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Les commentaires de Brunehaut



  • Brunehaut 29 avril 12:32

    D’habitude, je défends plutôt la famille et la natalité, même si j’en ai expérimenté dans le monde d’aujourd’hui toutes les difficultés ( comme beaucoup d’autres ).

    Mais là, en lisant le contenu des interventions qui, pour beaucoup raillent ou nient la réalité vécue par les femmes et les mères, qui imposent lourdement leur point de vue d’homme et leurs exhortations morales à l’autre sexe, je suis presque contente que nous disposions à votre nez et à votre barbe d’un si grand pouvoir, celui de donner la vie si nous voulons et quand nous voulons.

    Et vu l’incompréhension, ce n’est pas près de s’arranger !



  • Brunehaut 29 avril 09:18

    @Com une outre
    Vous devriez lire plus haut le message de Montdragon avant de m’insulter grossièrement.



  • Brunehaut 29 avril 09:15

    @Et hop !
    Vision sacrificielle de la femme, hors de toute réalité. 



  • Brunehaut 29 avril 09:13

    @Com une outre
    Vous pouvez préciser autrement que par la vulgarité qui vous tient lieu d’argument ? 



  • Brunehaut 27 avril 15:30

    @Montdragon
    Qu’est-ce qui vous autorise à me prendre pour une bourgeoise ? Et à penser que j’emploie des esclaves africaines ?
    Vous connaissez beaucoup de couples français qui s’en tirent sans l’emploi féminin à plein temps ? Et vous connaissez beaucoup de mères de 4 enfants d’origine immigrée qui exerce un métier à plein temps ?
    Choin choin, je ne sais pas ce que ça veut dire. Mais l’incompatibilité entre le travail féminin dicté par la situation socio-économique et le renouvellement des générations, ça, je connais. Pour avoir payé de ma personne. Sans autres esclave que moi-même.
    Maintenant, si votre horizon pour la France, c’est « Métisse » de Y. Noah, effectivement, il n’y a pas de souci à se faire ! 



  • Brunehaut 27 avril 08:56

    On ne résoudra pas le problème démographique français ( entre autres ) sans s’attaquer à la question de l’éducation de l’enfant et de la coparentalité. Sérieusement, trop de femmes sacrifient carrière, revenus et retraite pour élever des enfants. Sans compter la fatigue et, dès que ça dérape, la culpabilité puisqu’en France, la mère est tenue pour responsable de tout. Sur ce coup, Badinter - que j’apprécie modérément - a raison dans le constat. Quant à la solution ... 



  • Brunehaut 16 avril 12:03

    Peut-être pourrait-on demander leur avis aux gens de métier, vous savez, ces enseignants qui ont les mains dans le cambouis mais, certainement, ne comprennent rien à rien. D’ailleurs, trop de bonnes femmes ...

    Vous savez à quoi me font penser les sociologues de l’éducation et autres spécialistes des sciences éduc ? A ces brillants généraux qui, pendant le premier conflit mondial, sans avoir jamais risqué leur peau, prétendaient expliquer la guerre à ceux qui la faisaient et qui, pour le malheur de tous, en définissaient la stratégie !

    Mais je vous laisse entre gens de bonne compagnie...



  • Brunehaut 4 avril 10:50

    Ma foi, un peu de désinformation en Russie sur la France, quelques propos hostiles émanant de personnalités publiques, surtout après les menaces d’un Macron qui se pose en chevalier blanc défenseur de l’Ukraine, c’est peu de choses par rapport à l’unanimisme anti-russe qui sévit en Occident depuis deux ans ( et, en réalité, depuis bien plus longtemps ). 

    Dommage ... La seule question qui vaille est la suivante : quelles traces, lorsque l’affaire ukrainienne sera terminée, ces évènements laisseront-ils dans une relation franco-russe déjà compliquée ( par le fait que les Russes connaissaient la France bien mieux que nos compatriotes la Russie et qu’ls se savaient mal-aimés, voire méprisés par les Français ) ? Je dis bien : les Russes. Qu’on ne me fasse pas le coup du « pas d’amalgame » avec Poutine ...



  • Brunehaut 27 mars 11:46

    La Palice ne fait pas une politique éducative. 

