Peut-être pourrait-on demander leur avis aux gens de métier, vous savez, ces enseignants qui ont les mains dans le cambouis mais, certainement, ne comprennent rien à rien. D’ailleurs, trop de bonnes femmes ...
Vous savez à quoi me font penser les sociologues de l’éducation et autres spécialistes des sciences éduc ? A ces brillants généraux qui, pendant le premier conflit mondial, sans avoir jamais risqué leur peau, prétendaient expliquer la guerre à ceux qui la faisaient et qui, pour le malheur de tous, en définissaient la stratégie !
Mais je vous laisse entre gens de bonne compagnie...
Ma foi, un peu de désinformation en Russie sur la France, quelques propos hostiles émanant de personnalités publiques, surtout après les menaces d’un Macron qui se pose en chevalier blanc défenseur de l’Ukraine, c’est peu de choses par rapport à l’unanimisme anti-russe qui sévit en Occident depuis deux ans ( et, en réalité, depuis bien plus longtemps ).
Dommage ... La seule question qui vaille est la suivante : quelles traces, lorsque l’affaire ukrainienne sera terminée, ces évènements laisseront-ils dans une relation franco-russe déjà compliquée ( par le fait que les Russes connaissaient la France bien mieux que nos compatriotes la Russie et qu’ls se savaient mal-aimés, voire méprisés par les Français ) ? Je dis bien : les Russes. Qu’on ne me fasse pas le coup du « pas d’amalgame » avec Poutine ...
Les « déficits du primaire » doivent être comblés en primaire qui est, je le répète , la pierre angulaire du système et doit donc faire l’objet de toutes les attentions. Pour cela, il faut en finir avec le pédagogisme des inspecteurs, relever le niveau de formation des maîtres et réformer l’enseignement de la lecture, de l’écriture et des mathématiques. Il faut arrêter aussi d’y multiplier les matières et se concentrer sur les bases.
Les donneurs de leçons ne manquent pas ... Les groupes de niveau au collège sont très difficiles à mettre en place dans la réalité. Et je maintiens, comme l’immense majorité de mes collègues qui ont les mains dans le cambouis, que les déclarations d’intention qui ne sont pas accompagnées de moyens concrets, comme c’est le cas avec Attal, ne servent qu’à berner les gogos !
@Aristide Vous savez, les 6e, dans une proportion variable, ne savent pas lire. Pour certains réellement ( et je parle de Français « de souche » ). Alors, non, apprendre à lire et à écrire à des collégiens, je ne sais pas le faire ( et je ne suis pas prof de français ). On les oriente depuis longtemps vers une orthophoniste. Mais le phénomène s’accroît. Et il s’agit, le plus souvent, d’enfants tout à fait intelligents. Parfois dys-, parfois non. Pourquoi faut-il que les maîtres fassent au collège ce qu’ils n’ont pas pu faire à l’école ? Le primaire, c’est la pierre angulaire de tout l’édifice scolaire.
@Aristide Mais ces moyens ne sont pas prévus ! Il n’y aura pas de professeurs supplémentaires. D’ailleurs où les trouver quand ils manquent déjà ? Quant aux salles, le taux d’occupation est, le plus souvent, de près de 100%. Où prendre les salles nécessaires ? Quant aux petits groupes ... Beaucoup d’établissements ont une majorité ou une part non négligeable d’élèves faibles ... L’amateurisme, c’est de croire, comme nos gouvernants, que n’importe qui peut enseigner n’importe quoi. Je maîtrise ma discipline et la pédagogie de celle-ci. Mais, si l’on me confiait un groupe d’élèves faibles, comment essaierais-je de le faire progresser ? En expliquant plus lentement, avec bienveillance... En somme, je ferais la même chose mais un peu différemment. Cela ne suffit pas toujours, loin de là. La pédagogie à l’attention des élèves en difficulté demande une vraie formation professionnelle et elle existe, à condition de ne rien improviser.