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Accueil du site > Actualités > International > Barack-le-Rouge

Barack-le-Rouge

On a dit des choses terribles d’Obama, durant la campagne électorale américaine : on a dit qu’il était socialiste...

Des gens qui dorment dans leur vieille bagnole parce qu’ils n’ont plus de logement sont venus vociférer à ses meetings... l’accusant de vouloir redistribuer la richesse… !
 
Dans ce pays qui se veut de liberté, on a vu la servitude d’un lumpenproletariat, conditionné depuis des générations par une petite élite fasciste à défendre l’idéologie libérale. On a touché du doigt l’abyssale ignorance, au sein de cette nation née sous l’inspiration des Lumières…. Mais les choses vont changer.
 
Ne pas croire que l’Amérique changera parce qu’Obama l’aura voulu. La béatitude dans l’injustice et l’inégalité est sur le point de prendre fin aux USA, mais ce ne sera par la volonté de personne, car ceux qui auraient pu le vouloir étaient trop faibles et ceux qui en profitaient ne voulaient rien changer.
 
C’est l’évolution des technologies qui a fait que le capitalisme industriel atteigne son apogée, en apportant l’abondance en Occident, puis soit trahi par cette nouvelle réalité qu’il avait créée.

Quand est venu l’abondance, y a maintenant 50 ans, le capitalisme a été confronté à la sursatisfaction des besoins matériels et donc au défi d’une société où la vraie demande devenait pour les services : l’éducation, la santé, les loisirs…
 
Dans une société tertiaire, le capital traditionnel perd de son importance au profit de la compétence, laquelle est un capital de connaissances qu’on ne peut s’approprier de celui qui l’a acquis, ce qui change la relation entre capitaliste et travailleur
 
Le capitalisme à longtemps maintenu la primauté de l’industrie sur les services en créant une société de consommation factice, basée sur la possession de l’éphémère et de l’insignifiant. On a détourné la société de ses vrais besoins en lui offrant plus de joujoux, caméras, vidéos, télévisions, téléphones cellulaires, ordinateurs portables, des voitures surtout..
 
Mais la satiété est venue et avec elle le dégoût de tout ce qui ne sert à rien, alors même qu’on s’apercevait que la demande réduite pour la production industrielle pouvait être mieux satisfaite par les importations d’Asie.
 
On savait bien qu’en y mettant des efforts, on pourrait mécaniser encore davantage l’industrie nord-américaine et produire à moindre coût toutes ces babioles, mais on savait aussi que ce serait reculer pour mieux sauter, car la société américaine en était repue et il faudrait la manipuler toujours plus pour lui en redonner le goût qu’elle n’avait plus alors qu’elle se mourrait d’avoir plus de services..
 
Mécaniser davantage – en compressant la main-d’œuvre - ne permettrait pas, d’ailleurs, de distribuer le pouvoir d’achat pour rendre effective la demande globale. 

On irait vers un système de plus en plus dépendant de diverses formes d’assistanat… tandis que les relations avec les pays exportateurs se gâteraient et nous conduiraient vers une grave crise internationale, peut-être militaire.
 
On a donc jouer le jeu de satisfaire tout le monde en imprimant une monnaie de singe qui ne représentait aucune valeur, les riches ayant l’élégance de ne pas la dépenser pour consommer, mais seulement pour investir, évitant ainsi l’inflation. Pour un temps…
 
C’était gambader dans l’hyperespace, sur les bords d’un « trou noir ». On y est tombé. Il y a maintenant un crise financière à regler, avec tout cet argent qui ne vaut rien… On verra à le faire disparaître : voyez la bourse comme un four à billets. On n’aura a dévaluer que ce qui restera quand on aura incinéré tout ce qu’on peut.
 
Il ne faut pas penser, toutefois, ce que le crise ne soit que financière. La crise monétaire n’est que le reflet de la réalité. Le grand défi d’Obama, c’est qu’il devra changer les choses là où ça compte dans un pays industrialisé : au palier de la production. Le mandat que lui confient ceux à qui ce pays appartient est de voir à ce que les USA produisent autre chose et le produisent autrement. Tout tient à ça.
 
