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Les commentaires de ddacoudre



  • ddacoudre ddacoudre 13 octobre 2007 17:02

    Bonjour brif.

    Bien compris. L’identification de l’entreprise a un processus d’exploitation remonte aux manufactures.

    L’exploitation que fait leur propriétaire de leur personnel est plus vielle encore.

    Mais il y a un comportement humain qui est intéressant c’est celui qui fait que tout individu participe à un processus lorsqu’il s’en sans solidaire.

    Or c’est l’entreprise qui s’est faite le défenseur de l’individualisme au travers de l’intérêt personnel, peut-on alors reprocher cela au salarié qui l’applique. je ne suis pas sympa par taquinerie, c’est un effet boomerang d’un discours « politique » asséné en opposition à des valeurs Marxisantes qui ont rendu négative toute conception d’activité collective qu’exige la production de biens et services et la vie en entreprise. Non pas dans le seul intérêt de l’entreprise et des actionnaires éventuels, mais de la valeur sociale d’une communauté à laquelle elle contribue. Alors il est fort à parier qu’en retour elle aurait reçu la même chose de ses salariés. Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 13 octobre 2007 16:13

    bonjour cambronne.

    c’est quoi un citoyens capitaliste ? si jamais tu en donnes une définition structurante tu pourras observer que tu n’en es pas un. comme moi et tous les occidentaux tu es d’essence judéo hélèno-chrétienne et non capitaliste.



  • ddacoudre ddacoudre 13 octobre 2007 16:02

    Bonjour akan.

    Tu as bien cerné l’estime de soi qu’apporte à ceux qui en ont fait leur métier le journalisme, avec en fond une outrecuidance de considérer au nom du professionnalisme qu’ils sont les seuls détenteurs autorisés à distribuer l’information.

    En fait ils se sont conçus un statut social que j’ai qualifié de « faiseurs d’opinion ».

    Dans notre monde, le traitement moderne de l’information ou de la désinformation, occupe une place quotidienne à tel point, qu’il est apparu des experts et spécialistes en traitement, de la communication, de l’image (pour l’essentiel la presse écrite et audio- visuelle), informations qui, à moins d’être un ermite nous atteint.

    Ainsi, toutes ces informations, et le langage qui les véhicule, façonnent le raisonnement et le comportement individuel, et elles sont parties intégrantes de nos échanges journaliers. Nous faisons donc au quotidien sous notre seul arbitraire un échange d’informations croisées, dehors d’une structure d’enseignement didactique.

    S’il en a été ainsi, et en sera ainsi quelles que soient les diverses formes sous lesquelles se diffuseront les informations, celles médiatiques ne rencontrent pas de contrepoids ou pouvoir, si ce n’est celui de leurs propres controverses.

    Sauf depuis que se sont développés des sites libres d’informations interactives distribuées et véhiculées par l’Internet.

    En règle générale, les informations médiatiques constituent une information descendante qui, si elle se nourrit des manifestations d’opinions collectives ou individuelles exprimées (le vote, les sondages d’opinions, les porte-parole de groupements associatifs, les manifestations populaires sporadiques, et tout événements), cette information descendante s’impose par sa quotidienneté et est subie, en l’absence de droit de réponse (les types d’informations inters actives sont rares et ne peuvent être que sélectives, du fait de la loi des nombres).

    Elles sont donc souvent prises à tort comme représentant la réalité sociale, politique et économique d’un « effet loupe » qui se répand, et donne tout son poids aux médias. Mais qui nourrir les conversations au quotidien, s’impose comme sujet de réflexion et rebondit sur son propre reflet en fonction des lignes éditoriales et de cette curiosité si difficile à cerner que l’on appelle la tendance qui repose sur une alchimie bien complexe qu’éclaire la recherche de l’intérêts financier.

    De ce fait dans ce « marché de l’esprit » qui en découle, si je peux me permettre de l’appeler ainsi, la variété et la crédibilité de l’information s’atrophient malgré une liberté acquise.

    Le lucratif scoop compétitif a engendré une légèreté du traitement de l’information qui a conduit les médias télé visuel sans honte à faire des reconstitutions théâtrales, avec des amalgames de compilations d’informations et d’images anciennes quand ils ne vivent pas l’événement qu’ils évoquent. Cette tromperie est entrée dans les mœurs et constitue une vérité fabriquée que d’aucun appelle professionnalisme.

    Ensuite la nécessiter de vendre au moindre coût, empêche les organes nationaux de prendre des risques d’originalités informatives qui menuiserait les ventes de telle manière que l’on accepte d’écouter et de lire que des « copies ». Pour le plaisir je vais rappeler brièvement l’histoire du Papagaillou (le journaliste en à fait un livre de 50 pages qui s’intitule ainsi). Ce chef Samoa invité par un journaliste occidental dans l’Europe de 1957 rentre dans son village et raconte son voyage.

    Ce que je veux rapporter c’est l’instant où il explique que les européens se parlent peu, parce qu’ils lisent dans de grandes feuilles tout ce qu’ils ont à savoir pour la journée, si bien, qu’ils n’ont plus rien à se dire (no coment).

    Ainsi le commentateur, faiseur d’opinion, a pris de l’ampleur pour le meilleur ou le pire, car il est à but lucratif, et il doit d’abord se vendre, tandis que le rôle de l’auditeur ou du lecteur se réduit presque exclusivement à celui de répétiteur. L’Homme moderne répéter ne prend jamais le temps de s’interroger de l’intérieur, sauf lorsqu’il tombe malade ou vie un drame.

    Mais souvent la peur qu’il en a perçu le pousse à l’excès.

    Alors ces médias libres ou sauvages qui sont le produit permis par une technologie de la communication, de ce qui est notre essence peut devenir comme je l’ai vécu avec le développement de la formation professionnelle des fabricants et marchants « de soupes » comme nous disions.

    Pourtant avec le temps tout c’est décanté, les institues crédibles se sont maintenus les marchands de soupes ont disparu, les sites informatifs suivront la même processus car durer demande de la constance.

    Avec ces distributeurs de pensées personnelles documentés ou non, avec les diffuseurs d’états d’âmes et de convictions plus ou moins bien développés d’évènement connus ou vécus que nous trouvons dans ces sites, s’ouvre une ère nouvelle dans laquelle la profusion d’informations côtoie la désinformation ignorante ou calculée, la manipulation accidentelle ou volontaire, la rumeur innocente ou malveillante.

    Tout cela exigera peut-être des créateurs de sites ouverts un investissement humain de tolérance et de compétence dont ils n’ont peut-être pas idée pour ne pas devenir des « orientateurs » de la pensée normative en restant ouvert aux plus humbles avec leur insuffisances.

    Le succès futur de ces sites va dépendre de la distribution d’une éducation permanente des populations, mis à part ce qui sont inscrits professionnellement ou volontairement dans cette démarche, elle est à créer et ce n’est pas dans ce sens que nous nous dirigeons.

    Pour le moment nous ne véhiculons qu’une pensée « occidentalo » occidentale cela facilité les rapports au travers clivages binaires, plus risquerait de constituer un abime dont nous n’avons pas pris l’habitude d’en lire la mesure du fond dans nos grandes feuilles de papagaillou.

    Ainsi aux journalistes qui pensent disposer de l’aptitude à plonger dans les abîmes du savoir pour commenter les évènements par l’information, il en a peu qui ont une grande culture, la plus part sont d’artificiels commentateurs qui se caractérisent par le traitement de l’impact émotionnel d’un effet annonce.

    L’avantage des commentateurs sur site est au moins, même parfois pour ceux qui sont réactifs d’en l’insulte, qu’ils ne sont pas calculateur par intérêt lucratif.

    Peut-on tout au plus accuser ces sites de déploiement du narcissisme, mais alors que penser des professionnels, auxquels il faut parfois rajouter leurs médiocrités, surtout en audio visuel et radio en direct pour les raisons indiqués ci-dessus. car il y a de bons professionnels qui font de la mauvaise information économique.

    Nous construisons avec notre culture générale restreinte et notre culture populaire des schémas parfois erronés, quand ce n’est pas de contre exactitudes, faute d’interlocuteur patenté ou de discussion éclairée. Parfois cela va jusqu’à façonner des opinions publiques aberrantes où des individus ou des groupes d’individus s’inventent des maux ou des attitudes pour correspondre à l’événement ambiant que la circulation de l’information fabrique.

    Ainsi, dans une société où choisir le meilleur exclut l’autre, une pratique sélective d’efficacité est devenue aussi une source de paraître ostentatoire, cause de nombreux maux.

    Alors devant la nécessité qu’il y a de faire ou d’effectuer un tri dans la diffusion d’informations, tri qu’il ne faut pas assimiler à la censure existante, sans remettre en cause le droit de penser, d’écrire librement, et aussi de se tromper, je pense qu’il vaut mieux, pour assurer une diffusion d’informations sérieuses, instruire les lecteurs et auditeurs en actualisant leur connaissance et leur savoir au fil de l’existence, afin qu’ils soient toujours aptes à faire le tri eux-mêmes.

    Comme, nous n’en sommes pas là, un retour informatif du site en direction du commentateur est dans le futur envisageable puisque nous disposons d’une banque de données colossales.

    Le constat que l’on peut faire et qui ne sera jamais une possibilité des médias nationaux c’est que les internautes se rectifient entres eux leur erreurs, leurs manipulation, leur excès, et créaient des liens virtuels d’appartenances à une famille d’internautes que je caractérise pour ma par une formule de politesse respectueuse de tous les intervenants quoi qu’ils écrivent, et le tutoiement.

    je n’ai pas regardé l’émission dont tu parles, mais les envolés parfois cacophoniques des internautes on au moins l’avantage de la spontanéité et je les préfère aux prestationx empesés de Chabeau et D’Avor lors de l’interview du président qui donnaient des journalistes une allure de valets.

    Merci pour ton article.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 13 octobre 2007 02:35

    Bonjour dugué.

    Bon même très bon, sauf un petit passage vers la fin, tu ne peux tout de même pas croire avec ce que tu développes à la réalité de la liberté. Fait donc comme moi parle de liberté subjective.

    Pour converser avec toi sur le sujet en restant sur une approche structurale il faudrait que je t’adresse les 700 pages que j’ai écrites dessus. Je vais essayer avec quelques caricatures.

    Préciser tout d’abord pour quelque néophyte que le socialisme est né de la lutte contre le capitalisme produit du libéralisme économique selon Adam Smith.

    Il est tout de même important de souligner que la décomposition du PS ne remet pas en cause les événements historiques qui on conduit au développement de ce que l’on qualifie de gauche.

    Historiquement il faut inclure le mouvement anarchiste qui à laissé place à l’anarcho-syndicalisme, les débats et les luttes autour de la nécessaire révolution de classe, qui débouchera avec Marx sur la dictature du prolétariat, l’abolition de la loi chapelier permet la création de partis politiques et groupements syndicaux, le parti ouvrier français et d’autres. Après la guerre autour du débat issus de la révolution bolchevique (qui elle aussi donnera un certains nombres partis politiques), il s’en suivra des scission et des recompositions qui refaçonneront le socialisme d’où sortiront deux grands partis, le PCF et le PS.

    Le Parti Ouvrier Français se propose de grouper, autour d’un programme commun et pour une action de classe, tous les travailleurs des deux sexes, tant manuels qu’intellectuels, en vue de la conquête totale du pouvoir politique, qui, seule, pourra réaliser l’affranchissement économique de la classe ouvrière, en socialisant définitivement l’ensemble de tous les moyens de production, actuellement possédés par une petite minorité de capitalistes non-travaillant, mais qui, devenus propriété collective de tous les travailleurs, à quelque nation qu’ils appartiennent fonctionneront pour l’usage et au profit de la société humaine tout entière. Après des premiers mouvements d’unification de la gauche française en 1901, le Parti socialiste français et le Parti socialiste de France s’unissent pour former la Section Française de l’Internationale ouvrière. Ce regroupement, opéré lors du congrès du Globe, permet aux marxistes représentés par Jules Guesde et aux réformistes tel que Jean Jaurès de faire front commun. Divisé après le Congrès de Tours qui voit la naissance du PCF, la SFIO sera notamment marquée par les personnalités de Jaurès et de Léon Blum. Elle deviendra le Parti Socialiste en 1969.

    Suite à la victoire du Front Populaire aux élections législatives, Léon Blum, dirigeant de la Section française de l’international ouvrière (SFIO), est appelé à former un nouveau cabinet. C’est la première fois que la France se dote d’un gouvernement socialiste. Celui-ci se distingue par deux innovations : la création d’un sous-secrétariat d’Etat aux Loisirs et aux Sports, confié à Léo Lagrange, et la participation de trois femmes au ministère, alors qu’elles n’ont pas encore le droit de vote.

    Le 58ème congrès du SFIO s’ouvre à Epinay-sur-Seine et doit aboutir à une étape décisive pour ce qu’il faut désormais appeler le Parti Socialiste : la réunification des forces de gauche. Après le maigre score de Defferre aux présidentielles de 1969, la gauche se rassemble et refonde la gestion et la politique intérieure du parti. Ses représentants seront désormais élus à la proportionnelle. C’est François Mitterrand, issu d’un parti qui fusionne alors avec le PS, qui tire son épingle du jeu et sort premier secrétaire. Le nouveau programme de la gauche, « changer la vie », sera dévoilé un an plus tard.

