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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > L’illettrisme ! un ennemi à combattre !

L’illettrisme ! un ennemi à combattre !

JPEG Le journal en ligne lettrasso consacre une page entière au sujet de l’illettrisme, on peut y lire notamment :

« La France recule dans tous les classements internationaux en lecture et près de 40 pour cent des élèves sortent du primaire sans maîtriser correctement la lecture et l'écriture. Ainsi la loi de refondation de l'école aurait pu être l'occasion de prendre les mesures appropriées et concrètes pour l'enseignement des fondamentaux (1). Mais rien n'a été fait. L'Etat ne semble pas prendre la mesure du phénomène et ce n'est pas l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme qui pourra l'aider à changer sa politique de l'autruche. »

http://www.loi1901.com/redirection/redir_lettrasso.php?num=560

Les causes de ce recul en lecture sont diverses, qu’il s’agisse pour certains du choix de la méthode de lecture, pour d’autres de la diminution du nombre d’heures de français en primaire … Des enseignants évoquent le problème du manque de suivi à la maison où l’on ne lit plus ou pas et où les enfants passent leurs temps devant la télé ou devant une « console « de jeux !

Les bénévoles qui assurent l’accompagnement à la scolarité trouvent que les enfants lisent moins et moins bien que leurs aînés.

Je n’entrerai pas dans ce débat, ayant constaté que des adultes de tous les âges donc de générations d’écoles différentes ont un problème avec la lecture.

Au service de toutes les familles, notre association locale « Familles laïques de Vaux le Pénil » est amené à répondre à des demandes de la part de personnes rencontrant des difficultés « administratives ». Certaines ont besoin d’écrire une lettre à une administration ou de décrypter un document.

Nous avons ainsi ouvert un service « écrivain public » gratuit comme tous les services… Peu à peu, sans que nous communiquions, des hommes et des femmes nous ont sollicités, certains nous demandant si nous pouvions leur donner des cours de français.

Nous savions que l’illettrisme était un fléau réel mais les bénévoles ne savaient pas à tel point il pouvait être développé.

Donc, avec les moyens du bord, c’est à dire de la bonne volonté et quelques savoirs, certains d’entre nous ayant été enseignants, nous avons commencé à donner des cours particuliers de lecture.

Attention ! cette activité est différente de celle qui consiste à apprendre le français à des personnes issues de l’immigration !

Les demandeurs sont dans la très grande majorité des cas nés en France et ont abandonné leurs études sans avoir appris à lire… Certains ont triplé leur CP, d’autres n’ont jamais maîtrisé la lecture même matérielle.

Alors oui, l’illettrisme est à combattre dès le CP et le dossier de lettrasso en question nous ouvre des pistes mais il faut aussi agir vite et le mieux possible au niveau des adultes dans une démarche d’apprentissage et d’éducation populaire….

L’apprentissage en assurant des cours pour adultes et l’éducation populaire en permettant aux femmes et hommes de devenir des acteurs : on ne rédige pas les lettres à leur place, on les aide en leur donnant des outils.

Alors oui, c’est vrai, l’Education Nationale devrait assurer partout des cours du soir… Dans l’attente, les bénévoles contribuent à aider les démunis en français et à montrer aux pouvoirs publics qu’il y a un besoin auquel ils doivent répondre.

Jean-François Chalot

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73 réactions à cet article    


  • lsga lsga 25 juin 2014 10:23

    J’ai ma propre idée sur le sujet :


     le pseudo-illettrisme (la diminution du niveau en orthographe : cela n’a rien à voir avec la capacité à lire et à écrire) est la conséquence de l’augmentation du niveau intellectuel de la population :
     
    En effet, les jeunes générations savent mieux lire et écrire que leurs parents. Grâce à Internet et aux nouveaux médias, ils lisent et écrivent beaucoup plus que leurs parents gavés à la télévision et au téléphone (les hordes de trolls à peine pubères sont là pour le prouver). De même, les nouvelles générations ont une intelligence algorithmique beaucoup plus développée : ils apprennent à se servir de logiciels dès leur plus jeune âge, et doivent donc appliquer des séries d’algorithmes finis (cad : calculer) tous les jours dans leur quotidien.
     
    Or, l’orthographe française est une absurdité. Contrairement à l’Espagnol, ou à l’Italien, ou l’Allemand, ou à toutes les autres langues de la planète ; le Français a été formalisé par les précieuses pour être le plus complexe que possible, réservé à une élite. De plus, il est un germain latinisé de force, dépourvu des logiques latines et germaines.
     
    Par exemple, le français n’a pas de règle de conjugaison : 80% des verbes français sont des verbes du 3ème groupe, c’est à dire qu’ils ont leur propre conjugaison individuelle. De manière générale, ce que l’on appelle « règle de grammaire » dans les autres langues, ne sont que des collections d’exceptions en Français.
     
    Or, si un esprit crétinisé est capable d’apprendre par coeur des listes d’exceptions pour les appliquer (pensez à ces pauvres enfants obligés d’apprendre par coeur le Coran ou le Bled), un individu intelligent, algorithmique, à la recherche de règles et de patterns, ne pourra que repousser ce fatras absurde de règles spécieuses et de collections d’exceptions.
     
     



    • Nicolas_M bibou1324 25 juin 2014 10:35

      Si c’était vrai, le niveau en maths / algorithmique des jeunes générations serait supérieur à celui des plus vieux. Or on constate exactement l’inverse. Les jeunes générations sont moins douées en maths que leur ancêtres, qui apprenaient les équa diff, les théories ensemblistes et les matrices au bac, par exemple. Mon père est prof de math au lycée, et il a constaté une baisse constante du niveau depuis le début de sa carrière.


      Les jeunes générations ne calculent pas, ils acquièrent tôt un certains nombre de réflexes nécessaires à lancer Candy Crush, rien de plus.

      En fait, les jeunes générations sont globalement moins concentrées que leur parents, tout simplement. C’est pourquoi 30% des jeunes d’aujourd’hui sont illettrés [lien] contre moins de 10% il y a 20 ans.

      Quand à l’orthographe, plus il est compliqué à apprendre, plus il permet aux jeunes d’entraîner leur mémoire, il faut donc à tout prix éviter de le simplifier.

    • cevennevive cevennevive 25 juin 2014 10:41

      Ah Isga, à contre-courant, comme toujours...


      Croyez-vous vraiment que les jeunes générations sachent mieux lire et écrire que leurs parents ?

      Là, je vois que vous n’avez guère reçu de lettres de demandes d’emploi dans votre vie. Moi, j’ai dépouillé des centaines de lettres de motivation, émanant très souvent d’étudiants en médecine, d’infirmières, ou de secrétaires. Je vous assure que plusieurs d’entre elles étaient émaillées de fautes, et pas seulement d’orthographe simple, mais de grammaire.

      Bon, à quoi bon vous contredire, vous trouverez toujours la sortie : si vous ne savons pas écrire ou lire, c’est la faute aux règles de grammaire et d’orthographe, c’est bien connu...

      C’est comme pour les notes : elles sont basses, insupportables, alors supprimons-les !

      Quelle hérésie !


    • lsga lsga 25 juin 2014 10:49

      Le niveau en math est largement supérieur. Les maths, ça ne se résume pas à apprendre par coeur les tables de multiplication. Moi même : je suis une méga quiche en calcul mental, je ne connais aucune de mes tables. Par contre, je suis très fort en calcul des séquents et en lambda calcul. Ce que sait faire la calculette : ce n’est pas des maths. Programmer une calculette : ça, c’est des maths.

