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Les commentaires de François Asselineau



  • François Asselineau François Asselineau 7 juillet 2012 13:22

    @Parchis
    ---------------
    Je suis infiniment sensible à votre soutien. Votre message me semble parfait, dans la forme comme dans le fond.

    Merci.



  • François Asselineau François Asselineau 7 juillet 2012 13:19

    @Moebius
    Relisez les fils de discussion précédents, j’ai déjà répondu à cette question.

    Par ailleurs, cette misérable polémique entretenue par des européistes aux abois devrait vous mettre la puce à l’oreille. C’est un minuscule combat d’arrière-garde face aux événements qui arrivent. Ce serait risible si les enjeux n’étaient pas aussi graves. 

    Ces dogmatiques furieux agissent exactement comme la Sainte Inquisition du XVIIe siècle, qui voulut absolument que Galilée avoue qu’il n’avait pas dit ce qu’il avait dit et qu’il reconnaisse publiquement que le Soleil tourne autour de la terre.

    Ce qu’il fit....

    Qu’ils fassent donc dire à Mme Urpilainen le contraire de ce qu’elle a dit dans le plus grand journal économique et financier de Finlande !

    Qu’ils l’obligent même sous la menace à venir faire amende honorable devant les caméras !

    Qu’ils l’humilient donc en la forçant à réciter publiquement le credo le Dogme de la Sainte Eglise européiste !

    Et alors ? Cela ne changera rien à ce qui arrive.
    Regardez ce qui va se passer sur les marchés financiers.



  • François Asselineau François Asselineau 7 juillet 2012 12:54

    @Papi
    Je vous remercie pour ce message, et je salue votre liberté de pensée et votre courage intellectuel.

    Il serait bon que tous nos concitoyens aient les mêmes qualités.



  • François Asselineau François Asselineau 7 juillet 2012 12:40

    @ Schweizer.ch

    Encore une insulte en guise de réponse à mon énoncé des faits.

    NON, TF1, France2, France Inter, RTL, Europe 1, n’ont pas parlé de la déclaration historique de la ministre finlandaise.

    Et OUI la page de Libération a bel et bien été censurée. Je vous en ai fourni la preuve sous les yeux.

    Voilà les faits. Ils sont indiscutables.

    -------------------------------------------------

    En réponse, vous ne savez faire que 2 choses :

    • 1)- me traîner dans la boue, en me traitant de « parano »

     

    • 2)- et m’objecter que France 24 en a parlé.
     
    Sur ce dernier point, je vous signale - et je signale aux lecteurs - que France 24, qui se veut une « CNN à la française », est justement la chaîne qui n’est pas regardée par les Français. Elle est regardée, à plus de 95% probablement, par des populations francophones dans le monde, notamment en Afrique.
     
    Comme CNN a sans doute parlé de la déclaration finlandaise, France 24 ne pouvait pas faire moins qu’en parler aussi.

    Le fait que France 24 en ait parlé ne contredit donc en rien mon analyse puisque les responsables publics que vous évoquez savent parfaitement que le peuple français ne regarde pas France 24. 

    ----------
     

    En conclusion, je vous invite à lire la réponse que j’ai faite à Pie 3,14 sur la différence fondamentale qui existe entre la Science et la Raison d’un côté, le Dogme et l’Irrationnel de l’autre.
     
     
    La pensée

    scientifique et rationnelle considère que les faits ont toujours raison, et qu’elle doit se remettre en question si elle découvre des faits qui la contredisent. Elle fonctionne sur la base du raisonnement et de la recherche inlassable de la vérité quoi qu’il en coûte. Elle table sur la liberté de pensée et sur le courage des individus.
     
    C’est ma démarche et celle de tous les adhérents et sympathisants de l’UPR.

     
     

    A contrario, la pensée dogmatique et irrationnelle balaie d’un revers de main l’avalanche des faits qui la contredisent car elle estime qu’elle a raison contre tout. Elle fonctionne sur la base de l’intimidation et de l’anathème. Elle table sur le conformisme et sur la lâcheté des individus.
     
    Vous venez de nous confirmer une nouvelle fois que c’est la démarche des européistes
    .




  • François Asselineau François Asselineau 7 juillet 2012 03:27

    @Judas Bricot
    ---------------------
    Vos attaques bouffonnes, tout comme vos accusations habituelles « d’extrême droite » ou de « secte », sont un peu décevantes. J’attendais mieux. Finalement, cela nous prouve que vous finissez par manquer d’imagination.

    ------------------------------------------------

    Je vous signale que la mise au point a posteriori du porte-parole de la ministre finlandaise ne dément pas un instant les propos tenus,. Elle invite seulement à ne pas les extrapoler.

    Comme je l’ai écrit, la ministre a dit exactement :
    « La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne ».

    De fait cela n’est pas une annonce que la Finlande a décidé de quitter l’euro. Ce n’est d’ailleurs pas du tout ce que j’ai écrit dans cet article. J’ai écrit « envisage de sortir », ce qui n’est pas du tout « a décidé de sortir ».

    Je rappelle ce que j’ai écrit :

    --------------------------
    ---------

    La déclaration fracassante de la ministre finlandaise des Finances constitue un événement historique car c’est la toute première fois qu’un ministre des finances en exercice de la zone euro :
    - annonce que son pays envisage de sortir de l’euro,
    - et révèle que la sortie de l’euro est synonyme de sauvetage et non pas d’Apocalypse.

    ------------------------------------

    A propos d’extrême-droite et de secte, je vous signale qu’une bonne partie de la presse mondiale fait comme moi et encourt donc le même reproche de votre part : elle ne parle que du pavé dans la mare de la ministre finlandaise. 

    En particulier :







    • etc., etc.
    ---------------------------------------------------------------

    Enfin, s’agissant de l’existence de l’euro dans 10 ans, je vous signale que les banques JP MORGAN et GOLDMAN SACHS viennent de décider - le vendredi 6 juillet en fin de soirée - de  "suspendre l’injection de nouvelles liquidités" dans leurs fonds de marché monétaire européen à la suite de l’abaissement des taux de la Banque centrale européenne qui pèse sur les rendements de ces fonds.

    Ces fonds monétaires investissent dans des bons du Trésor ou des billets de Trésorerie, des placements jugés stables mais avec un rendement plus élevé que les simples dépôts, généralement destinés aux fonds de retraite des particuliers.

    Une porte-parole de Goldman Sachs a indiqué que Goldman Sachs Asset Management International, de même que plusieurs autres gestionnaires de fonds monétaires, avait temporairement limité les souscriptions. Mais le fonds n’est pas fermé, a-t-elle ajouté, précisant que ces mesures entreraient en vigueur lundi.

    Goldman Sachs a justifié ces mesures auprès de ses clients dans une note interne en citant l’environnement du marché européen qui est en territoire incertain vu ces taux historiquement bas, voire négatifs, car inférieurs à l’inflation.

    La Banque centrale européenne (BCE) a baissé jeudi son principal taux directeur à son plus bas niveau historique (0,75%), afin de doper une économie toujours morose en zone euro.

    Pour Gregori Volokhine, directeur de la stratégie de courtage chez Meeschaert New York, ces mesures pourraient avoir dans quelques semaines de graves conséquences sur la capacité de financement d’organismes européens.
    ---------------------------------------------------------------------
    Source :
    http://www.romandie.com/news/n/_JPMorgan_et_Goldman_ferment_les_vannes_de_l eurs_fonds_de_marches_monetaires_europeens78070720120056.asp ?

    A l’évidence, les experts des marchés financiers - qui suspendent dès maintenant leurs opérations - ne partagent pas tout à fait votre bel optimisme sur la pérennité de la monnaie commune européenne à 10 ans.

    François ASSELINEAU
    ==================




  • François Asselineau François Asselineau 7 juillet 2012 01:51

    @Eresse
    --------------

    1°) Comme je l’ai écrit, la ministre finlandaise a expressément dit :
    « La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne ».

    Par ailleurs, je vous invite à me relire : je n’ai pas écrit que « la Finlande se prépare à quitter l’Euro », comme vous me l’attribuez. J’ai écrit qu’elle « envisage de sortir de l’euro », ce qui n’est pas identique.

    Dans ces conditions, j’estime que votre première critique est totalement infondée. J’ai écrit, et je maintiens, que « la Finlande envisage de sortir de l’euro » parce que c’est exactement ce qu’a dit la ministre des finances  : « La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne ».

    Il ne s’agit donc pas du tout "d’une interprétation des lecteurs, dont je ferais partie« , c’est la vérité.

    ---------------------------

    2°) Je suis navré d’apprendre que mes  »conclusions répétitives et dirigées commencent à [vous] lasser« .