    Tous se prévalaient du combat contre le capitalisme pour le développement social (intérêts matériels et moraux) des ouvriers, d’où la notion de socialisme. On est donc de gauche si l’on reste dans ce schéma historique résumé, car le socialisme au sens large inclue tous les partis en luttes contre l’exploitation des ouvriers par un principe économique issus du libéralisme d’Adam Smith.

    Il est indéniable qu’il y a un certains nombres de repères historiques, qui inconnus par ceux qui utilisent des termes qui en sont issus, modifie de fait leur sens. Il en est toujours ainsi sinon nous ne trouverions pas mots dont le sens évolue.

    Néanmoins, je comprends que les détenteurs du pouvoir économique disent qu’ils n’entendent pas le partager, car « l’entreprise » est aussi une arme, une arme de conquêtes. Aujourd’hui il nous serait possible de dresser une carte géographie avec des frontières de marchés commerciaux dépendant de divers groupes financiers. Il nous apparaîtrait alors une stratification d’espace qui se recouvrent au-delà des limites des États qui exige que les États abandonnent leurs prérogatives spécifiques (qui apparaît alors comme de l’auto résistance) pour satisfaire aux règles des groupes financiers.

    Avec un peu d’imagination nous pouvons spéculer que s’opéreraient des échanges territoriaux d’influence mercantile, comme le faisaient avant les seigneurs et les rois par alliances ou mariages, qui dessinerait les frontières d’États financiers sous l’autorité d’un conseil d’administration ou autres, dont le président serait celui qui détient la majorité. Est-ce illusoire ?

    « La société ne peut se désintégrer sans que, dans la même mesure, l’individu ne soit dégagé de la vie sociale, sans que ses fins propres ne deviennent prépondérantes sur les fins communes, sans que sa personnalité en un mot ne tende à se mettre au-dessus de la personnalité collective. Plus les groupes auxquels il appartient sont affaiblis, moins il en dépend, plus par la suite, il ne relève de lui-même pour reconnaître d’autres règles de conduite que celles qui sont fondées dans ses intérêts privés. Si donc on convient d’appeler égoïsme cet état où le moi individuel s’affirme avec excès en face du moi social et au dépens de ce dernier, nous pourrons donner le nom d’égoïsme au type particulier de suicide qui résulte d’une individuation démesurée » Durkheim.

    L’entreprise n’emploie du personnel que si elle y trouve un intérêt, et c’est bien qu’elle fonctionne ainsi ; l’entreprise n’a pas pour finalité de donner du travail, mais de produire des biens et des services.

    C’est aux hommes à se trouver si nécessaire une autre source de revenu ou modifier le système monétaire. C’est à eux de s’interroger sur leur devenir, pas à l’entreprise. Encore faudrait-il que dans leurs majorité ils connaissent les mécanismes de l’économie qu’ils génèrent consciemment ou de fait, et ne pas prendre des valeurs relatives pour des valeurs absolues ou réelles.

    Nous sommes face aux structures économiques dans le même mécanisme psychique qu’un croyant au sein de sa religion (que les croyants ne voient en cette comparaison rien d’insultant) la dépendance dans une espérance de richesse est aussi forte que celle dans un monde meilleur dans l’au-delà, il s’obtient par un comportement réglé dogmatiquement par les livres, la richesse s’obtient par les dogmes économiques sériés dans des livres.

    Chacun d’eux ont une réelle efficience sur le comportement des personnes, et chacun d’eux ont tué et tuent pour leurs vérités.

    Ce que je dis n’est pas un point de vue mais le résultat d’un comportement humain observable hier et aujourd’hui.

    L’origine tu peux t’en faire une idée en lisant l’étude de Calhoum sur une colonie de rat à laquelle l’expérimentateur impose un espace restreint. Au fil du temps le comportement de ceux qui n’ont pu trouver les conditions de s’imposer comme dominant alpha suivant leur instinct se désagrègent en cloaque comme Calhoum à nommé cet état.

    Comprendre que la Liberté n’est que la compréhension de la somme des contraintes dans lesquelles nous enserrons notre corps et notre esprit exige une culture de l’esprit dont l’absence contribue à entretenir avec l’entreprise des rapports de maître à esclave, où quand le maître disparaît, l’esclave cherche à qui se vendre.

    En se rendant dans n’importe laquelle des ANPE nous pouvons suivre des stages ou l’on apprend à se vendre, c’est ce terme qui est utilisé.

    Une définition estime que l’homme est un être économique (l’homo oeconomicus, Être rationnel motivé par son seul profit, « coût avantage ») parce qu’il effectue un « travail » pour cueillir et chasser.

    Cette extension de la définition de l’économie nous conduirait à dire que notre Univers est un univers économique, parce que chaque association atomique, et ce qui en découle, exige un « travail » et un coût association (échange). Il ne serait donc pas stupide de dire que l’univers est économique puisqu’il y existe un perpétuel échange, et il n’appartient qu’à notre observation d’y trouver un rapport coût avantage. Il serait amusant de redéfinir notre monde sur cette base.

    Ainsi nos relations affectives et sociales deviendraient économiques, ce qui ne changerait rien à leur qualité, mais très vite nous verrions apparaître une nouvelle définition de notre activité productrice, pour que ceux, qui justifient au travers d’elle l’exploitation d’autrui puissent le faire.

    Ce n’est donc pas le système libéral en soi qui constitue la vérité d’une pratique économique qui se veut tout rationaliser, et cette rationalisation peut être étendu aux comptes de la nation.

    C’est la redéfinition permanente d’un dominant bêta qui utilise les règles et régulations en place définissant l’option acceptée par tous comme symbole de puissance, qui s’entretien par rétroaction (apprentissage) tant que dureront les éléments matériels sur lesquels il s’est fondé.

    D’une autre manière quand nous aurons épuisé nos ressources minières d’ici bas, nous rechercherons d’autres définissions et source de la richesse qui conviennent à ceux qui l’imposeront aux autres pour nous sortir du cloaque.

    Et il y a de grande chance pour que les structures soient tout aussi dogmatiques que celle d’aujourd’hui.

    Nous ne sommes ni plus ni moins que dans l’axiome d’Adam Smith qui n’est bien sur pas un énoncé économique, mais une constante irréductible de nos comportements que nous modulons par ce que nous appelons la conscience, la morale, la solidarité, toujours pour préserver son existence individuelle, le mot intérêt n’est pas approprié.

    La transposition d’une structure comportementale irréductible du vivant au service d’un fondement économique ne justifie en rien les modalités du classement des agrégats utilisés en économies pour se répartir les bases définies de la formation de la richesse.

    Les hommes ont connu avant d’autres définitions et en affronteront d’autres après.

    Par les mathématiques nous définissons tout notre univers, nous y compris, cela permet d’avoir trouvé un langage universel et permet de comprendre les interactions des forces, de la matière, de la vie organique, et de définir des théories.

    C’est autre chose que de s’en servir pour dire : « Que les hommes ne peuvent pas produire plus que ce que les masses monétaires en circulation le leur permettent ».

    Dans l’exposé que tu fais cela donne l’impression que les structures ou les systémiques en place sont irréductibles parce qu’elles se sont confrontés aux ajustements collectifs qui n’ont pas résisté et sont aujourd’hui décriés.

    J’ai rappelé la définition du suicide égoïste de Durkheim auquel cela conduit si ce n’est au cloaque.

    C’est là que se situe la confusion que nous faisons avec l’usage des mathématiques que nous érigeons en règles de conduite universelle en économie, qui n’est comme je le disais avec l’axiome de Smith qu’un comportement social.

    C’est une confusion qui ne cache que l’absurdité à laquelle nous avons abouti, en faisant du travail qui est une nécessité, qui est le lien de l’homme avec sa source nourricière, une source de souffrance.

    Non dans le sens où le travail demande un effort qui justifie que nous y substituions des machines, mais dans le sens où, par les relations sociales qui se sont développées autour de lui, nous le rejetons pour y substituer la monnaie, à condition qu’il n’y en ait pas trop, de manière que d’autres se sentent obligés d’aller faire le travail auquel nous voulons nous soustraire.

    Je considère que cette structuration humaine qui n’est pas une anomalie, nous conduit à rejeter ce qui est le fondement du développement de notre existence, la Communauté sociale. Tout aussi inné que l’individualisme puisqu’elle est une réalité qui s’élabore.

    Sans remettre en cause le droit d’être riche, de se répartir toutes les tâches (de l’agriculteur au poète), de disposer du droit à la propriété individuelle (de disposer d’un habitat, le lieu ou l’on se sent à labrit, le lieu à soi d’où l’on ne peut pas être délogé et y reposer sa vigilance).

    Du droit à la propriété économique.

    Sauf il faut savoir alors dans ce cas : que lorsque nous devenons propriétaire économique dans notre seul intérêt, nous assumons malgré nous la responsabilité de l’existence de tous ceux que l’acquisition de notre titre de propriété a exclu.

    Et les mathématiques (comptabilisation) ne pourront pas éternellement nous servir de prétexte pour nous dispenser de cette responsabilité . Ainsi, si l’axiome de Smith indique « que chacun à titre individuel doit pouvoir concourir à la recherche de son intérêt personnel », je pense que lorsqu’il accède à ce titre (un titre de propriété économique), il acquiert sans le savoir la charge (fonction) de concourir à l’existence de ceux qu’il en exclut, car de fait ils viendront l’envahir (immigration par exemple) ; et confier ce rôle à l’État (la souveraineté du peuple) n’est pas s’en dispenser.

    Si la notion de civilisation se définit par l’accession aux biens du plus grand nombre alors le libéralisme est le meilleur promoteur. Si c’est dans l’aptitude à durée il faut vite l’arrêter car nous auront un enterrement de première classe.

    Mais nous ne le pouvons pas. Mais l’on ne peut pas sans penser très dogmatiquement en « mourir », comme le croyant qui ne peut vivre sans sa prière devant l’objet qui lui est associé.

    Ai-je raison ?

    Certainement pas !

    J’ai seulement raison, parce que dans la course de Zéro à l’infini j’ai posé une borne différente de celle des autres, en prenant pour référence des lois de certaines sciences afin d’atteindre le BUT que je poursuis.

    J’ai seulement la clairvoyance de le savoir et c’est une énorme richesse qui me satisfait car je ne peux pas accéder à celle qui ferait de moi l’homme le plus riche du monde, car je vis dans cette illusion parce que je suis né dedans.

    Cela n’en fait pas une vérité absolue, pourtant si la structure libérale poursuit son développement, car nous l’encrons émotionnellement au quotidien, elle poursuit le but qui en découle dont nous nous contentons d’en présumer les effets faute d’être capable d’avoir saisi les processus auto régulateur de notre espèce.

    Alors notre président dans ce processus, qui est-il ? Un people de plus pour les médias un sujet de contre verse pour les pro et les contres. Bien plus que tout cela, il est le continuateur d’une évolution « égologiste » dans laquelle se reconnaît la population qui trouve en lui son reflet, et il sera certainement l’acteur qui la conduira jusqu’à, ce que Durkheim a définie comme le suicide égoïste.

    Avec les axes de prédilections qui sont récurrents depuis qu’il a préparé son ascension au pouvoir nous pouvons en avoir une petite idée.

    Cela ne vaut pas que pour la France, je dirais plutôt que la France vient de s’ajuster à la moyenne de l’Europe avec un paradoxe de taille, un non à la constitution Européenne qui colle pile poil à ce que sont les comportements sociaux et économiques de la majorité des citoyens comme tu l’as indiqué.

    J’ai été un peu long même en faisant court, il y a environ plus de deux millions d’années que l’homme sillonne la planète avec plus ou moins de bonheur, l’art pariétal ne nous rapporte pas des gravures de guerres, peut-être étaient-t-ils trop peu nombreux. Mais nous depuis que nous nous sommes sédentarisés sur des espaces de plus en plus réduits nous ne rapportons que cela, comme si les découvertes fabuleuses qui se font au quotidien pour prolonger la vie méritent moins que le produit ostentatoire X pour lequel l’on s’entretue, rien de moins qu’une question d’accoutumance, difficile d’arrêter de fumer quant l’on est accroc, c’est pareil pour l’économie, et je t’accorde que l’antidote marxiste mal dosé fut pire que le mal. Mais ce n’est pas une raison pour croire que l’illusion du libéralisme est un bien.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 12 octobre 2007 02:14

    bonjour duperez.

    quand l’on ne veut pas de délinquant il ne faut pas concourir à les fabriquer, car être délinquant n’est pas génétique. Toutes les sociétés en fabriquent, les supprimer n’a pas réduit leur nombre, il y a donc de quoi s’interroger sur leur source, et investir dans fracture sociale pour réduire la délinquance économique plutôt que dans des armes.A moins que la société Tager s’engage à employer des jeunes délinquants au sortir de la prison. Ce serait un bon moyen de réduire leur nombre.

    Mais je n’y crois pas car ceux qui sont actuellement chez TAGER deviendraient chômeurs ou délinquants s’ils veulent gagner plus que le chômage.

