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Accueil du site > Actualités > Europe > Trois scenarii pour la sortie d’Athènes de la zone euro

Trois scenarii pour la sortie d’Athènes de la zone euro

Nous devrions savoir dans deux semaines si la Grèce reste encore dans la zone euro. Jamais le pays n’a semblé aussi proche de la sortie tant les négociations sont bloquées entre demandes irréconciliables. Mais toute la question qui se pose est de savoir quand et comment cela pourrait avoir lieu.

 
Le scénario d’une sortie rapide
 
Dès la fin 2009, je pointais que, pour la Grèce, « la seule solution serait une dévaluation, qui permettrait de rendre le pays plus compétitif et de dynamiser les exportations, mais le corset qu’est la monnaie unique ne rend pas possible cette solution. La seule voie possible serait de pratiquer une déflation compétitive (…) mais une politique serait extrêmement brutale et aurait sans doute des conséquences sociales violentes  ». Aujourd’hui, entre des créanciers qui insistent pour couper plus encore des retraites pourtant déjà essorées et veulent un excédent budgétaire primaire à l’effet dépressif sur un pays qui a déjà perdu 25% de son PIB, alors même qu’encore un quart de la population est au chômage, et un gouvernement récemment élu pour mettre fin à ces politiques, un accord pourrait ne pas être trouvé.
 
Dans ce cas, la Grèce pourrait choisir de suivre le chemin de l’Argentine, faire défaut sur sa dette et quitter la monnaie unique européenne. Outre le fait de pouvoir reprendre le contrôle de sa banque centrale pour financer la transition, Athènes pourrait également s’appuyer sur Moscou, qui serait trop heureux de prendre position dans l’Europe occidentale. Bien sûr, les créditeurs subiraient une forte perte, mais, ce ne serait pas la première fois et le montant de pertes serait gérable pour la zone euro. En outre, les banques européennes se sont largement protégées et ne sont quasiment plus exposées à la dette publique grecque. Il faudrait quand même sauver le système bancaire grec.
 
Deux scénarii pour une sortie retardée
 
Mais malgré la tension des dernières semaines, on ne peut pas exclure que la sortie de la Grèce de la zone euro ne soit pas pour tout de suite. Déjà, en février 2010, je prévoyais que « la Grèce (allait) suivre l’agenda du FMI, de la Commission et de la BCE. L’histoire du pays fait qu’il acceptera l’épreuve dans un premier temps, ce qui sauvera l’euro pour quelques temps  », maintenant cette position alors que bien des alternatifs affirmaient que la vie de la monnaie unique était quasiment terminée. Malheureusement, on peut craindre que la conclusion ne vienne pas et que les Grecs, trop effrayés de quitter l’euro, finissent par céder, ou que les eurocrates cèdent pour sauver leur précieux veau d’or, cédant aux menances de Tsipras pour qui « la sortie de la Grèce signerait le début de la fin de la zone euro ».
 
Mais dans ces deux scénarii, les parties prenantes ne feraient qu’acheter un peu de temps. Si Syriza venait à céder plus que de raison et renier son mandat, le pays poursuivrait son chemin de croix et nul doute que sa majorité exploserait en vol, son aile gauche dénonçant alors la capitulation du gouvernement. De même que Nouvelle Démocratie et le PASOK ont été sanctionnés pour leur soumission à la troïka, Alexis Tsipras le serait aussi. Et si l’UE cédait, nul doute que les autres pays de la zone euro sous tutelle réclameraient une révision de leur plan, déclenchant une vague de renégociation d’autant plus insurmontable qu’il faut aussi obtenir l’accord des pays créanciers. Mais on peut aussi arriver à un intermédiaire entre ces deux scénarii, créant donc les germes du démontage de l’euro des deux sens.
 

L’interminable crise Grecque, commencée fin 2009, est insoluble dans le cadre de la zone euro, qui créé les crises et empêche leur résolution. Mais les résistances grecques comme européennes pourraient prolonger la crise. Cependant, l’issue sera, tôt ou tard, le démontage de cette aventure irresponsable.


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24 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 20 juin 2015 10:17

    C’est la plus grande production cinématographique de l’année (qui coûte déjà 280 milliards d’euros..) et ce n’est pas fini..Les producteurs de l’UE en redemandent.. !

