Vous en oubliez de détailler un des plus grands détournements de fonds de l’histoire humaine.
Car enfin ceux qui comptaient débourser 150000€ pour un logement et ont dû acquitter une facture
proche de 300000€ se sont mis sur les reins non seulement le surcoût spéculatif de la maison mais
aussi les intérêts sur 20/25 ans pour payer ce surcoût fictif.
Si vous aviez 100000€ vous auriez emprunté sur 10 ans 50000€ et là vous avez emprunté sur 25
ans 200000€...
Avec des salaires qui n’ont pas arrêtés de perdre du pouvoir d’achat depuis près de 20 ans et
vont encore le faire, à part transmettre la dette à nos enfants je vois mal le salut.
Le système s’est tranché la gorge car l’argent que nous allons claquer pour nous loger ne servira
pas à la sacro-sainte consommation.
Nous sommes condamnés à la frugalité ou aux heures supp (à l’américaine).
Reste l’espoir que ce troupeau aveugle et sourd aie encore un bout de cerveau en activité pour
comprendre ce qu’on lui a mis (profond)...
J’ai aimé (votre texte, pas seulement la vie...).
Je pense aussi que pour beaucoup "gagner sa vie, ce n’est pas vivre".
Une raison majeure est le manque dramatique de recul que beaucoup ont
vis-à-vis d’eux-mêmes et de la vie en général.
Je me suis vu obligé encore il y a peu de dire (à quelqu’un se plaignant d’avoir
des revenus trop limités pour vivre) qu’elle avait un confort matériel probablement
supérieur à celui de 99% des êtres humains vivant sur Terre en 2008. Elle aurait pu
naître il y a 40 ans au Congo, en Irak, en Inde, ou en France au 13ème siècle durant
la grande peste noire qui décima le 1/3 de la population européenne.
En fait si on couvre les derniers 5000 ans, elle jouissait d’un confort supérieur à celui
connu par 99,99% des humains ayant vécus durant cette période...
Il est vrai que le confort matériel ne conduit pas inéluctablement au bonheur...
Idem pour le manque de loisirs (Plus de 1600h/an au travail) quand les américains
(ceux qui travaillent) font facilement 1900h par an et les japonais taquinent les 2000h.
Nos ancêtres (à tous) paysans avaient-ils autant de loisirs et autant de moyens d’en profiter ?
Tout le monde connaît cette recette infaillible du malheur consistant à lorgner sur la
situation de la minorité qui a "plus" que nous en oubliant l’immense "cours des miracles"
alentour.
Dans un conte "A guérir et à grandir" on parle du conflit entre le cerveau et l’anus sur
leur importance respective dans le corps humain, le 1er dénigrant le second tout en
étalant "tout ce que lui peut faire, lui...". L’anus se fâche et cesse de fonctionner.
Le cerveau finit par le supplier de faire à nouveau sa "noble tâche", car il a compris
que son existence-même dépend du travail de son partenaire qu’il dénigrait auparavant...
Mon propre frère (ingénieur) a attendu la mort des parents pour devenir agriculteur bio
c’est peu dire la pression (souvent invisible) pouvant s’exercer sur les individus pour
se conformer aux normes.
Il faut travailler sur soi dès qu’on a un peu de temps au moins jusqu’au point de comprendre
que si nous ne sommes pas heureux c’est parce que nous l’avons décidé. Point.
Je crois qu’il y a bien plus d’espérance (vaine) derrière vos propos que de
véritable conviction. Je lisais ce matin ce petit article et en voyant que la
plupart des "nominés" de Barack Obama ont connu la commission Trilatérale ou le
groupe de Bilderberg je ne me suis pas dit que le "socialisme" était en passe
de triompher aux USA...
Mr Obama a fait de la "com" pour être élu, mais il a été élu pour servir les
"Masters of Mankind" et non le peuple américain.
Tout (selon moi) l’indique.
Il va essayer de sauver un système (de subtile servitude collective) au profit
de la minorité qui gouverne les USA et le monde en général.
Il peut échouer. Je n’irais pas jusqu’à dire que je le souhaite...
"Sur une île déserte, 2 individus..."
Je vous cite : "l’agriculteur prête 100gr d’or au pêcheur.".
Celui-ci pourra le rembourser capital et intérêts (10gr) en
vendant des poissons (préalablement trouvés et pêchés) au prix
de 1gr d’or par poisson.