       
      Vous confondez orthographe et capacité à écrire. Les jeunes écrivent beaucoup plus que leurs parents, pour dire des choses beaucoup plus complexes. Tout ce que leurs parents faisaient par téléphone, eux le font par messagerie. La génération précédente était illettrée. Celle qui vient est une génération de l’écrit. 

    • Abou Antoun Abou Antoun 25 juin 2014 14:35

      J’ai ma propre idée sur le sujet :
      Votre propre idée à vous personnelle ?


    • Abou Antoun Abou Antoun 25 juin 2014 14:36

      c’est la faute aux règles de grammaire et d’orthographe, c’est bien connu...
      Mais aussi au capitalisme, au nationalisme et au colonialisme.


    • stereo 25 juin 2014 15:16

      @ cevennevive

      Je suis entièrement d’accord avec vous... Je fut pendant des années négociateur dans une chambre patronale (métallurgie), combien de fois n’ai-je entendu les « embaucheurs » nous dire que lorsqu’ils recevaient des lettres de motivation, avant le niveau d’études, ils regardaient tout d’abord l’orthographe et en second lieu la syntaxe rédactionnelle ; à partir du moment ou le document n’était écrit et rédigé dans un français correct, ces messieurs jouaient au basket avec la... poubelle !

      Et oui, lorsqu’il y a des rapports, entre autres, à rédiger, mieux vaut que ce soit fait dans un français correct, la réputation, le sérieux et l’image de l’entreprise étant primordiaux au sein d’une économie dans laquelle la concurrence se joue souvent sur des relations que les jeunes « illettrés » sont loin de soupçonner... 


    • lsga lsga 25 juin 2014 16:18

      le fait est que 50 ans en arrière, ces critères ne rentraient pas du tout en compte, pour la simple et bonne raison que les métiers les plus courants étaient manuels.

       
      Aujourd’hui, la majorité de métiers demandent des compétences en orthographe, donc les contrôles augmentent, et on se rend compte qu’en France il y a un problème. Ce problème est propre à la France, et du à la nature anti-logique du Français. 


      Franchement : 80% de verbes sont du 3ème groupe, et n’ont aucune règles communes de conjugaison.... C’est inacceptable. les enfants ont mieux à faire qu’apprendre par coeur le Bled. 

    • rotule 25 juin 2014 17:38

      @bibou
      Quand à l’orthographe, plus il est compliqué à apprendre, plus il permet aux jeunes d’entraîner leur mémoire, il faut donc à tout prix éviter de le simplifier.
      Pas seulement. La dyslexie existe, plus fréquente dans les pays dont les langues ont des orthographes complexes, inutilement complexes. L’étymologie a un sens, les complications inutiles n’en ont pas, elles ont, au mieux, une histoire. Inutile.
      Saluton, amigo !


    • Maluco 25 juin 2014 18:05

      C’est vrai ! La jeune génération écrit plus que celle de mon fils... écriture sms quelle avancée formidable, bravo ! Clap, clap...


    • lsga lsga 25 juin 2014 18:10

      et oui, ils écrivent beaucoup, beaucoup, beaucoup plus.

       
      Par exemple, il n’est par rare de voir des gamins les uns à côté des autres préférer tchater entre eux plutôt que de parler.
       
      Cette génération est une génération de l’écrit. D’ailleurs, c’est eux qui ont remis la poésie à la mode, c’est très significatif.

    • Remi 25 juin 2014 19:20

      L’orthographe ne se maîtrise pas par le par coeur. L’orthographe correcte est essentiellement la conséquence d’une pratique régulière de la lecture.
      La conséquence d’une absence de lecture ou d’une elcture de textes médiocres est l’anémie intellectuelle, de plus en plus fréquente dans la jeunesse, et que l’III est heureusement à peu près seul à nier ici.


    • lsga lsga 25 juin 2014 19:24

      oh, les bons lecteurs ne voient pas les mots vous savez... Seuls ceux qui ne sont pas habitués à lire déchiffrent les mots un à un...


    • cevennevive cevennevive 25 juin 2014 10:27

      Bonjour Chalot,


      La situation est lamentable...

      Que cela vienne de l’Education Nationale, des Enseignants, des parents ou des divers média abrutissants, nous en sommes arrivés à une pénible extrémité telle que vous la décrivez : donner des cours du soir de lecture à des adultes !!!

      Mais enfin, mes grands mères ne sont presque pas allées à l’école, et pourtant lisaient, écrivaient, comptaient. L’une d’entre elle m’a appris à lire sur sa bible, lorsque j’avais 4 ans. Et je vous assure qu’il n’y avait presque pas de livres chez nous.

      Mon compagnon est arrivé en France à l’âge de 11 ans. Il a appris à lire et à parler le Français en deux ans d’école Française !

      Alors, personnellement, j’en conclue que c’est bien l’enseignement de la lecture à l’école qui est déficient aujourd’hui.

      Je crois qu’il ne faut pas se contenter de l’apprentissage de la lecture à l’école lorsque l’on a des enfants (ou des petits enfants). Il faut leur donner la lecture, la politesse, l’amour propre, le désir de vivre et de créer, comme on leur à donné la vie...

      Bonne journée.




      • lsga lsga 25 juin 2014 10:52

        c’est complètement faux. Ceux qui ont de VRAIS problèmes illettrisme aujourd’hui, c’est à dire qui ne savant PAS lire que ni savent PLUS écrire, ce sont les vieux :

         
         
        Vous vivez dans un monde parallèle qui n’a rien à voir avec la réalité. 

      • bakerstreet bakerstreet 25 juin 2014 15:18

        Isga, mon gars, vous travaillez un peu du chapeau...


        .Les chiffres les chiffres, que valent ils quand on parle de lettres, et qu’elles sont orientées évidemment par des gens qui veulent vous prouver que les bœufs sont plus à leur place derrière la charrette que devant !

        Je n’ai pas envie de trouver des responsables, ni des boucs émissaires, mais il est évident que la mer est polluée, que la qualité de l’air est moindre, et que le niveau de français et d’orthographe s’est détérioré. 

        Mon père, bas breton, qui ne connaissait que sa langue et s’est mis au français à dix ans, a tout de même obtenu son certificat d’études en quatre ans, et maîtrisait bien mieux le français que pas mal de licenciés, qui nous dit-on, sont obligés de suivre des cours de rattrapage à la fac, afin de posséder tout de même un français compatible avec une recherche d’emploi.

        Une réalité, la langue s’est appauvrie et ce sont pas nos élites autoproclamées qui vont travailler à une amélioration. Qu’un mot en remplace un autre, pas de problème, mais quand cent nuances sont éclipsés par un mot anglais, on peut s’alarmer quand au devenir de nos humanités.

        Nous voici à une époque où les livres ne valent plus rien, et où il n’est même pas utile de les brûler dans des autodafés, pour faire disparaître une forme de pensée dérangeante, car s’instruisant par elle-même, par le biais de cet objet parfait, échangeable, ne nécessitant aucune énergie autre que celle qui l’a produit.



      • lsga lsga 25 juin 2014 16:19

        C’est ça... contredisez : le fait est qu’aujourd’hui, il y a beaucoup plus d’illettrés chez les personnes âgées que chez les jeunes. C’est un fait.

