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Les commentaires de Nometon



  • Nometon Nometon 22 novembre 2008 11:07

    Ahahah... "25 ans qu’ils squattent la gauche". Et Ségolène Royal ? Elle n’est pas là depuis 25 ans, peut-être ?
    Elle fait partie de la même génération. Elle a partagé le pouvoir avec eux depuis le début des années 80. UN renouvellement ?

    Le seul renouvellement réel, parmi les candidats, venait de Benoît Hamon.



  • Nometon Nometon 22 novembre 2008 11:04

    "Car si les sympathisants avaient voté, elle aurait eu une victoire nette."
    C’est tout le contraire ! Toutes les enquêtes montrent, très régulièrement, que les sympathisants ont une opnion très négative de Ségolène Royal, notamment du fait de ses revirements d’idées après les présidentielles.

    Mais comme d’habitude, les commentateurs "pro-ségolène" renaclent à l’argumentation, préférant les grandes déclarations à l’emporte-pièce.

    Il est vrai que, lorsqu’on se trouve dans une bulle, une affirmation finit toujours par vous revenir comme une vérité. Toutes les sectes fonctionnent sur ce principe...



  • Nometon 16 juin 2008 20:13

    Deux remarques, fort simples :

    - les anti-nucléaires lancent en général, leurs arguments comme des mantras : ils ne cherchent pas à dialoguer ni à engager un débat, ils cherchent à affirmer une vérité immanente, irréfutable, entière. C’est à cela que l’on reconnaît un comportement de peur. D’ailleurs, la peur est l’un des ingrédients essentiels du dogme qu’ils érigent depuis 30 ans.

    - la fusion nucléaire est le moteur que la nature a choisi et mis en oeuvre pour les étoiles ainsi que pour le noyau d’une planète comme la terre. La fission nucléaire n’est, objectivement, pas un moyen d’avenir de produire de l’énergie. La fusion, si. Pour moi, le "nucléaire", tel qu’il existe à l’heure actuelle n’est probablement qu’une étape.

    Je ne doute pas que les diseurs de mantras vont incendier de leur verbe annoné et de leur foudre vengeresse ce très court commentaire.

    *sourire.



  • Nometon Nometon 29 avril 2008 15:01

    @ Le Péripate

    Non. Besancenot ne représente ni danger ni surprise pour les puissants. Comme ses maîtres à penser (les mêmes lunes depuis 35 ans), il combat le socialisme de gauche, préférant un socialisme fade et fantoche, facile à ridiculiser auprès des lycéens et des étudiants qui forment l’essentiel de ses recrutements. Valls et Besancenot ont d’ailleurs tout lieu de s’apprécier car ils sont les deux caricatures des incapacités de la gauche.

    En clair : radicalité sans capacité de réforme = Besancenot ; réforme sans capacité d’opposition = Valls.

    Je préfère de loin la position de Die Linke, en Allemagne, qui, en refondant une pensée tout à la fois réformiste et plutôt radicale, tire le centre allemand et la gauche modérée vers elle. Oskar Lafontaine est un socialiste courageux. La modernité est rarement là où elle se prétend.



  • Nometon Nometon 29 avril 2008 13:32

    Manuell Valls s’affiche à gauche et pense à droite. Demain, en cas d’alternance, il se présentera à gauche et agira à droite.

    La pire hypocrisie de ces petits hommes de pouvoir que sont Valls, Bockel et autres, consiste à se faire valoir comme étant "modernes". La troisième et la quatrième république ont fourni légion de ces parlementaires bouffis d’assurance et d’ambition dont la principale "modernité" consistait à prendre grand soin de ne pas combattre les pouvoirs industriels et financiers ou les us et coutumes les plus rétrogrades. Bref : à aller dans le sens du vent.

    Il n’est guère étonnant que les média de masse aime les postures de Valls. Il ne représente, pour les pouvoirs installés, aucun danger. Aucune surprise. Il est le parfait exemple de ce qui menace la pensée et l’action socialistes : le virage vers une politique démocrate, à l’instar des Etats-Unis où les socialistes, qui représentaient une force politique au début du XXème siècle, ont été écrasés, ainsi que leur volonté de transformation sociale.

    Valls est un pion, un pion poli et policé, dans un combat politique où assurément, sa couleur est loin de définir son affiliation réelle. Dommage qu’il soit un peu trop jeune. Il aurait, sinon, fait comme ses modèles plus décatis : rejoindre sa famille et travailler pour le gouvernement actuel.