Il faut sortir le travailleur du secteur secondaire et le mettre à la production de services. Produire des quantités énormes de services divers, allant de la médecine au tourisme et de la culture aux jeux videos. Il faut former et recycler, pour qu’elle s’orientente vers la production de services, la plus grande partie de la main-d‘œuvre qui travaille encore au secteur secondaire.
 
Ce qui n’est pas un simple recyclage, mais une transformation de la culture du travail, car les nouveaux emplois exigent de l’initiative, de la créativité, souvent un talent de communicateur, la motivation, surtout, qui va de paire avec l’entrepreneuriat. Plus souvent qu’autrement, les services qu’ils devront rendre le seront mieux si ce sont des travailleurs autonomes qui les offrent.
 
La relation du capital à la compétence doit donc changer et les entreprises industrielles géantes ne peuvent survivre que si elles se scindent en une multitude de petites entreprises de taille humaine, à sein de chacune desquelles le travailleur aura le comportement et la motivation d’un entrepreneur.
 
Le cas emblématique qui va faire la preuve de cette évolution sera l’achat et la prise en charge de General Motors et autres fabricants automobiles par leurs employés et la transformation de tout ce secteur en un vaste réseau de sous-traitance, s‘inspirant de la structure qui prévaut déjà dans le secteur tertiaire. 

Pour éviter que toute économie ne sombre, l’État devra donner son aval aux engagements que prendront les travailleurs acquérants envers les propriétaires actuels.
 
Cette transformation des travailleurs salariés en entrepreneurs autonomes ne sera possible, que si la sécurité d’emploi - devenue illusoire quand les technologies changent rapidement - est remplacée par une sécurité du revenu. Il faudra un filet sous le trapèze d’où les travailleurs seront forcés de bondir d’un emploi a un autre
 
L’État, pour garantir que la demande soit effective, devra aussi garantir la valeur indexée des fonds de pension et des paiements de transferts. Il faut donc aux USA un système de sécurité sociale comme ils n’en ont jamais connu. Obama ne pourra le faire qu’en nationalisant les institutions financières et en contrôlant la monnaie et le crédit.
 
Les USA, vont devoir faire face au défi de gérer une économie dont tous les paramètres changent, sans que la population ne comprenne vraiment les subtilités des changement ni leur raison d’être. On voudra un système compatissant, mais sans complaisance. Sans indulgence envers ceux qui voudront en abuser.
 
C’est le défi de l’URSS au début des années 20. On peut penser, heureusement, que ce nouveau « socialisme » a appris que la liberté et l’initiative personnelle sont les compléments indispensables à la solidarité que l’interdépendance impose aux économies développées. Ceux qui parlaient de socialisme vont néanmoins devoir apprendre le sens des mots.
 
 
PIerre JC Allard

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31 réactions à cet article    


  • morice morice 2 janvier 2009 15:56

    excellente analyse. Le capitalisme a vécu...


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 3 janvier 2009 07:02

      @ Morice : Oui, mais comme Dieu, on va lui donner un autre nom.
       
      PJCA


    • ombrageux ombrageux 2 janvier 2009 18:49

      Ce qui est amusant c’est que récemment je lisais un article intitulé : "le socialisme et il mort" ?

      La réponse était oui, il semble que les amateurs de réthorique se creuse la cervelle en ce moment pour prouver que l’autre système est mort.

      Je ne crois pâs que le capitalisme comme ont le connais aux USA va changer et Obama va être le nouveau messie du socialisme US

      Ce qui fait l’espris des USA c’est la liberté d’entreprise le fameux :" tout est possible" ou l’on peut faire fortune en un rien de temps et perdre sa fortune en un rien de temps aussi.

      Nationaliser les institutions c’est casser l’esprit d’entreprise ce serai donc la mort des USA et je ne crois pas qu’Obama veut rester dans l’histoire comme celui qui a ruiner les Etats Unis.

      Il ne faut pas oublier qu’il est lui même un pur produit du système américain.

      Tout au plus ferat il quelques concéssion sociale et quelques ahustement dans le monde financier mais ça n’ira pas plus loin.