    Chacun à le droit d’avoir peur, d’autant plus que la peur s’accroit avec la réduction de ses forces par l’âge, et nous sommes une population vieillissante, que les politiques sollicitent sur ce terrain, ceci explique cela.

    Mais ça n’explique pas amalgame que tu fais en pensant que tu risques d’être atteint toi et tous les autres (ce qui donnerait tout de même beaucoup de travail aux délinquants, à moins que chaque citoyen soit délinquant, de la sorte tout un chacun est atteint des deux entités)par tous les délits qui se produisent. Le meilleur moyen de s’en protéger est d’éteindre la télé, la radio, ne plus lire les journaux et s’abonner à science et vie.

    Et cela vous permettrez de ne pas confondre insécurité et incivilité, car la plupart du temps une recrudescence d’incivilité crée une perception d’insécurité.

    cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 12 octobre 2007 01:33

    Bonjour JP.

    Tu as fait un excellent article sur la manipulation sécuritaire que nous vivons. Volontairement ou inconsciemment (ce dont je doute) elle désigne une catégorie de personnes. Ces personnes sont associées à tout un ensemble d’évènements dramatiques, si bien que notre cerveau sans qu’on le lui demande en fait l’association.

    J’explique ce mécanisme dans un article, si agora ne le publie pas je te le communiquerais.

    Ce « lavage » de cerveau touche aussi bien le phénomène que tu évoques que celui des faits divers qui poussent à l’exaspération, et qui sont excessifs dans tous les domaines abordés, réduisant pas à pas l’aptitude à la compréhension qui autorise la tolérance source de solution à la violence et non l’inverse comme souvent cela est présenté, car l’on ne peut apporter des solutions qu’aux problèmes que l’on comprend. Sinon l’on procède au jeu de l’élimination et il ne cesse que lorsque les joueurs se réduisent réciproquement.

    Après l’émeute de la réunion de Rome qui s’est soldé par un mort, les alter mondialistes avaient mis en difficulté la police italienne.

    Après donc cet évènement le gouvernement Chirac (car je n’ai plus les dates en tête ce doit être en 2004) a demander d’engager une formation de coordination de forces de polices anti émeutes. Cette force est devenue opérationnelle elle regroupe, la gendarmerie, l’armée, les RG et les services de police nationale. Elle a en son temps eu son champ d’expérimentation en Savoie prés de Chambéry.

    Ainsi dans notre pays toute manifestation est sous le contrôle de ces forces anti émeute, elles sont passées maître dans l’art d’intercepter les meneurs, de canaliser les sorties pour éviter les affrontements en tant paisible, de renvoyer un effet panique pour disloquer les attroupements et j’en passe.

    Je trouve cela inquiétant car notre armée est déjà professionnalisé et si rajoute une autre spécialisation qui n’est pas sans rappeler quelques forces anti émeutes d’Amérique du sud au meilleur temps de son totalitarisme visant les opposants.

    Or nous vivons de plus en plus dans une hégémonie économique qui va bientôt engendrer des manifestations. Et c’est là que va se voir tout le poids de la manipulation des esprits à laquelle nous assistons.

    Si quelques fous ont le courage pour défendre leurs intérêts ou convictions de s’accaparer l’espace public ou priver, ils vont faire la connaissance des forces anti émeutes. et ils ne pourront pas compter sur le concours des citoyens et encore moins de leurs collègues du privé.

    Ce n’est pas gratuitement que le gouvernement aligne faillite de l’état et trou de la sécu.

    Autant Chirac avait une vision républicaine des relations conflictuelles qui le conduisait à lâcher du lest devant la démonstration d’une opposition, que l’actuel président c’est trop engagé médiatiquement devant le peuple sur son image de battant, de telle sorte qu’il sera incapable de faire un pas en arrière le cas échéant, et il mettra en œuvre les moyens dont il dispose pour atteindre ses buts. Un terrain qu’il a déjà habilement préparé pour justifier l’autoritarisme qui le caractérise sous des airs de monsieur tout le monde.

    Et je crains que la confusion qui en naîtra face assimiler les contestataires à ceux que tout un chacun a dans l’esprit mécaniquement comme fauteurs de troubles.

    Je ne suis pas de nature pessimiste mais ayant toute mon existence combattu la dictature soviétique (que je ne confond pas avec l’analyse communiste de Marx) j’ai appris a en discerner toutes les subtilités dans l’art du mensonge et de la manipulation. Alors parfois j’ai les « boules » quand j’observe que nous prenons les mêmes voies, les mêmes grosses ficelles, que ça marche toujours et que nous appelons cela la communication.

    Peut-on changer la donne non, car les évènements ont déjà touchés les individus, ils sont encrés et ils produiront leurs effets, sauf choc thérapeutique. Comme quoi ta vision peut aller bien au-delà, mais je n’irai pas plus loin car depuis que j’ai lu l’ouvrage de Paxton je n’ai pas de bons pressentiments.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 11 octobre 2007 23:34

    Bonjour docdory.

    Ton article m’en avait inspiré un que agora a refusé comme j’ai lu que tu étais un fervent défenseur de la laïcité je te le communique. J’y développe une idée plus large des dangers que cours de la laïcité du fait des dogmes.

    Aux titres des dogmes j’y associe celui actuel de l’économie « néo libérale » qui pousse à réclamer que l’on gère l’état de manière aussi dogmatique et totalitaire qu’une entreprise. Ceux qui vivent dans cette économie sont comme tous les religieux qui vivent leur croyance, ils ne se rendent pas compte à quel point cela peut remettre en cause la laïcité et en continue la république dans le cadre de la pensée unique et d’une rationalisation de l’éducation qui se ferme par souci de « productivisme social » à l’instruction générale émancipatrice d’un esprit républicain et laïque.

    (Productivisme social) l’action de tout diriger pour trouver un emploi professionnel ou non rémunérateur au détriment de la culture émancipatrice qui forge le citoyen à comprendre ce qu’il est, où il vit, d’où il vient, et le mode qui l’entoure.

    Caricaturalement je dis que nous formons de magnifiques clés à molette qui dévissent tout. Elles sont magnifiques tant qu’il y a des laïques pour saisir la différence entre elles et un homme.

    Ci-joint mon article.

    La laïcité en danger rien de moins.

    Il est de plus en plus difficile dans l’actualité quotidienne qui au jour le jour s’annualise sur les mêmes sujets, ¾ faits divers, 1/8 politiques et 1/8 sports, d’avoir d’autres informations, en cela Agoravox ouvre un peu plus l’information au delà de celles des média nationaux. Si bien que le sujet sur la viande dans les cantines de Lyon m’a incité à faire un article philosophique. Chose rare dans nos médias car ils ont du céder la place aux économistes, les philosophes bien sur.

    Il faut arrêter de croire que notre existence est une ligne comptable, ou seulement un rapport marchand codifié par des règles commerciales et financière d’où doit d’écouler toute notre existence. Cela a conduit à dire que seul la loi du marché était constitutionnelle lors de l’élaboration de la constitution Européenne. Heureusement la constitution européenne sur cette base est en panne par la suite de vote négatif. Sans cela moi qui suis « pro keynésien » je serait devenus hors la loi. C’est-à-dire que je considère que la souveraineté du peuple doit pouvoir intervenir dans les affaires économiques lorsque nécessaire, tout comme garder le pouvoir d’émettre de la monnaie.

    Ainsi mener une politique budgétaire repose alors sur la référence à une valeur inconvertible, garantie par ce qui est indéfectible, l’État (sa communauté humaine entière et non seulement celle financière).

    Mais l’État que j’évoque, ce n’est pas le président avec son exécutif, ou quelque chambre que ce soit, parlementaire et sénat, cela n’en est que la représentation.

    Ce qui est indéfectible c’est Vous « la souveraineté du peuple ». Nous, organisés en communauté responsable réformable composé de chaque singularité. S’il n’y a pas de contre indication à ce que chacun vaque à ses intérêts personnels, et même que la communauté sociétale y concoure, il y en a une quand l’intérêt de quelques-uns décide du sort de la communauté (l’on appelle cela le pouvoir oligarchique).

    Ainsi, la politique budgétaire d’un état n’est que le propre pouvoir financier de la communauté sociétale. S’il n’y a pas de contre indication à ce que la communauté fixe des orientations, et se donne les moyens d’y arriver par le processus électif, il y en a une quand les représentants élus de la communauté se prennent pour elle, et que l’on finit par croire que l’état est indépendante de la communauté sociale, sauf au moment des élections.

    Je ne fais que rappeler ce que tout le monde sait, mais le lire dans l’activité « sociopolitique » du quotidien demande une culture politique (gestion de la cité chez les grecs) autre qu’un positionnement partisan, qui bien que nécessaire occulte aussi des évidences.

    Ainsi réclamer que « l’État doit être géré comme une entreprise », relève de la démagogie car cela consiste à flatter une opinion populaire qui c’est réconcilié avec l’entreprise grâce au gouvernement socialiste et à la montée du chômage.

    Je ne dis pas cela parce qu’on ne peut pas le faire, mais seulement parce que l’entreprise n’est pas une organisation démocratique. Son but affiché est de faire des profits, et qu’elle ne représente pas une garantie indéfectible, car elle n’est pas la communauté sociétale.

    La gestion des relations marchandes à nécessiter la mise en place d’un système de comptabilité pour donner une visibilité à ces rapports. Ce système comptable n’est pas non plus la représentation de la société, il compte son activité, il la mesure, il sert d’indicateur, il sert à s’ordonner.

    S’il asservit la communauté elle n’est pas tenue de le suivre, car c’est elle qui l’a créé pour s’en servir, pour être une voie jalonnée et non en être captif.

    Si nous y voyons un paradoxe, car il y en a un entre des particuliers qui doivent suivre un plan comptable lorsqu’ils commercent et une communauté sociétale qui peut y contrevenir, ce paradoxe n’est qu’apparent.

    En effet, la communauté sociétale peut entreprendre des projets qui sont hors de portée d’un particulier, s’en donner les moyens par décisions d’utilités publiques ou réquisition, inciter les particuliers à l’initiative, et mener des politiques déficitaires en émettant de la monnaie si le marcher venait à la raréfier, la rendre chère ou tout simplement s’il n’y en avait pas assez de disponible.

    Je pense que l’on peut facilement comprendre qu’une entreprise peut être acheté, échangée, liquidée, dirigé par Pierre ou Paul du jour au lendemain ou même cesser son activité. Penser vous vraiment que l’on puisse faire la même chose avec la nation, dont la représentation est l’état.

    Heureusement en république l’État ne peut pas être liquidé.

    Mais, chacun se souvient que les seigneurs, les monarques, les empereurs s’achetaient ou s‘échangeaient des territoires.

    A croire que ce désir là n’a toujours pas quitté des hommes. Il ne serait pas amusant qu’un matin un président de la république annonce qu’il a liquidé l’actif, (terme comptable regroupant les valeur mobilière et immobilière, plus diverses finesses du langage comptable) parce que quelques mégalomanes rêveraient par l’intermédiaire d’un plan comptable de justifier qu’ils peuvent s’approprier des territoires nationaux, en reconnaissance de dette comme n’importe quel créancier, et le village X deviendrait la propriété de Monsieur Y.

    Ainsi, le sentiment d’appartenance à la communauté sociétale ou la nation ne peut pas reposer sur un indicateur comptable, or nous sommes dans cette démarche.

    Il est donc peut-être nécessaire de se trouver d’autres repères pour comptabiliser notre activité économique et notre désir de posséder, ou bien d’apprendre les différences entre entreprise et état

    Nos propres limites « d’Être perdu » (d’être qui ne dispose que de sa vérités individuelles) exigent le nécessaire besoin de disposer de repères visibles préhensiles. C’est l’objet de toutes les vérités, de tous les idéaux, de tous les projets de société. C’est le but de tous nos rêves, de toutes nos études scientifiques et interprétatives.

    Bien que ces amas de déterminants, nous les censurons et nous y choisissons ceux qui nous paraissent fondamentaux.

    D’une part, parce que nous n’avons pas les moyens intellectuels de tous les connecter entre eux, du sel fait de la limite de notre capacité à tous les connaître et d’autre part parce que nous nous éduquons en censeur.

    De telle manière qu’en systématisant un certain nombre de déterminants qui suscitera l’adhésion individuelle ou collective, nous aurons élaboré une idéologie.

    Idéologie, un mot définissant une notion s’appréciant de diverses manières. Avec Marx son sens est négatif, il désigne les fausses idées que se font les hommes de la réalité sociale. Chez les politiques il désigne des systèmes d’idées. Aujourd’hui, les sociologues considèrent qu’il désigne un ensemble d’idées relatives au politique et au social sans préjuger de leur validité.

    Cela parce que s’interroger sur leur validité nous conduit à deux analyses.

    L’une où, mus par leurs sentiments et leurs intérêts, les hommes se laissent facilement aveugler par des idées ou croyances douteuses, voire fausses, pour peu quelles s’enchaînent logiquement. Cela engendre le plus souvent des dogmes

    L’autre met en évidence le fait qu’un homme en tant qu’acteur social ne peut, de manière certaine et affirmative, pénétrer, traduire son environnement sans devoir l’interpréter à l’aide d’idées, de représentations, de conjectures, de théories et de jugements dont la détermination de leur validité est toujours incertaine et partielle. Cela engendre le réformisme

    Et ce, quel que soit le poids de la science et de la raison. Mais leur poids peu nous aider à réduire l’incertitude, à fixer des « voies » existentielles. Des voies jalonnées pour bifurquer sans se perdre (aller vers l’inconnu) et permettre l’émergence de nouvelles idéologies.