A qui va-t’il les vendre sinon au seul occupant de l’île en dehors
de lui ?
Donc il pêche et vend 110 poissons à l’agriculteur (à qui d’autre)
et se retrouve avec 100gr d’or.
Fort de cette démo de coin de table et en arrivant à la conclusion
inverse (le pêcheur a 100gr d’or à la fin et 10 poissons) vous avez
la prétention de vouloir démontrer que la masse monétaire peut être
inférieure à la masse des crédits. Certes, quelques-uns parmi nous
s’en doutaient un peu.
Mais vous oubliez le monde réel dans lequel les besoins de financement
dépassent le stock d’or (donc de monnaie) disponible sur l’île et le
côté aléatoire de la pêche qui peut obliger à rééchelonner la dette (donc
s’endetter un peu plus), voire un volume de poissons disponibles inférieur
au volume souhaité (pénurie de ressources naturelles), des pêcheurs concurrents,
le fait que les intérêts ne sont nullement une somme forfaitaire décidée
une fois pour toute, payable à échéance indéterminée, etc...
Vous avez donc à mon sens oublié l’essentiel et cette démonstration
dissimule la réalité bien plus qu’elle ne la montre...
C’est l’année où G.W.Bush passe le relai à B.H. Obama. Pas rien.
C’est surtout l’année où un grand nombre vont mal digérer le gigantesque "foutage
de gueule" (les mots me manquent...) que constitue le déferlement de milliers de
milliards d’euros dans le monde pour sauver les banques (et le casino planétaire)
quand il n’y avait rien pour leur pouvoir d’achat, rien pour éponger la dette du Tiers-Monde,
que dalle pour empêcher des millions d’enfants de crever comme des animaux chaque
année, rien pour provisionner nos retraites, rien pour les hôpitaux, le développement
des renouvelables, le logement social, etc...
Pour les fabricants de vaseline, ce devrait être une excellente année...
@ l’auteur
Votre petit exercice tient debout car le pêcheur est supposé trouver
sans peine les dix poissons "payant les intérêts".
Direction le monde réel : En 1997 j’ai envie d’acheter une maison à 100000 euros
mais préfère encore épargner 10 ans.
En 2007 la maison de mes voeux vaut 200000 euros, j’ai 100000 euros (enfin) et
je dois emprunter 100000 euros pour l’acheter et devrait rembourser au prêteur
150000 euros.
Sauf que mon salaire n’ayant quasi pas bougé en 10 ans et étant peu susceptible
d’évoluer, je suis dans une situation bien pire que le pêcheur.
Où vais-je trouver les poissons (les pèpètes...) ?
Vous oubliez l’échelle de l’économie mondiale dans un monde finis où la quantité
de poissons dans les océans, ou de pétrole dans le sous-sol peut sonner la "fin
de démo" très facilement.Pour la plupart des emprunteurs (qui pêchent de moins
en moins de poissons) rembourser les échéances implique d’emprunter un peu plus
d’or, qui impliquera plus de poisson à pêcher, dans une vrille potentiellement
irrécupérable.
Par ailleurs la Réserve Fédérale comme la Banque du Japon prêtent quasi à taux zéro.
Pourquoi les banques centrales le pourraient et pas les Etats pour certains emprunts ?
C’est gentil d’avoir essayé, mais vous n’êtes pas convaincant du tout.
Votre opinion vaut celle-là, assez incompatible avec la vôtre vous en
conviendrez.
On sait que les banquiers crée l’argent des prêts ex-nihilo, que cela ne
nécessite aucun travail significatif avec des équipes d’ouvriers sur le
chantier durant des mois (contrairement à la construction d’une maison par
ex).
Expliquez-nous pourquoi, alors que l’achat d’une habitation est un coût majeur
pour tous les budgets, quand nous devons emprunter 100000 euros pour devenir
propriétaire d’une habitation (dont le prix a doublé quasiment en 10 ans
quand nos salaires stagnaient) nous devrions rembourser qui 140000 euros et
qui 175000 ?
Quel travail rémunérons-nous à un tel niveau ?
Qu’est-ce qui empêche l’Etat de créer à taux zéro des prêts immobiliers en
se couvrant simplement sur les menus frais engendrés par le suivi des
remboursements et les vérifications de niveau d’endettement en amont ?