         
        Et bakerstreet : tu parles Breton, ou uniquement le parisien mondialisé ? 

      • bakerstreet bakerstreet 25 juin 2014 18:36

        Igsha, raté

        J’habite le Morbihan, petite mer en français, et je supporte pas les bonnets rouges, qui sont de faux révoltés. 
        Le rouge n’est qu’une convention inutile, contrairement aux règles de grammaire. Mieux vaut faire observation sur la nature, pour prendre décision, plutôt qu’à la couleur des chapeaux

        « Ruzder diouzh an noz
        Amzer vrav antronoz. »

        Rougeur à la nuit, beau temps le lendemain.

      • mmbbb 25 juin 2014 20:10
        « Il faut leur donner la lecture, la politesse, l’amour propre, le désir de vivre et de créer, comme on leur à donné la vie... »  Je ne vais pas vous facher mais beaucoup de parents ne devraient pas avoir d’enfants c’est tout Quant a votre phrase c’est ce que j’entendais tous les dimanches a la messe mais lorsque le porche fut franchit les paroles s’envolerent Idem au lycee ou je fus interne c’etait plutot ambiance de caserne et nous nous abrutissions devant la tele puisqu’aucune activite n’etait proposee Quel gachis 


      • asterix asterix 25 juin 2014 11:01

        Bonjour Chalot,

        Ce constat, nous le retrouvons en Belgique également, exactement dans les mêmes proportions. Mais en affinant les statistiques, on se rend compte qu’au sortir du primaire, ce sont principalement les enfants dont la langue maternelle n’est pas le français qui s’en sortent le moins.
        Le nier consiste à faire la politique de l’autruche.
        Je me demande donc si le principe égalitaire ne devrait pas lui aussi être affiné en organisant des classes spéciales pour les moins forts. Mieux : les moins chanceux au niveau de l’éducation parentale. L’égalité des chances implique qu’à condition égale, il ne peut y avoir deux poids, deux mesures. Mais cette fameuse égalité n’existe pas dès le départ. Elle doit donc être abordée sans tabous, en fonction de l’objectivité des circonstances, et non une notion vague qui, tout le monde le constate, donne un résultat inverse à celui espéré. Donner leur chance aux moins favorisés, c’est d’abord tenir compte de ce fait. Au cas inverse, on renforce l’inégalité sous couvert de notions généreuses qui s’avèrent illogiques dans leur fonctionnement. Que je sache, un illettré qui apprend quand même à lire s’en sentira renforcé dans son sens de l’effort payant, non ?
        Bien à toi d’avoir abordé ce thème souvent ignoré.


        • L'enfoiré L’enfoiré 25 juin 2014 21:59

          Bonsoir asterix,

          « ce sont principalement les enfants dont la langue maternelle n’est pas le français qui s’en sortent le moins. »
          Je dois dire que je ne comprends pas bien le sens de cette phrase.
          Moins par moins, ne donne-t-il pas un résultat positif ?
          Je dirais que plus on connait de langues, mieux on s’en sortira dans la recherche d’un emploi.
          Le Français est souvent monolingue. Mais il y a des exceptions qui confirment toujours les règles.
          Revenant de vacances, j’ai rencontré une Parisienne qui a épousé un Allemand de Munich et qui y vit depuis plus de 20 ans et ne voudrait pas revenir aux sources que pour voir sa mère.



        • scylax 25 juin 2014 13:23

          Il est vrai qu’en matière d’illétrisme le lambertiste Cha(r)lot s’y connaît.


          • Spartacus Lequidam Spartacus 25 juin 2014 14:47

            Félicitation Chalot pour ce service utile a la population et c’est sincère.


            Félicitation parce que c’est une offre « libre » qui répond à la demande et n’engage pas l’argent de la collectivité. (bénévoles).

            Félicitation parce que par cette offre vous découvrez que seule l’initiative privée ou de quelques uns prend mieux soin des autres que le collectivisme de l’état...

            Félicitation parce qu’exceptionnellement, ce n’est pas un détournement habituel de l’objet de l’association pour faire du prosélytisme gauchiste...

            C’est la bonne voie. Encore un effort pour refuser et supprimer le tirage de tracts syndicaux de la photocopieuse payée avec les dotations des contribuables....

            • bakerstreet bakerstreet 25 juin 2014 15:06

              Chalot, qui s’en prend sans cesse aux langues dites régionales, comme un vrai jacobin furieux, devrait savoir que ce sont les enfants bilingues qui maîtrisent le mieux le français, et l’orthographe, comme ceux qui se trouvent pris en charge en Bretagne par les écoles « Diwan ».


              On s’en serait un peu douté ; plus un instrument à de cordes, plus il renvoie d’accords, et de raisonnantes !

              D’ailleurs, je suis persuadé que l’apprentissage de la musique et de la partition, ne nuit pas à celle de l’orthographe, qui en est une autre. 

              • CHALOT CHALOT 25 juin 2014 15:46

                Isga ! ce sont des jeunes et des vieux qui viennent nous voir.
                Bakerstreet ! Il n’est pas question ici de langue régionale. Les enfants qui vont dans les écoles diwan de toutes façons auraient appris à lire : ils viennent très généralement d’un milieu qui les suit et les accompagne


                • lsga lsga 25 juin 2014 16:20

                  super votre expérience personnelle.
                  Mais dans les faits : ce sont les vieux qui sont touchés par l’illettrisme beaucoup plus que les jeunes ; et la nouvelle génération, par le contact avec les nouvelles technologies, est beaucoup plus à l’aise avec l’expression écrite que les générations précédentes.
                   

                  Vous faites la différence entre qualité de l’expression écrite et orthographe ? 

                • Julien30 Julien30 26 juin 2014 09:39

                  « est beaucoup plus à l’aise avec l’expression écrite que les générations précédentes. »

                   

                  Qu’est-ce qui vous permet de l’affirmer, des études, un travail auprès de collégiens ou de lycéens ? Non ce que je vois et d’autres, profs ou autres, aussi ce sont des incultes ne sachant plus écrire ni parler (« kikkoo lol, MDR l’otre enculer ! »), comme le veulent nos élites qui comme le disait Rockefeller ne veulent pas des penseurs mais des travailleurs. Encore une fois c’est comme la fin des nations, voulue par tous les banquiers et capitalistes de la terre, vous êtes dans le camp du système tout en prétendant vouloir le remettre en cause, mais bon en même temps vous n’êtes qu’un troll, vous ne pouvez pas croire toutes les conneries que vous écrivez.


