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Les commentaires de Décroissant



  • Décroissant 16 octobre 2022 13:41

    @mmbbb

     Boudiou, quelle agressivité !

    « @Décroissant vous mentez par omission ! Des scientifiques le confirme , le problème est le stockage de l electriite  »  : raison de plus de produire et d’utiliser localement pour diminuer cette dépendance !

    « Vous savez tres bien qu il y aura un tension sur le marche des matieres premieres »  : ce n’est pas nouveau, depuis le premier choc pétrolier et le rapport du Club de Rome en 1972, les grandes puissances (dont nous ne sommes pas) et les multinationales de l’énergie n’ont de cesse d’accaparer les ressources naturelles hors de leurs frontières, d’où le cortège de guerres, de massacres ou de tentatives de déstabilisation...

    « Quant à la France, elle dut céder sur son autonomie...  » : toute relative, vous en conviendrez, on entend cette fable depuis que Pierre Messmer a lancé le programme du nucléaire civil : avec un minerai qui provient à 90 % de pays sous influence russe (Ouzbékistan : 26 % ; Kazakhstan : 29 %) ou chinoise (Niger : 35 %)  : https://reporterre.net/Non-la-France-n-est-pas-independante-grace-au-nucleaire, et des déchets ultimes expédiés en loucedé en Russie parce que le stockage de La Hague est saturé : https://reporterre.net/La-France-se-debarrasse-de-dechets-nucleaires-en-Russie, on nous la baille belle avec ce mythe de l’indépendance nucléaire !

    Osons un parallèle : quand une entreprise n’a aucune maîtrise sur 90 % de ses approvisionnements, elle est proche du rachat ou de la liquidation !

    L’Allemagne, citée par tous les soi-disant journalistes économiques libéraux comme l’exemple à suivre, a tout misé sur le gaz de provenance russe et va entrer en récession en 2023…

    « L Espagne le Portugal ont mis fin à cette indexation forcée  » : soyons précis, ces pays n’ont obtenu qu’une dérogation provisoire pour sortir du marché européen de l’électricité basé sur les centrales à gaz.

    « EDF est obligé d acheter à prix comptant l eledtricité » verte "  » : la France, deuxième contributrice au budget européen, a accepté de se plier au dogme néo-libéral de la mise en concurrence censée faire baisser les coûts pour le consommateur en brisant le monopôle d’Edf pour ouvrir le marché à des entreprises non productrices : tout le monde voit que cela ne marche pas mais nos gouvernants s’obstinent dans cette impasse. Ce n’est pas une question d’électricité « verte », mais bel et bien d’orientation et de courage politique.

    « Racontez pas des bobards et pendant ce temps on coupe les forêts » : la gestion des forêts est en déshérence depuis la réorganisation/élimination de l’Administration des Eaux et Forêts au profit exclusif du court-termisme des entreprises privées. La forêt française appartenant principalement à de petits propriétaires, la question est idéologique : faut-il un contrôle étatique de ce qu’on pourrait nommer un bien commun, ou considère-t’on qu’il s’agit d’un nouveau Far West où peuvent s’ébattre de grosses entreprises sans foi ni loi, il me semble que le gouvernement a tranché.

    Comme je l’ai exprimé à plusieurs reprises, je n’ai aucune prétention à proposer une solution globalisante (donc votre procès d’intention est sans objet). Comme bon nombre d’intervenants de ce site, je n’ai aucune prise sur la marche du monde : si celui-ci va mal, la méchante écologie (qui n’est pas au pouvoir) est un bouc émissaire facile alors que la pensée ultra-libérale sous-tend toutes les décisions prises à ce jour. Ma conviction reste néanmoins qu’il faudrait gagner en autonomie en se réappropriant localement au moins partiellement la production et l’exploitation de l’énergie plutôt que de tout déléguer aux grands corps qui ont montré leur cécité au vu du champ de ruines actuel. A titre d’exemple, une petite ville comme Montdidier possède sa régie communale d’électricité depuis 1925 ! : https://www.ville-montdidier.fr/decouvrir-montdidier/la-regie-communale-delectricite/regie-electrique-de-montdidier/



  • Décroissant 15 octobre 2022 19:42

    @mmbbb

    Menteur, comme vous y allez !

    Dans l’exemple cité (entreprise de Brioude), l’utilisation des batteries permet de maximiser l’auto-consommation (couverture de 49 % des besoins en électricité, autoconsommation de 80 % de la production totale, autres graphiques à l’appui dans le document produit).