    Mais si vous saviez combien de millions de Français commencent à être  »lassés«  des  »conclusions répétitives et dirigées«  des  »sommets européens de la dernière chance« , vous feriez preuve de plus de patience.

    Nous avons par exemple assisté au 19ème Sommet, qui s’est achevé comme tous les autres par une mystification destinée à faire croire que »tout est réglé« alors que la situation ne fait que s’aggraver encore et encore. N’est-ce pas »lassant«  ?

    Et puis, si vous saviez saviez combien de millions de Grecs, d’Espagnols, d’Italiens commencent à être  »lassés«  des  »conclusions répétitives et dirigées«  des européistes qui viennent exiger d’eux de détruire tous leurs acquis sociaux et de vendre tout leur patrimoine public à ces mêmes banques qui les ont poussés dans la catastrophe !

    Savez-vous, Eresse, que les Grecs sont tellement  »lassés« que leur taux de suicide a connu un bond prodigieux depuis un an, grâce à cette petite merveille qu’est l’euro et les »réformes indispensables" qu’il provoque ?

    ---------------------------

    3°) Il me semble bien audacieux de conclure que mes analyses « auraient plutôt l’effet inverse de celui recherché ».

    • D’une part notre mouvement politique vole de records en records : adhésions, consultations Internet, consultations Facebook, messages de citoyens désireux de travailler bénévolement, etc., etc.

    • D’autre part, la situation ne fait que s’aggraver, je me permets de vous suggérer d’aller consulter les tout derniers articles que j’ai mis en ligne sur notre page Facebook :
    https://www.facebook.com/francoisasselineau

    -----------------------------------

    4°) Il est vrai que Boursorama a repris l’information, je vous l’accorde.
    Mais vous m’accorderez que l’audience de Boursorama n’est pas exactement identique à celle de TF1, France 2, France Inter, RTL ou Europe 1....

    Quant à Libération, ils avaient publié la déclaration de la ministre finlandaise dans un premier temps sur leur site. Et puis la page a été censurée ! Le journaliste a dû probablement se faire passer un savon. Le lien dont le titre est explicite indique que la page n’existe plus, et qu’il faut consulter le service technique ! http://www.liberation.fr/economie/2012/07/06/plutot-quitter-l-euro-que-payer-les-dettes-des-autres-previent-la-finlande_831619

    Cette censure ne s’est pas passée en Syrie, en Chine, en Iran ou en Corée du Nord. Non, elle s’est passée le 6 juillet 2012 à Paris sur Seine, dans l’un des grands quotidiens nationaux français.

    Toutes ces censures des européistes, ça ne vous « lasse » pas, Eresse ?

    FA
    ==



  • François Asselineau François Asselineau 6 juillet 2012 23:01

    @Pie 3,14
    ---------------
    Votre ton est plus mesuré et je vous en remercie.

    Il n’en camoufle pas moins encore beaucoup de perfidie car vous donnez à entendre :

    • a)- que j’aurais des « adeptes », comme s’il s’agissait d’une foi.
    • b)- que ces « adeptes » seraient un peu benêts puisqu’ils ne seraient, au fond, convaincus que parce que je saurais leur présenter habilement des inepties.

    Eh bien NON.

    Vous avez tort de mépriser l’intelligence de ceux qui ne pensent pas comme vous.

    -------------------------------------

    Le flot grandissant des adhérents et des sympathisants de l’UPR (encore 8 adhésions reçues aujourd’hui 6 juillet) n’est pas constitué d’« adeptes », ni d’« envoûtés », ni d’« illuminés », ni d’« hystériques ».

    Plutôt que des les regarder de haut, vous feriez mieux de comprendre que les adhérents et sympathisants de l’UPR sont des citoyens sains de corps et d’esprit qui ont décidé de réfléchir par eux-mêmes et sans qu’un garde-chiourme de la pensée ne leur dise ce qu’ils ont le droit de penser.

    Ce sont des Françaises et des Français, et aussi de plus en plus d’internautes du monde entier (comme en témoignent les statistiques explosives de notre site et de notre page facebook) :

    • - qui m’ont découvert par hasard, grâce à Internet dans 95% des cas,
    • - qui ont eu l’intelligence et la curiosité d’esprit de me lire et de m’écouter sans a priori,
    • - puis qui ont été tellement sidérés qu’ils sont ensuite partis eux-mêmes à la recherche de mes preuves et de mes sources, toujours officielles, pour vérifier si je ne racontais pas des blagues,
    • - puis qui ont dû reconnaître que mes preuves, qui sont toujours prises aux sources les plus irréfutables, étaient vraies,
    • - puis qui ont été frappés par le fait que mes analyses leur permettaient ENFIN de comprendre tout ce qu’ils ne comprenaient pas sur la situation de désastre dans lequel la France s’enfonce inexorablement depuis 4 décennies,
    • - puis qui, me lisant et m’observant depuis 3 mois, 6 mois, 1 an, 2 ans, 3 ans, 5 ans, ont fini par admettre, non seulement que je ne changeais pas dans mes analyses, mais que celles-ci sont formidablement prédictives de la réalité.

    Je sais que cela vous est dur à regarder en face mais le succès de l’UPR tient fondamentalement au fait que les événements ne cessent pas de me donner raison.

    Relisez par exemple ce que j’ai écrit, dans notre Charte Fondatrice du 25 mars 2007, écrite il y a 5 ans et 3 mois, et dont nous n’avons pas changé une virgule depuis cette époque : http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2011/02/UPR-CHARTE-FONDATRICE-FR-2011.pdf,

    Comparez donc avec ce que disaient et écrivaient à l’époque tous les autres partis politiques.

    Et réfléchissez-y honnêtement.

    Vous pouvez aussi rependre tous les articles que j’ai publiés sur Agoravox : rien ne vous est plus facile puisque c’est ici même. Et voyez si je me suis trompé. Et comparez avec les salves de sarcasmes et d’injures que certains internautes, dont vous-même, m’ont accablé voici 1 ou 2 ans parce que je ne cessais de mettre en garde sur le désastre de l’euro.
     

    -----------------------------------------------
     

    Permettez-moi en conclusion d’élever le débat.

    Car nous touchons ici du doigt ce qui a fait la grandeur de la pensée occidentale : à partir de la Renaissance, la pensée occidentale a appris à découvrir le doute et la pensée rationnelle. Puis elle a mis au jour le concept essentiel de pensée scientifique s’opposant à la pensée dogmatique.

    Depuis Copernic puis Galilée, une pensée est dite scientifique lorsque les faits la confirment. Et dès que les faits observés la contredisent, alors la pensée n’est plus scientifique. Il faut trouver une nouvelle théorie explicative.

    Nos ancêtres de la Renaissance puis de l’Âge classique ont ainsi découvert cette différence capitale entre la Science ou la Raison d’un côté, le Dogme et l’Irrationnel de l’autre.

    • Une pensée, un esprit, un raisonnement, sont scientifiques ou rationnels s’ils acceptent avec humilité de se plier aux faits observés. Ils estiment que les faits ont toujours raison sur la théorie.

    • En revanche, une pensée, un esprit, un raisonnement, sont dogmatiques ou irrationnels s’ils refusent avec prétention, menaces et violence, de se plier aux faits observés. Ils estiment que la théorie a toujours raison et que si les faits la contredisent, c’est... soit que les faits sont faux, soit que la théorie doit être mieux appliquée.

    En ce début de Troisième millénaire, l’une des oppositions essentielles entre les humains passe toujours entre les partisans de la Science et de la Raison d’un côté, et le partisans du Dogme et de l’Irrationnel de l’autre côté.

    Dans le champ politique, je suis navré de vous le dire, mais les européistes sont du coté du Dogme et de l’Irrationnel : depuis les 20 ans écoulés depuis le traité de Maastricht par exemple, TOUTES leurs prédictions sans exception ont été démenties par les faits.

    La situation de l’Europe ne fait que s’aggraver continuellement dans tous les domaines : économiques, sociaux, monétaires, financiers, industriels, culturels, militaires, etc.

    Le niveau de vie régresse pour le plus grand nombre, la pauvreté s’étend inexorablement, les industries s’effondrent, le chômage s’étend, les délocalisations font des ravages, l’illettrisme gagne, de même que la gangrène de la corruption, et de plus en plus la démocratie n’est plus qu’un simulacre. Les pays d’Europe, complètement alignés sur les Etats-Unis et l’OTAN, perdent enfin leur âme culturelle et deviennent les supplétifs d’une oligarchie financière et militaire atlantiste, qui envoient leurs soldats se livrer à des guerres néco-coloniales de plus en plus meurtrières et dangereuses pour la Paix du monde.

