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Commentaire de Bois-Guisbert

sur Barack-le-Rouge


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Bois-Guisbert 3 janvier 2009 23:30
« L’histoire vous contredit complètement…  »

Je crains que non et que vous véhiculiez une idée reçue.
 
Mais si tel n’est pas le cas, j’imagine que vous n’aurez aucune difficulté à produire une demi-douzaine d’exemples illustrant l’affirmation selon laquelle « l’apport de populations extérieures  » NON EUROPEENNES a « augmenté et valorisé la richesse d’un pays  ».
 
J’insiste sur le « non européennes », parce que les Britanniques, les Allemands et les Italiens, véritables artisans des Etats-Unis qui s’estompent aujourd’hui, ne correspondent pas à l’idée qu’on se fait des peuples médiocres. Il suffit de considérer leurs patrimoines culturels et intellectuels respectifs.

« Prétendre que certaines populations sont plus médiocres que d’autres , cela frise l’eugénisme. »
 
Sans entrer en matière sur la signification du terme eugénisme, je vous pose une question simple : - Si les pays médiocres ne doivent pas leurs insuffisances à la médiocrité de leurs ressources humaines, à quoi donc faudrait-il les attribuer ?
 
« Ces populations dont vous parlez , certes n’ont peut-etre pas les mêmes aspirations que les blancs , mais avec leur culture , apporte du sang neuf et il faut etre persuadé qu’avec les mêmes chances , ils transformeront la société américane pour la rendre plus solidaire . »
 
C’est possible, mais je vous rappelle que la solidarité se finance par la création de richesse à distribuer, et que sans création de richesse, il n’y a rien à distribuer aux nécessiteux.
 
En outre, pour ce qui est de la production culturelle, l’Amérique latine que nous connaissons, outrageusement métissée, n’arrive pas à la cheville des civilisations précolombiennes !

« Ce que vous voyez comme une régression , l’histoire le jugera comme une richesse. »
 
Peut-être… Mais pour le moment, ce n’est pas très prometteur.
 
Si on considère la situation socio-économique des Etats qui comptent les plus importantes communautés hispaniques (30 % de la population et plus), on constate qu’ils se situent au niveau des Etats qui comptent les plus importantes communautés afro-ricaines (25 % de la population et plus), avec, par exemple, des montants très bas d’impôts per capita et des taux élevés de ménages au-dessous du seuil de pauvreté.

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