Un commandement divin, une loi fondamentale de l’Univers comme la constante
de structure hyperfine ou la vitesse de C dans le vide ?
Quand des Etats, des individus en sont à emprunter pour payer seulement le
service de la dette, tout le monde comprend que le système a abordé une vrille
potentiellement mortelle.
Autre chose, le taux de croissance de l’économie à ses limites. Quand une
économie de 100 milliards de $ de PNB passe à 105 elle a crû de 5%. Quand
elle atteindra 1000 milliards de $, une augmentation de 10 milliard en un
an de PNB donnera 1% seulement de taux de croissance.
Le principe du prêt avec intérêt ignore cette tendance vers le zéro du taux de croissance
dans un monde finis..
Nous avons le droit à opinions divergentes étant donné que nous nous fournissons
à des sources différentes.
Par ex si on consulte cet excellent petit texte de l’association négawatts on
constate qu’il existe des scénarios réalistes faisant dégringoler le nucléaire
à 20% de la production électrique dès 2030 en agissant sur les trois fronts des
économies d’énergie, de l’efficacité énergétique et du développement des renouvelables.
Ne disons pas que c’est impossible, disons que nous ne le souhaitons pas, c’est plus
simple...
N’oublions pas que la France qui a développé à outrance le nucléaire, a boudé les
économies d’énergies (dans le bâtiment par ex) développé à outrance le transport routier
(pas nucléaire), atrophié les transports en commun et laissé à l’abandon
son potentiel renouvelable jusqu’à ce que des contraintes européennes la poussent
à revoir sa copie. En 2006 on a immatriculé 2 millions de voitures en France dont
14 électriques...
N’oublions pas que notre pouvoir est quasi-nul sur les autres. Si notre ex était
si bon comment se fait-il qu’aucun grand pays ne nous ait imité ?
Et on espère, qu’endettés jusqu’au coup on va trouver les investissements collosaux
pour relancer le nucléaire ?
Les décideurs lisent plus fréquemment les rapports de l’AIE que nos conseils et
ce petit texte (anglais) dit clairement qu’ils conseillent pour les 40 prochaines
années la construction par an de 55 centrales à charbon (avec capture du CO2),
32 centrales nucléaires, 17500 grandes éoliennes, 215 millions de m2
de panneaux solaires (entre autres).
Ils évoquent donc explicitement un bouquet énergétique à échelle mondiale et on
voit que le nucléaire n’est pas mis en avant.
Pour des tas de raisons, la plupart des pays ne pourront se payer le nucléaire.
Si nous n’avons pas de renouvelables "bon marché" à offrir à ces pays, ils se
développeront au charbon.Point.
Or faute de les développer pour nous à grande échelle, ils deviendront accessibles
pour eux bien trop tard.
Bon réveillon à tous.
J’ai tout lu et je trouve le tout assez discutable. La capture de CO2 pour les centrales
à charbon (en admettant qu’on le fasse) ne résoudra rien (60% du pétrole mondial
est brûlé par nos véhicules, vous allez géoséquestrer le CO2 qu’ils émettent comment ?).
Le concept du "charbon propre" est à l’examen une foutaise contemporaine de la
même magnitude que le slogan "l’atome ou la bougie" dans la France du début des
années 70.
La croissance verte semble bien un concept destiné à nous faire courir encore et toujours
pour satisfaire l’appétit démesuré de nos amis banquiers, de leur taux d’usure et de leur
privilège de créer l’essentiel de la monnaie en circulation. En quoi la décroissance (pour
nous de la connerie, du gaspillage éhonté, des erreurs stratégiques collossales) sentirait-elle
le gaz ? Les investissements pour les produits verts sont pour quelques années muselés
par l’énorme téléthon imposé auxquel nous sommes contraints pour renflouer tous les
vampires de ce monde aux abois.
Le passage sur l’agriculture biologique est critiquable quand on sait le goufre énergétique
qu’est l’agriculture moderne et sa tendance lourde à démolir les sols. Wes Jackson aurait
sans doute quelques phrases assassines face à un tel énoncé.
C’est un bon article nonobstant mes remarques...
@ Krolik
J’ai mal pour notre grande russie Oulianov Vladimir Sergueï Ivanovich
Krolik Alapin...