  • Nometon Nometon 24 avril 2008 17:55

    Courageux article !

    L’homme providentiel ne mourra jamais. Obama est l’homme providentiel moderne pour les élites bien pensantes : issu d’une minorité donc, "par essence" progressiste (forme insidieuse de racisme à l’envers), religieux, "pragmatique" et surtout, très peu enclin aux combats idéologiques, autrement dit, tout à fait disposé à composer avec les tenants des pouvoirs financiers, industriels et militaires. Bref : "réaliste", le concept à la mode dans les salons européens où l’on cause entre socio-démocrates mollassons et intellectuels made in 68.

    En clair, Obama est un homme ambitieux pour son propre avenir et mitigé, voire parfaitement fade, pour l’avenir de la population de son pays. Un homme dont le charisme et l’image ont entièrement pris le pas sur l’envie de se battre, de se battre pour de vrai, contre les inégalités, les injustices, l’inadmissible. Un homme en toc. Une baudruche. Pas étonnant que des Daniel Cohn-Bendit ou des BHL se retrouvent dans cette personnalité qui leur ressemble tant.



  • Nometon Nometon 18 avril 2008 13:50

    Par définition, organiser un forum participatif lorsqu’on est soi-même en campagne (interne), c’est être juge et partie.

    Plutôt que de perdre son temps dans ces nuages suaves et roses bonbon, je vous invite à découvrir La Forge :

    http://la-forge.info/

    où socialisme, réflexion et combat ne sont pas de vains mots.



  • Nometon Nometon 19 février 2008 14:05

    L’article reprend une argumentation habituelle, malheureusement assez détestable qui tend à associer toute opposition à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne à une dimension identitaire et religieuse.

    L’auteur fait ainsi l’impasse sur les raisons qui conduisent un grand nombre de citoyens à préférer des accords commerciaux et douaniers avec la Turquie, plutôt que son entrée dans l’Europe. Or, ces raisons existent.

    La Turquie est un grand pays, de plus de 70 millions d’habitants. Selon les règles de l’Union, le poids politique d’un pays dépend en premier lieu de l’importance de sa population. En rejoignant l’UE, le gouvernement turc (votes au conseil) et les représentants de sa population (votes au Parlement) disposeraient de ce fait d’un poids politique supérieur à celui de plusieurs des Etats fondateurs de l’Europe : l’Italie (58 millions d’habitants), la France (63 millions d’habitants). Toutes choses égales par ailleurs, ce poids, à lui seul, est une variable qu’on ne peut ignorer, notamment dans un contexte où de nombreuses décisions communautaires relèvent désormais de la majorité qualifiée. Il est loin d’être évident, pour les citoyens des grands pays européens, de considérer qu’un nouveau membre de l’Union aurait plus de pouvoir au Conseil et au Parlement de l’Europe, que leurs propres représentants. Il s’agit là de politique, presque de bon sens, et non d’une posture identitaire.

    Concernant la politique, justement, en l’occurrence la politique internationnale, les gouvernements turcs successifs ont fait le choix, depuis 50 ans, d’orientations atlantistes, ouvertement pro-états-uniennes. Il n’est pas anodin de noter que les Etats-Unis appuient très fortement l’entrée de la Turquie en Europe. Inutile d’être grand clerc pour déceler leur intérêt dans l’affaire : disposer d’un nouvel allié puissant (avec le Royaume-Uni et la Pologne) au coeur de la construction européenne ; repousser la perspective d’une Europe politique, à la faveur d’un grand marché difficilement gouvernable. Plutôt que d’entrer dans une période d’approfondissement, l’Europe persistant dans l’élargissement, mettrait ainsi durablement (et incompréhensiblement) à mal l’ambition de ses fondateurs.

    Concernant les questions de droit, résumées par les critères de Copenhague, plusieurs continuent de poser problème :

    • l’indépendance du pouvoir civil face à l’armée ;
    • la reconnaissance de la république de Chypre, la normalisation des relations avec ce pays  ;
    • l’application des normes de protection des minorités, en particulier la minorité kurde  ;
    • la promotion du droit des femmes.

    La non-reconnaissance par la Turquie de la République de Chypre, la guerre permanente que mène l’armée à la population kurde, à l’intérieur, voire récemment à l’extérieur du pays, sont très difficilement acceptables pour un Etat qui sait pertinemment que sa candidature est à l’étude.