      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 3 janvier 2009 07:24

        Ce sera autre chose que Jaures... On favorisera l’entrepreneuriat, mais avec un filet sous le trapeze. On fera un grande cure de minceur au capitalisme, percu comme un pole antagoniste de l’entrepreneuriat ; le cumul statique de la richesse passee faisant obstacle au dynamisme de la CREATION de richesse dans le present. Je crois que Obama est en service commande pour faire ces changements, l’Establisment ayant fait son deuil des trillions imaginaires et se repliant sur du solide : son pouvoir de faire et de s’accaparer la richesse reelle qu’elle veut.

        PJCA


      • jjwaDal marcoB12 2 janvier 2009 21:55

        Je crois qu’il y a bien plus d’espérance (vaine) derrière vos propos que de
        véritable conviction. Je lisais ce matin ce petit article et en voyant que la
        plupart des "nominés" de Barack Obama ont connu la commission Trilatérale ou le
        groupe de Bilderberg je ne me suis pas dit que le "socialisme" était en passe
        de triompher aux USA...
        Mr Obama a fait de la "com" pour être élu, mais il a été élu pour servir les
        "Masters of Mankind" et non le peuple américain.
        Tout (selon moi) l’indique.
        Il va essayer de sauver un système (de subtile servitude collective) au profit
        de la minorité qui gouverne les USA et le monde en général.
        Il peut échouer. Je n’irais pas jusqu’à dire que je le souhaite...


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 3 janvier 2009 07:40

          @MarcoB12 : Ce qu’on aura aux USA au USA pour prendre la releve du systeme actuel irrecuprbale, sera un dirigisme muscle supprimant les inegalites qui ne servent pas la vrai - toute petite - elite dirigeante. Oui a l’etatisation des institutions finencieres, puisque c’est cette elite qui controlera l’Etat. Oui a des mesures d’assistanat, car il faut recycler la main-d’oeuvre, et c’est la classe moyenne, pas super riches qui payeront la facture. Je plaisante a peine quand je parle de l’URSS. Il faut se faire a l’idee que l’argent ne vaut plus RIEN. Tout dependra du pouvoir qu’on peut exercer.

          PJCA

          http://nouvellesociete.org/H40.html


        • Bois-Guisbert 3 janvier 2009 11:07

           

          Même si l’on peut partager bon nombre d’observations et de conclusions avec M. Allard, il faut bien voir, tout de même, qu’il omet un élément fondamental qui hypothèque dramatiquement l’avenir des Etats-Unis. Je veux parler de la structure du peuplement du pays.

          A cet égard, le fait qu’un non-Blanc, un issu du tiers monde, ait pu accéder à la présidence en constituait une précieuse indication, que confirme la composition du gouvernement Obama, dont la moitié des membres appartient à des minorités visibles. On sait en outre que vers 2050 les Blancs seront minoritaires dans l’Union. 

          Nous assistons donc à l’agonie de l’Amérique WASP, si elle n’est déjà morte. Au soir de l’élection d’Obama, le vainqueur m’est apparu comme une sorte d’anti-Kennedy, c’est-à-dire comme l’élu d’une Amérique qui ne se demande plus ce qu’elle peut faire pour le pays, mais qui attend que le pays fasse énormément pour elle.

          A l’esprit pionnier qui se lançait à la conquête de la Lune pour répondre au Spoutnik des Soviétiques, se substitue un esprit de survie minimale, où l’assistanat - donc le clientélisme - jouera un rôle très important, comme le souligne M. Allard. La Nouvelle Frontière n’est plus dans l’espace, elle est dans les slums afroricains de Washington et dans les taudis latinos de Phoenix.

          Cette régression, car c’en est une, est totalement imputable à quarante ans d’afflux de populations hispaniques médiocres, qui sont la cause même de la médiocrité de leurs pays d’origine. Pour ces gens, le rêve américain n’est pas une réussite couronnant des efforts démesurés, c’est une gamelle quotidienne rassasiante.