                • docdory docdory 25 juin 2014 15:49

                  @Chalot

                  Il est maintenant scientifiquement prouvé que les incroyables échecs de l’enseignement primaire concernant l’apprentissage de la lecture sont dus quasiment exclusivement à l’usage de méthodes de lectures de type globales ou semi-globales. On ne peut tout simplement pas apprendre correctement à lire selon ces méthodes !
                  Une étude comparative particulièrement éclairante a démontré de façon magistrale que la qualité du manuel scolaire servant à l’apprentissage de la lecture est bien plus importante pour l’apprentissage de celle-ci que l’élévation du milieu culturel dans lequel évolue l’enfant !
                  Citons une partie des conclusions de l’étude, qui est haurtement réjouissante : « On remarque conjointement qu’à l’inverse d’un présupposé pédagogique très répandu le manuel qui se révèle le plus efficient avec les élèves des milieux les plus défavorisés est aussi le plus exigeant non seulement dans l’apprentissage technique du code, mais aussi dans ses contenus intellectuels, de par l’ambition lexicale et littéraire des textes qu’il propose à la lecture des élèves. »
                  On peut donc affirmer que le retard catastrophique que prend la France dans le domaine de l’apprentissage de la lecture ne peut être contré valablement que par l’adoption immédiate et en urgence pour tous les élèves de CP du manuel d’apprentissage le plus efficace actuellement disponible sur le marché, dont le nom est donné dans le test comparatif que j’évoquai en début de commentaire.
                  Les hauts fonctionnaires de la pédagogie de l’éducation nationale et les enseignants qui s’opposeraient à cette réforme de salut public devraient être sanctionnés, voire limogés, de toute urgence !


                  • Remi 25 juin 2014 15:51

                    « Alors oui, c’est vrai, l’Education Nationale devrait assurer partout des cours du soir ».

                    Il conviendrait pour cela que l’EN assure déjà sa mission d’instruction auprès des enfants, non ? Elle ne le fait pas.
                    Par ailleurs, la formation des adultes ne relève pas, pour le moment en tout cas, de sa compétence. Je doute que se profile cette échéance, vu le manque considérable de moyens dont souffre déjà cette administration. Mais l’essentiel est surtout l’absence de volonté de développer intellectuellement la population.
                    L’Education nationale est aujourd’hui une machine à fabriquer des chiffons de papier qu’elle a l’audace d’appeler diplômes. (cf La Fabrique du crétin, De JP Brighelli). Elle serait sa mission de leurre des populations. Le pouvoir n’a aucune raison, aucun intérêt, à instruire les adultes.


                    • kalachnikov lermontov 25 juin 2014 16:03

                      Moi, ji panse aussi qu’il fodrai fer caique chose contre li letrisse. De mon tant, quant tu sortai de li cole, tu savai écrir et conté. Au moin jusq’a disse. Ojourdui, li jeune y sont bête, c’est des crétains. y save pas écrir ni contai y zaime que li télé et li ternet.


                      • Remi 25 juin 2014 16:05

                        Vous n’avez pas tort, lermontov. Pas tort. 


                      • cevennevive cevennevive 25 juin 2014 16:17

                        Bravo lermontov !


                        Il vous en a fallu du talent et des efforts psychologiques pour arriver à ce type d’orthographe, proche du créole (que j’ai beaucoup aimé dans les Iles)...

                        Figurez-vous que sur les billets de banque des Seychelles, il était écrit « san roupi » il y a vingt ans ? (maintenant, je ne sais pas)...


                      • kalachnikov lermontov 25 juin 2014 16:29

                        @ Cévenne

                        Bah, on parle de ’langue morte’, non, une langue peut mourir ? Donc, je n’adhère pas trop au discours ’c’était mieux avant’, ça fait quand même vieux con, je trouve. L’usage de la langue, c’est le reflet de la société ; la langue s’appauvrit, c’est que la société dans son ensemble s’appauvrit. Cela s’appelle la décadence, l’entrée en barbarie. Et ce ne sont pas des politiques dans l’éducation qui vont y changer quoi que ce soit, c’est l’état d’esprit global, la conception de la vie qui veut cela. Dans une pensée néolibérale, la culture n’a pour raison d’être que le divertissement ; délasser de la seule chose sérieuse qui soit : le travail.

                        De toute façon, pour changer, la France ce pays merdeux (j’essaie d’être dans le ton hystérique propre à l’époque), nous sommes encore en retard et sans doute de la faute de ces feignants de profs qui s’accrochent à leurs acquis ; car figurez-vous que les usa ont déjà commencé à supprimer l’apprentissage de l’écriture.

                        Hors cela, vous avez un joli prénom.


                      • cevennevive cevennevive 25 juin 2014 16:47

                        Merci lermontov,


                        Non, non, je n’ai pas voulu dire « c’était mieux avant » ! J’ai voulu exprimer le laisser-aller et la désinvolture des personnes qui n’accordent aucune importance à la lecture et à l’écrit conventionnel.

                        Je crois, moi, (et je fais sans doute partie de ces « vieux cons » décrits pas Isga) que nous, parents, devrions mieux armer nos enfants et appuyer l’enseignement de l’école publique (ou privée) plutôt que dénigrer les instits et les profs.

                        Il ne faut pas seulement apprendre à un enfant à être propre et poli, il faut aussi lui apprendre à lire, à compter et à écouter les enseignements des adultes.

                        Isga a beau dire, les jeunes s’expriment, soit, mais dans un sabir incompréhensible.

                        Et devant une copie du bac, ou une lettre à rédiger pour un employeur, ils seront complètement désarmés, (malgré le correcteur informatique de leur ordi, qui ne sait pas reconnaître une faute d’accord ou de grammaire...)

                        La grammaire et l’orthographe sont comparables à des lois qui régissent la vie sociale. Y déroger ne peut que marginaliser quelque peu.

                        Cordialement.



                      • kalachnikov lermontov 25 juin 2014 16:57

                        @ Cévenne

                        Je suis en accord avec toi, Cévenne, bien entendu. C’est du simple bon sens mais à l’allure où cela va, le bon sens va passer pour folie furieuse.
                        Je voulais dire que cette société n’a pas besoin de cela, son origine et sa fim est : ’fric’. Il ne s’intéresse ni à la grammaire, ni à rien, juste à des lignes comptables. Et quand on regarde bien, de fait le néolibéralisme ne crée rien, il ne fait que détruire. Ce sont des rats dans un grenier qui bouffent tout le grain patiemment amassé.


                      • lsga lsga 25 juin 2014 16:59

                        « Il ne faut pas seulement apprendre à un enfant à être propre et poli, il faut aussi lui apprendre à lire, à compter et à écouter les enseignements des adultes. »

                        Bref, vous voulez leur apprendre à être stupides et soumis comme vous l’avez été vous-même. 
                         
                        Il faut apprendre à démontrer, pas à calculer. Il faut apprendre à s’exprimer, pas à écrire sans fautes, il faut apprendre à penser par soi-même, pas à écouter les conneries séculaires des générations précédentes. 
                         
                        Là où l’éducation nationale a failli, Internet triomphe. Cette nouvelle génération est beaucoup plus intelligente et performante que vous, vous êtes trop stupide pour le voir. Le jeunesse est devenue « l’idiot du village planétaire », comme souvent, l’idiot du village est en fait le plus intelligent. 
                         


                      • kalachnikov lermontov 25 juin 2014 17:52

                        @ Isga

                        Ah, mais très cher, ils ne sont aussi plus propres et plus polis,comme avant, figurez-vous. Et je ne crois pas que ça soit lié à l’outil internet.


                      • Remi 25 juin 2014 18:50

                        « les conneries séculaires des générations précédentes. »

                        Toujours gentiment péremptoire, l’III. Quant aux conneries issues de l’III...

                         
                        Elles étaient au moins exprimées dans une langue plus souvent compréhensible, dans un style et avec une écriture qui ne traduisaient pas la déstructation psychique si fréquente dans les écrits jeunes actuels.

                      • Remi 25 juin 2014 19:02

                        Déstructuration, bien sûr. Me voici contaminé à mon tour !