    Alors certes les terres rares et autres métaux des batteries posent des problèmes écologiques (hormis l’hydraulique, aucun système de production d’énergie n’est neutre de ce point de vue), mais celles-ci ne sont utiles qu’en recherche d’autonomie sachant que le système français, centralisateur, pousse plutôt à la revente au réseau national qu’à l’auto-consommation. Une entreprise produisant au-delà de ses besoins ne peut (en l’état de la législation) revendre à sa voisine qu’en créant une entité juridique ad hoc : l’usine à gaz habituelle !

    Je ne rebondissais que sur votre sous-évaluation du rendement de ces panneaux, et non en proposant une solution globalisante. C’est même tout le contraire : par chez moi les hangars agricoles se couvrent de panneaux (financés ou loués) et de petites communes investissent dans des solutions locales (https://reporterre.net/Dans-le-Lot-le-solaire-citoyen-ca-marche)

    Sachant l’importance des pertes en ligne, produire et consommer localement semble présenter un avantage non négligeable, et équiper les toits des bâtiments, maisons, immeubles et entreprises lorsque ceux-ci sont bien exposés n’apparaît pas si ridicule que cela pour réduire la dépendance aux systèmes de production centralisés.

    On pourrait faire un parallèle avec les méthanisation : tant que celle-ci est aux mains des agriculteurs, le procédé est vertueux, dès qu’il passe à celles de très grosses entreprises, les rejets et les consommations de productions agricoles vivrières déviantes deviennent source de problèmes.


    Il ne s’agissait pas dans mon esprit (d’idiot écolo décroissant, on aura compris) d’opposer recherche de solution nationale aux solutions locales, mais juste de parler de complémentarité et de faisabilité alors que les sources d’approvisionnement en matières premières sont appelées à devenir de plus en plus problématiques.



  • Décroissant 14 octobre 2022 19:53

    @mmbbb
    Le rendement est nettement supérieur lorsqu’on s’en donne la peine et cette entreprise de Brioude, pas spécialement le midi, le démontre :

    https://blogs.mediapart.fr/frederic-denhez/blog/101022/brioude-itineraire-dune-entreprise-presque-autonome-en-energie



  • Décroissant 5 octobre 2022 14:39

    Bonjour Doume65,


    Je n’ai pas plus d’appétence que vous pour cette affirmation européiste revendiquée dès 2010 dans ce sigle à l’initiative de Daniel Cohn-Bendit et - les mêmes causes produisant les mêmes effets - je déplore également cette propension d’une majorité d’inscrits à se couler dans les habits d’un parti respectable soit-disant apte à gouverner en suivant la dérive néo-libérale adoptée (mais non revendiquée) par le parti socialiste.

    Mais je me méfie des généralisations hâtives et ne rangerais pas comme l’auteur de l’article toutes les sensibilités écologistes sous le même chapeau (exemple de jugement à l’emporte-pièce : la gauche écologique ne pouvant être que péjorativement gauchiste, donc irresponsable), et il me semble que si les écolos ont parfois bénéficié de strapontins au gouvernement, ils n’ont jamais été véritablement aux manettes.

    C’est toujours cette sempiternelle recherche de boucs émissaires : les « boomers » (simples citoyens et non l’oligarchie censée nous représenter) subjugués par la sur-consommation seraient soi-disant seuls comptables des destructions opérées par la mondialisation des échanges, comme si après la publication du rapport du Club de Rome en 1972 (encore de dangereux gauchistes !) une bifurcation vers une autre forme de développement n’avait pas été possible.

    La question qui se pose est donc celle du choix (ou mode de désignation) de nos représentants, et qu’un étudiant en école de commerce, futur participant de ces classes dirigeantes qui nous ont conduit au merdier actuel, nous indique comment distinguer entre la bonne et la mauvaise écologie, c’est comment dire, un poil irritant !



  • Décroissant 27 septembre 2022 22:29

    En stigmatisant presque exclusivement ceux que vous classifiez « écologistes de gauche » qui présentent la particularité de n’être en rien responsables des dérives économiques actuelles, vous oubliez curieusement plusieurs acteurs essentiels : les instances européennes et les acteurs économiques et financiers aux manettes des décisions concernant la mondialisation des échanges.