    Bon le scénario n’est pas terrible..et les acteurs assez minables...mais les investisseurs de cette super production veulent toucher un large public afin de rentabiliser cette tragico-comédie de Boulevard pour décérébrés...

    • bakerstreet bakerstreet 20 juin 2015 23:49

      @Le p’tit Charles

      Moi j’ai beau tenter l’humour, je suis très en colère. L’UE, on pense ce qu’on en veut, mais sans elle, on est à poils dans le grand jeu actuel. La BCE a déjà filé des centaines de milliards aux grecs en quelques années ( 2010, et 2012) ; pour un pays de 12 millions d’habitants, admirez la performance. Elle a magouillé par trois fois au moins, sur son pédigree économique, sa solvabilité, son déficit....

      Je pense que ce Tsipras est un démagogue, un de ceux que Socrate fustigeait à Athènes il y a 25 siècles de ça. Je pense que ce type est dangereux, car il est amoureux de lui même, de son intransigeance, de sa puissance, de la sidération qu’il provoque. Il s’enferre dans un schéma démentiel, qui rappelle la bêtise de certains hommes en 14.
       Il pense que les autres vont céder. C’est normal, c’est une graine de dictateur...Ses relations incestueuses avec Poutine sont révélatrices, l’un ressemble au fond à l’autre. Ils avancent leurs pièces d’échiquier pensant qu’ils sont seuls au monde, que les autres n’ont pas les couilles, une logique de fasciste. 
      Moi je dis attention, on file un mauvais content. Si l’Europe cède sur ses bases elle est perdue. Car cette histoire aberrante ne peut satisfaire les autres petits pays, à la traîne, à la peine, et qui verront là une exception aberrante. Alors l’Europe est finie, sans compter évidemment que le problème grec ne pourra que rebondir, pour les mêmes raisons qui l’ont amené à l’affiche.

    • agent ananas agent ananas 21 juin 2015 11:35

      @bakerstreet
      "La BCE a déjà filé des centaines de milliards aux grecs en quelques années ( 2010, et 2012) ; pour un pays de 12 millions d’habitants, admirez la performance. Elle a magouillé par trois fois au moins, sur son pédigree économique, sa solvabilité, son déficit...."

      L’argent octroyé précédemment à la Grèce par la BCE à surtout servit à l’achat d’armement à l’Allemagne, aux US et la France et aussi permit aux banques allemandes (et françaises) de rester solvables afin de continuer à déverser leurs liquidités dans les CDS pourris des hedge funds.


    • agent ananas agent ananas 21 juin 2015 11:57

      PS :
      Quant aux magouilles, elles ont été effectuées par Draghi lorsqu’il était à la tête de Goldman Sachs Europe avec le gouvernement du PASOK.
      CQFD, Tsipras son gouvernement Syriza n’ont rien à voir avec celles-ci.


    • bakerstreet bakerstreet 21 juin 2015 14:15

      @agent ananas

      La répétition du mensonge est indubitable et fait sens. 
      Aujourd’hui, voilà un spécialiste de la théorie du jeu, et amoureux du poker, qui et à la table des finances. 
      La Grèce a un gouvernement autonome, qui c’est vrai, à chaque renouvellement a tendance à rejeter les erreurs sur ceux d’avant, et bis repétita.
       La paranoïa grecque a l’égard de la Turquie leur a coûtée cher, c’est sûr. Autant que leur regard borgne sur les impôts, exemptant les plus riches, les armateurs, la première puissance marchande du monde. Les avoir pourris des banques, rançons du mensonge, ont été rachetés par la BCE. Mais la BCE mon bon monsieur, qui la finance ? L’Allemagne riche, sans doute, mais aussi les petits pays, qui se serrent la ceinture, pour élargir celle de l’ami grec. 
      A mon avis, la BCE va céder, et cela sera comme Munich, une paix illusoire. 
      Car cela va galvaniser Tsipras pensant dans son rôle de maitre chanteur qu’il s’en tirera encore la fois d’après. Mais les nouvelles échéances se profilent, et je ne vois pas comment la Grèce pourra s’en tirer, à moins de faire de solides réformes, très impopulaires, surtout auprès des plus riches. Une évidence, cette dette ne sera jamais remboursé. Donc, le pire est pour demain, car nous reculeront pour mieux sauter, et nous retrouver ainsi dans le précipice.