    Nous ne devons pas oublier que notre intelligence ne découvre que ce qu’elle peut comprendre.

    Nous ne devons donc pas faire comme nos prédécesseurs, croire avoir atteint des sommets alors que nous venons peut-être que de franchir un seuil, une étape dans le déroulement de l’humanité.

    Un seuil que la connaissance biologiquement, psychique, quantique de ce que nous sommes nous aide à franchir.

    Alors imaginer qu’il ne naîtrait pas de ces connaissances de nouveaux idéaux, de nouvelles valeurs, est une manière de ne pas avoir d’espérance.

    Pourtant, rien n’est écrit d’avance, d’autant plus que les sociétés Laïques porteuses d’un idéal républicain sont en déclin. Elles se sont séparées du dogme clérical qui revient en force du seul fait de l’immigration économique nord et centre africain redonnant vigueur aux extrémismes d’oppositions des autres confessions. Le débat sur le créationnisme et l’évolutionnisme en est qu’un exemple pour montrer leur vigueur. Mais il existe d’autres attaques plus pernicieuses qui se font par les laïques eux mêmes.

    La société laïque a trop cru qu’une économie libérale était synonyme de démocratie, et qu’il suffisait de se faire l’apôtre du libéralisme, pour voir l’idéal républicain se développer.

    D’une part qu’il suffisait d’aboutir à une « employabilité » capitaliste, en amenuisant l’activité socialisante syndicale des citoyens, pour qu’ils fassent l’éloge de la république, de fait les citoyens ont fait l’éloge de l’entreprise.

    D’autres part qu’il suffisait de respecter les confessions, pour qu’elles ne deviennent pas un recours idéologique identitaire devant la faiblesse et la réduction de l’action socialisante du travail, définie comme charge.

    D’une certaine manière la laïcité républicaine est attaquée de tout bord, autant par les initiatives privées, idéalisation de l’entreprise système totalitaire, que par celles confessionnelles retour des dogmes.

    Si bien que les responsables politiques, qui ne sont que le reflet de leurs électeurs, s’appauvrissent dans leur débat, soucieux de leur seule sécurité et de leur compte, incapables de reformuler des idéaux qui se réforment devant les événements.

    C’est ainsi que leur rôle de guide s’est transformé en celui de gardien d’un potentiel mercantile, sans philosophie autre que son expansionnisme.

    Y a-t-il alors déviation, reformulation ou transformation idéologique ?

    C’est à chacun d’en avoir une idée. En dehors de cela, il n’y a aucune raison que l’idéal républicain reste intangible. Pourquoi échapperait-il à l’évolution ?

    L’histoire humaine nous démontre que rien n’est spontané, que tout s’élabore dans le creuset des prédécesseurs, même les religions qui déclament la Vérité se sont construites au cours des siècles à partir de fragments de celles qui les ont précédées.

    Ce n’est pas pour autant inné dans les formes. Cela repose sur la transmission du « message » et aucune civilisation n’a disposé d’autant de données que la notre sur ce qu’était son existence, et de ce que nous pensions être.

    Toutes les idéologies que nous élaborons sont des idéaux éculés, que les technologies exponentielles transfigurent. Dans ce même laps de temps les nouvelles s’élaborent sans que nous en ayons conscience, et ce quels que soient les efforts déployés pour les maintenir dans le creuset de celles du passé,parce que nous ne pouvons qu’avoir une vision approximative de notre existence même si elle s’afine.

    Je m’en explique. Je n’aime pas particulièrement les comparaisons avec le monde animal, mais je vais me servir pour l’exemple d’une étude réalisée sur une population de scarabées parue dans Science et Vie N° 112 du 01 2002.

    Une équipe de chercheurs, biologistes et mathématiciens ont étudié pendant six ans une centaine de scarabées. « Pour modéliser cette dynamique, ils doivent faire un choix. Soit, ils considèrent les scarabées comme un ensemble d’entités « discrètes » définies chacune par des probabilités de mortalité et de reproduction, soit, ils les voient comme un ensemble continu, dont les variations ne sont plus individuelles, mais globales. Problème : les prévisions sur la dynamique des populations peuvent être radicalement différentes selon le modèle utilisé. Leur modèle discret (individuel) produit une population régulière (cyclique) ; leur modèle continu, une dynamique chaotique... Pis encore, les variations de la population observée ne correspondent à aucun de ces deux modèles, mais un peu des deux à la fois...Les chercheurs suggèrent qu’un « mélange des deux modèles, continu et discret, sera sans doute nécessaire pour avoir une compréhension complète des systèmes de populations ».

    Ainsi, vu la difficulté que représente la compréhension de l’évolution d’un système simple, (évolution d’une population de cent scarabées), il est aisé d’imaginer, et c’est là le parallèle que je voulais faire, qu’avoir une idée d’une idéologie future d’un être qui pense, ne peut venir d’une étude discrète (individualiste) ou continu (collective ou holisme) du comportement des hommes, d’où, à partir de là, la nécessiter de regarder nos idéologies comme des étapes réformables.

    Problème : une idéologie doit faire rêver en une espérance pour être convaincante, et c’est là nos limites momentanées.

    Nous aimons tellement rêver, et le libéralisme y contribue si fort et si bien par l’illusion de l’expression de nos émotions, que toutes les autres idéologies d’approches commerciales apparaissent déviantes, et que nous sommes dans une régression sociologique dynamique violente, d’agrégations d’effets pervers.

    C’est ainsi que la laïcité doit faire face à deux dogmes, l’économique et le religieux.



  • ddacoudre ddacoudre 10 octobre 2007 20:31

    bonjour carlos.

    La crédibilité à un prix, mais il ne peut se faire au non de la censure.

    Les sites comme agora offre à tout citoyen une expression libre qui est réservé dans les médias aux élites de la société choisi par la sélection des compétences, de la finance, ou de la politique.

    S’exprimer consistant faire état des émotions ressenties il est inévitable de se confronter à l’insulte qui est une faculté d’expression réactive et parfois le résultat d’une infériorité du à la maîtrise de l’expression écrite pour développer ses points de vues.

    Organiser un système de sanction direct me semble antinomique de votre projet. Pour autant il est justifié de ne pas le laisser se « médiocriser » ou dévaloriser par volonté ou seulement inaptitude. Dans le premier cas il suffit de ne pas répondre, dans le deuxième inviter le commentateur à développer son point de vue résumé par une insulte.

    Nous ne naissons pas tolérant et votre site est aussi un lieu ou l’on peut l’apprendre au contact des autres, et généralement les efforts de communication se font du haut vers le bas, de la compréhension vers l’incompréhension.

    Il y a suffisamment de rejet des autres autour de nous pour que vous n’y concouriez pas, c’est la voie la plus difficile.

    Plusieurs solutions on été suggéré, un chat réactif, une saisie au fil des commentaires des termes orduriers et vexatoires ressentis ainsi par les auteurs ou commentateur, et en publier le taux de fréquence par rapport à la totalité des articles et commentaires. Émettre un cache à l’usage du commentateur ou auteur visé par les termes listés comme insultants pour que ce dernier les caches à son initiative par une invite d’agora à s’expliciter. Et c’est peut-être dans ce tout autoriser sans tout permettre que s’ajusterons les commentaires.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 10 octobre 2007 13:57

    Bonjour vivons curieux.

    La satire faite pour tourner en ridicule les vices, les travers des hommes. Ecrit, discours qui raille quelqu’un ou quelque chose. (Le Larousse)

    Mais aussi.

    L’art de permettre de dire, écrire etc. tous ceux qui par ailleurs seraient sanctionné par les puissants.

    L’art de dire, écrire etc. ce que l’on pense avec sérieux pour rire.

    L’art de nuire sans condamnation.

    La satire ou l’auto flagellation des puissants.

    La satire est un bien mal dit ou écrit.

    La satire faire souffrir aux autres ce qu’ils vous font endurer.

    Nous pourrions comme cela détailler toutes les approches en fonction des acteurs qui se livrent à la satire ou qui en accepte d’en être l’objet. Cela n’empêche nullement le fait que les personnes à titres personnels ou représentatifs s’en sentent affectées surtout quand c’est l’objet de toute leur existence.

    La finesse de sont analyse dépend de ceux qui la font et du moment.

    La satire n’a jamais été faite pour rire, c’est seulement notre époque qui en a fait un commerce burlesque. Elle était comme les carnavals un moment ou les puissants acceptaient d’être raillés.

    Pour autant notre perversion en fait un objet de nuisances volontaires.

    Il n’est pas possible d’apprécier ce travers sans tomber dans la censure, mais il est toujours possible de donner à celui qui s’en sent atteint un droit de réponse s’il n’en dispose pas des facilités et possibilités.

    Nous savons également que la rumeur tue tout autant que de vouloir la faire cesser.

    C’est ainsi que s’éduquer et s’élever dans un esprit critique, est accepter que votre ego souffre d’un bien, mal pensée des autres à votre égard, qui amoindri notre réactivité épidermique ou émotionnelle aux vérités ou aux mensonges déplaisants.

    C’est le prix du débat, de la créativité, de l’inventivité, de l’évolution, de la liberté subjective. Tout ce qui n’est pas dans la nature de l’homme fait pour survivre face aux autres, mais qui s’acquiert par l’éducation, car notre faculté d’apprentissage est inné.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 9 octobre 2007 00:00

    Bonjour bernard.

    J’ai regardé en pointillé l’émission, j’ai de loin préfère le débat Besanceno Attali.

    Je ne pense qu’estimer que certains ne soient pas de bon philosophe, et une appréciation qui peut habiter ceux qui le disent, pour autant qu’ils ne jettent pas le discrédit sur cette aptitude.

    Cette aptitude qui est la capacité de s’interroger, se retourner sur ses interrogations en sachant que les réponses ou les pensées déroulées doivent concourir à la compréhension de l’être et de ses intrications dans son monde, il est généralement un généraliste ouvert a toutes les cultures, mais il est aussi celui qui s’engage sur une logique du raisonnement comme d’un attachement à un ou des idéaux, un chemin qu’il parcours avec l’handicaps ou l’avantage de sa propre culture sociétale en essayant ou en ouvrant de nouvelles voies, des bifurcations sur des espaces vierges ou incertain.

    J’ai une définition un peu plus large que le Larousse, car j’ai trouvé tous cela dans tous ceux que j’ai lu. Alors pour en rester à ta question, je vais faire un peu comme les juifs, en poser une autre. C’est quoi être de gauche, bien entendu pas dans le positionnement spatial de l’hémicycle parlementaire.

    Tout ce qui se regroupe sous le vocable de gauche ne doit pas se définir par rapport à un acronyme politique, mais par rapport aux idéaux politiques qui les distingue.

    Lévy peu en tant que philosophe donner une nouvelle définition de ce qu’il considère être de gauche, mais il aurait du expliquer à compter de quand ?

    Il est vrai que l’on entend parfois parler de la nouvelle gauche. Il est tout de même important de souligner que la décomposition du PS ne remet pas en cause les événements historiques qui on conduit au développement de ce que l’on qualifie de gauche.

    Historiquement il faut inclure le mouvement anarchiste qui à laissé place à l’anarcho-syndicalisme, les débats et les luttes autour de la nécessaire révolution de classe, qui débouchera avec Marx sur la dictature du prolétariat, l’abolition de la loi chapelier permet la création de partis politiques et groupements syndicaux, le parti ouvrier français et d’autres. Après la guerre autour du débat issus de la révolution bolchevique (qui elle aussi donnera un certains nombres partis politiques), il s’en suivra des scission et des recompositions qui refaçonneront le socialisme d’où sortiront deux grands partis, le PCF et le PS.

    Le Parti Ouvrier Français se propose de grouper, autour d’un programme commun et pour une action de classe, tous les travailleurs des deux sexes, tant manuels qu’intellectuels, en vue de la conquête totale du pouvoir politique, qui, seule, pourra réaliser l’affranchissement économique de la classe ouvrière, en socialisant définitivement l’ensemble de tous les moyens de production, actuellement possédés par une petite minorité de capitalistes non-travaillant, mais qui, devenus propriété collective de tous les travailleurs, à quelque nation qu’ils appartiennent fonctionneront pour l’usage et au profit de la société humaine tout entière. Après des premiers mouvements d’unification de la gauche française en 1901, le Parti socialiste français et le Parti socialiste de France s’unissent pour former la Section Française de l’Internationale ouvrière. Ce regroupement, opéré lors du congrès du Globe, permet aux marxistes représentés par Jules Guesde et aux réformistes tel que Jean Jaurès de faire front commun. Divisé après le Congrès de Tours qui voit la naissance du PCF, la SFIO sera notamment marquée par les personnalités de Jaurès et de Léon Blum. Elle deviendra le Parti Socialiste en 1969.