    Dans les années 70, le mot d’ordre dans les écoles de commerce, c’était je cite : « de faire pisser le cash-flow ». Depuis la répartition de la richesse entre actionnaires et salariés s’est considérablement dégradée, les politiques de soutien aux entreprises maintiennent des salaires structurellement bas, tout comme l’absence suffisante de revalorisation du traitement des fonctionnaires (Education nationale, fonction publique hospitalière…) ont déclassé des professions naguère enviées. Il est donc paradoxal de paraître leur imputer des choix de consommation largement imposés de l’extérieur…

    Quant à la perte de souveraineté politique et économique, transférée à l’union européenne pratiquant une politique de libre-échange sans garde-fous, elle est largement co-responsable des délocalisations comme des pertes de savoir-faire. Prenons un seul exemple : la production de panneaux photo-voltaïques européenne a été proprement torpillée par la production chinoise largement subventionnée sans que les bureaucrates européens lèvent le petit doigt ! Nos encombrants voisins américains bien que libéraux mais non dogmatiques sont quant à eux beaucoup plus interventionnistes et ne se privent pas d’augmenter taxes et quotas dès que l’un de leurs secteurs économiques est en danger.

    J’envie enfin vos certitudes quant aux perspectives offertes par une écologie de droite qui reste pour l’instant à l’état de pieuses déclarations, sans doctrine ni programme.



  • Décroissant 7 septembre 2022 12:43

    Ignominieux : alors que le banquier d’affaires n’a eu de cesse d’enrichir les plus riches en dépeçant les acquis sociaux du CNR canal historique, l’organe de propagande ose (ça ose tout) un « la ramener » qui a pour effet inverse de ridiculiser son laborieux pensum… quand ça veut pas !



  • Décroissant 26 août 2022 11:46

    « le chômage baisse...C’est pourtant le point fort de la France »

    Com médiocre, quand tu nous tiens : https://www.mediapart.fr/journal/economie/220822/baisse-du-chomage-le-chiffre-qui-met-mal-la-communication-du-gouvernement

    Même l’agence de propagande n’a plus la foi du charbonnier ! (Feu sacré pour un faiseur, faudrait pas exagérer non plus).



  • Décroissant 24 août 2022 18:25

    @rosemar
    Que nenni !

    Je me contentais d’indiquer un chemin. Et « Là où il y a un chemin, il y a une volonté » ou vice-versa.

    Plaquer une grille de lecture anglo-saxonne, c’est entériner le fait que l’idéologie ultra-libérale a d’ores et déjà triomphé : dès lors pourquoi s’émouvoir si les CDD remplacent les CDI, les vacataires les temps pleins, et les ubérisés les emplois nomenclaturés ?

    L’actuel président sans programme et sans colonne vertébrale devrait selon toute vraisemblance dissoudre à terme l’assemblée : dès lors toute bifurcation devient possible, sauf à préférer le merdier actuel.



  • Décroissant 24 août 2022 15:56

    @Gégène
    Serais-je sommé d’apporter sur le champ des solutions à toutes les plaies d’Égypte décrites par Rosemar ? Ce serait m’accorder trop d’importance ! La « Renaissance » est censée y pourvoir...



  • Décroissant 24 août 2022 12:51

    Bonjour Rosemar,

    Que de secteurs impactés par ces pénuries !


    Et si l’on commençait déjà par proscrire l’anglicisme « impacter » (employé à toutes les sauces, cette paresse intellectuelle banalise des faits révoltants) . A mal définir une situation, on s’interdit prosaïquement d’agir sur elle !



  • Décroissant 11 août 2022 20:50

    @DACH
    Ah ! Si les faits sont confirmés par un réseau secret auquel je n’ai pas accès, la lutte est inégale, je n’ai que le doute à opposer !




  • Décroissant 11 août 2022 20:48

    @moderatus
    J’ai du mal m’exprimer : c’est toujours l’inconvénient de vouloir faire court. Je n’intervenais que sur les faits relatés par Dach, sur lesquels vous rebondissiez. Et il m’apparaissait difficile, en l’état de ce qui était relaté, d’imputer sans réserve la responsabilité à un groupe déterminé. Ni plus, ni moins. Juste l’invocation du doute de Montaigne ou de Descartes !



  • Décroissant 11 août 2022 19:07

    @DACH
    Les faits, rien que les faits ! Dans les articles que vous citez, aucune mention d’origine ethnique. Rien non plus dans la Dépêche qui couvre l’Occitanie.

    Donc avec Boulevard Voltaire vous « savez » ou présumez savoir, et au besoin vous devinez. Pas très scientifique, ni très factuel ! C’était le sens de ma réserve d’autant que l’on devrait en apprendre plus dans les jours qui viennent. Les statistiques vous sont favorables, mais la France ne manque pas de délinquants de souche...



  • Décroissant 11 août 2022 18:06

    @moderatus

    Une prudence s’impose cependant avant de passer aux conclusions : sur les articles concernés, aucune précision sur les auteurs de faits (ils sont mineurs), juste la mention « enfants issus de milieux défavorisés » qui renvoie de manière indifférenciée à une mauvaise intégration (immigrée ou autre…).