    Les « déficits du primaire » doivent être comblés en primaire qui est, je le répète , la pierre angulaire du système et doit donc faire l’objet de toutes les attentions. Pour cela, il faut en finir avec le pédagogisme des inspecteurs, relever le niveau de formation des maîtres et réformer l’enseignement de la lecture, de l’écriture et des mathématiques. Il faut arrêter aussi d’y multiplier les matières et se concentrer sur les bases. 

    Les donneurs de leçons ne manquent pas ... Les groupes de niveau au collège sont très difficiles à mettre en place dans la réalité. Et je maintiens, comme l’immense majorité de mes collègues qui ont les mains dans le cambouis, que les déclarations d’intention qui ne sont pas accompagnées de moyens concrets, comme c’est le cas avec Attal, ne servent qu’à berner les gogos ! 



  • Brunehaut 25 mars 16:03

    @Aristide
    Vous savez, les 6e, dans une proportion variable, ne savent pas lire. Pour certains réellement ( et je parle de Français « de souche » ). 
    Alors, non, apprendre à lire et à écrire à des collégiens, je ne sais pas le faire ( et je ne suis pas prof de français ). On les oriente depuis longtemps vers une orthophoniste. Mais le phénomène s’accroît. Et il s’agit, le plus souvent, d’enfants tout à fait intelligents. Parfois dys-, parfois non.
    Pourquoi faut-il que les maîtres fassent au collège ce qu’ils n’ont pas pu faire à l’école ? Le primaire, c’est la pierre angulaire de tout l’édifice scolaire. 



  • Brunehaut 25 mars 14:00

    @Aristide
    Mais ces moyens ne sont pas prévus ! Il n’y aura pas de professeurs supplémentaires. D’ailleurs où les trouver quand ils manquent déjà ? Quant aux salles, le taux d’occupation est, le plus souvent, de près de 100%. Où prendre les salles nécessaires ? Quant aux petits groupes ... Beaucoup d’établissements ont une majorité ou une part non négligeable d’élèves faibles ...
    L’amateurisme, c’est de croire, comme nos gouvernants, que n’importe qui peut enseigner n’importe quoi. Je maîtrise ma discipline et la pédagogie de celle-ci. Mais, si l’on me confiait un groupe d’élèves faibles, comment essaierais-je de le faire progresser ? En expliquant plus lentement, avec bienveillance... En somme, je ferais la même chose mais un peu différemment. Cela ne suffit pas toujours, loin de là. La pédagogie à l’attention des élèves en difficulté demande une vraie formation professionnelle et elle existe, à condition de ne rien improviser. 



  • Brunehaut 25 mars 12:17

    @Fergus
    Je ne vous dit pas le contraire. Mais seulement deux choses : jusqu’en 2022, Poutine occupait le centre de l’échiquier politique russe avec deux oppositions, l’une à sa droite, et l’autre à sa gauche. De cette configuration, il n’était jamais question ici car les médias se focalisent sur les opposants qui relaient l’idéologie occidentale. .. et qui, de ce fait, sont écartés, de manière souvent brutale.
    Quant aux dernières élections, les électeurs russes auraient pu être beaucoup plus nombreux à s’abstenir... de participer à un sacre annoncé. Or, ils sont allés voter en masse. Et ne prétendez pas qu’ils risquaient leur vie ou leur position en s’abstenant ; c’est faux. C’est tout mon constat. Ne pas l’admettre, c’est voler aux Russes quelque chose : la légitimité de leur point de vue. 



  • Brunehaut 25 mars 11:54

    @Fergus
    Je vois très bien que certains opposants sont combattus ( et je vous rappelle que les communistes et l’extrême-droite sont habituellement des opposants sérieux, même s’ils n’ont pas l’heur de plaire à l’Occident ). 
    Mais sur la guerre en Ukraine, il y avait consensus de la part des candidats. Cela n’empêchait pas une forme de boycott de la part des électeurs ; c’est à cela notamment qu’appelait Navalnaïa. Force est de reconnaître qu’il n’a pas eu lieu ... Et le message envoyé par les Russes n’est pas seulement, ni même majoritairement celui d’un peuple empêché ou opprimé. Il y a encore une forte adhésion. Je ne sais pour combien de temps mais cela aussi est un fait.