    Suite à la victoire du Front Populaire aux élections législatives, Léon Blum, dirigeant de la Section française de l’international ouvrière (SFIO), est appelé à former un nouveau cabinet. C’est la première fois que la France se dote d’un gouvernement socialiste. Celui-ci se distingue par deux innovations : la création d’un sous-secrétariat d’Etat aux Loisirs et aux Sports, confié à Léo Lagrange, et la participation de trois femmes au ministère, alors qu’elles n’ont pas encore le droit de vote.

    Le 58ème congrès du SFIO s’ouvre à Epinay-sur-Seine et doit aboutir à une étape décisive pour ce qu’il faut désormais appeler le Parti Socialiste : la réunification des forces de gauche. Après le maigre score de Defferre aux présidentielles de 1969, la gauche se rassemble et refonde la gestion et la politique intérieure du parti. Ses représentants seront désormais élus à la proportionnelle. C’est François Mitterrand, issu d’un parti qui fusionne alors avec le PS, qui tire son épingle du jeu et sort premier secrétaire. Le nouveau programme de la gauche, « changer la vie », sera dévoilé un an plus tard.

    Tous se prévalaient du combat contre le capitalisme pour le développement social (intérêts matériels et moraux) des ouvriers, d’où la notion de socialisme. On est donc de gauche si l’on reste dans ce schéma historique résumé, car le socialisme au sens large inclue tous les partis en luttes contre l’exploitation des ouvriers par un principe économique issus du libéralisme d’Adam Smith.

    Ainsi comme toi je ne vois pas très bien où il veut aller en définissant sa conception de la gauche.

    Tout comme aujourd’hui d’autres laissent croire que l’entreprise est de nature à remplir un rôle républicain.

    Il est indéniable qu’il y a un certains nombres de repères historiques, qui inconnus par ceux qui utilisent des termes qui en sont issus, modifie de fait leur sens. Il en est toujours ainsi sinon nous ne trouverions pas mots dont le sens évolue, mais ce n’est pas le cas pour Lévy.

    Le PS ayant reconnu la loi du marché pour ne pas dire le capitalisme, car la loi du marché ne veut rien dire en soi si ce n’est que l’on se soumet à l’offre et a la demande, ce qui est une absurdité compte tenu du nombres d’accords et de codes qui régulent et régentent nos existences et nos échanges. Mais ça a un poids subjectif qui laisse encore croire que le PS est socialiste.

    Mais peut-être, compte tenu que le PS à du mal à convenir qu’ils n’est plus a gauche, mais une social démocratie plus proche de Bayrou que de Besanceno, a-t-il élaboré ce nouveau concept de gauche afin qu’il serve de voie idéologique au PS en rénovation. Moi j’aurais abandonné l’acronyme PS à Fabius et opté pour celui de CVS, capitalisme à visage social. cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 7 octobre 2007 00:14

    Bonjour docdory.

    Sujet des plus délicats dés qu’on évoque la nécessité des cultes d’abandonner ou de restreindre leur lecture intégriste des textes. Qui plus est il est quasiment devenu inopportun ou inapproprié d’utiliser ce mot, intégriste, (Intransigeance opposée à toute transformation relativement à la pratique et au dogme d’une religion) tellement il a été assimilé à tous les conflits et attentats, qui certes était fait en son nom aux yeux des occidentaux, mais tous les intégristes ne sont pas des terroristes islamiques. Il y a ceux qui livrent une guerre à l’occident avec les raisons qui sont les leurs et puis ceux qui pratiquent leur confession à la lettre sans à court terme (mais là c’est dans la logique de toutes les confessions) se livrer à la conquête des non croyants.

    Je pense qu’il est une évidence que les membres de toutes les confessions ne se livre pas à cela parce que la république leur reconnaît leur exercice.

    Mais nous savons historiquement et personne ne peut effacer les preuves, qui figurent mêmes dans leurs livres sacrés, qu’ils ne sont pas tolérant envers les autres quand ils sont institués en théocratie, et ce n’est pas injurieux que de le dire. En avoir la clairvoyance est un atout essentiel dans la réflextion.

    Ceci n’est pas un reproche, c’est une constatation historique, c’est comme si nous nous disions qu’au nom de la république nous n’avons pas trucidé nos semblables. Il serait tout aussi stupide de dire que ce n’est pas une éventualité à laquelle nous pourrions à nouveau être conduit, nous avons en cela aussi beaucoup de preuves historiques.

    Et c’est parce que nous le savons que nous cherchons parfois sans résultat à l’éviter, ceci parce que le comportement humain n’est pas plus le produit des livres sacrés que de celui des républiques laïques.

    Mais la différence c’est qu’au travers des républiques laïques des humains aux comportements belliqueux acceptent que d’autres pratiquent leur confession dans le cadre d’une éducation arbitrairement imposé et ouverte à toutes les autres formes de pensés sans exclusive.

    Parce que nous ne sommes pas des êtres démocratiques, nous ne sommes pas des êtres religieux, chacun apprend ce qu’il va devenir dans sa culture et sa famille, et s’il n’est pas contraint par des évènements à s’ouvrir aux autres il ne le fait pas.

    Ne pas avoir cela en têtes comme une évidence de la condition humaine rend intolérant.

    Alors si la laïcité peut contenir les communautarismes il faudrait que ceux-ci s’ouvrent aussi à la laïcité comme des protestants français, car les livres sacrés ne contiennent pas la laïcité.

    Il me semble donc évident que l’effort sans perdre sa foi pèse sur des confessions, comme la fait le catholicisme tardivement. Pour mémoire je ne prends que l’exemple de la lune, ils n’ont reconnu qu’en 1972 que les hommes avaient posé leur pied dessus. Ils n’en sont pas devenus athées pour autant, et dieu ne leur a pas fermé la porte des cieux.

    Il y a longtemps et je l’ai déjà dit que des scientifiques sont croyant et s’ils savent que le sang véhicules toutes sortes de maladie dont se protégeaient nos anciens par des pratiques religieuses.

    Aujourd’hui les mesures d’hygiènes vétérinaire y pourvoient, mais elles ne sont pas une garantie absolue pour celles que l’on ignorent et que l’on découvrent au fil du progrès de la science. En cela des pratiques religieuses se comprennent, et l’on ne peut reprocher à des groupes de vouloir une protection absolue.

    Cela devient un autre problème si elles sont présentées comme seulement des applications intégristes.

    C’est pour cela que je te disais dans l’article précédant que l’approche au travers de la nourriture ne me paraissait pas un argument de contre verse. Mais j’ai lu que pour certain, sauf un qui pose le problème en tant qu’hygiène alimentaire, pour d’autres c’est le respect d’un rituel religieux au travers du précepte de la pureté.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 6 octobre 2007 21:16

    Bonjour dr.goulu.

    Les commentaires sur ton article sont intéressant, même ceux caustiques quand l’on comprend au delà de ce qu’ils disent.

    L’on peu être un fermant défenseur du capitalisme, mais il faut l’accepter avec les effets régulateurs qu’il génère si non il en mourrait.

    Je m’explique autour d’une aporie, la meilleure rentabilité pour le capital est que la production d’un bien ne lui coûte rien, en quelque sorte que ceux qui travaillent à la production des biens le fasse gratuitement (c’est le principe des spéculations, c’est pour cela qu’elles explosent régulièrement).

    Mais une fois vendu ses produits à ceux qui détiennent le capital on ne va pas loin et cela ne justifie pas une grande activité économique même si l’on fait tourner l’argent au maximum. Une fois tous les riches nantis le système aurait végété ou se serait éteint.

    C’était le mode d’activité des sociétés antérieures et ceux qui travaillaient gratuitement ne s’appelaient pas des ouvriers.

    Ainsi le nécessaire écoulement des produits a enduit de redistribuer la monnaie en échange,qui est récupéré par l’intermédiaire des biens et accéléré par l’endettement pour acquérir ces biens. Ford avait parfaitement comprit cette exigence du capitalisme.

    Nous devons donc tout notre progrès a ces deux constantes, des entrepreneurs qui utilisent la puissance de travail des hommes qui en échangent réclament une part (peu importe la forme) du capital investi et fructifié par eux pour acquérir les biens qu’ils produisent. Je ne vais pas me situer sur le plan écologique qui nécessite la décroissance ou une réactualisation des urgences économiques.

    Je ne vais pas faire l’historique du capitalisme mais seulement rappeler que forcément il a engendré une amélioration des conditions sociales d’une certaine partie de la population. Il n’est pas besoin de chiffres pour se rendre compte de cela, le principe de production l’induit.

    Ceci ne se fait pas de manière linéaire suivant les pays, d’autant plus que le développement des uns se fait aussi sur l’utilisation des matières premières des autres et de leurs conditions d’emplois.

    Le système de compétition pour la puissance, la richesse, ou simplement pour la capitalisation exige qu’il y ait un premier et un dernier. Il ne faut donc pas compter sur ce système pour être égalitaire sinon là aussi il en mourait. Pour autant cela ne justifie pas que les meilleurs ne se retournent pas vers les derniers pour qu’ils bénéficient de ce à quoi ils concourent par leur faiblesse, sinon ils seraient peut-être à la place de ceux qui sont les premiers. Ceci est donc régulé par le niveau social des cultures dans les quelles nous naissons et de dépend aucunement du mérite des uns et des autres, qui s’ils n’y étaient pas poussé par leur milieu respectif et abandonné à eux même ne feraient rien.

    Alors nous pouvons mesurer cela par des statistiques comme tu l’indiques, ce que nous faisons dans tous les domaines pour avoir une lisibilité de nos actions et comportements. La mesure d’un écart comme le montre les stats Gini reste un indicateur de distribution et répartissions des richesses, mais ne préjugent pas de ce qu’est l’inégalité puisque quel que soit le niveau ou se déroule la compétition il y aura un premier et un dernier. Et pourra ton empêché le dernier d’estimer qu’il est dans une société ou se creuse les inégalités même s’il est plus riche que ces prédécesseurs.

    Effectivement, les Français se sont enrichis. De 1949 à 1999, le patrimoine moyen des français est passé (hors inflation) de 2744 Euros (18 000 f) à 182927 Euros (1 200 000 f), avec un accroissement des inégalités que cela engendre. C’est ainsi que 5% des ménages détiennent la moitié des actifs financiers. Parmi eux 1% détiennent 20% de la richesse totale. La moitié des ménages se partagent 5% des actifs, dont 60% de ceux qui ont un patrimoine supérieur à 1,2 millions d’Euros (8 millions de francs), sont des indépendants (actifs ou retraités), et 30% d’entre eux sont, soit Chefs d’entreprise ou ont des professions libérales. Neuf ménages sur dix possèdent un patrimoine financier (livret d’épargne, valeurs mobilières, assurance-vie), 9% en possèdent toutes les formes de patrimoine, six sur dix possèdent des biens immobiliers, et 6% des français ne possèdent rien. Le patrimoine total des particuliers est estimé à 4345 milliards d’Euros (28 500 milliards de francs). (Francoscopie 2001).

    Cela n’a pas empêché le président Chirac de dire et ses successeurs après lui, qu’il existe une fracture sociale. Le facteur demeure sociologiquement subjectif, c’est ce qui fait la différence entre les comportements humains et les comptes mathématiques.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 6 octobre 2007 10:46

    Bonjour philipakos.

    Intéressant ton article. Je m’étais penché sur le sujet comme tant d’autre avant moi, je te joins mes commentaires de l’époque. La situation a du légèrement évolué, sur le comportement des français je te conseille un excellent ouvrage d’un sociologue Gérard Mermet qui édite tous les deux ans un livre qui se nomme Francoscopie. Il est bien évidant que ce type de lecture induit un certain nombre d’analyses qui se retrouvent dans tous les débats et nous pouvons même voir les politiques s’y soumettre.

    Ainsi, sur une courte période de quelque 30 ans, la qualité du savoir-faire délivré par les revues spécialisées d’informations et autres sur le bricolage a évolué. Le bricolage est devenu une activité de loisir et de « faire soi-même », incité en cela, par la disparition de certaines tâches non rentables des métiers de la réparation ou par simple souci d’économie (voire de certain métier qui se sont raréfiés), en même temps que par l’individualisation et l’aménagement de l’habitat, et la production de biens de séries et du jetable, ainsi que des productions de masse réalisé dans des États pauvres. Aujourd’hui, il y a 60% des français qui bricolent, contre 45% en 1969. Dans ce seul secteur, la dépense par personne atteint 244 Euros (1600 f), le jardinage 213,50 Euros (1400 f), et le bricolage automobile 396 Euros (2600 f) par ménage motorisé. Ces quelques chiffres montrent à l’évidence que le marché du loisir se porte bien.

    Mais qu’en est-il du marché de la Connaissance et du Savoir, le marché de la culture.

    20 - Le savoir se vend mal sauf parmi ceux qui le possèdent, mais la culture populaire enrichit leurs protagonistes. Elle est l’objet de débats, dans lesquels il faut un décodeur qui existe en kit et en pièces détachées dans le magasin de la méconnaissance

    Le savoir se vend mal sauf parmi ceux qui le possèdent...