                      • ottomatic 25 juin 2014 16:07

                        Le niveau en algorithmique des jeunes est RIDICULE, je sais car je l’enseigne...

                        A bac +3, ils ont un niveau plus faible qu’un gosse de CM1 à l’époque des années 85 ou ils apprenaient à programmer en basic...

                        C’est pas des œillères a ce niveau là, c’est de la stupidité profonde ou du travail de sape.

                        • Remi 25 juin 2014 16:11

                          ottomatic.

                          Vous savez, isga, il est comme ça...
                          Une fois qu’on l’a compris, c’est grande grande importance.
                          Le problème (pour moi) est qu’il se dit marxiste :
                          Les réactionnaires font leur miel de ses bêtises...


                        • lsga lsga 25 juin 2014 16:26

                          dans les années 85, ils apprenaient à programmer en Logo, pas dans cette cochonnerie abrutissante de Basic...

                           
                          Vous êtes un vieux con réac et aigri qui utilise sa subjectivité comme preuve irréfutable. Le fait est que dans les années 80, pratiquement personne n’était capable d’apprendre à se servir d’un logiciel sans difficulté. Aujourd’hui, les nouvelles générations sont capables d’apprendre à se servir de n’importe quel logiciel, seuls, sans mode d’emploi, très rapidement. 


                          D’ailleurs, la culture du débat écrit explose : partout, sur les forums, sur les commentaires, les gamins débattent, et débattent encore, et d’une manière de plus en plus rationnelle...
                           
                          L’humanité progresse, et chaque génération est plus performante que la précédente, n’en déplaise aux vieux cons.

                        • Remi 25 juin 2014 16:43

                          "culture du débat écrit explose : partout, sur les forums, sur les commentaires, les gamins débattent, et débattent encore, et d’une manière de plus en plus rationnelle..."

                          Il y a pléthore d’inepties, c’est un fait.

                          Au-delà de ce constat, tu parles comme un courtisan du ministre de l’EN....


                        • kalachnikov lermontov 25 juin 2014 16:49

                          Moi être d’accord avec Isga.

                          Et cette criante hypertrophie intellectuelle a même réussi la synthétisation obligatoire du raisonnement et sa nécessité politique : ’moins de 140 signes’.


                        • docdory docdory 25 juin 2014 18:04

                          @ Isga

                          « Les jeunes débattent d’une manière de plus en plus rationnelle », dites vous ?
                          Pourtant, ils n’apprennent plus du tout la logique formelle en cours de mathématiques : à mon époque ( j’ai commencé le collège en 1968 ) les élèves étaient censés maîtriser, en fin de sixième, les lois concernant l’intersection et l’union des ensembles, l’utilisation des quantificateurs existentiels et universels ainsi que l’équivalence « p => q <=> non q => non p ». En fin de cinquième, nous étions censés maîtriser trois types de raisonnement : le syllogisme, le raisonnement par récurrence et le raisonnement par l’absurde, que nous devions quotidiennement utiliser pour faire des démonstrations ! Pour avoir suivi la scolarité de mes enfants, je peux affirmer que tel n’est certainement plus le cas...
                          En ce qui me concerne, cet enseignement de la logique mathématique dont j’ai bénéficié à haute dose s’est avéré l’un des plus utiles et des plus féconds de mon existence.
                          Dans les débats internétiques ou politiques, l’un des phénomènes les plus irritants est l’utilisation massive du pseudo-raisonnement qu’est le paralogisme du shadok ( « tous les chats sont mortels, Socrate est mortel donc Socrate est un chat » ) .
                          Sur internet ou dans les milieux politiques, cela donne ceci ( par exemple ) : « tous les antieuropéens sont contre l’euro, vous êtes contre l’euro donc vous êtes anti européen », ou bien « tous les racistes veulent freiner l’immigration, vous voulez freiner l’immigration donc vous êtes raciste » . Ces deux derniers « raisonnements » sont, du point de vue de la logique formelle, rigoureusement équivalents à celui qui fait conclure abusivement que Socrate est un chat ...

                        • lsga lsga 25 juin 2014 18:12

                          oui enfin à l’époque, très peu allaient en 6ème. 


                        • lsga lsga 25 juin 2014 18:28

                          sinon, pour le fait qu’il faudrait enseigner la logique dès le collège, je suis tout à fait d’accord.

                           
                          Pour les raisonnements du type :
                          « tous les racistes veulent freiner l’immigration, vous voulez freiner l’immigration donc vous êtes raciste » . 
                           
                          Ils sont faux exprimés tels quels, mais juste en terme de probabilité :
                           
                          « tous les racistes veulent freiner l’immigration, vous voulez freiner l’immigration donc IL EST PROBABLE que vous soyez raciste » . 
                           
                          C’est un raisonnement inductif, pas déductif.



                        • Remi 25 juin 2014 18:54

                          Il faudrait déjà que doc et l’III soient d’accord sur le sens du terme « racisme »..


                        • docdory docdory 25 juin 2014 19:54

                          @Rémi

                          1°) Le racisme est une aberration de la pensée qui consiste en l’accumulation de deux erreurs majeures :

                          a) l’erreur scientifique lourde qui consiste à croire que l’humanité se divise en « races » ce qui n’a strictement aucun sens du point de vue biologique ( en soi, cette erreur scientifique, commise par beaucoup, n’est pas constitutive du racisme : personne n’est tenu d’avoir des connaissances scientifiques à jour ! ),

                          b) une erreur de jugement beaucoup plus grave qui consiste à croire que certaines de ces prétendues « races » sont supérieures à d’autres, erreur pouvant malheureusement servir de prétexte à des injustices et discriminations, et au pire à des massacres et génocides.

                          2°) L’antisémitisme est une variante particulière de racisme qui consiste à affirmer , contre tout bon sens, que les gens de religion juive forment une « race » ( autrement dit que la religion est un caractère héréditaire porté par les gènes ! ), et que cette prétendue « race » présente des caractéristiques justifiant une discrimination. Ainsi, pour les nazis, les descendants de juifs étaient juifs, quand bien même ils étaient pour nombre d’entre eux athées, indifférents religieux ou convertis au christianisme.

                          Je pense que Isga serra parfaitement d’accord avec cette définition du racisme.


                        • docdory docdory 25 juin 2014 19:57

                          @ Isga


                          Donc il est probable que Socrate soit un chat ???

                        • docdory docdory 25 juin 2014 20:01

                          Il résulte de cette définition que le fait que l’on soit ( à tort ou à raison ) partisan d’une limitation de l’immigration n’a strictement rien à voir avec un quelconque racisme !


                        • cevennevive cevennevive 25 juin 2014 17:07
                          En ce qui concerne la « culture » que certains rejettent et que d’autres voudraient s’accaparer, je pense à l’héroïne de « l’élégance du hérisson » de M. Berbery :
                           
                          « ... je suis si conforme à l’idée que l’on se fait des concierges, qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants ».

                          Il est faux, je crois, de dire que les anciennes générations étaient moins lettrées que les nouvelles. L’école était payante jusqu’à la fin du 19e siècle et les enfants d’ouvriers ou de ruraux ne la fréquentaient que l’hiver.

                          Malgré tout, ils savaient souvent lire, écrire et compter. Il n’est qu’à voir les pages de garde des bibles de mes lointains ancêtres, où étaient inscrits les événements de la famille, avec noms, dates de naissance et de décès, plus quelquefois un testament, un désir ou une recommandation à l’intention de la descendance.