  • Brunehaut 25 mars 11:28

    Les déclarations de principes ou d’intentions ne se transforment pas en réalité par le seul fait qu’on les énonce.

    Ce dont vous parlez n’est pas réalisable à moyens constants . Ni sans des enseignants bien formés, spécialisés. De même que le chirurgien généraliste a peu de chances de réaliser avec succès une opération cardiaque. 

    Il faut abandonner la vision amateuriste du métier d’enseignant pour reconnaître qu’on a besoin de professionnels qualifiés. L’ « effet prof », ce n’est pas un mythe. 



  • Brunehaut 25 mars 11:15

    Les groupes de niveau ne sont, de toute façon, pas réalisables, sinon a minima, sans moyens humains et matériels supplémentaires. Et puis, à défaut d’une vraie réflexion pédagogique sur la progression des élèves d’un groupe plus faible vers un groupe moins faible, c’est du cantonnement

    Quant au choc des savoirs, il n’est pas prêt de se traduire par une hausse du niveau des élèves quand la formation des enseignants devra comporter encore moins de disciplinaire. A l’avenir, il y aura plus rare qu’un prof : celui, parmi les profs, qui sera réellement compétent dans sa matière !



  • Brunehaut 25 mars 10:21

    @Fergus
    Les Russes auraient pu ne pas plébisciter Poutine. Navalnaïa les y avaient appelés, en vain. C’est donc « qu’ ils veulent encore d’un pouvoir qui peut encore ». Quand ce ne sera plus le cas, ils n’auront pas besoin de l’Occident intrusif ou tutélaire pour faire évoluer le cours de leur Histoire.
    Partout où les Occidentaux et surtout les US ont fourré leur nez sous couvert de liberté, de démocratie et de droits de l’homme, le prétendu remède a été bien pire que le mal ...



  • Brunehaut 25 mars 09:38

    @Fergus
    Votre démonstration est à charge ; c’est un réquisitoire. 
    Pour moi, cela ne sert à rien. On discute avec les dirigeants en place : c’est la diplomatie. 
    Le reste concerne les Russes eux-mêmes..



  • Brunehaut 25 mars 09:34

    @Fergus
    Je ne suis pas pro-Poutine. Mais je considère, contrairement aux Occidentaux, que c’est aux peuples de décider de leur destin. Je me méfie, depuis l’exemple révolutionnaire, de la prétention qu’a l’Occident d’apporter partout une prétendue démocratie par la force. 
    L’opposition est combattue en Russie, c’est vrai. Mais, pour bien connaître le pays et parler sa langue, je me permets de vous dire que votre vision des Russes est condescendante. Ce ne sont pas de pauvres gens qu’on trompe en leur cachant la vérité. Une bonne partie des Russes porte depuis - historiquement - bien longtemps un regard à la fois critique et sans illusion sur le pouvoir dans l’Etat. Mais ils sont patriotes : leurs intérêts ne sont pas les nôtres dans la guerre contre l’Ukraine, c’est tout. 



  • Brunehaut 25 mars 09:23

    Et puis, quel est l’intérêt de diaboliser l’adversaire ? « Les Etats sont des monstres froids » disait le général De Gaulle. Les intérêts russes ( tels que défendus par l’actuel pouvoir ) s’opposent à ceux de l’Occident ( tels que compris par l’OTAN ). Ne serait-il pas plus malin de négocier un compromis diplomatique ? Au lieu de cela, la reductio ad hitlerum alimente la guerre par la quelle, de surcroît, notre brillant président rêverait d’éviter une déculottée aux prochaines élections ...



  • Brunehaut 25 mars 09:06

    Comment expliquez-vous alors la popularité de Poutine en Russie ? Car, quel que soit le contrôle de l’opposition, cette popularité est réelle et reste massive. A moins que vous ayez une vision très condescendante ou très négative du peuple russe, voire de la culture russe ( on a eu droit depuis 2 ans à toutes les formes d’essentialisation ), il faut bien admettre que ce pouvoir certes autoritaire continue aux yeux de sa population de défendre l’intérêt du pays ...