    Si on regarde à partir de l’exemple ci-dessus, le développement de l’enseignement complémentaire auxquels actuellement les adultes s’adonnent, cet enseignement, mis en parallèle à celui du loisir, en est au stade embryonnaire du bricolage. Cela, parce que chacun se cultive à sa convenance dans le « marché » de la culture existant, et que la part correspondant à un apport de Savoir, dans ce marché, est minime.

    Cet apport de savoir complémentaire se fait essentiellement au travers de la lecture. Il faut donc à la fois examiner et trier la part qui conduit à une accumulation de savoir, ceci par rapport à la culture ludique, quand les deux ne sont pas cumulés comme beaucoup d’ouvrages, ou le ludique permet de réaliser la vulgarisation de sciences dures, ou qu’il vient en complément pédagogique de l’enseignement traditionnel.

    Je ne veux pas dire par-là que j’écarte l’activité ludique comme moyen d’enseignement, ni l’utilité des ouvrages purement « récréatifs », (s’ils existent c’est que leur usage correspond à un désir exprimé) ; mais je ne les retiens pas comme constituant un apport de connaissances correspondant à une acquisition de savoir. Je reconnais par ailleurs que mon analyse est arbitraire, car des ouvrages « récréatifs » sont parfois des supports à un enseignement, et j’ai à l’esprit des ouvrages de romans ou de sciences-fictions, comme tout un chacun peut en avoir, qui sont conseillés parfois comme référence à lire à l’occasion d’un enseignement littéraire.

    Globalement ce sont les gens les plus instruits qui s’adonnent à la lecture, et les achats sont comme je l’indiquais « récréatif ».

    En effet, les diplômés de l’enseignement supérieur ont représenté en 1998, 24% de la totalité des achats pour ne représenter que 9% de la population. Les femmes ont effectué 57% de ces achats.

    Par ailleurs 51% du total de ces achats sont des ouvrages de littérature générale, pour l’essentiel des romans. Les livres des sciences humaines ne représentent que 5% des achats, les ouvrages de sciences et techniques 3%. Si je peux, à tort ou à raison, considérer que les livres de sciences sont vecteurs de savoir , parce qu’ils permettent d’accéder aux mécanismes du savoir, ils représentent seulement 6,2% des achats pour 9553 titres vendus à 25476 exemplaires, les livres scolaires 17,3% pour 7274 titres vendus à 71209 exemplaires, les livres pour la jeunesse 7697 titres vendus à 70470 exemplaires (chiffres donné par le syndicat national de l’édition en 1999). Néanmoins, les livres sont présents dans 91% des foyers, et les écarts entre catégories sociales demeurent. Les ouvriers et employés ont trois fois moins de livres que les cadres et professions libérales. La dépense par personne toutes catégories confondues représentent 38,1 Euros (250 f) . Nous sommes donc loin des sommes consacrées aux loisirs (858,65 Euros, 5600 f).

    Pourtant il y a un autre « marché » celui de la culture populaire, mais le but n’est pas d’éduquer.

    ... mais la culture populaire enrichit leurs protagonistes...

    Si je fais cette distinction, et si j’ai mis entre guillemet le mot marché, c’est parce que nous vivons dans une société où se développe une culture populaire « commercialiste » universaliste qui va du fast-food aux séries télévisées, et films américains (je les cite symboliquement parce que se sont eux qui sont en position hégémonique, ce serait vrai pour tous ceux qui voudraient les supplanter). Cette culture populaire passe également par les multitudes de magazines à caractère informatif, et passera demain par les multimédias interactifs. Elle constitue un espace commercial qui favorise l’acculturation, mais qui ne constitue pas un objet propre au développement du savoir. Cette acculturation nous pouvons soit, la vivre malgré nous au travers de notre culture populaire publicitaire, soit l’accompagner par plus de connaissances didactiques, pour ne pas la subir, parce que nous le comprenons et la comprenons. La culture populaire a toujours était un espace commercial, il n’y a aucune nouveauté en cela. Ce qui l’est, c’est que ce marché dépend de plus en plus de groupes oligarchiques idéologiques anonymes (actionnariat), dont le but est certes de faire de l’argent, mais aussi de maintenir les conditions socio-économiques qui leur sont favorables. Ainsi, la diffusion de masse de la culture populaire devient à tort ou à raison « le fait majoritaire », voire s’universalise par recherche d’extension de son marché. Cela n’a donc rien à voir avec le savoir et la connaissance didactique, bien que dans la culture populaire se trouve l’activité artistique résultant d’un enseignement didactique ou autodidacte. Ce que je veux dire par-là, c’est que si toute la population était mélomane, ces groupes vendraient des mélodies, et ferait tout pour conserver cet esprit mélomane parce qu’il lui rapporte des profits ; si la population est ignorante ils vendront ce qui satisfait cette ignorance. Vendre du loisir ce n’est pas enseigné. Ainsi, même dans la culture populaire se rencontre le problème de la concentration et de son incidence sur le développement de la culture. Également, ce que nous appelons culture sous-entend aussi la possibilité d’élever ses connaissances, de se cultiver, or la culture populaire consiste à fournir une culture qui ne demande aucun effort de compréhension pour ne pas réduire la capacité de commercialisation espérée du produit mis sur le marché correspondant à l’image de la culture qu’il représente. La culture populaire est toujours en rapport avec le niveau de connaissance de la population concernée en fonction de sa propre culture, et ne contient aucun but d’émancipation. J’ai souligné ce passage, et que je le laisse tel quel, car il illustre parfaitement l’ambiguïté des mots aux sens multiples, dont il faudra se départir, quand il s’agira de faire l’usage des découvertes du génome ou celles neurologiques qui ne supporteront aucune ambiguïté. Car il y aura toujours quelqu’un pour nous vendre de la culture populaire pour de la culture didactique.

    La culture populaire, c’est aussi apprendre seul chez soi sans aide pédagogique, un marché qui va devenir exponentiel avec Internet, et qui est déjà l’objet de débats autour d’intérêts financiers.



  • ddacoudre ddacoudre 5 octobre 2007 23:08

    Bonjour docdory.

    En dehors du problème nutritionnel qui n’est pas un argument de contre verse, je partage ton point de vu, qui m’a incité à rédiger un article dans un sens plus large sur les dangers qui touche la laïcité.

    La laïcité n’est pas tout accepter au principe qu’elle respecte la foi ou les philosophies d’autrui.

    Sauf que le fait pour la laïcité de ne pas être un dogme l’expose à tous les communautaires.

    La laïcité s’accommode mal d’une régression intellectuelle, ou de symboliques rituelles gardiennes des fois religieuses et des idéaux dogmatiques.

    Le respect de leurs représentations et pratique conduit effectivement à définir des « territoires » exclusif des autres.

    Nous aurions vite fait d’entrer dans le morcellement de tous les espaces publics le récent débats entre les Créationnistes et les Darwiniens le montre. L’évolution Darwinienne est une théorie révisable en fonctions des futures découvertes, alors que le Créationnisme et une vérité irréformable.

    C’est la difficulté avec les dogmes religieux ou idéaux.

    C’est une difficulté majeure car elle est de nature psychique, la raison n’a pas de prise dessus sauf à très long terme, comme pour une thérapie, et l’interdit les conforte dans un statut d’opprimés.

    Il y a longtemps que la laïcité a du plomb dans l’aile. Mais les institutions catholiques ont intégré l’évolution technologique car elles y baignaient dedans. Sont restés en dehors les intégristes de tous poils qui retrouvent du mordant avec la revendication du culte musulman de disposer de ses espaces cultuels, qui s’il est garanti par la république, ne leur donne, ni à eux ni aux autres, le droit de réduire à néants les espaces laïques.

    Mais le plus souvent ce débat sert de faire valoir aux « islamophobes » tandis qu’ils acceptent les dogmes marchands, par exemple l’enseignement privé. Il me semble évident que si le terrain réel où se pratique la laïcité disparaît, ce n’est pas par des mots que nous la maintiendrons, et avec elle s’éclipsera aussi la république.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 5 octobre 2007 18:20

    bonjour sale bête.

    j’ai bien pris du plaisir à lire ton commentaire.j’avoue avoir eu connaissance des ces études (surtout que j’avais un ami basque qui ne manquait jamais de me le rappeler) et lu des articles sur cette curiosité atypiques, mais je n’aurais pas penser à en faire un argument de contre verse.



  • ddacoudre ddacoudre 5 octobre 2007 02:33

    bonjour Stéphane.

    je te joins le commentaire que j’ai fait sur le sujet.

    Une conséquence de la peur, et celle de la « policiarisation de proximité ». Cela peut se comprendre, d’une part, depuis que les espaces frontaliers ont été ouverts, car l’activité de contrôle et de filtre qui était le leur, si elle doit être effectuée, s’effectue dorénavant au niveau de chaque individu dans leur quotidien.

    Cela entraîne une multiplication de contrôles de la vie privée (papier et vidéo). D’autre part, cela se comprend surtout par le « phénomène d’insécurité » d’une société qui est névrotique. En l’espèce, je ne veux pas développer un point de vue naïf, ignorant des besoins de sécurité, d’un État, du civil et du pénal. Mais, je veux m’attarder sur le phénomène de la perception du besoin de sécurisation constant, comme indicateur d’un symptôme d’une sociabilité « socio-économique » qui évolue mal.

    Évolue mal, puisqu’elle sécrète ses propres agents agresseurs (quelle qu’en soit la cause), et suffisamment pour que la communauté désire que sa sociabilité s’exerce sous le contrôle des forces de coercitions, police, justice ou en si auto protégeant.

    Mais ils sont suffisants, afin d’y voir une progression et en comprendre sa source la plus probante, et qu’il est nécessaire que cette progression repose sur un support, sur un terrain favorable, pour que des individus passent à l’acte, car personne ne se lève un beau matin en se disant, « tient aujourd’hui il fait beau je vais être un délinquant ». Généralement, il s’agit d’un support ambiant de relations qui baignent dans les prémisses d’une banalisation de rapports relationnels violents. C’est à dire que pour qu’il y ait autant d’accroissement d’agissements délictueux, il faut que les chances de probabilités des conditions événements délictueux, se soient accrues, que la « communicabilité » baisse, ou les deux à la fois, et c’est cela qu’indiquent ces taux globaux.

    C’est cela que les citoyens ressentent quand ils parlent d’insécurité, quelles que soient les sources à quoi ils les attribuent , et c’est contre cela qu’ils veulent se protéger, en désignant des boucs émissaires qui ont toujours existé.

    Et si d’ordinaire la répression policière peut s’avérer rassurante, elle ne peut résoudre durablement une tendance sociétale à la violence dans ses rapports citoyens, sans que la société ausculte elle-même son organisation socio-économique, qui est comment avoir un revenu pour exister.

    Cependant, cet appel excessif à l’autorité coercitive nous fera entrer dans une démocratie policière vers laquelle nous nous dirigeons. Une démocratie qui surveillera la vie privée de ses citoyens comme n’importe quel État policier, que nous fustigions, il y a trente ans.

    Une démocratie qui se « judiciarisera », en installant la justice (l’organisation judiciaire, non la justice prise en son sens moral qui consiste à être juste et respecter les droits d’autrui) au-dessus de la citoyenneté, comme un dieu vertueux.

    Dans ce cas l’énergie qui se consume est celui de la liberté. Ce qui nous conduit au paradoxe de tuer la liberté au non de la protection de la liberté.

    Protection qui tue en même temps la sociabilité, car il est impensable de vivre en se demandant à chaque instant si nous n’avons pas contrevenu à une réglementation, s’il faut soumettre son différent à la justice. Il n’est pas concevable de vivre sous contrôle vidéo de tiers qui jugeraient si vos comportements sont sociologiquement compatibles, et au bout de cela, la démocratie devient liberticide.

    L’excès de sécurité conduirait inévitablement à l’insécurité psychique, car chacun deviendrait presque transparent, et ne disposerait plus d’abri, de refuge où poser tous ses secrets, d’abri où suspendre sa vigilance qui est une exigence vitale du monde des espèces vivantes.

    Je vous invite à la fiction sur quelques lignes. La technologie nous permet donc de mettre nos rues sous contrôle vidéo, ainsi que nos lieux publics, mais par plus de sécurité nous pouvons même en installer chez chaque particulier. Nous disposons également des techniques d’écoutes qui peuvent être personnalisées, également d’appareils détecteurs de mensonges qui pourraient le signaler chaque fois que nous en ferions un, (imaginer le bruit s’il était sonore), des techniques d’identification (la biométrie, la technologie « iridian » contrôle par l’iris.

    Nous pourrions même très tôt définir si un enfant est adaptable à une société type, nous pourrons même dans quelques années réorienter sa pensée le cas échéant à l’aide des champs magnétiques, déceler qui nourri des pensées criminelles, mais à qui confier cette mission, si ce n’est à des inquisiteurs.

    Ainsi, vous le comprenez la marge n’est pas écrite où les moyens utilisés pour assurer sa sécurité conduisent à la pratique d’une inquisition.

    Lorsque j’ai écrit ceci en 1999 je ne pensais pas que j’en verrais le déroulement se préciser. C’est ainsi que l’on entend régulièrement que la justice doit être indépendante, de qui et de quoi ? Vu que chacun est dépendant de sa culture et institutions politiques, dont la notre assure la « souveraineté du peuple » au dessus de tout.