    Par ailleurs, il n’est pas inutile de rappeler que les très grosses entreprises (qui ont leurs entrées à l’Élysée) ont de tous temps fait pression pour disposer d’une main-d’œuvre bon marché, permettant en outre de tirer vers le bas l’échelle des salaires, sans se préoccuper outre mesure des conséquences pour la société.

    https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i09012135/francis-bouygues-sur-les-immigres



  • Décroissant 21 juillet 2022 11:07

    De la parole aux actes.

    Un exemple parmi d’autres : la ville de Rouen qui n’a eu de cesse de couper ses arbres vénérables avec le précédent maire socialiste, pouvait espérer une inversion de tendance avec l’élection d’une municipalité socialo-écologiste ayant mis la renaturation en vitrine de son site internet.

    Hélas, renaturation peut aussi signifier qu’il faut au préalable éliminer une nature implantée depuis des décennies avant que de lui substituer une pâle imitation qui aura moult difficultés à remplacer efficacement l’ancienne.

    Ainsi, alors que la France suffoquait, Rouen enregistrait la destruction de l’un de ses derniers espaces verts privés, les Jardins joyeux, histoire de densifier et de minéraliser un peu plus le centre ville rive droite. Une sale habitude…

    https://blogs.mediapart.fr/bertrand-rouzies/blog/190722/massacre-la-tronconneuse-en-pleine-canicule

    En politique, les arguties sophistiques l’emportent le plus souvent sur les belles considérations.



  • Décroissant 19 juillet 2022 15:03

    Bonjour jjwaDal,


    Il y a tout juste 50 ans paraissait « Les limites à la croissance », juste avant le premier choc pétrolier. Issu des travaux de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), ce rapport dérangeant fut vite mis sous le boisseau au nom des solutions technologiques que l’on ne saurait tarder à trouver (argument toujours employé sans plus de vérification, comme celui de la théorie du ruissellement) et d’une addiction compulsive à la consommation effrénée. Il vient d’être réédité, mais gageons qu’il sera à nouveau largement ignoré par les pouvoirs politique et économiques comme le fut le précédent. N’a pas l’influence du cabinet Mckinsey qui veut !


    Lors de la publication de ce rapport du Club de Rome, en 1972, une bifurcation était alors possible : la voie choisie, dont nous vivons les conséquences aujourd’hui, fut la fuite en avant de la consommation à outrance, le développement hors de tout contrôle étatique des multinationales qui imposent leurs objectifs à donf et pour les grandes puissances l’accaparement des ressources naturelles hors de leurs frontières et son cortège de guerres et de massacres…


    Dans ces années 70, le mensuel, puis trimestriel Le Sauvage explorait de nouvelles thématiques antiproductivistes, en majorité individuelles, pour endiguer la surconsommation et la logique de croissance à tout crin, avec en contrepoint la bande dessinée de Claire Brétecher : Le Bolot occidental où un bâtard libidineux et entièrement tourné vers la satisfaction immédiate de ses désirs ruinait tous les efforts collectifs déployés. Prémonitoire !


    On ne saurait passer sous silence l’impéritie de nos gouvernements et d’une technostructure au départ formée pour servir l’état et l’intérêt général, qui au fil des pantouflages et d’un entre-soi soigneusement entretenu, se sont révélés incapables de la moindre prospective digne de ce nom, butant à chaque fois sur les crises en proposant pour les résoudre la poursuite des politiques les ayant provoquées… Quid de la main invisible du marché censée réguler la mondialisation heureuse que nos économistes autorisés (dans les milieux autorisés, on s’autorise à dire…) continuent à nous vendre (dédicace spéciale à l’ennemi de la finance) ?


    Pour répondre plus précisément à votre article, l’échelon national me paraît plus pertinent que l’européen où d’ailleurs, jusqu’à présent, chaque pays a mené sa stratégie énergétique en solo. Le nucléaire civil qui fut impulsé par Pierre Messmer pendant la maladie de Georges Pompidou, sans consulter la nation, devait à l’époque assurer « l’indépendance énergétique » de la France avec, après l’abandon de la filière française au graphite, la quasi totalité des centrales sous licence Westinghouse et un minerai presque totalement importé. Notre « Mozart de la finance » a ajouté la touche finale en laissant filer Alstom fabriquant les turbines Arabelle équipant l’ensemble de ces centrales au profit de l’entreprise américaine Général Electric !

    Et on voudrait nous rajouter une couche de « souveraineté » (élément de langage mis à toutes les sauces) énergétique...