    Devant ce constat accablant, que répondent les esprits scientifiques et rationnels ?

    Ils répondent que les faits sont suffisamment clairs pour en conclure que la construction européenne n’a donné en rien les résultats promis ; qu’elle est donc une erreur de raisonnement colossale, fondée il y a 61 ans sur des prémices erronés.

    Mais devant ce même constat accablant, que répondent les esprits dogmatiques et irrationnels ?

    Ils répondent que les faits ne sont pas opposables à la construction européenne puisque le Dogme affirme que celle-ci est forcément l’avenir.

    Donc, puisque les faits sont accablants  :

    • - d’une part, les européistes cachent les faits : c’est ce que font constamment nos médias : ils cachent les faits et diffusent des contes de fées et des bobards à la place, comme par exemples les « sauvetages de l’euro » à répétition depuis 2 ans

    • - d’autre part,  les européistes expliquent que ces faits sont dus à la mauvaise application de la théorie. Comme pour tout esprit dogmatique, ils ne peuvent pas une seconde concevoir que la construction européenne ait tort. Elle a forcément raison sur les faits : il ’ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain« , et la solution passe par  »plus d’Europe" !

    ------------------------------------------------------
     

    Voilà tout ce qui nous sépare, Pie 3,14.
     
    Je suis, moi, du côté scientifique et rationnel.
     
    Et vous êtes, vous, du côté dogmatique et irrationnel.
     
    Ce qui me rassure, et qui devrait vous inquiéter, c’est que l’histoire du monde a toujours montré qu’au bout du compte le Dogme et l’Irrationnel s’effondrent toujours devant la Science et le Rationnel.

    FA
    ==



  • François Asselineau François Asselineau 6 juillet 2012 21:50

    Ne vous inquiétez pas, c’est bien moi dans tous les cas qui écris.
    Il y a en effet un petit problème technique dû au fait que nous avions ouvert séparément deux comptes.

    FA



  • François Asselineau François Asselineau 3 juillet 2012 13:28

    @ Bibi32

    Il ne faut pas confondre mondialisation et coopération internationale la nuance est de taille.



  • François Asselineau François Asselineau 3 juillet 2012 13:17

    Qu’est ce qui vous permet de dire celà ?
    Je suis le seul homme politique à avoir dénoncé clairement le rôle du Front National :

    Le FN, l’épouvantail consentant au service du système : http://www.u-p-r.fr/actualite/france/le-fn-epouvantail-consentant-au-service-du-systeme

    LE PEN – USA MÊME COMBAT ! == LE « CHOC DES CIVILISATIONS » : http://www.u-p-r.fr/actualite-facebook/le-pen-usa-meme-combat-choc-des-civilisations

    Retour aux fondamentaux de l’extrême-droite : http://www.u-p-r.fr/actualite-facebook/marine-le-pen-retour-aux-fondamentaux-de-l-extreme-droite

    Retour sur le « dérapage » viennois de la famille Le Pen : http://www.u-p-r.fr/actualite-facebook/retour-sur-le-derapage-viennois-de-la-famille-le-pen

    Le dérapage Le Pen semestriel ! Mme Le Pen valse avec les néonazis autrichiens : http://www.u-p-r.fr/actualite/france/le-derapage-le-pen-semestriel-valse-avec-les-neonazis-autrichiens

    Pourquoi le FN a beneficié d’un grande médiatisation dans les années 80 : http://www.u-p-r.fr/actualite-facebook/pourquoi-le-fn-a-beneficie-dun-grande-mediatisation-dans-les-annees-80

    Le Front National ne veut pas de sortie de l’UE ni de sortie de l’euro : http://www.u-p-r.fr/actualite/france-europe/front-national-sortie-de-l-ue-sorite-de-l-euro

    A l’évidence vous ne savez pas de quoi vous parlez !



  • François Asselineau François Asselineau 19 mai 2012 12:45

    Je maintiens le terme de « terreur ».

    Seuls ceux qui ne connaissent pas ce qui s’est passé en Suède en 2003 peuvent trouver excessif ce substantif.

    Je renvoie à ma conférence d’avril 2011 (http://www.u-p-r.fr/sortie-de-leuro...), et en particulier à l’assassinat extraordinairement curieux de la porte-parole du Oui par un « déséquilibré serbe » 3 jours avant le référendum.

    Les lecteurs découvriront ainsi :

    • comment la campagne électorale fut alors suspendue,
    • comment tous les pouvoirs publics et le médias suédois se mirent à faire l’apologie de la victime 24H/24 pendant les 3 derniers jours avant le scrutin,
    • comment les « experts » défilèrent dans tous les médias pour assurer que ce meurtre allait miraculeusement renverser la tendance et faire triompher le Oui,
    • comment un sondage mirobolant de l’institut américain Gallup, réalisé « quelques heures après la mort d’Anna Lindh » (selon les termes de la dépêche AFP du 13 septembre 2003, 10h21), donna le Oui gagnant, avec 43% des intentions de vote contre 42% de Non. C’était la première fois depuis 9 mois. Ce résultat revenait à affirmer sans rire qu’en l’espace de quelques heures, le Oui avait bondi de 35% à 43% (+ 8 points) au vu des images télévisées du brancard, tandis que le Non s’était effondré de 50% à 42%. 
    .
    Oui, il s’est bien agi d’une campagne d’intimidation contre le peuple suédois, qui a duré 10 mois, qui est devenue de plus en plus violente avec le temps, et qui s’est achevé par de la terreur.


  • François Asselineau François Asselineau 19 mai 2012 00:24


    Je conseille aux lecteurs de ne pas répondre, et même de ne pas perdre leur temps, à lire les textes de « Pie 3,14 » [sic], qui est le type, ô combien ordinaire, du « corbeau » qui passe son temps à cracher son venin en s’abritant courageusement derrière un pseudo.

    Ses remarques ne sont pas seulement narquoises et méprisantes, comme à l’accoutumée. Elles témoignent aussi d’une pauvreté technique, d’un mimétisme intellectuel, et d’une profonde incompétence. Bref, elles n’ont aucun intérêt.

    -------------------------------

    Je conseille en revanche aux lecteurs de lire ce que les plus grands économistes, décédés ou actuels, disaient ou disent de l’euro.


    1°) L’avis de Milton Friedman (aujourd’hui décédé), Prix Nobel d’économie

    Voici dix ans et demi, Milton Friedman, Prix Nobel d’économie et père de la théorie monétariste, expliquait déjà dans le journal allemand Die Welt du 7 janvier 2002 : « Mon analyse économique montre qu’il est très douteux que l’euro soit un grand succès. La Banque centrale européenne est responsable de douze États et il est presque impossible de les satisfaire tous. »

    2°) L’avis de Paul Krugman, Prix Nobel d’économie

    L’an dernier, c’est Paul Krugman, également Prix Nobel d’Économie, qui diagnostiquait, le 1er juin 2011, « l’heure de la débâcle pour la zone euro ».

    3°) L’avis de Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie

    Le 31 mars dernier, c’est Joseph Stiglitz, troisième Prix Nobel d’Économie, qui avertissait que « ce sont les États qui sortiront les premiers de l’euro qui s’en sortiront le mieux  ».

    4°) L’avis de Nouriel Roubini, Professeur d’économie à l’université de New York

    Enfin, voici deux jours, le 17 mai 2012, c’est Nouriel Roubini, l’un des économistes américains les plus connus qui a publié un article retentissant intitulé « LA GRÈCE DOIT QUITTER L’EURO ».

    Nouriel Roubini est un docteur en économie, professeur d’économie à l’Université de New York, et son avis est très respecté dans le monde des marchés financiers, surtout depuis qu’il avait diagnostiqué à juste titre l’arrivée de la crise financière en 2008.

    Dans cet article qu’il vient tout juste de publier sur « Projet Syndicate », il explique notamment :
    - pour quelles raisons irréfutables la Grèce doit quitter l’euro ;
    - et les bienfaits qu’elle en retirera assez rapidement, certes après une période de crise, mais une crise qui sera nettement moins longue et douloureuse que ce qui l’attend sinon.

    ------------------------------------------------

    Voici l’intégralité de son article traduit en français :

    «  LA GRÈCE DOIT QUITTER L’EURO

    La tragédie grecque de l’euro en est au dernier acte : il semble évident que le risque est élevé que la Grèce cesse d’honorer sa dette cette année ou l’an prochain en même temps qu’elle quitte la zone euro.