          Certes, ceci n’exclut pas quelques succès individuels, mais ne touchant qu’une toute petite minorité de cette nouvelle immigration. On ne voit pas, en effet, par quel miracle des gens qui, dans leurs pays d’origine, sont depuis des générations (les récits des voyageurs du XIXe siècle en témoignent), apathiques et fatalistes, se révéleraient soudainement ingénieux, entreprenants, inventifs et dynamiques...

          Or, M. Allard n’a absolument pas évoqué ce facteur pénalisant qui déploiera de plus en plus d’effets négatifs au cours des décennies à venir et qui ramènera la première puissance mondiale au rang de nation de second ordre. Il reste à voir ce que sera la réaction – des velléités de sécession, peut-être - des Blancs conscients de leur appartenance communautaire qui refuseront l’accentuation d’un déclin d’ores et déjà engagé...
           
          Mais cela, c’est une autre histoire.

          • Internaute Internaute 3 janvier 2009 11:39

            La solution suppose une partition géographique des Etats-Unis avec des déplacements de population, ce que personne n’a jamais réussi à faire. C’est triste à dire, mais pour tous les facteurs que vous évoquez, les USA finiront exactement comme l’Afrique du Sud. 

            Les premiers pionniers n’ont pas hésité une seconde à supprimer les indiens pour se faire une place au soleil. Leurs descendants ne réagissent même pas à l’arrivée des « indiens » du monde entier lesquels prendront naturellement leur place sans qu’il leur soit nécessaire de guerroyer. J’ai vu récemment un reportage sur des fermes en Californie où le fermier WASP emploie 300 mexicains. Par quel miracle peut-on croire que sur 1.000 hectares, un seul blanc va gouverner 300 latinos ? A terme, le fermier sera latino ou il n’y aura plus de ferme du tout ce qui est le plus vraisemblable.

            La leçon de tout cela est qu’on apprécie que ce qui coûte. Notre génération est née dans un confort et une richesse qui lui semble tellement évidente et allant de soi qu’elle ne lèvera pas le petit doigt pour la défendre. Au contraire elle se satisfait l’esprit en s’imaginant que la terre entière y a naturellement droit et qu’il faut la partager avec tout le monde.

            Le problème a été résolu en Afrique du Sud de la manière dont on sait (les derniers fermiers blancs ayant encore du courage sont allés s’installer au Queensland en Australie, les autres sont assassinés petit à petit). Aux USA nous voyons comment les choses évoluent. En France nous en sommes encore à l’étape préliminaire où il possible de se défaire d’une immigration de peuplement mais si nous ne réagissons pas nous suivrons le même chemin.


          • Schweitzer 3 janvier 2009 12:45

            Je vois que nous sommes tout de même quelques-uns à faire preuve de lucidité.

            Mais quand je lis que les descendfants des pionniers, qui ont façonné l’Amérique à leur image, "ne réagissent même pas à l’arrivée des « indiens » du monde entier", je me demande si les médiateux font correctement leur boulot ou s’ils attendent des incidents plus ou moins dramatiques afin de pouvoir présenter la Résistance tout en la dénonçant pour ses exactions.

            Ce serait assez dans le style de la malinformation qui nous abreuve de nouvelles orientées et "orientantes".


          • herve33 3 janvier 2009 16:02

            Cette régression, car c’en est une, est totalement imputable à quarante ans d’afflux de populations hispaniques médiocres, qui sont la cause même de la médiocrité de leurs pays d’origine .

            L’histoire vous contredit complètement , c’est en général , l’apport de population extérieures qui ont augmenté et valorisé la richesse d’un pays . L’Amérique n’aurait sans doute jamais été ce qu’elle est , si elle n’était composée de diverses communautés .

            Prétendre que certaines populations sont plus médiocres que d’autres , cela frise l’eugénisme . Ces populations dont vous parlez , certes n’ont peut-etre pas les mêmes aspirations que les blancs , mais avec leur culture , apporte du sang neuf et il faut etre persuadé qu’avec les mêmes chances , ils transformeront la société américane pour la rendre plus solidaire .

            Ce que vous voyez comme une régression , l’histoire le jugera comme une richesse .