Je pense que la principale erreur dans tout débat sur l’électronucléaire est
d’oublier qu’aucun pays n’a fait ce qu’a fait la France et que ce n’est pas un
paramètre (émissions de CO2 par ex) qui peut orienter le choix des futurs
moyens de production énergétique, mais une constellation.
On sait que les besoins en infrastructures énergétiques (renouvellement et
addition) sont immenses dans le monde au cours des 20 ans à venir.
Or le nucléaire nécessite de rester dans les schémas classiques (ressources
finies tout sauf omniprésentes, susceptibles de pénuries, de spéculation, etc...)
investissements initiaux massifs et centrales de grandes tailles, plus le
problème des déchets pas résolu après 60 ans de nucléaire.
Récemment le canada a vendu une centrale à biomasse au libéria de 35MW (ce pays
à une capacité installé en 2008 de 188MW. Imagines-t’on brancher un EPR sur un
tel réseau ?
Imagines-t’on installer des réacteurs nucléaires un peu partout dans des régions
insolvables, instables politiquement, avec des climats ingrats (très chaud ou
froid), et un manque de ressource en eau partout croissant ?
Si la plupart des pays ne peuvent se payer un ou des EPR et que nous ne pouvons
leur offrir des renouvelables (faute d’avoir assez développé les technologies et
diminués les coûts) ils se développeront aux hydrocarbures (charbon majoritairement)
et leurs émissions de CO2 seront clairement à imputer à notre aveuglement nucléophile.
Au demeurant on aura déjà les pires difficultés à trouver l’argent pour remplacer
les seules centrales arrivant en fin de vie d’ici 20 ans (je parle du monde).
Je crois que la messe est dite à l’échelle mondiale.
Chez nous aussi d’ailleurs...
Votre lien n’est pas bon. Le bon est là.
J’avais déjà vu la vidéo, il est bon de la rappeler.
Merci pour la bonne année.
Mais je pense que tout ceux qui ont connus 2008 en conserveront
pour longtemps un souvenir nostalgique.
Entre la crise financière à encaisser, le peak oil juste derrière
et un chapelet de crises écologiques à suivre, il faudra toute la
drôlerie des nucléophiles impénitents pour nous faire mourir (de rire
si possible, merci).
C’est gentil de les avoir taquinés un peu...
Certes, certes...
J’aurais dit déjà qu’en dépit des sommes énormes investies dans le nucléaire, la
quasi-totalité de nos transports brûlent des hydrocarbures. Or quand l’AIE prédit
(elle aussi, enfin !...) le peak oil en 2020 et que tout le monde sait qu’il faut au
bas mot 20 ans pour changer nos infrastructures énergétiques (et 25 ans pour
le parc automobile), on voit le rôle que peut jouer une source d’énergie très coûteuse
en investissements, longue à mettre en oeuvre (10/15 ans du projet aux kwh sur le réseau),
émettrice de carbone, utilisant un "carburant" importé et non renouvelable...
L’essor des besoins énergétiques mondiaux, l’approche du peak oil, la lenteur (voulue)
de la montée en puissance des renouvelables, les risques climatiques laissent une
porte ouverte au nucléaire.
Mais il sera encore plus marginal à l’avenir dans le monde, tout le monde le sait.
Nos dirigeants ont fait les mauvais choix. A nous de subir la double peine (coûts de
la filière nucléaire et coûts du pétrole à venir).
La fatigue des fêtes... Je voulais parler plus haut des crises économique,
énergétique et écologique (non climatique).
Ceci dit même si la majorité des spécialistes du climat se sont trompés sur
l’évolution du climat et ses causes (rien ne le prouve encore), l’acidification
des océans n’est pas dû à un minimum solaire prolongé et le dégazage du méthane en zone arctique
comme la dégringolade de la couverture en glace autour du pôle nord à un surcroit de
rayons cosmiques.
Nous avons des alternatives à l’usage massive d’hydrocarbures et nous serions des
fous de ne pas les utiliser, climat se réchauffant ou non...
J’ignore quels intérêts défendent ceux qui rejette l’hypothèse du GIEC, mais pas ceux
de notre espèce et de l’environnement en général, car ils poussent à l’inaction.