    Le fait de remettre la sortie de zone après l’élection de juin d’un nouveau gouvernement en faveur d’une variante des mêmes politiques inopérantes (l’austérité amplificatrice de récession et les réformes structurelles) ne fera pas revenir la croissance et la compétitivité. La Grèce est prisonnière d’un cercle vicieux d’insolvabilité, de perte de compétitivité, de déficits externes et d’une dépression qui prend de plus en plus d’ampleur. La seule façon de sortir de cette crise consiste d’instaurer un processus ordonné de sortie de zone et de défaut de paiement, coordonné et financé par la Banque centrale européenne, l’Union européenne et le Fonds monétaire international (la « Troïka »), et qui réduira au minimum les dégâts collatéraux pour la Grèce et le reste de la zone euro.

    Le dernier montage financier pour la Grèce, assuré par la Troïka, a donné un allègement de dette beaucoup moins élevé que ce dont le pays a besoin. Quand bien même la dette publique bénéficierait d’un allègement beaucoup plus conséquent, le retour de la croissance la Grèce serait impossible sans un rétablissement rapide de sa compétitivité. Or, sans le retour de cette même croissance, son endettement demeurera à un niveau insoutenable. En revanche, toutes les options qui rétabliraient la compétitivité passent par une dévaluation de la valeur réelle de sa monnaie.

    La première option, un affaiblissement prononcé de l’euro, est hors de question, étant donné la robustesse de l’économie allemande et la politique d’assouplissement plus que modeste des conditions monétaires de la BCE. Il est cependant tout aussi improbable qu’une réduction rapide des coûts unitaires de main-d’œuvre, découlant des réformes structurelles, pousse la croissance de la productivité au-delà des augmentations salariales. L’Allemagne a pris dix ans pour redevenir concurrentielle ; un luxe que la Grèce ne peut se payer, ne pouvant rester en dépression pendant une décennie. De même, une baisse subite des prix et des salaires, qu’on appelle aussi une « dévaluation interne », mènerait tout droit à cinq années de dépression qui ne cesse de s’empirer.

    Puisque aucune de ces trois options n’est viable, la sortie de la zone euro est la seule voie qui reste. La compétitivité et la croissance seraient rapidement rétablies par un retour à la monnaie nationale, accompagné d’une forte dévaluation.

    Évidemment, le processus ne se fera pas sans heurts – et pas uniquement pour la Grèce. Les pertes en capital des institutions financières du cœur de la zone euro demeurent le problème le plus important. Du jour au lendemain, la dette étrangère en euro du gouvernement de la Grèce, des banques et des sociétés augmenterait en flèche. Pourtant ces problèmes ne sont pas insurmontables. L’Argentine s’en est sortie en 2001, quand elle a converti en pesos ses dettes exprimées en dollar. Les États-Unis ont fait quelque chose du genre en 1933, par une dépréciation du dollar de 69 % et l’abandon de l’étalon-or. Une « drachmatisation » du même ordre des dettes euro pourrait bien être nécessaire et inévitable.

    Les pertes que les banques de la zone euro devront essuyer seraient maîtrisables, si les banques bénéficiaient d’un renflouement adéquat et substantiel. Pour éviter une implosion après coup du système bancaire grec, il faudra sans doute instaurer des mesures temporaires, comme des gels des dépôts et des contrôles des capitaux, pour éviter une vague chaotique de retraits. Le Fonds européen de stabilité financière et le Mécanisme européen de stabilité (FESF/MES) devront diriger la recapitalisation nécessaire des banques grecques par des apports directs en capital. Ce qui revient à une prise en charge effective du système bancaire grec par les contribuables européens, qui ne serait cependant qu’une contrepartie partielle des pertes imposées sur les créanciers par la conversion en drachme des créances grecques.

    La Grèce devra aussi restructurer et resserrer d’un cran sa dette publique. La valeur nominale des créances de la Grèce auprès de la Troïka ne doit pas forcément être réduite, mais l’échéance de la dette doit être reportée d’une autre décennie et son intérêt réduit. Les créances détenues par le secteur privé doivent subir de nouvelles coupes, en commençant par un gel des paiements d’intérêts.

    Certains avancent que le fléchissement du PIB réel de la Grèce serait encore plus raide dans un scénario de sortie qu’en galère déflationniste. Mais cette logique ne tient pas, car même en déflation, le pouvoir d’achat baisse et la valeur réelle de la dette s’agrandit (comme le laisse entendre la théorie de la déflation de la dette), à mesure que la dévaluation réelle s’installe. Mais surtout, la trajectoire de sortie rétablirait sur le champ la croissance, par le biais d’une dévaluation des valeurs nominales, mais aussi réelles, évitant une dépression échelonnée sur dix ans. Et les pertes des échanges commerciaux de la zone euro causées par la dévaluation de la monnaie grecque seront modérées, étant donné que la Grèce ne compte que pour 2 % du PIB de la zone euro.

    La réintroduction de la monnaie risque de faire dévaluer la drachme en dessous du taux de change requis pour restaurer la compétitivité, ce qui exercerait des tensions inflationnistes et imposerait de plus grandes pertes sur la dette extérieure convertie en drachme. Pour minimiser ce risque, les réserves de la Troïka actuellement consacrées au renflouement de la Grèce devraient servir à contenir l’emballement de la dévaluation ; en conjonction aux contrôles des capitaux.

    Ceux qui prétendent que la sortie de la Grèce contaminera les autres pays sont aussi en déni. Les autres pays périphériques sont déjà confrontés à des problèmes à la grecque de viabilité et d’érosion de compétitivité. Le Portugal, par exemple, devra éventuellement restructurer sa dette et abandonner l’euro. Les économies en manque de liquidités, mais éventuellement solvables, comme l’Italie et l’Espagne, auront besoin de l’appui de l’Europe peu importe si la Grèce quitte ou non ; en fait, sans cet apport en liquidité, il est fort probable qu’une chute de la valeur de la dette publique italienne et espagnole se déclenche par elle-même.

    En plus des apports en liquidité de la BCE, les nouveaux fonds officiels considérables du FMI, de la BCE et du MSE mis à disposition de ces pays permettront d’endiguer le mal et de protéger les banques des autres pays périphériques vulnérables de la zone euro. Quoi que la Grèce fasse, il est urgent de recapitaliser les banques de la zone euro, qui ont besoin d’un nouveau programme d’apports directs de capitaux dans toute l’Union européenne.

    Comme en témoigne ces 20 dernières années l’expérience de l’Islande et d’un bon nombre de marchés émergents : une dévaluation nominale et une restructuration ordonnée accompagnée d’une réduction de la dette extérieure peuvent ramener la dette à un niveau plus supportable et rétablir la compétitivité comme la croissance. Les dommages indirects pour la Grèce d’une sortie de la zone euro seront non négligeables, mais, comme dans ces cas, peuvent être contenus.

    Dans un mariage en détresse, il est préférable de se fier à des règles fixées d’avance pour l’inévitable divorce, ce qui en réduit le coût pour les deux parties. Ne nous méprenons pas : une sortie disciplinée par la Grèce de la zone euro sera forcément douloureuse sur le plan économique. Mais le spectacle d’une lente implosion erratique de l’économie et de la société grecque pourrait être encore plus pénible à observer.

    Traduit par Pierre Castegnier »

    Source : http://www.project-syndicate.org/commentary/greece-must-exit/french

    ------------------------------------

    CONCLUSION

    On notera que l’économiste américain se place dans le cadre d’une Union européenne continuant de survivre et qu’il invoque le rôle du FESF et du MES. C’est à mon avis très hypothétique puisque la sortie de la Grèce de l’euro pourrait entraîner des conséquences en cascade dans toute l’UE, non seulement dans les domaines monétaire et financier mais aussi politique et juridique.

    Mais 4 points de son analyse sont spécialement intéressants à relever :

    1°)- il explique que les mesures correctrices envisagées actuellement ne peuvent en aucun cas sauver la Grèce : la rigueur entraîne la récession et ne permet pas d’améliorer la compétitivité, ce qui rend insurmontable le remboursement de la dette.