          • Cascabel Cascabel 3 janvier 2009 20:46

            @ Hervé

            Quelle richesse ?


          • Bois-Guisbert 3 janvier 2009 23:30
            « L’histoire vous contredit complètement…  »

            Je crains que non et que vous véhiculiez une idée reçue.
             
            Mais si tel n’est pas le cas, j’imagine que vous n’aurez aucune difficulté à produire une demi-douzaine d’exemples illustrant l’affirmation selon laquelle « l’apport de populations extérieures  » NON EUROPEENNES a « augmenté et valorisé la richesse d’un pays  ».
             
            J’insiste sur le « non européennes », parce que les Britanniques, les Allemands et les Italiens, véritables artisans des Etats-Unis qui s’estompent aujourd’hui, ne correspondent pas à l’idée qu’on se fait des peuples médiocres. Il suffit de considérer leurs patrimoines culturels et intellectuels respectifs.

            « Prétendre que certaines populations sont plus médiocres que d’autres , cela frise l’eugénisme. »
             
            Sans entrer en matière sur la signification du terme eugénisme, je vous pose une question simple : - Si les pays médiocres ne doivent pas leurs insuffisances à la médiocrité de leurs ressources humaines, à quoi donc faudrait-il les attribuer ?
             
            « Ces populations dont vous parlez , certes n’ont peut-etre pas les mêmes aspirations que les blancs , mais avec leur culture , apporte du sang neuf et il faut etre persuadé qu’avec les mêmes chances , ils transformeront la société américane pour la rendre plus solidaire . »
             
            C’est possible, mais je vous rappelle que la solidarité se finance par la création de richesse à distribuer, et que sans création de richesse, il n’y a rien à distribuer aux nécessiteux.
             
            En outre, pour ce qui est de la production culturelle, l’Amérique latine que nous connaissons, outrageusement métissée, n’arrive pas à la cheville des civilisations précolombiennes !

            « Ce que vous voyez comme une régression , l’histoire le jugera comme une richesse. »
             
            Peut-être… Mais pour le moment, ce n’est pas très prometteur.
             
            Si on considère la situation socio-économique des Etats qui comptent les plus importantes communautés hispaniques (30 % de la population et plus), on constate qu’ils se situent au niveau des Etats qui comptent les plus importantes communautés afro-ricaines (25 % de la population et plus), avec, par exemple, des montants très bas d’impôts per capita et des taux élevés de ménages au-dessous du seuil de pauvreté.

          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 4 janvier 2009 12:46

            @ commetateurs precedents : je reponds du bout du monde (Kerala) sur un ordinateur sans accents... Je ne veux pas entrer ici dans une controverse a connotation para-raciste du type >smart fraction>. Je suis trop creve.

            Mon point ici est que Obama, total produit de l’establishment USA , est mandate pour remplacer le systeme capiutaliste actueldevenu ingerable par quelque chose de plus muscle qui s’appuiera sur un pouvoir populaire... et des forces de securite. Le fait qu’il soit mi-noir le remd plus acceptable a des minorites qu’on souhaite pacifiques. mais sa couleur n’est pas vrameni pertinent au sujet ici traite. On en reparle.. 

            PJCA

            http://nouvellesociete.wordpress.com


          • Bois-Guisbert 5 janvier 2009 11:52
            Je ne veux pas entrer ici dans une controverse a connotation para-raciste du type >smart fraction>.
             
            Je vous remercie très sincèrement d’avoir attiré mon attention sur ce concept dont je n’avais jamais entendu parler – ce qui en dit long sur la « malinformation » que nous subissons. L’ouvrage devrait être un best-seller mondial.
             
            Pour moi personnellement, cette thèse et la démonstration qui l’accompagne sont d’autant plus intéressantes qu’elles confirment par l’arithmétique des observations que j’ai faites en voyageant beaucoup et en lisant davantage encore.
             
            Par ailleurs, je me demande pourquoi vous parlez de « para-racisme » à propos du résultat des recherches des professeurs Lynn et Vanhanen…
             
            S’il peut choquer ce n’est guère que le politiquement correct et la Pensée unique, ce dont il faut plutôt se réjouir.
             
