S’il n’ y a pas d’acheteurs, c’est la faillite.

                                    C’est la loi de l’offre et de la demande. L’offre fait la demande puisque l’acheteur ne peut désirer ce qui n’existe pas encore. Mais l’acheteur fait en grande partie les prix en les acceptant ou en les refusant.

                                    Foufouille,il y a eu des chemises à 10 cmes ou presque(chez Tati).Elles ont coulé notre industrie textile.Parce que les acheteurs ont préféré la camelote pas chère à la qualité,quitte à acheter tous les ans des textiles asiatiques.Preuve que le travail a un coût dans la détermination du prix de vente..

                                    De toute façon,si vous comptez 10 cmes de matière,alors vous ne comptez ni le travail,ni les investissements nécessaires ?Alors,seulement,vous pouvez dire que le travail si vous n’avez compté ni les salaires ni l’investissement.Mais c’est trop court !

                                    Sans les entreprises,il n’y aurait même pas de travail du tout.Là,bien sûr,il ne coûterait rien.

                                    On peut se mettre en coopératives.Mais pour cela,il faut que chaque participant amène un apport personnel.On ne sort pas de là !

                                    On peut partir en bateau.Mais il faut d’abord le construire avant de partir.

                                    Titi : non,plusexactement,la productivité,matériellement parlant,c’est l’investissement/le temps passé ;Si on ajoute le facteur de la plus value,on parle alors de prodctivité financière,ie de taux de profit.

                                     


                                    • foufouille foufouille 2 juillet 2012 18:05

                                      10c sorti d’usine
                                      1 a 2€ chez le grossiste francais
                                      y compris pour les grandes marques


                                    • Fadosol 2 juillet 2012 19:57

                                      Cela me fait vraiment plaisir de lire cet article, je ne cesse d’être excédé, exaspéré, révolté, fou-furieux, quand j’entends constamment parler du « coût du travail ».
                                      Comment le travail peut-il être un « coût » ? C’est la source de toutes richesses !


                                      • Arafel Arafel 2 juillet 2012 20:16

                                        Et vous n’avez encore rien vu, avec l’UMPS, c’est des lendemains douloureux qui nous attendent....
                                        Mais bon, puisque le gouvernement va mettre en place le mariage homo et le vote des étrangers, tout va bien.....
                                        Rdv pour les élections en 2014, je suis sur que l’on va bien s’amuser !!

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Robert GIL

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