                          • lsga lsga 25 juin 2014 17:12

                            totalement faux... 

                             
                            vous vivez dans une réalité parallèle  : jusque dans les années 70, l’immense majorité de la population n’avait même pas son certificat d’étude (qui était source de grande fierté pour les quelques uns qui l’avaient). Ensuite, dans leur vie professionnelle, ils n’avaient plus à lire ni à écrire, et encore moins dans leur vie personnelle.
                             
                            Aujourd’hui, 80% des gamins ont au moins un Bac +3, dans leur vie professionnelle, la maîtrise de l’écrit et des mathématiques est cruciale (même pour les élèves avec un BEP d’ailleurs) , et dans leur vie privée, le fait de devoir se servir d’Internet implique d’utiliser la lecture, l’écrit, et sollicite les capacités de calcul. 
                             
                            C’est pour cela que les veilles générations sont plus touchées par L’illettrisme que les nouvelles : MAIS VOUS NE VOULEZ PAS L’ENTENDRE !
                             
                            Les gens n’ont jamais autant lu et écrit qu’aujourd’hui, de toute l’histoire de l’humanité, c’est l’effet Internet. 

                          • Remi 25 juin 2014 18:58

                            Mais en tout cas, je suis ravi de constater que l’III fournit, dans le cadre de cet échange sur l’illettrisme, un effort considérable et néanmoins inhabituel d’expression. Curieusement, les majuscules sont réapparues.


                          • bakerstreet bakerstreet 26 juin 2014 01:11

                            Igsa, vous mélangez tout avec un tel plaisir, que l’on hésite à faire un galette avec ces drôles d’ingrédients.

                            La simplicité, du lait ribot et une galette de sarrasin , c’est aussi bien !

                            « Ne oar lenn ha skivan nemet war un tamn bara hag eur grampouezhenn »
                            Disait on dans le temps. 

                            Ce qui voulait dire en bon français :
                            « Il ne sait lire et écrire que sur un bout de pain et une crêpe ! »

                            Un peu d’humour, mais qui discréditait la personne bien plus qu’un zéro pointé. 
                            Cela me rappelle aussi d’ailleurs certains passages de « guerre et paix », de Tolstoï : Le français est à l’époque si usité à la cour impériale, qu’un type ne maîtrisant pas parfaitement la langue de Molière se fait moquer par les autres.

                            Car c’est la gloire qu’on accorde à une langue et son prestige, qui sont les meilleurs instituteurs. Voilà une des raisons pour laquelle de pauvres petits domestiques se faisaient gloire d’apprendre les temps du subjonctif autrefois, et apprenaient même le français parfois tout seuls dans un livre religieux, en gardant les vaches. 

                            Voilà pourquoi maintenant un instituteur pour 100 gamins, parvient à faire des miracles, même étant seul dans une classe de cent élèves, même s’il n’y a ni chaises ni tables. 

                            Bien sûr, cela se passe en Asie, au Vietnam, aux Indes, des pays qui parviennent au fait des statistiques, au niveau international. 
                            Les profs là bas, qui n’ont pas de master, ne se préoccupent pas c’’est vrai de considération, ( une euphémisme pour exiger la revalo du cheminot....) mais l’ont d’emblée, par le prestige de leur fonction. 

                            Je suis collectionneur de cartes postales, que je préfère anciennes. Souvent elles ont bien plus de cent ans. Si j’aime l’image, j’aime aussi beaucoup le texte qui se trouve derrière. 
                            On écrivait beaucoup à l’époque. La seule forme d’échange, qui évidemment développait l’art épistolaire, et le sens de l’observation autant que celui de l’analyse. 

                            Si l’on trouve évidemment des fautes d’orthographe, on est troublé en tout cas par la manière et le soin que des gens très simples, et visiblement possédant peu d’instruction s’applique à mettre dans leurs missives. 
                            Une sorte de transcendance, qui les fait faire effort peut être pas vers une ambition littéraire, mais la volonté de bien écrire, afin d’être bien jugé. 

                            En dehors des chiffres, et des froides statistiques, avec pourtant des évidences liés à un socle scolaire bien plus à priori modeste, ces hommes du passé, courageux, curieux, sont utiles à étudier, pour nous questionner aujourd’hui, sur nos aptitudes, et nos ambitions. 

                          • CHALOT CHALOT 25 juin 2014 20:08

                            Je trouve le débat intéressant.
                            Je n’ai jamais voulu entrer dans la discussion autour des méthodes de lecture pour deux raisons :
                            - la première c’est que très peu d’instituteurs ( excusez je n’aime pas le nom de professeurs des écoles) utilisent la méthode dite globale, beaucoup font du syllabique avec quelques mots « valises » permettant de construire des phrases ;
                            - la deuxième c’est que pour moi le problème réside dans le nombre d’heures de français en réduction et la non pratique à la maison.
                            Isga ! vous avez raison et faux
                            raison parce que beaucoup d’anciens n’ont pas terminé leur cursus et ont peu de pratiques
                            faux car la maîtrise à la sortie de l’école est moindre semble t-il qu’autrefois à âge égal.
                            J’ai été désagréablement surpris devant l’orthographe peu maîtrisée de BAC+2 ou 3


                            • Remi 25 juin 2014 20:19

                              « J’ai été désagréablement surpris devant l’orthographe peu maîtrisée de BAC+2 ou 3 »

                              Mais l’orthographe n’est qu’un élément du désastre !
                              Le sens critique a largement disparu au profit au mieux d’une sorte d’ esprit de contradiction (qui rappelle parfois d’ailleurs l’Institut International de l’Isgaïsme (III) qui mène à l’impasse intellectuel, faute de culture. Les connaissances sont réduites à leur plus simple expression, il faut le dire, enfin, Chalot, vous le savez très bien !


                            • bakerstreet bakerstreet 26 juin 2014 00:39

                              Dans une tribune publiée par Le Monde le 20 décembre dernier, le professeur de psychologie cognitive expérimentale Stanislas Dehaene (qui avait participé en 2005 sur la demande du ministre de l’Education nationale Gilles de Robien à sa croisade pour la « méthode syllabique ») dénonce un ’’scandale’’ en se fondant sans autre précaution sur les résultats d’une étude menée par le sociologue Jérôme Deauvieau dans les écoles ECLAIR de la petite couronne parisienne : seuls 4 % des enseignants adopteraient une méthode syllabique, alors que c’est ce système qui réussirait le mieux aux enfants qui obtiendraient 20 points de réussite supplémentaires sur 100 aux épreuves de lecture et de compréhension.


                              En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/ve...


                              Contrairement à ce que Chalot prétend, avec une bonne foie du charbonnier, la réalité est donc quelque peu différente. 

                              N’importe quel parent ayant eu ses gamins scolarisés, ne doute pas une seconde que c’est bien la méthode globale, appelée pudiquement « semi-globale », et faisant certainement l’objet maintenant d’un nouveau euphémisme, au niveau de l’ appellation, qui continue à être enseigné, avec les résultats que l’on sait.
                               
                              Formidable vivier pour les orthophonistes, cette méthode n’a rien de scientifique, bien au contraire, puisque les sciences cognitives nous ont dernièrement révélé que le développement du cerveau d’un gamin de six ans, n’était pas compatible, neurologiquement, avec cette méthode, que l’on pourrait qualifier plutôt de croyance.....Pire, elle ferait des dommages difficilement réparable ensuite.....