    2°)- il cite nommément l’Argentine et l’Islande comme modèles dont on peut s’inspirer, et il évoque aussi « bon nombre de marchés émergents »

    3°)- il souligne que, certes, « la dette étrangère en euro du gouvernement de la Grèce, des banques et des sociétés augmenterait en flèche. » Mais il réfute cet argument des européistes dans des termes exactement comparables à ceux que j’ai déjà développés moi-même plusieurs fois lorsque j’ai été interrogé dessus

    À savoir que « ces problèmes ne sont pas insurmontables. L’Argentine s’en est sortie en 2001, quand elle a converti en pesos ses dettes exprimées en dollar. Les États-Unis ont fait quelque chose du genre en 1933, par une dépréciation du dollar de 69 % et l’abandon de l’étalon-or. Une « drachmatisation » du même ordre des dettes euro pourrait bien être nécessaire et inévitable. »

    En d’autres termes, cette fameuse objection de la dette croissante convertie en euros n’a de sens que si l’État souverain l’accepte. Si l’État souverain décide au contraire d’imposer souverainement aux créanciers un changement de la monnaie de remboursement, ce problème disparaît. C’est tout simplement l’affaire d’un rapport de force et les exemples historiques invoqués par l’un des plus grands économistes de la planète sont là pour illustrer que tout est toujours possible pour un peuple qui a décidé de prendre en main ses destinées.

    4°)- enfin, Nouriel Roubini avoue que « les pertes en capital des institutions financières du cœur de la zone euro demeurent le problème le plus important. »

    C’est bien l’aveu que la sortie de l’euro pose bien plus de problèmes aux banques qu’aux peuples....

    On s’en doutait, n’est-ce pas ?

    François ASSELINEAU

    https://www.facebook.com/upr.francoisasselineau

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  • François Asselineau François Asselineau 24 avril 2012 15:36

    @Maurice

    Non Mme Le Pen ne souhaite pas remettre en cause l’Europe et encore moins la mondialisation.
    Ça c’est le discours qu’elle tient devant les caméras.

    Avez-vous lu sa profession de foi ?

    Il ne faut se fier à ce que dit un responsable politique mais à ce qu’il écrit ou plutôt à ce qu’il n’écrit pas.

    LA « PROFESSION DE FOI » DE Mme LE PEN : PAS UN MOT SUR L’EURO, NI SUR LA SORTIE DE L’UE, NI SUR L’OTAN, MAIS HARO.... CONTRE « LES DÉLINQUANTS ÉTRANGERS » ET « L’ISLAM RADICAL ».

    Je vous invite à lire la suite de mon analyse en suivant ce lien :
    http://www.facebook.com/note.php?note_id=10150664477652038



  • François Asselineau François Asselineau 24 avril 2012 15:05

    On peut comprendre la colère des militants du FN devant cet article mais ils est totalement faux de dire que « l’on fait dire aux chiffres ce qu’on veut ». Ce genre de formules permet à ceux qui les profèrent de se dispenser tout simplement de réfuter rationnellement la démonstration de cet article.

    On peut comprendre qu’ils s’y refusent puisque cette démonstration est irréfutable. Mais ils devraient avoir au moins l’honnêteté de ne pas nier qu’elle le soit.

    Quant à « l’argument » ahurissant qui consiste à expliquer que Mme Le Pen a réuni 1 million de voix en plus, nous y avons déjà répondu et nous le reformulons autrement :

    1)- Comparaison du nombre de voix obtenus par l’extrême droite en 2002 et 2012

    2002 1er tour : Extrême droite (Le Pen + Mégret) : 5 471 739 voix
    2002 2ème tour : Extrême droite (Le Pen seul) : 5 525 906 voix
    2012 1er tour : Extrême droite (Le Pen seule) : 6 421 773 voix

    Mme Le Pen a donc gagné :
    950 034 voix sur l’extrême droite du 1er tour de 2002
    895 867 voix sur l’extrême droite du 2ème tour de 2002

    2)- Comparaison du nombre de voix obtenus par le candidat UMP en 2002 et 2012

    2002 1er tour : Chirac : 5 665 855 voix
    2012 1er tour : Sarkozy : 9 753 844 voix

    M. Sarkozy a donc gagné 4 087 989 voix sur Chirac du 1er tour de 2002 !

    3)- Comparaison du nombre de voix obtenus par le Parti Socialiste en 2002 et 2012

    2002 1er tour : Jospin : 4 610 113 voix
    2012 1er tour : Hollande : 10 273 582 voix

    M. Hollande a donc gagné 5 663 469 voix sur Jospin du 1er tour de 2002 !

    CONCLUSION

    Non, on ne fait pas dire aux chiffres ce que l’on veut.

    En invoquant comme une ritournelle l’augmentation du nombre de voix de Mme Le Pen par rapport à l’extrême droite de 2002, les militants du FN font preuve d’aveuglement (ou de malhonnêteté intellectuelle). Ils ne veulent pas voir (ou ils cachent délibérément) que cette hausse en nombre, certes incontestable :
    - n’est que le reflet de la hausse du nombre des électeurs.
    - a profité encore bien davantage aux adversaires de Mme Le Pen.

    L’augmentation du nombre de voix de Mme Le Pen est en effet bien moindre que les hausses en nombre de voix obtenues par MM. Sarkozy (plus de 4 fois supérieure) et Hollande (près de 6 fois supérieure).



  • François Asselineau François Asselineau 18 avril 2012 08:11

    @Mor Aucon

    Pour répondre à votre question, je vous renvoie vers un de mes derniers articles :

    L’éclatement de la zone euro



  • François Asselineau François Asselineau 18 avril 2012 08:04

    LA VRAIE NATURE DE L’UE DÉMASQUÉE
    BRANLE-BAS DE COMBAT GÉNÉRAL DANS L’UNION EUROPÉENNE CONTRE LA DÉCISION SOUVERAINE DE L’ARGENTINE DE RENATIONALISER SA COMPAGNIE PÉTROLIÈRE

    Pour faire suite cet article, je signale que la décision souveraine du gouvernement de Buenos Aires de renationaliser la compagnie pétrolière YPF (à 51%) suscite un tollé et des menaces ahurissantes de la part de l’Union européenne et de plusieurs pays européens. Ils en appellent notamment au G20, au FMI et à l’UE pour faire cesser ce « scandale » que constitue un gouvernement qui agit en faveur de la majorité de sa population.
    ----------------------------------

    1) Le gouvernement espagnol, furieux, a convoqué deux fois en une semaine l’ambassadeur argentin pour lui dire :
    - que l’expropriation d’YPF « rompt la bonne entente entre Espagne et Argentine »,
    - qu’il s’agit d’un « geste hostile à l’Espagne »,
    - qu’il va conduire l’Espagne à annoncer des mesures de rétorsion «  fortes » dans les jours à venir, dans les domaines diplomatique, commercial, industriel et énergétique
    [source : http://www.romandie.com/news/n/Petrole_l_Espagne_reagit_a_l_expropriation_d _YPF_par_l_Argentine47170420122053.asp]

    2) Le Président de la Commission européenne, José Barroso - qui est de nationalité portugaise et que cette affaire ne devrait pas concerner - s’est dit « extrêmement déçu » de la décision de faire passer 51% d’YPF sous le contrôle de l’État argentin et des provinces du pays.
    Cette réaction a de quoi surprendre venant de l’ancien leader des étudiants « maoïstes » du Portugal de 1974. Elle se comprend davantage lorsque l’on connaît la carrière ultérieure de M. Barroso, devenu ensuite boursier de l’OTAN, étudiant à Washington, puis Premier ministre portugais.
    À ce poste éminent, il avait soulevé un scandale en 2003 lorsqu’il avait voulu vendre de gré à gré la compagnie nationale pétrolière du Portugal à prix d’ami au fonds d’investissement Carlyle, qui gère, entre autres, les fortunes de la famille Bush et de la famille Ben Laden.
    Brader les sociétés pétrolières publiques à des amis est donc conforme à l’éthique de M. Barroso. Mais qu’un gouvernement s’avise de faire le chemin inverse, en renationalisant des entreprises publiques devenues privées, lui semble monstrueux.

    3) Récitant la même leçon que M. Barroso, la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, la Britannique Catherine Ashton "of Upholland", a estimé quant à elle que la décision du gouvernement argentin envoyait « un très mauvais signal » pour les investissements étrangers dans le pays. Elle s’est même faite menaçante en prévenant que l’UE « étudiait toutes les voies possibles pour répondre à Buenos Aires. »
    L’inénarrable « baronne travailliste » [sic] s’est dite aussi « alarmée » par le fait que la présidente argentine Cristina Kirchner ait fait référence dans son discours « à des mesures similaires qui pourraient concerner bientôt les investissements dans les télécommunications et le secteur bancaire en Argentine. »
    Vu de l’UE, une telle volonté paraît en effet le comble du sacrilège !
    [source : http://www.romandie.com/news/n/_L_expropriation_d_YPF_Repsol_en_Argentine_e nvoie_un_tres_mauvais_signal41170420121755.asp

    4) Mme Lagarde, la Française ultra-pro-états-unienne copine de Dick Cheney et directrice du FMI, a fait savoir que le Fonds monétaire international déplore que « l’Argentine soit imprévisible ». Le FMI, lui, est parfaitement prévisible....