    • Fergus Fergus 20 juin 2015 10:48

      Bonjour, Laurent

      Je prends le pari qu’il n’y aura pas de sortie de l’Euro : ni la Grèce ni l’UE n’y ont intérêt sur le plan économique. Comme toujours dans ces cas-là, les parties en présence vont jusqu’aux limites des postures intransigeantes avant de s’accorder in extremis sur un plan acceptable par tous. Et cela passera à l’évidence par une renégociation des conditions de remboursement par la Grèce, sans doute sous la forme d’un allongement significatif de l’échéancier.


      • eric 20 juin 2015 12:24

        @Fergus
        Bonjour Fergus, il me semble que vous sous estimez le fait que le gouvernement actuel de la Grèce, très minoritaire en voie, élu avec le soutien de l’extrême droite populiste, donc fragile politiquement, est composé de personnalités des gauches de gauche, c’est à dire peu compétentes en économie, souvent très irresponsables et très idéologisées. Courir à la catastrophe délibérément sera peut être pour eux la seule solution pour échapper politiquement aux conséquences inéluctables de leurs propre incompétence. Un effondrement général du pays qu’ils pourraient attribuer à des causes extérieures est peut être bien leur seule voie de sortie. C’est pourquoi il n’est pas sur que l’optimisme soit de mise. Une vraie grande catastrophe reste possible pour la Grèce à cause de ce pouvoir.


      • Olivier Perriet Olivier Perriet 20 juin 2015 14:40

        @eric

        Comme le chat vous retombez toujours sur vos pattes :
        je ne comprends pas bien ce qu’est un gouvernement de gauche soutenu par la droite ???


      • Olivier Perriet Olivier Perriet 20 juin 2015 18:23

        Un effondrement ne peut être général par la faute du seul gouvernement en poste depuis 6 mois, non ?


      • eric 20 juin 2015 19:35

        @Olivier Perriet Tsipras, très minoritaire en voix, est au pouvoir avec le soutien de AN.EL. un parti ultra-conservateur : refus de l’immigration, rejet du multiculturalisme et maintien de la présence de l’église dans les rouages de la société et particulièrement dans l’éducation.
        Je comprends que vous ne compreniez pas bien. Mais il n’est pas absolument nécessaire de comprendre pour constater et anticiper. Cette convergence des partis populistes de droite et de gauche, elle commence au niveau de l’électorat en France avec les CGTistes qui votent FN, elle finira peut être aussi au niveau des appareils....comme en Grèce


      • eric 20 juin 2015 19:36

        @Olivier Perriet effondrement général, si c’est possible, il n’y a même pas besoin de 6 mois, il suffit de dire à ses créanciers qu’on ne les payera plus et que ceux-ci cessent de prêter. Cela peut se passer en une heure.


      • bakerstreet bakerstreet 20 juin 2015 19:37

        @Fergus


        Et le jour d’après ?...Sachant qu’on voit mal comment la Grèce peut tenir ses engagements, et surtout commencer à rembourser cette fameuse dette. 
        Même en tirant un trait dessus, et c’est ce qui se passera, il lui faudra réemprunter pour s’en sortir. 
        On voit mal les pays du sud, qui se serrent la ceinture accepter sans broncher

        Tout cela ressemble ressemble au vase de pandore, tout en tenant beaucoup au mythe de Sisyphe

      • bakerstreet bakerstreet 20 juin 2015 19:43

        @eric


        On oublie souvent que l’Europe n’est pas composé seulement des « méchants et riches allemands qui ne veulent pas payer leur dette de guerre, incroyable », mais aussi de petits pays : Pays baltes, Portugal, par exemple, qui se serrent la ceinture, ont des revenus parfois inférieurs à ceux ce la grèce, qui se serrent la ceinture, pour rester dans les clous, et participent au budget européen, et aux décisions..... 
        Cette affaire qui traine, qui s’hystérise, qui coutre un fric fou pour une pure gabégie, présente et à venir, leur reste sur l’estomac

      • bakerstreet bakerstreet 21 juin 2015 00:17

        @Fergus


        Voilà quelque chose qui d’assez provocateur, révélé là par
        un article de « la tribune »Gaz : la Grèce s’associe avec la Russie, un camouflet pour les Européens

        Voilà une nouvelle qui ne va pas apaiser les tensions entre Athènes et ses créanciers. Le ministre grec de l’Energie, Panayiotis Lafazanis, et son homologue russe, Alexandre Novak, ont signé vendredi un accord pour la construction d’un gazoduc russe en Grèce, a indiqué à l’AFP le ministère russe de l’Energie.