                              On baptisera donc « dyslexiques », des gamins souffrant de troubles dysorthographiques, alors qu’ils sont liés à la méthode proprement dite..... 
                              C’est un peu comme un plan comptable, quand on veut faire disparaître des chiffres, ou même des comptes, on les falsifie, on leur changeant le nom. 

                              Ce professeur au collège de France, et spécialiste de l’éducation, était très en colère : Pensez....Bien qu’ayant le choix de leur méthode, une immense majorité d enseignants continueraient à utiliser un manuel fortement déconseillé, au vue de ces dernières découvertes, et du virage que l’on tente d’amorcer. 

                              Mais dieu, quand les habitudes sont prises, autant dans l’agriculture que dans l’éducation, il est bien difficile de retrouver un peu de bon sens, comme on aurait dit dans le temps. 

                              Et voilà pourquoi votre fille est bègue !....

                            • docdory docdory 26 juin 2014 10:00

                              @ Bakerstreet

                              Oui, je me souviens d’un fameux débat télévisé au cours duquel Gilles De Robien, alors Ministre de l’éducation nationale, avait pulvérisé façon puzzle un certain Pierre Frackowiak, haut ponte « pédagogiste » de l’éducation nationale, lequel prétendait avoir pour devoir de désobéir aux consignes de Gilles De Robien sur l’utilisation obligatoire de la méthode syllabique ! 
                              La perte de face de ce Frackowiak, menacé en direct de sanctions, fut un très grandiose moment de télévision, dont la vidéo reste malheureusement introuvable sur internet... ( probablement censurée ? )


                            • alinea alinea 26 juin 2014 11:38

                              Cette méthode globale est basée sur le principe que jusqu’à l’âge de neuf, n’importe quel humain est capable d’apprendre une langue comme il apprend sa langue maternelle ; en ce cas, oui, c’est évidemment une méthode globale, orale et qui ne passe pas par le scolarisation ; alors toutes les méthodes d’apprentissage ( d’une langue étrangère) se sont basées sur ce principe, avec réussite dans le cas d’un « bain », mais en échec total quant à comprendre ce que l’on fait ! En ce qui concerne le français, ces abrutis d’apprentis sorciers linguistes ont carrément oublié que la scolarisation ne passe par du tout par les mêmes canaux d’intelligence ; disjonction ? Antagonisme ? Je ne sais comment définir en un mot cette absurdité qui a dû être bien vendue pour plaire ainsi à tout le monde !!


                            • Le421... Refuznik !! Le421 26 juin 2014 06:34

                              Peu de monde se penche sur une théorie que j’aurais tendance à défendre...
                              Pour moi, l’illettrisme ou l’inculture générale est une chose voulue et organisée.
                              Les grands dirigeants se sont rendu compte qu’il était plus facile de diriger et faire subir une bande d’imbéciles illettrés que les mêmes individus instruits et cultivés.
                              La bêtise conduit immanquablement à l’instinct grégaire du mouton de Panurge. Seuls la culture et l’intelligence mènent à la recherche de la différence, mère de tout progrès.
                              Hélas !!
                              C’est aussi une grenade dégoupillée dont on ne sait à quel moment la main lâchera la cuillère... Voir les tendances politiques nouvelles sur la scène européenne.


                              • cevennevive cevennevive 26 juin 2014 09:20

                                Le421, bonjour, vous avez un peu raison ! Pensons à la non éducation des filles dans certains pays...


                                Bakerstreet, lorsque vous parlez d’art épistolaire d’autrefois, je suis parfaitement votre raisonnement. j’ai, par devers moi des lettres de l’un de mes lointains ancêtres, bagnard dans les années 1830, qui n’était jamais allé à l’école, mais qui s’exprimait très bien, et était parfaitement lisible...

                                De même, l’une de nos très vieilles voisines, lorsque j’étais très jeune, s’exprimait d’une façon qui nous faisait sourire. Elle employait l’imparfait du subjonctif avec brio, racontait sa jeunesse, disant : « nous fîmes bombance tout le jour » ou « j’aurais aimé que mes frères fussent là »... 

                                bonne journée à tous.


                                • soi même 26 juin 2014 10:47

                                  @ rocla+ , Jeune homme de bonne famille donc les parents furent aimablement invité à séjourner à Cayenne ! smiley


                                • bakerstreet bakerstreet 26 juin 2014 11:15

                                  Cevennevive


                                  L’essentiel est en effet là : Dans l’effort mis pour s’arracher à la vulgarité, même si cela ne se fait pas sans quelques fautes de français.
                                   Mais c’est cette volonté qui est touchante et qui anoblit la personne.

                                  Curieusement, on assiste à notre époque au phénomène inverse. Inconsciemment, ou non, les gens se limitent dans leur parlé et leur sophistication :
                                  « Ca l’fait ! »Comme ont dit. 
                                  Quant à l’orthographe et la grammaire, elles ont été tellement ridiculisés, et mises en doute, dans leur utilité, par même certains professeurs, qu’il ne faut pas s’étonner de la perte de respect inhérente à notre langue. 

                                  Mais je pourrais parler du pays, de la même façon.

                                   C’est tout la conception des fractales qui est issue déployée...
                                   De l’infiniment petit à l’infiniment grand, il y là un repérage constant non seulement de la perte des instruments, mais des usages, et de l’intelligence !
                                   Voir encore pire, de l’émotion.

                                • cevennevive cevennevive 26 juin 2014 11:25

                                  Salut capitaine,


                                  Hélas, mon lointain ancêtre n’est pas revenu au pays. Il est mort, soit-disant, de la peste. Je n’ai que les procès verbaux de son jugement que j’ai pu obtenir au archives de Mende, et ses quelques lettres...

                                  Mais sachez qu’il a été bagnard parce qu’il avait fait (maladroitement) des pièces de fausses monnaie pour acheter une paire de boeufs afin labourer ses maigres terres. J’ai raconté cela dans l’un de mes articles.

                                  Bien à vous.


                                • soi même 26 juin 2014 12:53

                                  @ cevennevive, vous évoquez un sujet qui illustre bien toute ambiguïté de la Troisième république, d’un coté on loue l’école avec Jules Ferry et de l’autre on externalise la misère social aux bagne.
                                  Une belle contradiction de l’époque, pas tant que cela si l’on a connaissance des états d’âmes de Jules Ferry le temps où il a été Ministre des colonies !
                                  Et au fond, il y a un rapport étroit avec notre époque, pensez vous réellement que l’on a évoluer sur le sujet actuellement ?


                                • cevennevive cevennevive 26 juin 2014 13:48

                                  Bonjour soi même,


                                  « Et au fond, il y a un rapport étroit avec notre époque, pensez vous réellement que l’on a évoluer sur le sujet actuellement ? »

                                  Il m’est difficile de répondre clairement à cette question.

                                  Effectivement, les prisons sont pleines de « pauvres » ou de gens de basse classe. Les plus grands escrocs font rarement de la prison chez nous.

                                  Alors, comme les prisons sont pleines, et que leur coût de fonctionnement devient, selon certains, trop lourd à porter, il va falloir trouver autre chose pour occulter tous ceux qui coûtent cher, et qui vivent en marge de la société. L’euthanasie peut-être dont on va nous rebattre les oreilles à cause de deux faits divers montés en épingle par les média ?