    5) Le gouvernement britannique vient se se joindre à ce concert de lamentations et de menaces : un communiqué du ministre britannique des affaires étrangères, William Hague, a fait savoir que Londres est « très inquiet » de l’annonce de l’Argentine.
    En précisant que « la décision de Buenos Aires va à l’encontre de tous les engagements pris par l’Argentine au G20 de promouvoir la transparence et réduire le protectionnisme », le gouvernement britannique ajoute qu’il va « travailler avec l’Espagne et l’Union européenne pour s’assurer que l’Argentine respecte ses engagements et obligations internationaux. »

    CONCLUSION
    =========
    La décision de l’Argentine de renationaliser sa compagnie pétrolière a le mérite de faire tomber les masques de ce qu’est la prétendue «  construction européenne. »

    Loin de viser au bonheur des peuples et à la paix dans le monde, elle vise à l’accaparement des richesses du monde au profit d’une oligarchie des affaires et de leurs actionnaires, quitte à susciter la guerre. Elle n’hésite pas un instant à prendre fait et cause pour des intérêts industriels et financiers privés contre la décision d’une grande nation souveraine et elle retrouve aussitôt des accents guerriers et néo-coloniaux.

    Pour les citoyens français, la leçon argentine est double :

    - d’une part, cette affaire prouve une énième fois à quel point l’appartenance de la France à l’Union européenne salit notre image aux yeux du reste du monde.
    En 1964, lorsque de Gaulle était allé à Buenos Aires, ce sont des centaines de milliers d’Argentins qui s’étaient pressés sur son passage pour acclamer le nouveau « libertador », celui qui osait tenir tête à Washington, à l’Europe fédérale et aux puissances d’argent. De nos jours, la France vue d’Amérique latine est perçue comme indigne de son passé glorieux. Elle est vue comme le larbin méprisable des intérêts de ces mêmes forces financières et atlantistes qu’elle combattait jadis.

    - d’autre part, il suffit de prendre connaissance des réactions listées précédemment pour imaginer ce que seraient les réactions de la Commission européenne et des autres États membres de l’UE si la France se mettait en tête de « désobéir aux traités européens » comme ose le promettre M. Mélenchon à ses électeurs crédules.



  • François Asselineau François Asselineau 19 mars 2012 16:49

    1)- Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
    L’Histoire indique que les États ne « désobéissent » aux traités que dans des cas d’extrême limite, et lorsque les dirigeants estiment qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Mais il se trouve que, dans le cas qui nous préoccupe, on peut faire autrement : l’article 50 du TUE est justement là pour sortir des traités.
    Pourquoi donc M.Mélenchon veut-il à ce point faire compliqué quand on peut faire simple ?
    Pourquoi donc M.Mélenchon veut-il à ce point cacher à nos concitoyens l’existence de l’article qui permet de sortir sereinement et juridiquement de l’Union européenne ?
    Pourquoi cette terreur et ce refus d’en débattre posément ?

    2)- On ne « désobéit » pas à un traité dont on conteste la quasi-totalité des articles ; on en sort !
    On peut éventuellement imaginer qu’un chef d’État soit amené à désobéir aux traités s’il découvre que la nation est en désaccord avec UN sujet essentiel du traité.
    Mais avec la construction européenne, il n’y a pas UN sujet, il y en a des dizaines.
    Il est burlesque d’imaginer que l’on va rester dans un traité dont on se propose de violer des dizaines d’articles !
    Il suffit de dresser la liste des articles cités avec lesquels il faut rompre pour comprendre que ce sont bien les 2 traités TUE et TFUE dont il faut s’échapper. L’article 50 du TUE est justement là pour ça.
    Pourquoi donc M.Mélenchon veut-il à ce point cacher à nos concitoyens la liste considérable des articles des traités européens qui posent un problème ?
    Pourquoi ce refus d’entrer dans le détail ?
    Pourquoi cette volonté d’escamoter tout débat de fond, article par article, devant le peuple français ?

    3)- Désobéir à un traité est une réaction à chaud. Ce ne peut pas être un programme à froid d’un responsable politique, d’autant plus que c’est inconstitutionnel
    on peut éventuellement imaginer qu’un chef d’État soit amené à désobéir aux traités dans des cas limites, des problèmes qui surgissent soudain. Mais c’est un pis-aller, une violation du droit à « chaud ».
    Il est donc totalement irresponsable - ET INCONSTITUTIONNEL - de faire une campagne électorale sur ce thème « à froid », car cela viole l’article 5 de notre Constitution qui précise que « le président de la République est le garant du respect des traités »

    4)- Désobéir aux traités européens nous conduira aussitôt à des lourdes condamnations de la CJUE
    Si un État se décide à violer un traité, il doit en mesurer les conséquences.
    Or la plupart des traités n’ont, en général, guère de moyen de se faire respecter. Si un autre État pâtit lourdement du viol du traité, il pourra éventuellement se pourvoir devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) et cela prendra des années.
    Mais il en va tout différemment des traités européens, dont la mise en application est étroitement surveillée par la Commission européenne et les 26 autres États membres, qui peuvent saisir en quelques heures la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) pour obtenir que toute violation soit condamnée et punie.

    Si la France s’avisait de ne pas respecter les contraintes juridiques des traités comme le suggère M. Mélenchon, elle serait aussitôt déférée à la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE). Et elle serait alors très rapidement condamnée à respecter ses engagements (comme on l’a déjà vu sur de nombreux sujets, et en ce moment même sur le cas de la Hongrie). Cette condamnation serait assortie d’une astreinte consistant en une pénalité financière très lourde par jour de retard (par exemple, la France fut condamnée à payer 160 000 euros par jour de retard dans la transposition des directives OGM en droit interne).


    La France serait alors placée devant une alternative imparable :

    • - soit elle obéirait à obligation de « rentrer dans le rang », en abandonnant ses prétentions lamentables à forcer la main des 26 autres États membres, et ne étant condamnée à payer de très lourdes sommes.
    • - soit elle refuserait cette obligation : il y aurait alors une crise majeure dont la seule solution serait de sortir de l’UE, par application justement de l’article 50 du TUE, solution que propose l’UPR. Mais la France serait alors dans une position extrêmement difficile car elle devrait négocier son retrait dans les pires conditions puisqu’elle se serait aliénée auparavant la sympathie de tous ses partenaires. Ajoutons que la légitimité politique, intérieure et internationale, de M.  Mélenchon pour faire sortir la France de l’UE serait nulle puisqu’il fait campagne justement en dénonçant ceux qui veulent en sortir !

    Les propositions et les affirmations de M.Mélenchon sont donc odieuses moralement car elles abusent de la crédulité du public. Elles profitent de la candeur et de la méconnaissance de nos concitoyens pour leur faire croire délibérément à des solutions qui sont impossibles.

    5)- Où est la cohérence analytique et programmatique de M. Mélenchon ?
    Enfin, les partisans de M. Mélenchon devraient s’interroger sur les analyses de M.Mélenchon, et notamment sur les pans entiers de la situation qu’il laisse volontairement dans l’ombre.

    Contrairement à l’UPR et à moi-même, M. Mélenchon refuse d’expliquer ce qu’est en profondeur la "construction européenne", à savoir une invention des États-Unis dans le but de domestiquer le continent européen. M. Mélenchon n’explique jamais à nos concitoyens pour qui travaillaient Jean Monnet et Robert Schuman, qui a eu le premier l’idée d’une Constitution européenne (Eisenhower), etc.

    Tout cela est d’autant plus étonnant que le Parti Communiste Français était justement, tout au long des années 1950-1980, le parti politique français qui dénonçait le plus continuellement et le plus clairement le rôle des États-Unis dans la construction dite « européenne » et aussi le parti qui, avec le parti gaulliste, s’opposait le plus frontalement à cette manœuvre d’asservissement géopolitique américaine.

     

    Contrairement à l’UPR et à moi-même, M. Mélenchon refuse de voir que le principe même de la « construction européenne » repose sur une idée racialiste, puisqu’il s’agit de procéder à une sorte d’apartheid planétaire, en distinguant le monde blanc du reste du monde.M. Mélenchon ne veut ni voir ni expliquer qu’il n’y a aucune raison culturelle, linguistique, économique, commerciale, financière, migratoire, familiale, démographique, touristique, universitaire, médicale, ni même de proximité géographique, pour vouloir fusionner la France avec l’Estonie ou la Bulgarie plutôt qu’avec la Tunisie ou l’Algérie. Bien au contraire, puisque toutes ces raisons nous poussent à la conclusion inverse !