        Le ministre grec a ajouté que le coût total de la construction du gazoduc s’élève à 2 milliards d’euros. Il aura une capacité de livraison de 47 milliards de mètres cubes de gaz à ses clients européens, a ajouté M. Novak sur son compte Twitter.

        La Grèce emprunte à une banque russe pour financer le projet

        Le document, encore au stade du protocole d’entente, prévoit la création d’une coentreprise détenue à parts égales grecques et russes et chargée de la construction de ce gazoduc entre 2016 et 2019, selon Alexandre Novak, cité par les agences de presse russes lors de la cérémonie au Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

        Dans le détail, la coentreprise, baptisée South European Gas Pipeline, sera financée à 50% par la partie russe et à 50% par la partie grecque, qui a contracté à cet effet un prêt auprès de la banque russe Vnesheconombank, a annoncé M. Lafazanis, cité par l’agence Tass.

        Alexandre Novak a estimé, quant à lui, qu’il s’agissait d’"un événement très important" :

        Ce gazoduc "nous permet de continuer nos projets de construction d’infrastructures dans le cadre du gazoduc passant par la mer Noire, la Turquie, et la construction d’un hub en Turquie", s’est félicité le ministre russe.

        A l’insu des Etats-Unis et de l’Europe

        Ce projet constitue un double camouflet pour les Occidentaux. Bruxelles voit Athènes se rapprocher de Moscou. En réaction à la rencontre entre Alexis Tsipras et Vladimir Poutine, le 8 avril, Martin Schulz, interrogé par le journal allemand Hannoversche Allgemeine Zeitung, avait notamment demandé à Alexis Tsipras de "ne pas mécontenter ses partenaires européens« , estimant que  »l’Union doit faire preuve de cohérence face à la Russie, en parlant d’une seule voix".

        En outre, Washington, qui s’oppose à la Russie dans le cadre de la crise ukrainienne, voit d’un mauvais œil Moscou envisager de renforcer sa capacité de livraison de gaz au marché européen.

        Et potentiellement de nouveaux contrats en vue. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras doit rencontrer vendredi à 13h30 GMT (15h30 heure française) le président russe Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), où se tient jusqu’au 20 juin le Forum économique international de Saint-Pétersbourg.


      • agent ananas agent ananas 21 juin 2015 12:24

        @bakerstreet

        Si les pays européens s’enfoncent dans la misère et l’austérité à cause de mesures irresponsables de Bruxelles et Washington, il ne faut pas s’étonner ensuite que certains d’entre eux cherchent un meilleur deal afin de faire valoir leurs intérêts.
        A cause de ces politiques, l’Europe est au bord de l’implosion. La GB prévoit de faire un référendum, tandis que l’Autriche, la Hongrie, la République Tchèque, la Finlande ainsi que la Grèce font les yeux doux à la Russie.
        En définitive, c’est l’Allemagne qui pourrait tirer son épingle du jeu. L’Allemagne a tout à gagner sur le long terme à faire éclater l’Europe et se repositionner dans la sphère eurasienne. Il n’a sans doute pas échappé à l’Allemagne que les US sont sur le déclin et qu’il est peut être temps de mettre un terme à sa vassalité économique et militaire à laquelle elle est assujettie depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
        Pour continuer sa prospérité l’Allemagne à cependant besoin d’énergie, que seule la Russie est capable de fournir abondamment à bon marché. Bref, il lui faut donc établir un partenariat avec la Russie, avec ou sans Poutine... et « fuck the US and the UE ».
        Voilà ce qui risque d’arriver à vouloir trop taquiner l’ours russe.


      • zygzornifle zygzornifle 20 juin 2015 13:52

        le Grèce et sa sortie de l’Europe c’est un peu le fille qui dit : je veux, je veux pas ......


        • ecolittoral ecolittoral 20 juin 2015 18:00

          La Grèce peut sortir de l’euro et de l’U.E. N’oublions pas l’offensive de l’OTAN contre la Russie. Cette dernière se fera un plaisir de l’aider.