    C’est ainsi que fleurissent les vidéos les contrôles dans tous les grands commerces, braves gens ouvraient vos sacs que je vois que vous n’êtes pas voleur. Levez vos bras que l’on vous fouille au corps dans tous les aéroports et très certainement bientôt dans les transports collectifs, c’est dans l’enchaînement logique de notre paranoïa collective.

    Ainsi si vous ne vous en seriez pas aperçu les gouvernants recherchent la corde sensible pour faire passer leurs mesures.

    Vous en doutiez, alors il fallait écouter les informations de 20 heures ce 5 octobre qui retransmettait l’intervention du premier ministre concernant une interpellation du gouvernement au sujet du délie d’initié EADS-airbus.

    Il disait en substance qu’il ne fallait pas se gausser sur cette affaire qu’à son sens il y avait trop de bruit autour et qu’il convenait de laisser la justice suivre son cours.

    Ce qui me surprend c’est qu’il n’est pas jugé bon de réunir d’urgence le gouvernement pour légiférer sur le cas d’espèce.

    Sauf que voila ce n’est pas un viol, ni un acte de pédophilie, ni une mort d’enfants par morsure, ni un incendiaire, bref ce n’est pas un fait divers macabre qui rappelle tout le plaisir que l’on a à vivre et l’on bénit ceux qui nous le préservent.

    De fait avec le délie d’initié l’on ne peut pas faire pleurer dans les chaumières et donner un tour de vis supplémentaire au contrôle de la vie privé.

    Mais avec l’immigration si, l’on peut familiariser la population à l’usage du contrôle ADN qu’elle n’a accepté que dans deux cas, celui ou il éclaire un différent en paternité ou maternité (est-ce que sous X y résistera ?) et dans le contrôle des criminels.

    Je rappelle que ce procédé n’était admis que pour les responsables de crimes sexuels, puis il a était étendu à tous les actes de violence, pratiquement à tous les criminels, sauf les crimes comme l’on dit en cols blancs.

    Les nazies avaient commencé par mettre les criminels dans des camps, le raccourci peut vous choquer moi il me conforte dans une orientation qui me glace.

    Ainsi nous passons à des groupes d’individus classés sociologiquement. Oh ! L’on ne vous dit pas : nous voulons tous les contrôler, ceci est l’étape suivant qu’ils se chargeront de faire réclamer par l’opinion publique.

    Pour le moment ils sont sur la corde sensible, l’enfance, c’est pour le bien des enfants et des familles. De la sorte ils évitent un tollé en ne devant faire face qu’au intello à qui la manœuvre n’échappe pas mais comme l’opposition est à son niveau zéro, il ne nourrissent pas plus d’inquiétude.

    Ils peuvent donc poursuivre dans les voies qui vont s’ouvrir devant eux indépendamment de leur volonté, car ils y seront entraînés par les événements qu’ils construisent, sans savoir que leurs juxtapositions seront différentes de ce qu’ils avaient envisagé séparément.

    De telle sorte que si le malheur veut que nous entrions en guerre contre une puissance musulmane, nous allons droit vers une nouvelle aventure fascisante, naturellement différente de celle que nous avons connu. C’est pour cela que nous ne la décelons pas à part ce qui ont pris la peine d’analyser les conditions qui nous ont conduite à celles précédentes différente suivant les états car tous n’ont pas fait comme les nazis. Vous avez remarqué que je dis il forme impersonnelle, car si j’avais la conviction que ce gouvernement nous conduit vers le fascisme je le dirais.

    Mais c’est plus impersonnel que cela, le refus de comprendre, l’intolérance, la peur pour soi et des autres, l’autoritarisme, le populisme, le culte du chef, tous sont autant de facteurs qui séparément ne sont pas plus inquiétant que cela, et corresponde à des comportements humains que nous régulons plus ou moins bien. Sauf que lorsqu’ils annihilent la solidarité, la fraternité, la contre verse en désignant d’autres responsables à leur maux que leurs propres turpitudes dans lesquelles nous sommes tous des acteurs, alors ils recherchent comment s’expurger de leurs difficultés bien réelles, c’est là le drame car c’est sur cette réalité que s’opère le glissements vers des solutions totalitaires ou fascisantes.

    La loi sur l’utilisation de l’ADN y concours. Je vais vous faire bondir, mais qu’un biologiste me contre dise. Notre relation sociale repose sur la famille d’essence judéo chrétienne avec ses raisons que nous avons véhiculées de par le monde. Pourtant biologiquement la copulation pour enfanter avec divers partenaires est de nature à mettre toutes les chances de son coté, pour être assurer de donner naissance sur le nombre à une progéniture vigoureuse.

    Par notre monde culturel nous sommes sorties de cela, et il y a très peu d’espèce qui s’accouple pour la vie et nous n’en faisons pas parti. En opposition nous sommes capables d’adopter des enfants qui ne sont pas les nôtres parce que l’amour maternel ou paternel n’est pas biologique (sinon nous n’aurions pas dessous X et autres). Il est donc assez facile de comprendre que la mesure du contrôle ADN sert des visées à plus long terme.

    Cordialement. PS actuellement j’ai mon fils à Montréal pour une année.



  • ddacoudre ddacoudre 5 octobre 2007 02:29

    bonjour boubaka.

    je te joins le commentaire que j’ai adressé à un intervenant sur le sujet.

    Une conséquence de la peur, et celle de la « policiarisation de proximité ». Cela peut se comprendre, d’une part, depuis que les espaces frontaliers ont été ouverts, car l’activité de contrôle et de filtre qui était le leur, si elle doit être effectuée, s’effectue dorénavant au niveau de chaque individu dans leur quotidien.

    Cela entraîne une multiplication de contrôles de la vie privée (papier et vidéo). D’autre part, cela se comprend surtout par le « phénomène d’insécurité » d’une société qui est névrotique. En l’espèce, je ne veux pas développer un point de vue naïf, ignorant des besoins de sécurité, d’un État, du civil et du pénal. Mais, je veux m’attarder sur le phénomène de la perception du besoin de sécurisation constant, comme indicateur d’un symptôme d’une sociabilité « socio-économique » qui évolue mal.

    Évolue mal, puisqu’elle sécrète ses propres agents agresseurs (quelle qu’en soit la cause), et suffisamment pour que la communauté désire que sa sociabilité s’exerce sous le contrôle des forces de coercitions, police, justice ou en si auto protégeant.

    Mais ils sont suffisants, afin d’y voir une progression et en comprendre sa source la plus probante, et qu’il est nécessaire que cette progression repose sur un support, sur un terrain favorable, pour que des individus passent à l’acte, car personne ne se lève un beau matin en se disant, « tient aujourd’hui il fait beau je vais être un délinquant ». Généralement, il s’agit d’un support ambiant de relations qui baignent dans les prémisses d’une banalisation de rapports relationnels violents. C’est à dire que pour qu’il y ait autant d’accroissement d’agissements délictueux, il faut que les chances de probabilités des conditions événements délictueux, se soient accrues, que la « communicabilité » baisse, ou les deux à la fois, et c’est cela qu’indiquent ces taux globaux.

    C’est cela que les citoyens ressentent quand ils parlent d’insécurité, quelles que soient les sources à quoi ils les attribuent , et c’est contre cela qu’ils veulent se protéger, en désignant des boucs émissaires qui ont toujours existé.

    Et si d’ordinaire la répression policière peut s’avérer rassurante, elle ne peut résoudre durablement une tendance sociétale à la violence dans ses rapports citoyens, sans que la société ausculte elle-même son organisation socio-économique, qui est comment avoir un revenu pour exister.

    Cependant, cet appel excessif à l’autorité coercitive nous fera entrer dans une démocratie policière vers laquelle nous nous dirigeons. Une démocratie qui surveillera la vie privée de ses citoyens comme n’importe quel État policier, que nous fustigions, il y a trente ans.

    Une démocratie qui se « judiciarisera », en installant la justice (l’organisation judiciaire, non la justice prise en son sens moral qui consiste à être juste et respecter les droits d’autrui) au-dessus de la citoyenneté, comme un dieu vertueux.

    Dans ce cas l’énergie qui se consume est celui de la liberté. Ce qui nous conduit au paradoxe de tuer la liberté au non de la protection de la liberté.

    Protection qui tue en même temps la sociabilité, car il est impensable de vivre en se demandant à chaque instant si nous n’avons pas contrevenu à une réglementation, s’il faut soumettre son différent à la justice. Il n’est pas concevable de vivre sous contrôle vidéo de tiers qui jugeraient si vos comportements sont sociologiquement compatibles, et au bout de cela, la démocratie devient liberticide.

    L’excès de sécurité conduirait inévitablement à l’insécurité psychique, car chacun deviendrait presque transparent, et ne disposerait plus d’abri, de refuge où poser tous ses secrets, d’abri où suspendre sa vigilance qui est une exigence vitale du monde des espèces vivantes.

    Je vous invite à la fiction sur quelques lignes. La technologie nous permet donc de mettre nos rues sous contrôle vidéo, ainsi que nos lieux publics, mais par plus de sécurité nous pouvons même en installer chez chaque particulier. Nous disposons également des techniques d’écoutes qui peuvent être personnalisées, également d’appareils détecteurs de mensonges qui pourraient le signaler chaque fois que nous en ferions un, (imaginer le bruit s’il était sonore), des techniques d’identification (la biométrie, la technologie « iridian » contrôle par l’iris.

    Nous pourrions même très tôt définir si un enfant est adaptable à une société type, nous pourrons même dans quelques années réorienter sa pensée le cas échéant à l’aide des champs magnétiques, déceler qui nourri des pensées criminelles, mais à qui confier cette mission, si ce n’est à des inquisiteurs.

    Ainsi, vous le comprenez la marge n’est pas écrite où les moyens utilisés pour assurer sa sécurité conduisent à la pratique d’une inquisition.

    Lorsque j’ai écrit ceci en 1999 je ne pensais pas que j’en verrais le déroulement se préciser. C’est ainsi que l’on entend régulièrement que la justice doit être indépendante, de qui et de quoi ? Vu que chacun est dépendant de sa culture et institutions politiques, dont la notre assure la « souveraineté du peuple » au dessus de tout.

    C’est ainsi que fleurissent les vidéos les contrôles dans tous les grands commerces, braves gens ouvraient vos sacs que je vois que vous n’êtes pas voleur. Levez vos bras que l’on vous fouille au corps dans tous les aéroports et très certainement bientôt dans les transports collectifs, c’est dans l’enchaînement logique de notre paranoïa collective.

    Ainsi si vous ne vous en seriez pas aperçu les gouvernants recherchent la corde sensible pour faire passer leurs mesures.

    Vous en doutiez, alors il fallait écouter les informations de 20 heures ce 5 octobre qui retransmettait l’intervention du premier ministre concernant une interpellation du gouvernement au sujet du délie d’initié EADS-airbus.

    Il disait en substance qu’il ne fallait pas se gausser sur cette affaire qu’à son sens il y avait trop de bruit autour et qu’il convenait de laisser la justice suivre son cours.

    Ce qui me surprend c’est qu’il n’est pas jugé bon de réunir d’urgence le gouvernement pour légiférer sur le cas d’espèce.

    Sauf que voila ce n’est pas un viol, ni un acte de pédophilie, ni une mort d’enfants par morsure, ni un incendiaire, bref ce n’est pas un fait divers macabre qui rappelle tout le plaisir que l’on a à vivre et l’on bénit ceux qui nous le préservent.

    De fait avec le délie d’initié l’on ne peut pas faire pleurer dans les chaumières et donner un tour de vis supplémentaire au contrôle de la vie privé.

    Mais avec l’immigration si, l’on peut familiariser la population à l’usage du contrôle ADN qu’elle n’a accepté que dans deux cas, celui ou il éclaire un différent en paternité ou maternité (est-ce que sous X y résistera ?) et dans le contrôle des criminels.

    Je rappelle que ce procédé n’était admis que pour les responsables de crimes sexuels, puis il a était étendu à tous les actes de violence, pratiquement à tous les criminels, sauf les crimes comme l’on dit en cols blancs.

    Les nazies avaient commencé par mettre les criminels dans des camps, le raccourci peut vous choquer moi il me conforte dans une orientation qui me glace.

    Ainsi nous passons à des groupes d’individus classés sociologiquement. Oh ! L’on ne vous dit pas : nous voulons tous les contrôler, ceci est l’étape suivant qu’ils se chargeront de faire réclamer par l’opinion publique.

    Pour le moment ils sont sur la corde sensible, l’enfance, c’est pour le bien des enfants et des familles. De la sorte ils évitent un tollé en ne devant faire face qu’au intello à qui la manœuvre n’échappe pas mais comme l’opposition est à son niveau zéro, il ne nourrissent pas plus d’inquiétude.

    Ils peuvent donc poursuivre dans les voies qui vont s’ouvrir devant eux indépendamment de leur volonté, car ils y seront entraînés par les événements qu’ils construisent, sans savoir que leurs juxtapositions seront différentes de ce qu’ils avaient envisagé séparément.