    Contrairement à l’UPR et à moi-même, M. Mélenchon milite pour une « Autre Europe ».

    Comme tous les « alter-européistes », M. Mélenchon refuse ainsi d’expliquer pourquoi la "construction européenne" va de blocage en blocage et pourquoi elle constitue un processus autobloquant par nature,

    Plutôt que d’appeler nos concitoyens à sortir de cette prison des peuples racialiste et belliciste qu’est la construction dite « européenne », M. Mélenchon préfère donc entretenir cet "alter européisme" extrêmement pervers qui bloque la situation politique française depuis des décennies, et qui consiste à désamorcer toute remise en cause de la « construction européenne » en faisant rêver les gens à des plans sur la comète qui n’arriveront jamais.

     
    François Asselineau



  • François Asselineau François Asselineau 3 octobre 2011 12:57

    Si vous aviez cherché un petit peu sur le site de l’UPR, vous auriez trouvé ceci :

    L’UPR n’est pas un parti girouette qui change sans arrêt ses propositions selon la dernière actualité.

    Nos 7 remèdes prioritaires constituent à eux seuls le changement politique le plus puissant qui ait été présenté aux Français depuis 1958.

    Les voici :

    1. la sortie urgente de l’euro, dont les effets sont désastreux dans tous les domaines et dont la désintégration est inéluctable,

    2. la réattribution à la Banque de France de son rôle normal de financement de l’État et des collectivités locales, sans quoi tout contrôle de l’endettement public est voué à l’échec (abrogation de l’article 25 de la loi n°73-7 du 3 janvier 1973),

    3. la réappropriation par la France de son droit inaliénable à défendre elle-même ses propres intérêts à l’Organisation Mondiale du Commerce(OMC), sans laisser cette tâche, cruciale pour contrer les délocalisations, à la Commission européenne qui piétine nos intérêts vitaux,

    4. le rétablissement effectif du contrôle des flux de capitaux, de marchandises, de services et de personnes, seule mesure de sauvegarde permettant de donner un coup d’arrêt à la débâcle économique et sociale en cours,

    5. la renationalisation de notre politique étrangère, accompagnée d’une sortie de l’OTAN et du retrait de nos troupes engagées dans des guerres juridiquement illégales, moralement honteuses, et très meurtrières(comme en Afghanistan par exemple),

    6. la sortie au plus vite de l’Union européenne car toutes les mesures précédentes, vitales pour redresser la France, sont toutes contraires aux traités européens. Cette sortie est parfaitement possible : l’article 50 du traité sur l’UE l’a prévue,

    7. le lancement d’un grand programme de logements sociaux. Il sera financé par notre sortie de l’UE, qui nous fera économiser au moins 10 milliards d’euros par an, estimation minimale du coût net de l’Union européenne pour la France. Nous résoudrons ainsi les problèmes de logement des Français tout en procédant à une relance économique créatrice d’emplois.

    Rappelons ici qu’un programme plus détaillé, comportant notamment d’autres mesures structurelles, sera présenté par l’UPR le moment venu pour les échéances de 2012.



  • François Asselineau François Asselineau 27 septembre 2011 18:18

    @ M.Wesson
    Plutôt que de me reprocher mes « sautes d’humeur », vous seriez plus convaincant si vous répondiez à mon analyse point par point.

    Je les reprends :

    -------------------------

    1°) J’ai écrit que « Comme le FN à droite, le Front de Gauche est là pour conforter l’idée que le clivage essentiel de la politique française serait encore le clivage droite-gauche et non pas le clivage Européisme / Souveraineté nationale ».

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ?
    • M. Mélenchon et le Front de Gauche n’ont de cesse que d’avoir le mot « gauche » à la bouche, comme si les Français n’avaient pas compris que droite et gauche sont désormais équivalents, depuis que tous les vrais pouvoirs ont été cédés à Washington, Bruxelles et Francfort.

    M. Mélenchon tient donc un discours qui est délibérément déconnecté de ce que ressentent les Français. La preuve que les Français ne sont pas dupes, c’est que l’abstention atteint désormais 60% et que c’est dans l’indifférence la plus complète que nos concitoyens ont appris que « le sénat a basculé à gauche ».

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    2°) J’ai écrit que, « Comme le FN à droite, le Front de Gauche est là pour conduire 10 à 15% des électeurs dans une impasse, mais à gauche ».

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ? Tout le monde sait pertinemment que le Front de Gauche fera ce score au grand maximum, comme l’ont confirmé les dernières élections régionales par exemple où le FG a recueilli 5,84% des voix au premier tour (soit 2,8% des inscrits.... compte tenu de l’énormité de l’abstention) [source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_r%C3%A9gionales_fran%C3%A7aises_de_2010]
    • Pourquoi ai-je raison d’affirmer que c’est une impasse ? Parce que, pour changer la situation de la France, il faudrait rassembler au moins 51% des suffrages sur un nouveau clivage qui n’est pas celui droite/gauche mais celui Européisme/ Souveraineté nationale

      Or M. Mélenchon et le Front de Gauche se désisteront nécessairement au 2ème tour de la présidentielle pour le candidat de gauche le mieux placé, puisqu’ils n’ont de cesse que d’avoir le mot « gauche » à la bouche et qu’ils refusent de tendre la main aux 25 % d’électeurs de droite qui ont voté Non en 2005.

      Donc c’est bien une impasse dans laquelle M. Mélenchon et le Front de Gauche conduisent 10% des électeurs. Tout comme c’est une impasse dans laquelle le FN conduit 15%.

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    3°) J’ai écrit que « Comme le FN à droite, le Front de Gauche est là pour critiquer sans arrêt la construction européenne, mais à gauche. »

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En qui est-elle fausse ? De fait, le FG est extrêmement critique contre la construction européenne, et formule des critiques de gauche en fustigeant « l’Europe libérale », tout comme le FN fustige « l’Europe passoire de Schengen » etc.

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    4°) J’ai écrit que « Comme le FN à droite, le Front de Gauche ne fait que critiquer les conséquences de la construction européenne, sans jamais expliquer aux Français les causes et les origines.. »

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ? De fait, je n’ai jamais entendu ni lu le FG expliquer que ce sont les États-Unis d’Amérique qui ont créé la construction européenne dès l’après seconde guerre mondiale (pas plus que le FN ne l’explique d’ailleurs).
      C’est d’autant plus surprenant que le Parti Communiste Français était, dans les années 50, l’un des plus lucides critiques de la construction européenne - avec Charles de Gaulle - car les communistes de l’époque dénonçaient « l’Europe américaine » et « l’Europe vaticane ».
      Suivant fidèlement les directives de Moscou, le PCF était d’ailleurs résolument hostile à la construction européenne et cela jusque dans les années 1980. Pourquoi ne fait-il plus les mêmes analyses désormais, alors que la déclassification des documents Confidentiel Défense du Département d’État américain a apporté la preuve de la main de la CIA dans tout le processus  ?
      Je signale au passage que ceux qui croient encore au conte de fées de Robert Schuman ayant soudain « l’inspiration de la déclaration du 9 mai 1950 » gagneraient à lire mon dossier en ligne sur notre site : De Pétain à la CIA, la face cachée de Robert Schuman http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/robert-schuman/la-face-cachee-de-robert-schuman

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    5°) J’ai écrit « Comme le FN, le Front de Gauche ne parle ainsi jamais :- ni du rôle des USA dans la construction européenne depuis les origines,- ni de l’irréductible divergence des 27 intérêts nationaux,- ni du »stratagème des chaînes« mis en œuvre par Washington
    (je renvoie ici à mes conférences),- ni de la superposition des périmètres UE/OTAN,- ni du fait que la construction européenne est une conception racialiste du monde et qu’elle nous conduit tout droit au »Choc des Civilisations".

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ??
      Je viens de parler du rôle des États-Unis, je n’y reviens pas.

      - S’agissant de l’irréductible divergence des 27 intérêts nationaux à l’intérieur de l’UE, il est un fait que c’est à la fois le constat qui crève les yeux de tous les observateurs de bonne fois et que c’est un constat que se refuse à tirer le Front de Gauche.
      Le FG entretient le rêve traditionnel qui voudrait que les peuples aient tous les mêmes intérêts et que ce soient uniquement le capitalisme qui soit la cause de la mésentente entre les États. C’est une vision aimable mais entièrement fausse de la réalité et ceux qui la prouvent encore n’ont semble-t-il rien appris de l’histoire des pays communistes au XXe siècle, où les intérêts nationaux existaient tout autant après qu’avant la prise de pouvoir par les communistes.