          Je ne vois pas en quoi l’indépendance retrouvée de la Grèce l’empêcherait de faire des affaires à l’Est, sans pour autant se priver des touristes et du commerce avec l’Ouest.

          Je vois mal des sanctions, telles que celles infligées à la Russie, appliqués à la Grèce.


          • lsga lsga 20 juin 2015 19:42

            @ecolittoral
            Mais oui, c’est ça, Poutine va poser sur la table 320 Milliards d’euro smiley smiley 



          • zygzornifle zygzornifle 21 juin 2015 08:50

            @lsga

            déjà avec ce que la France va lui rembourser pour les 2 Mistral il aura de la liquidité ..... 1 frégate a été payé me semble t’il plus certainement la rupture du contrat la compensation qui va avec que nous citoyens imposable allons payer rubis sur l’ongle de notre poche .....


          • lsga lsga 20 juin 2015 19:41

            Scénario 1 :

             - La Grèce ne rembourse pas sa dette et reste dans l’Euro
             
            Scénario 2 :
            - La Grèce ne sort pas de l’Euro et ne rembourse pas sa dette
             
            Scénario 3 :
            - La Grèce reste dans l’Euro, et ne rembourse pas sa dette.
             
            Allez, au hasard, je vais dire : scénario 1 ou 2 ou 3, ou 1 et 2, ou 1 et 3, ou 1 et 2 et 3.
             
            Bref, quoi qu’il en soit, la Grèce ne sortira pas de l’Euro, et ne remboursera pas sa dette. 

            • scenariicplushype 20 juin 2015 19:44

              En français correct, le titre serait : Trois scenarios pour la sortie d’Athènes de la zone euro

              "les noms ou adjectifs empruntés à une langue étrangère ont un singulier et un pluriel réguliers. On choisit comme forme du singulier la forme la plus fréquente, même s’il s’agit d’un pluriel dans la langue d’origine : un ravioli, des raviolis ; un scénario, des scénarios. L’accentuation, d’autre part, est rendue conforme aux règles des mots français : un imprésario ; un révolver ; un artéfact ;"

              Source : http://www.academie-francaise.fr/la-lan…/questions-de-langue


              • bakerstreet bakerstreet 20 juin 2015 20:04

                @scenariicplushype

                 La Grèce veut échapper ainsi aux règles communes !
                Et du temps des verbes, elle ne veut plus entendre parler non plus du temps passé.
                Elle semble avoir rayé le verbe « payer » de son vocabulaire
                Au mode impératif elle préfère le conditionnel
                 Mais voue un culte jaloux au verbe devoir.
                 Les allemands en savent quelque chose, avec cette fameuse dette de guerre, 
                Qui resurgit comme un serpent de mer, là où ils ne veulent pas voir la leur !

                Si l’économie était aussi simple que l’orthographe
                Il suffirait d’un correcteur pour s’en sortir !
                Que l’on nommerait premier ministre.
                Un point commun avec la grammaire .
                La Grèce veut faire cas d’exception 
                Comme le pluriel des mots en ou 
                Devenir une sorte d’hibou, chou ( de Bruxelles)
                Et genou d’Hercule plutôt que tendon d’Achille....


              • toyet 21 juin 2015 08:02

                En effet la Grèce peut quitter l’euro puisque les banques privées ne sont plus exposées et ne perdront pas d’argent. Les banksters ont sauvé leur magot et pour les 200 milliards le contribuable paiera, sauf les oligarques inféodés au pouvoir......


                • BOILLEY jacques BOILLEY jacques 21 juin 2015 10:24

                  En ce qui concerne la sortie prochaine de la Grèce de la zone Euro, l’issue est liée à la décision de l’U.E envers la position du gouvernement Grec.

                  Dans un premier temps, c’est l’U.E qui va lâcher et se soumettre aux conditions du gouvernement TSIPRAS, pour la bonne raison qu’elle ne peut se permettre une brèche dans la construction Européenne. C’est évident, car au vu des manifestations et élections qui se succèdent à vitesse grand V dans l’ensemble de l’Europe dénoncer sa politique complètement extravagante, l’U.E a intérêt à caler doux si elle ne veut pas exploser plus rapidement qu’elle ne le voudrait.
                  Actuellement, au vu de la situation géopolitique mondiale complètement déstabilisée pour une grande part par les Etats Unis et l’Union Européenne, il faut s’attendre au pire en ce qui concerne la paix.

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