    Alors, même en glissant sous le tapis la gestion des déchets, et l’incapacité actuelle d’Edf à mettre en fonctionnement l’ EPR de Flamanville, pas plus que celui vendu à la Finlande sans parler du contrat conclu pour les deux réacteurs de Hincley Point (le surcoût cumulé expliquant par ailleurs la nationalisation en cours), si l’utilisation du parc actuel sous réserve de mise à niveau s’avère incontournable, la réalisation d’un nouveau programme nucléaire exige au minimum 15 à 25 ans, un laps de temps ne permettrait pas de répondre aux attentes.


    Le slogan «  l’énergie la moins chère est encore celle que l’on ne consomme pas » de l’association négaWatt qui propose depuis 2003 le scénario d’une trajectoire énergétique réaliste, conforme au principe central d’un développement soutenable, devrait nous inciter à une sobriété acceptée avant que de subir des restrictions imposées (j’entends déjà les cris d’orfraie) vu le retard pris dans la conception/réalisation de programmes énergétiques substituables.

    Mais il est fort à parier que le gouvernement actuel ne va s’employer qu’à dérouler une communication ad hoc plutôt que de mettre en branle une batterie de solutions nationales cohérentes

    (plan ambitieux de rénovation des logements, relocalisation des productions agricoles et industrielles, développement des échanges et transports locaux, abandon des chimères des véhicules électriques trop lourds et polluants, …). La ratification du CETA (en vigueur depuis 5 ans) et des nouveaux traités négociés par la commission européenne, dont celui avec la Nouvelle Zélande, devrait rapidement nous éclairer.



  • Décroissant 18 juillet 2022 12:50

    @ETTORE
    Je n’aurais pas dit mieux.



  • Décroissant 3 juillet 2022 18:06

    @Bernard Grua
    Au temps pour moi, pour reprendre une pseudo-excuse militaire, mais je suis plus habitué aux liens situés en clair en bas de page qu’à ceux soulignés dans le corps du texte.

    Ceci étant, je suis toujours aussi gêné par l’assimilation d’un voilier navire-école à un navire de guerre stricto sensu - il doit aussi pouvoir faire relâche -, de même que le drapeau d’une nation ne saurait se résumer à son régime actuel. Dans le jeu des manipulations et contre-manipulations, c’est paradoxalement donner raison au cynisme de Poutine que d’abonder dans le sens de la vision schizophrénique d’une Europe liguée contre le peuple russe qu’il veut imposer : le responsable en l’occurrence, c’est le régime, pas l’ensemble de la population.

    Dans un autre ordre d’idées, la France continue d’importer du pétrole et du gaz russe dans des proportions non négligeables :

    (https://reporterre.net/Accro-aux-gaz-et-petrole-russes-la-France-finance-Poutine),

    (https://www.latribune.fr/economie/international/l-ue-a-achete-57-milliards-d-euros-de-petrole-de-gaz-et-de-charbon-a-la-russie-depuis-le-debut-de-la-guerre-en-ukraine-921509.html)

    Certes, ces approvisionnements ne reçoivent aucune publicité et ne se promènent pas avec un petit drapeau, mais l’on peut aussi déplorer que les gesticulations politiques amplement relayées médiatiquement dissimulent benoîtement la poursuite de ce business as usual qui alimente l’effort de guerre.



  • Décroissant 2 juillet 2022 13:53

    @pemile

    Effectivement, il est plus que gênant de publier un article à charge sur une réponse qui n’est pas accessible, le procédé est plutôt inéquitable. Un peu comme si un procès se déroulait en bâillonnant la défense…

    Par ailleurs, le coté donneur de leçon rigoriste renvoie à une certaine conception américaine qui conduira sous peu, si l’on n’y prend garde, à condamner également la littérature russe qui n’a pu que générer la monstruosité Poutine !



  • Décroissant 1er juillet 2022 11:13

    @DACH

    De Closets est passé de «  Toujours plus » au début des années 80 qui dénonçait l’avidité de ceux qui monopolisaient le pouvoir à « La parenthèse boomers » en 2022 en se trompant de cible : ceux qui ne maîtrisent rien (peu ou prou la quasi totalité de la population) sont-ils réellement responsables des politiques suivies par les décideurs économiques et politiques ?

    Lors de la publication du rapport du Club de Rome, en 1972, une bifurcation était alors possible : la voie choisie, dont nous vivons les conséquences aujourd’hui, fut la fuite en avant de la consommation à outrance, et donc pour les grandes puissances l’accaparement des ressources naturelles hors de leurs frontières naturelles et son cortège de guerres et de massacres…

    Rendre le citoyen lambda responsable de la marche du monde est une curieuse vision de la société, et la recherche du bouc émissaire commode une certaine paresse d’esprit !