Je suis globalement d’accord avec votre constat. Ceci dit les "gens" le savent ou
ne vont pas tarder à comprendre que le "mur se rapproche" et la question est plutôt
si on est optimiste " Comment nous sommes-nous sortis de la triple crise économique,
énergétique et climatique, sans basculer dans le chaos ?... ".
On a besoin de solutions énoncées clairement et fortement, pas d’une litanie de
constats et de gémissements de cassandres.
Oui, nos "élites" se foutent du bien commun, sont myopes au mieux au pire aveugle
et ne brillent pas ni par leur courage ni par leur intelligence.
On le sait, comme on sait que nos élections permettent de changer les têtes et non les
politiques suivies.
Les solutions ?...
@ 3° oeil
Il y a bien meilleur et sans flou et sans trucage...
Pour répondre à votre question du 13 (20h34) sur ma croyance en une reprise
de l’économie, je dirais d’abord que les cassandres passent et le monde continue
de tourner, le soleil de se lever, les civilisations d’avancer depuis toujours.
Nos fondamentaux sont bons. La technologie nous donne par ex accès à la ressource
solaire et les renouvelables dans leur ensemble nous garantissent l’absence
d’étranglement énergétique.
La planète peut nourrir bien plus d’humains qu’il n’y en aura jamais sur Terre.
Nous pourrions si nécessaire faire plonger le taux de CO2 au niveau pré-industriel
en moins de 50 ans, donc le climat futur n’est pas un armaggedon potentiel, etc...
Que l’avenir proche ne soit pas rose pour les plus pauvres et les plus faibles, soit.
C’est comme ça depuis la préhistoire, ne l’oublions pas...
Combien parmi nous ont réellement résisté à ces nouvelles formes de barbarie ?
Au pire, la destinée d’un troupeau aveugle est de finir
soit au fond du ravin soit à l’abattoir. De quoi nous plaignons-nous ?...
Le Naval Research Laboratory a avoué en 1995 qu’il avait lancé à partir de 1960
des satellites de type "Corona" pour espionner les russes.
En 2001 le gouvernement des USA a distribué des médailles aux familles de pilotes
descendus (en "survolant" un territoire ennemi) dans les années 40,50,60...
Plus d’un demi-siècle de couverture pour un secret à deux balle, on imagine donc
l’invraisemblance d’une couverture gouvernementale d’un phénomène évanescent,
insaisissable, a minima peu ostensible...
Si une fraction du phénomène Ovni est d’origine étrangère à notre civilisation,
quelle est la probabilité que les gouvernements disent ce qu’ils savent ?...
Très faible. Je n’y vois que des inconvénients.
J’ai commis un article sur le sujet et le connais donc un peu...
Désolé pour le doublon. L’auteur d’un commentaire devrait pouvoir éditer voire supprimer un de
ses commentaires, si nécessaire...
Vous ne maîtrisez pas plus ce sujet que les centaines de spécialistes de la question
qui pour la plupart n’ont pas vu venir la crise (dans son ampleur) et ont émis des
prédictions (à un moment ou un autre) démenties à plus ou moins court terme...
David Korten (When corporations rule the World) avait sans doute raison en disant
que le système est d’une telle complexité que plus personne ne le comprend vraiment
(a fortiori ne le contrôle, voire ne planifie son évolution).
Entre le chaos intégré au sein du système (au sens des physiciens), les effets de l’information
asymétrique et la complexité de la finance, tout le monde est dépassé et peut au mieux
voir se dessiner des tendances.
La peur du jour est plutôt la déflation, avec les prix de l’énergie qui dégringolent, les
entreprises qui naviguent en plein brouillard sans accès normal au crédit, les particuliers
(endettés voire surendettés partout) qui continuent (depuis 20 ans) à glisser sur la pente
de la perte du pouvoir d’achat et des changements brutaux à venir (dans les infrastructures de production
comme dans les dégâts environnementaux à gérer par ex) dans un contexte financier médiocre.
Vous avez oublié de nombreux éléments à charge, comme le noeud coulant du prix des
hydrocarbures qui va repartir à la hausse (inévitable) dès que l’économie repartira, semblant
garantir la longueur de cette phase de récession, mais vous oubliez (je soupçonne volontairement
vu la tonalité sombre de vos articles) de nombreux éléments qui empêche l’apocalypse économique
de survenir.
J’ai pris du plaisir à vous lire mais ne ferais pas une religion de vos croyances...
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