      - S’agissant du « stratagème des chaînes », je renvoie à mes conférences en ligne sur notre site : c’est le stratagème de la Tour de Babel ingérable que Washington a mis en oeuvre sur le continent européen par application de ce 35ème des 36 stratagèmes classiques de la stratégie chinoise étudiée dans toutes les écoles de guerre de la planète.
      En d’autres termes, les États-Unis n’ont pas cessé de pousser à la construction européenne parce qu’ils ont compris que cela conduirait les États d’Europe dans un système absurde et autobloquant dont ils pourraient tirer les ficelles en tant que seule superpuissance.
      Ni le FN ni le FG ne développent cette analyse, ils entretiennent au contraire l’un et l’autre l’idée que « l’Europe pourrait marcher si. »..

      - S’agissant du périmètre UE/OTAN, l’UPR est le seul mouvement politique à expliquer aux Français que l’OTAN et l’UE sont la même et seule médaille : l’UE est l’avers politique dont l’OTAN est le revers militaire. C’est cela qui explique la volonté états-unienne de faire adhérer la Turquie à l’UE, pour que les deux périmètres UE/OTAN soient le plus proche possible l’un de l’autre.
      Le FG entretient quant à lui le mythe que l’on pourrait être contre l’OTAN et dans une Europe fédérale ! Qu’il aille donc en parler à Bruxelles, Berlin, Londres, La Haye, Lisbonne, Rome Madrid, Varsovie, Tallinn, Vilnius, Riga, etc., etc. !

      - S’agissant de l’aspect racialiste de la construction européenne, l’UPR est également le seul mouvement politique à l’expliquer aux Français. Pourquoi la France devrait-elle fusionner avec le Lettonie plutôt qu’avec la Tunisie ? Avec la Slovaquie plutôt qu’avec le Maroc ? Avec Chypre et Malte plutôt qu’avec le Sénégal et Haïti ?
      La construction européenne postule que nous avons des intérêts avec la première série de pays que nous n’aurions pas avec la seconde série. Or ceci est CONTRAIRE AUX FAITS.
      Que dit le FG de cette vision racialiste du monde ? Il se tait tandis que le FN l’approuve.

      Pire encore, le FG approuve cette vision racialiste inhérente à la construction européenne qui nous conduit au Choc des Civilisations puisque l’on a vu M. Mélenchon approuver l’intervention militaire de l’OTAN en Libye !

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    6°) J’ai écrit que, « Comme pour le FN, les médias accréditent l’idée que le Front de Gauche serait pour une rupture radicale avec l’UE et l’euro alors que, comme pour le FN, il n’en est rien. »

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ?
      De fait, il existe un gouffre entre l’image que les électeurs ont du FN et du FG sur l’Europe et la réalité de leurs engagements concrets.
      Bien des gens pensent par exemple que M. Mélenchon veut sortir la France de l’UE ou de l’euro alors qu’il veut tout le contraire ! Idem pour le FN, il suffit de parcourir son site Internet.

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    7°) J’ai écrit que, « comme le FN, le Front de Gauche admet le bien-fondé de »la belle idée européenne« et se déclare pour une »Autre Europe".

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ??
      C’est au contraire le sens des déclarations récentes et nombreuses de M. Mélenchon que j’ai citées dans la suite de l’article.
      Il en est de même du FN, Mme Le Pen ne cessant d’affirmer qu’elle veut, elle aussi, « une Autre Europe ».

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    8°) J’ai écrit que, « comme le FN, le Front de Gauche ne propose jamais aux Français de sortir unilatéralement de l’UE, et fait l’omerta sur l’article 50. »

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ?
      Trouvez-moi UNE SEULE déclaration ou UN SEUL écrit, dans lequel M. Mélenchon et le FG proposeraient aux Français de sortir juridiquement et unilatéralement de l’UE et exposerait aux Français qu’il existe pour cela un artilce, l’artilce 50 du Traité sur l’Union européenne (TUE).

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    CONCLUSION

    L’UPR est, et reste, LE SEUL mouvement politique français à proposer à nos concitoyens de se rassembler provisoirement, en mettant de côté leurs oppositions politiques, pour faire sortir la France de l’UE en application de cet article 50.

    Tous les autres mouvements politiques s’y refusent.
    Tous les autres partis politiques, FN et FG en tête, permettent ainsi au système d’asservissement de notre pays de se maintenir, alors même qu’ils font mine de le combattre.

    Non, M. Wesson, cette analyse n’est pas une « saute d’humeur ».
    Elle est bien au contraire l’analyse la plus capitale pour comprendre toute la politique française contemporaine et toute l’impasse dans laquelle sont plongés la France et les Français .


    François Asselineau



  • François Asselineau François Asselineau 27 septembre 2011 13:51

    @Ariane Walter
    Puisque vous m’accusez d’être "pro life, pro nuke et pour la conquête de Mars", je vous demande d’apporter ici les références exactes de mes écrits et de mes propos qui vous permettent de lancer ces affirmations.
    Si vous le pouvez, tant mieux, nous serons nombreux à rire.
    Mais si vous ne le pouvez pas, c’est alors que vos affirmations sont de pures inventions et que votre texte tombe sous le coup de la loi et que je pourrais porter plainte pour diffamation.

    J’oppose évidemment quant à moi le démenti le plus formel à vos élucubrations.
    A l’évidence, vous ne me connaissez pas et vous ne connaissez pas non plus l’Union Populmaire Républicaine que j’ai créée il y a 4 ans et demi pour appeler tous les Français, quelles que soient leurs opinions politiques, à se rassembler PROVISOIREMENT pour faire sortir la France de l’UE, de l’euro et de l’OTAN.

    Si vous avez un peu de curiosité et d’honnêteté intellectuelles, vous serez certainement intéressée par aller consulter ce que nous disons, écrivons, analysons et proposons. Il vous suffit pour cela d’aller :

    - vers notre site Internet : http://www.u-p-r.fr/

    - vers notre Charte Fondatrice, qui constitue en quelque sorte le « contrat de confiance » analytique, programmatique et éthique qui lie entre eux tous les adhérents de notre mouvement : http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2011/02/UPR-CHARTE-FONDATRICE-FR-2011.pdf

    - vers notre pré-programme (le programme complet sera présenté à l’automne), qui prouve à quel point l’UPR est un mouvement de libération nationale différent de TOUS les autres partis politiques français et inclassable selon le traditionnel clivage droite-gauche : http://www.u-p-r.fr/le-programme-de-l-upr

    - vers nos dossiers, qui donnent à nos compatriotes des clés de compréhension de la situation qui sont à la fois parfaitement exactes et vérifiables, et sans équivalent sur toute la scène politique française : http://www.u-p-r.fr/liste/dossiers-de-fond

    - vers les vidéos de mes conférences, qui ont été le point de départ du développement de notre mouvement et qui ont été déjà visionnées un million de fois si l’on cumule tous les canaux de diffusion : http://www.u-p-r.fr/conferences-en-ligne

    - vers notre page Facebook officielle, qui est l’une des pages Facebook les plus actives de toutes les pages de tous les partis politiques français : http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau


    Une fois que vous aurez consulté tout cela, vous serez certainement gênée aux entournures en relisant l’intervention que vous venez de faire.

    Par ailleurs et pour conclure, vous affirmez qu’il "sera tout aussi difficile de sortir de l’euro et de l’Europe« que »de changer les règles du jeu de l’europe".

    Eh bien justement non ! Nous ne disons pas que sortir de l’Europe sera extrêmement facile, bien entendu. Mais ce que nous disons, c’est que SORTIR LA FRANCE DE L’UE EST PARFAITEMENT POSSIBLE PARCE QUE CELA NE DÉPEND QUE DU PEUPLE FRANÇAIS !

    Tandis que « changer les règles du jeu de l’Europe » comme vous le propose M. Mélenchon EST IMPOSSIBLE CAR CELA DÉPEND DU BON VOULOIR DE 26 AUTRES PEUPLES ET GOUVERNEMENTS, SANS COMPTER L’INFLUENCE PRÉPONDÉRANTE DES ÉTATS-UNIS SUR L’ENSEMBLE DE L’OPÉRATION, influence décisive sur laquelle M. Mélenchon garde le silence (il préfère parler des menées de la CIA à Cuba...).

    Si vous ne voyez pas la différence fondamentale qu’il y a entre proposer aux Français un programme dont la mise en œuvre ne dépend que d’eux et un programme dont la mise en œuvre dépend de 26 autres États et des États-Unis de surcroît, alors en effet continuez à vous raccrocher au mythe de l’Autre Europe de M. Mélenchon. Pour information, cela fait 32 ans que la gauche propose de "changer d’Europe", c’était déjà son slogan aux élections européennes de 1979...

    François Asselineau