            Et si ce sont seize pays d’Afrique noire qui occupent les seize dernières places de leur classement, est-ce que ce constat est de nature à surprendre quelqu’un ?
             

          • Internaute Internaute 3 janvier 2009 11:50

            @ l’auteur,

            J’apprécie vos articles mais cette fois je ne partage pas votre opinion. La société de service est un leurre. Relisons « Le défi américain » de Jean-Jacques Servan Schreiber (écrit il y a 30 ans au moins) et regardons comment il prévoyait le basculement de la Californie dans une société des loisirs post-industrielle. On voit ce qu’il en est.

            L’équilibre entre le secondaire et le tertiaire se fait tout seul selon l’évolution du marché et de la productique mais la seule source de richesse sont les industries du primaire et du secondaire. Les services ne sont qu’un bonus dont peuvent bénéficier les pays qui ont réussi à optimiser les deux premiers niveaux.

            La crise actuelle vient d’une diminution de la production aux US provoquée par les multinationales et les mondialistes de tous poils qui ont délocalisé à tout va dans le seul but de maximiser leur marge. Pour continuer à maintenir son niveau de vie, on a distribué de la monnaie de singe au peuple par le crédit à faible taux d’intérêt.

            Là-dessus vous rajoutez la question de la surproduction-surconsommation qui est trés juste mais c’est un autre sujet.


            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 4 janvier 2009 12:50

              @ Internaute : Non. les delocalisations sont un element d’un plan concerte. 

              http://nouvellesociete.org/H.html

              PJCA


            • Liberty 3 janvier 2009 12:25

              Pierre,

              Dans mon cas ce sera Wait and see !

              Je ne crois pas plus au miracle Obama qu’aux autres miracles, je me souviens d’un messie qui avait des solutions à tout, du nom de Sarkozy, nous voyons à quoi ont servi ses solutions en 2009 !
              La solution finale oui !

              De Gaulle disait : "La politique c’est promettre, ensuite, une fois élu, c’est composer avec la réalité"
              Pasqua disait "les promesses en politique n’engagent que ceux qui les écoutent" (ça ne l’empêche pas d’être encore en politique )

              J’attends de le voir à l’action, pour l’instant la seule décision ferme est d’envoyer plus d’hommes en Afghanistan, penser au retrait en Irak et à l’attaque future de L’Iran ...

              Nous verrons rapidement (comme pour Sarko) s’il est ce qu’il dit être ...



              • sub_persifl sub_persifl 3 janvier 2009 19:50

                2 liens intéressants :

                le premier sur Obama, plutôt inquiétant :
                http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11550

                et un second encore plus inquiétant :
                http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9746


                • Cascabel Cascabel 3 janvier 2009 20:56

                  Croire encore que BHO ait le moindre pouvoir ou volonté de changer la politique globaliste des gangsters du monde ne cesse de me surprendre.


                • sub_persifl sub_persifl 3 janvier 2009 22:19

                  ici un lien également intéressant, avec une analyse toutefois différente mais toujours très inquiétante :

                  http://www.scriptoblog.com/scriptoblog/index.php?option=com_content&task=view&id=577&Itemid=80

                  par rapport au second lien de mon post précédent :
                  Israël est entré à Gaza ....


                • Cascabel Cascabel 3 janvier 2009 23:36

                  @ Auteur

                  Qu’ a donc fait cet homme pour mériter la confiance que vous lui accordez ? Nous ne savons même pas de façon certaine son véritable nom !

                  Je crains qu’il ne vous déçoive fortement.



                  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 4 janvier 2009 12:59

                    Pourquoi me prete-t-on un grande confiance en Obama, alors que je m’evertue a repeter que je le vois comme l’instrument de l’Establishment pour faire accepter des changements impopulaires mais qui sont devenus inevitables  ? L’ARGENT NE VAUT PLUS RIEN. On est dans un autre jeu. Quans vous circulez en train et que vous depassez un poteau indicateur, . ce qui etait a gauche devient parfois a droite. Soyez attentif.