                                  Parce que, ne nous voilons pas la face, la plupart des euthanasiés seront des gens humbles et de basse classe...

                                  Donc, en effet, nous n’avons guère évolué...

                                  Mais nous sommes bien loi de l’article de Chalot.

                                  Bien à vous.


                                • soi même 27 juin 2014 12:06

                                  @ cevennevive, merci de m’avoir répondue. Pas de lien avec l’article, pas si sûr, C’est toujours la même démarche, cette détestation de ce qui n’est pas dans norme, l’échec solaire, celui qui est passer par la casse prison, le chômeur, le s-d-f par contre quand cela représente une part de marché mon négligeable, certaine aberration de la pensé libertaire devient licite et même encourager comme étant une nouvelle vertus de notre inénarrable évolution !
                                  Je veux pas n’étaler sûr le sujet tant qu’il est brûlant d’aberration physiologique !

                                   


                                • soi même 26 juin 2014 09:56

                                  C’est beau comme un arbre de Noël les classements internationaux, quel avantage d’être lettré avec bac + 5 et au chômage ? smiley


                                  • eric 26 juin 2014 10:05

                                    TF ! a bon dos...

                                    Il y a 50 ans, il n’y avait pas 20% d’une classe d’age au bac. La plupart des enfants avait des parents a étude courtes, voir très courtes.
                                    L’immigration venait encore de pays europeens pour l’essentiel. C’est a dire des gens qui n’avaient eu aucun contact préalable avec la langue francaise. C’est dans les annees 70 qu’a commence l’immigration en provenance de pays francophones. Des gens qui avaient étudié le français des l’école primaire.
                                    Sur la même période, la dépense en monnaie constante par élève a l’éducation nationale, a été multipliée par plus de deux.

                                    Trois anecdotes :

                                    Je la cite souvent parce que c’est significatif. J ’ai vu un rapport interne Éducation Nationale, qui s’indignait des trop bons résultats de l’Ouest en matière de lecture écriture.
                                    Il les attribuait a la part de l’école privée dans cette région. De peur que les élèves ne fuient, les profs n’appliquaient pas les reformes successives venues du ministère pour l’écriture et la lecture.... d’où, meilleurs résultats...
                                    Autrefois, il y a avait des devoirs a la maison. Bon ou pas, peu importe. Ils ont ete en principe supprime. La raison ? « Les gosses de riches les faisaient et devenaient encore meilleurs....inadmissible inégalité... ! » Pas d’effort pour arriver aux « devoirs pour tous », une interdiction de principe pour avoir « des devoirs pour personne ».
                                    En maternelle petite section, j’ai la surprise de découvrir que mon gamin sait lire en français et russe. Je félicite la maîtresse. Elle s’étonne. Meme constat, mais elle pensait que c’était moi qui l’avait pousse. Et j’apprends que les instructions sont de ne pas trop se lancer dans l’apprentissage de la lecture a ces bas ages car les élèves étant de maturité différentes, cela pourrait entraîner des « stigmatisations ».

                                    Avec les salaires et retraites des fonctionnaires et la dette, l’école est notre premier budget. Il est donc légitime de s’interroger sur ses résultats et sur ses responsabilité dans ces résultats. C’est un tabou. On peut pourtant retrouver des éléments de réponse.

                                    Dans ce lien, le Monde http://educationdechiffree.blog.lemonde.fr/2013/05/30/la-qualite-de-lenseignement-est-elle-meilleure-dans-les-ecoles-privees/
                                    Nous dit en gros, oui, le prive est nettement meilleur partout dans le monde avec plus d’élèves et moins de moyens. Il tente de relativiser en disant, mais c’est parce que les parents sont souvent eux même privilégiés.
                                    Mais il précise que la France est un des pays ou il y a le plus de prive.

                                    Et cela veut dire deux choses : c’est un pays ou la fuite devant le public est particulièrement importante. Sauf a prendre les parents pour des imbeciles soucieux de depenser plus d’argent, cela relève a l’évidence de la connaissance qu’ils ont du système. Comme les syndicats ont impose des quotas de financement au prive, le phénomène est sous évalué. Il y a des files d’attentes devant les établissement prives.
                                    Quand on en est a prêt de 30% dans le secondaire, on ne peut plus parler d’une petite élite sur privilégiée. Du reste, un etude d’un sociologue troskiste montrait qu’en tendance les vraiment riches ayant acces aux bons lycees publics des centre ville recourraient moins au prive que les pauvres des banlieues. Elle montrait aussi que les gosses de pauvres réussissaient mieux dans le prive ( la, le biais, c’est qu’a sociologie équivalente, ce sont les enfants des parents très concernés par l’école, donc pas typiques).

                                    Or, tous cela, c’est avec un secteur prive subventionne, ayant moins de moyens, plus d’élèves par classe, des profs a moindre niveau de diplôme et contraint de suivre très largement tous les oukazes de l’éducation nationale. Que serait-ce avec plus de moyens et de liberté pédagogique.

                                    Bref, tout converge pour dire que c’est principalement notre école publique notre problème et pas TF1.


                                    • Le421... Refuznik !! Le421 26 juin 2014 10:46

                                      Il y a un élément essentiel qui n’est pas pris en compte...
                                      Exemple, bon ou mauvais, mais résultat incontestable.
                                      Les chinois apprennent aux gamins, dès le plus jeune âge, pour ceux qui veulent/peuvent faire de la gymnastique à travailler comme des fous et surtout avec une discipline de fer.
                                      En France, comment allez-vous apprendre quelque chose à un gamin de six ans qui vous traite allègrement de « connard », y compris dans nos écoles de campagne, en sachant que cela sera sans conséquence réelle et immédiate.
                                      Quand ce ne sont pas les parents qui viennent le lendemain en remettre une couche pour abonder dans le sens de l’élève...
                                      La casse s’est aussi faite par l’apprentissage de l’irrespect, celui que l’on retrouve chez certains jeunes embauchés dans des entreprises et qui ne comprennent pas le B-A BA de la hiérarchie.
                                      En cela, la conscription, au delà de l’apprentissage du tabac et de l’alcool comme les caricaturistes le décriaient si bien, apportait une notion de respect de la fonction qui a été complètement zappé.
                                      Encore une fois, je pense que c’est voulu... Destructurer une société pour la fragiliser. Une forme de guerre pacifique et insoupçonnée, au nom, par exemple, de la protection des enfants. Mettre une fessée cul nu devient un acte de SM notoire. Avec ou sans cuir et latex !!  smiley


                                    • Remi 26 juin 2014 13:10

                                      « Avec les salaires et retraites des fonctionnaires et la dette, l’école est notre premier budget »

                                      Il existerait donc un ministère des salaires et retraites des fonctionnaires ?
                                      Intéressant.... !


                                      • Renan 2 juillet 2014 10:20

                                        Ce n’est pas au CP que l’on doit se préoccuper de combattre l’illettrisme, mais bien avant, dès la petite section d’école maternelle. Des recherches pédagogiques très sérieuses (par exemple par Françoise BOULANGER, chercheuse en psycholinguistique)ont démontré qu’un enfant de 2/3 ans peut parfaitement mémoriser des mots isolés dont il connaît déjà le sens (papa, maman, son propre prénom ou ceux de ses frères et/ou soeurs, etc...). Voir lebonheurdelire.org 

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