    De telle sorte que si le malheur veut que nous entrions en guerre contre une puissance musulmane, nous allons droit vers une nouvelle aventure fascisante, naturellement différente de celle que nous avons connu. C’est pour cela que nous ne la décelons pas à part ce qui ont pris la peine d’analyser les conditions qui nous ont conduite à celles précédentes différente suivant les états car tous n’ont pas fait comme les nazis. Vous avez remarqué que je dis il forme impersonnelle, car si j’avais la conviction que ce gouvernement nous conduit vers le fascisme je le dirais.

    Mais c’est plus impersonnel que cela, le refus de comprendre, l’intolérance, la peur pour soi et des autres, l’autoritarisme, le populisme, le culte du chef, tous sont autant de facteurs qui séparément ne sont pas plus inquiétant que cela, et corresponde à des comportements humains que nous régulons plus ou moins bien. Sauf que lorsqu’ils annihilent la solidarité, la fraternité, la contre verse en désignant d’autres responsables à leur maux que leurs propres turpitudes dans lesquelles nous sommes tous des acteurs, alors ils recherchent comment s’expurger de leurs difficultés bien réelles, c’est là le drame car c’est sur cette réalité que s’opère le glissements vers des solutions totalitaires ou fascisantes.

    La loi sur l’utilisation de l’ADN y concours. Je vais vous faire bondir, mais qu’un biologiste me contre dise. Notre relation sociale repose sur la famille d’essence judéo chrétienne avec ses raisons que nous avons véhiculées de par le monde. Pourtant biologiquement la copulation pour enfanter avec divers partenaires est de nature à mettre toutes les chances de son coté, pour être assurer de donner naissance sur le nombre à une progéniture vigoureuse.

    Par notre monde culturel nous sommes sorties de cela, et il y a très peu d’espèce qui s’accouple pour la vie et nous n’en faisons pas parti. En opposition nous sommes capables d’adopter des enfants qui ne sont pas les nôtres parce que l’amour maternel ou paternel n’est pas biologique (sinon nous n’aurions pas dessous X et autres). Il est donc assez facile de comprendre que la mesure du contrôle ADN sert des visées à plus long terme. Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 5 octobre 2007 02:18

    bonjour henry.

    Une conséquence de la peur, et celle de la « policiarisation de proximité ». Cela peut se comprendre, d’une part, depuis que les espaces frontaliers ont été ouverts, car l’activité de contrôle et de filtre qui était le leur, si elle doit être effectuée, s’effectue dorénavant au niveau de chaque individu dans leur quotidien.

    Cela entraîne une multiplication de contrôles de la vie privée (papier et vidéo). D’autre part, cela se comprend surtout par le « phénomène d’insécurité » d’une société qui est névrotique. En l’espèce, je ne veux pas développer un point de vue naïf, ignorant des besoins de sécurité, d’un État, du civil et du pénal.

    Mais, je veux m’attarder sur le phénomène de la perception du besoin de sécurisation constant, comme indicateur d’un symptôme d’une sociabilité « socio-économique » qui évolue mal.

    Évolue mal, puisqu’elle sécrète ses propres agents agresseurs (quelle qu’en soit la cause), et suffisamment pour que la communauté désire que sa sociabilité s’exerce sous le contrôle des forces de coercitions, police, justice ou en si auto protégeant.

    pourtant personne ne se lève un beau matin en se disant, « tient aujourd’hui il fait beau je vais être un délinquant », tient aujourd’hui j’immigre (sauf dans des cas de grande famine, comme celle historique qui conduisit à l’émigration environ un million d’irlandais de 1848 à 1850).

    Généralement, il s’agit d’un support ambiant de relations qui baignent dans les prémisses d’une banalisation de rapports relationnels violents. C’est à dire que pour qu’il y ait autant d’accroissement d’agissements délictueux, il faut que les chances de probabilités des conditions évènements délictueux, se soient accrues, que la « communicabilité » baisse, ou les deux à la fois.

    C’est cela que les citoyens ressentent quand ils parlent d’insécurité, quelles que soient les sources à quoi ils les attribuent , et c’est contre cela qu’ils veulent se protéger, en désignant des boucs émissaires qui ont toujours existé, les autres.

    Et si d’ordinaire la répression policière peut s’avérer rassurante, elle ne peut résoudre durablement une tendance sociétale à la violence dans ses rapports citoyens, sans que la société ausculte elle-même son organisation socio-économique, qui est comment avoir un revenu pour exister.

    Cependant, cet appel excessif à l’autorité coercitive nous fera entrer dans une démocratie policière vers laquelle nous nous dirigeons.

    Une démocratie qui surveillera la vie privée de ses citoyens comme n’importe quel État policier, que nous fustigions, il y a trente ans.

    Une démocratie qui se « judiciarisera », en installant la justice (l’organisation judiciaire, non la justice prise en son sens moral qui consiste à être juste et respecter les droits d’autrui) au-dessus de la citoyenneté, comme un dieu vertueux.

    Dans ce cas l’énergie qui se consume est celui de la liberté. Ce qui nous conduit au paradoxe de tuer la liberté au non de la protection de la liberté.

    Protection qui tue en même temps la sociabilité, car il est impensable de vivre en se demandant à chaque instant si nous n’avons pas contrevenu à une réglementation, s’il faut soumettre son différent à la justice.

    Il n’est pas concevable de vivre sous contrôle vidéo de tiers qui jugeraient si vos comportements sont sociologiquement compatibles, et au bout de cela, la démocratie devient liberticide.

    L’excès de sécurité conduirait inévitablement à l’insécurité psychique, car chacun deviendrait presque transparent, et ne disposerait plus d’abri, de refuge où poser tous ses secrets, d’abri où suspendre sa vigilance qui est une exigence biologique vitale du monde des espèces vivantes.

    Je vous invite à la fiction sur quelques lignes. La technologie nous permet donc de mettre nos rues sous contrôle vidéo, ainsi que nos lieux publics, mais par plus de sécurité nous pouvons même en installer chez chaque particulier.

    Nous disposons également des techniques d’écoutes qui peuvent être personnalisées, également d’appareils détecteurs de mensonges qui pourraient le signaler chaque fois que nous en ferions un, (imaginer le bruit s’il était sonore), des techniques d’identification (la biométrie, la technologie « iridian » contrôle par l’iris.

    Nous pourrions même très tôt définir si un enfant est adaptable à une société type, nous pourrons même dans quelques années réorienter sa pensée le cas échéant à l’aide des champs magnétiques, déceler qui nourri des pensées criminelles.

    Mais à qui confier cette mission, si ce n’est à des inquisiteurs.

    Ainsi, vous le comprenez la marge n’est pas écrite où les moyens utilisés pour assurer sa sécurité conduisent à la pratique d’une inquisition.

    Lorsque j’ai écrit ceci en 1999 je ne pensais pas que j’en verrais le déroulement se préciser. C’est ainsi que l’on entend régulièrement que la justice doit être indépendante, de qui et de quoi ? Vu que chacun est dépendant de sa culture et institutions politiques, dont la notre assure la « souveraineté du peuple » au dessus de tout.

    C’est ainsi que fleurissent les vidéos les contrôles dans tous les grands commerces, braves gens ouvraient vos sacs que je vois que vous n’êtes pas voleur. Levez vos bras que l’on vous fouille au corps dans tous les aéroports et très certainement bientôt dans les transports collectifs, c’est dans l’enchaînement logique de notre paranoïa collective, même s’il y a une réalité dont nous avons connu les drames.

    Ainsi si vous ne vous en seriez pas aperçu les gouvernants recherchent la corde sensible pour faire passer leurs mesures.

    Vous en doutiez, alors il fallait écouter les informations de 20 heures ce 5 octobre qui retransmettait l’intervention du premier ministre concernant une interpellation du gouvernement au sujet du délie d’initié EADS-airbus.

    Il disait en substance qu’il ne fallait pas se gausser sur cette affaire qu’à son sens il y avait trop de bruit autour et qu’il convenait de laisser la justice suivre son cours.

    Ce qui me surprend c’est qu’il n’est pas jugé bon de réunir d’urgence le gouvernement pour légiférer sur le cas d’espèce.

    Sauf que voila ce n’est pas un viol, ni un acte de pédophilie, ni une mort d’enfants par morsure, ni un incendiaire, bref ce n’est pas un fait divers macabre qui rappelle tout le plaisir que l’on a à vivre et l’on bénit ceux qui nous le préservent.

    De fait avec le délie d’initié l’on ne peut pas faire pleurer dans les chaumières et donner un tour de vis supplémentaire au contrôle de la vie privé.

    Mais avec l’immigration si, l’on peut familiariser la population à l’usage du contrôle ADN qu’elle n’a accepté que dans deux cas, celui ou il éclaire un différent en paternité ou maternité (est-ce que sous X y résistera ?) et dans le contrôle des criminels.

    Je rappelle que ce procédé n’était admis que pour les responsables de crimes sexuels, puis il a était étendu à tous les actes de violence, pratiquement à tous les criminels, sauf les crimes comme l’on dit en cols blancs.

    Les nazies avaient commencé par mettre les criminels dans des camps, le raccourci peut vous choquer moi il me conforte dans une orientation qui me glace.

    Ainsi nous passons à des groupes d’individus classés sociologiquement. Oh ! L’on ne vous dit pas : nous voulons tous les contrôler, ceci est l’étape suivant qu’ils se chargeront de faire réclamer par l’opinion publique.

    Pour le moment ils sont sur la corde sensible, l’enfance, c’est pour le bien des enfants et des familles ou le biens de ces immigrés qui jouent leur existence pour un mysthique eldorado que nous leur vendons chez eux pour écouler nos productions.

    De la sorte ils évitent un tollé en ne devant faire face qu’au intello à qui la manœuvre n’échappe pas, mais comme l’opposition est à son niveau zéro, il ne nourrissent pas plus d’inquiétude.

    Ils peuvent donc poursuivre dans les voies qui vont s’ouvrir devant eux, indépendamment de leur volonté, car ils y seront entraînés par les évènements qu’ils construisent, sans savoir que leurs juxtapositions seront différentes de ce qu’ils avaient envisagé séparément.

    De telle sorte que si le malheur veut que nous entrions en guerre contre une puissance musulmane, nous allons droit vers une nouvelle aventure fascisante.

    Naturellement différente de celle que nous avons connu. C’est pour cela que nous ne la décelons pas à part ce qui ont pris la peine d’analyser les conditions qui nous ont conduite à celles précédentes, différente suivant les états car tous n’ont pas fait comme les nazis.

    Vous avez remarqué que je dis il, forme impersonnelle, car si j’avais la conviction que ce gouvernement nous conduit vers le fascisme je le dirais.

    Mais c’est plus impersonnel que cela, le refus de comprendre, l’intolérance, la peur pour soi et des autres, l’autoritarisme, le populisme, le culte du chef, tous sont autant de facteurs qui séparément ne sont pas plus inquiétant que cela, et corresponde à des comportements humains que nous régulons plus ou moins bien.

    Sauf que lorsqu’ils annihilent la solidarité, la fraternité, la contre verse en désignant d’autres responsables à leur maux que leurs propres turpitudes dans lesquelles nous sommes tous des acteurs, alors ils recherchent comment s’expurger de leurs difficultés bien réelles, c’est là le drame car c’est sur cette réalité que s’opère le glissements vers des solutions totalitaires ou fascisantes.

    La loi sur l’utilisation de l’ADN y concours,indépendamment du problème de l’immigration économique qui ne trouvera des solutions que dans le développent des pays migrateurs.

    Je vais vous faire bondir, mais qu’un biologiste me contre dise.

    Notre relation sociale repose sur la famille d’essence judéo chrétienne avec ses raisons que nous avons véhiculées de par le monde. Pourtant biologiquement la copulation pour enfanter avec divers partenaires est de nature à mettre toutes les chances de son coté, pour être assurer de donner naissance sur le nombre à une progéniture vigoureuse.

    Par notre monde culturel nous sommes sorties de cela, et il y a très peu d’espèce qui s’accouple pour la vie et nous n’en faisons pas parti.

    En opposition nous sommes capables d’adopter des enfants qui ne sont pas les nôtres parce que l’amour maternel ou paternel n’est pas biologique (sinon nous n’aurions pas dessous X et autres).

    Il est donc assez facile de comprendre que la mesure du contrôle ADN sert des visées à plus long terme.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 5 octobre 2007 00:47

    bonjour nicolas.

    je suis particulièrement surpris de la mise en cause de total alors que les compagnies pétrolière américaine se sont approprié par contrat celles de l’Irak. C’est juste un parallèle.

    Ce que je préfèrerai c’est que le tribunal international, (celui qui ne condamne que les perdants, en faisant croire que leur condamnation sert d’exemple aux autres dictateurs)j’aimerais qu’il adresse un ordre d’arrestation aux responsables Birman.

    cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 5 octobre 2007 00:31

    bonjour nicolas.

    je suis particulièrement surpris de la mise en cause de total alors que les compagnies pétrolière américaine se sont approprié par contrat celles de l’Irak. C’est juste un parallèle.

    Ce que je préfèrerai c’est que le tribunal international, (celui qui ne condamne que les perdants, en faisant croire que leur condamnation sert d’exemple aux autres dictateurs)j’aimerais qu’il adresse un ordre d’arrestation aux responsables Birman.

    cordialement.