                    PJCA


                  • Cascabel Cascabel 4 janvier 2009 14:28

                    Merci pour votre réponse. Je vous ait mal lu et vous prie de m’en excuser.
                    Je vous souhaite la bonne année, une superbe santé et plein de bonnes choses.

                     smiley


                  • sub_persifl sub_persifl 4 janvier 2009 17:02

                    @ Auteur

                    petite question Mr Allard. (il ne s’agit pas d’un piège)
                    étant un pauvre quidam ayant épargné quelques milliers d’euros (pour changer une vieille voiture fatiguée par exemple, ou un quelconque autre avatar qui risque de me tomber sur la gueule), que me suggérez-vous ?
                    en effet, en vous lisant, vous ou d’autres économistes, et pour ce que j’ai pu en comprendre, ou tout simplement, en ouvrant les yeux sur ma réalité quotidienne, je m’attends à ce que ces quelques sous deviennent rapidement de la monnaie de singe.
                    Que faire de cette épargne ?
                    Bien sûr, et je le sais aussi en en ayant fait maintes fois l’expérience, les conseilleurs ne sont pas les payeurs....
                    Mais n’ayez crainte, je n’irai pas tout dépenser dans la grande distribution demain matin.
                    Je souhaite simplement avoir un avis éclairé.

                    Gardez ce pognon à 2% d’intérêt l’an à ma "banque" postale ne me semble pas être la bonne solution....

                    Ne m’en veuillez pas trop de penser à mes petites économies quand tout va si mal pour de nombreux malheureux.
                    j’en culpabiliserais presque.
                    merci d’avance.


                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 5 janvier 2009 14:12

                      @ Subpersifl : Il y a un "espoir" raisnonnable qu’un regime autoritaire assure l’ordre et que tout fonctionne sous controle le temps de batir une nouvelle societe. Si vous n’y croyez pas - est c’est affaire de foi - la reponse a cette question est la meme que la premiere fois ou elle a ete posee... il y a tres, tres longtemps : de l’or ou de la terre. Mais l’or est bien lourd et la terre ne vaut que si l’ordre est retabli permettant de faire valoir vos titres.

                      PJCA

                      http://nouvellesociete.org/H.html


                    • sub_persifl sub_persifl 5 janvier 2009 16:21

                      merci pour votre réponse.
                      Malheureusement je n’ai pas les moyens d’acheter de l’or ou un lopin de terre.


                    • sub_persifl sub_persifl 5 janvier 2009 16:27

                      et merci pour votre lien.


                    • Cascabel Cascabel 5 janvier 2009 17:58

                      Un nounours alors ?
                       smiley

                      Plus sérieusement, le mieux en temps de crise (et même en temps d’abondance) c’est les amis et la maîtrise d’un métier. Que savez-vous faire et comment pouvez-vous vous rendre utile ? Voilà la vraie question à se poser quand le papier monnaie ne vaut plus grand chose.


                    • sub_persifl sub_persifl 5 janvier 2009 19:42

                      ouais un "gentil" nounours .... mais c’est une vieille photo ... suis décrépit maintenant et avec pas mal de kilos en moins ...
                      pour ce qui est du taf, les vioques comme moi sentent de plus en plus mauvais, les dents se gâtent, les rhumatismes et autres tendinites font toujours plus souffrir... Je ne vous souhaite pas ce genre d’expérience, mais par contre une longue vie et pour commencer une bonne année 2009.
                      jesus 


                    • Cascabel Cascabel 5 janvier 2009 23:35

                      Bonne année aussi, je vous souhaite évidemment de souffrir le moins possible et de vous entourer en ces temps de crise d’amis fiables.


                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 6 janvier 2009 12:47

                       @ Cascabel : Oui, vous etes ici au coeur de la solution ; nous allons vers une societe de services et c’ est la demande pour votre competence qui sera la VRAIE solution. On a dit cyniquement qu’il n’y a jamais de crise pour une jolie femme. L’or et le terre sont ce qu’il y a de mieux dans le matériel, si vous avez un petit pecule a sauver, mais c’est VOUS la solution.

                       PJCA

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