    Enfin, est-il besoin de rappeler que la Turquie, près de cent ans après avoir commis un génocide à échelle industrielle (1,5 millions de victimes) sur la population arménienne, non seulement refuse de reconnaître l’historicité de ce génocide, mais véhicule sans cesse avec le plus profond cynisme, un discours résolument négationniste.

    Voilà, en quelques mots, des éléments rationnels, des faits, qui n’ont que peu à voir avec une "inavouable" vérité identitaire et religieuse où l’auteur cherche à enliser ce débat.

    Il existe deux options dans l’avenir des relations entre l’Europe et la Turquie : l’élargissement par l’entrée de la Turquie dans l’UE ou la mise en place d’accords internationaux "les plus forts possibles" sans union institutionnelle. Ce choix ne concerne d’ailleurs pas uniquement la Turquie : d’autres pays aux frontières de l’Europe sont suceptibles, à un horizon de vingt ou trente ans, de conduire à une alternative similaire. Les populations européennes ont, à de nombreuses reprises, exprimé laquelle des deux options a leur préférence.

    J’ajoute ceci, car sur des sujets difficiles, on a vite fait de jeter l’opprobre. je suis de convictions socialiste, humaniste, laïque et athée. Cette petite précision écartera, je l’espère, les dérapages et autres malentendus.



  • Nometon Nometon 18 décembre 2007 14:32

    Quel bel exemple de galimatias que cet article !

    Vous posez des définitions qui ont le mérite d’être claires :

    « ECONOMIE DE MARCHE. Conception des relations commerciales fondée essentiellement sur l’équilibre des achats et des ventes »

    « CAPITALISME : Système économique caractérisé par la concentration de gros capitaux en vue de promouvoir la production et les échanges commerciaux. »

    Par la suite, vous faites très vite un amalgame des deux concepts : « Quelle économie de marché sans capitalisme ? Quel capitalisme sans économie de marché ? »

    Il n’y aurait donc aucune différence entre un « équilibre » (des échanges) et une « concentration » (des capitaux). Formidable égalité que vous posez entre deux réalités pourtant très distinctes. En gros, entre la légimitimité d’un échange marchand d’ordre privé et l’incurie de concentrations financières d’où toute valeur humaine est exclue, vous affirmez avec un humour feint, que cela se vaut bien et qu’il faut être ’marxisant" (hou, que c’est villain !) pour y voir autre chose...

    Il n’y pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.



  • Nometon Nometon 18 décembre 2007 14:09

    Pour ne pas moisir dans la célébration bienveillante (le mal de l’année 2007), je conseille ce petit papier plein d’humour sur les prises de position « engagées », « honnêtes » et « réalistes » de Laurent joffrin :

    http://vivelefeu.blog.20minutes.fr/archive/2007/09/25/laurent-joffrin-et-le-trou-sans-fin.html



  • Nometon Nometon 10 mai 2007 16:04

    Chère Fanfan,

    En parent, je partage l’exigence de l’enseignement tel que vous le décrivez. Un enseignement où ont cours la laïcité, le partage des valeurs républicaines, le vivre ensemble.

    Le premier impératif de l’instruction par l’école publique est, et doit rester, de former, in fine, des citoyens responsables, capables de penser par eux-mêmes et disposant des outils essentiels pour le faire (au demeurant : lire, écrire, compter).

    L’autorité ne me semble pas s’opposer, au contraire, à cette finalité. Vous marquez votre préférence pour une autorité légitime : l’autorité librement consentie parce qu’intrinséquement respectable. Celle qui n’a pas à s’imposer par la force, à vaincre, parce qu’elle choisit de convaincre. Une autorité qui parle à l’intelligence, individuelle et collective. Là encore, je partage votre conviction. Mais permettez-moi une nuance : lorsque l’autorité légitime n’est pas respectée, malgré tout, en dépit des efforts déployés, alors, c’est l’autorité nue qui est en cause, celle de la limite. Tout enfant, tout adolescent, à un moment ou à un autre, va « tester » une limite. Il va chercher où se situe la frontière de l’acceptable. Ne pas lui donner cette limite, c’est l’inviter incidemment à en chercher une autre, plus lointaine. Il s’agit là d’une forme d’insécurisation dont peut souffrir un enfant. A lire vos propos, je me doute que vous maîtrisez cet équilibre. Mais c’est justement parce qu’un certain nombre d’enseignants, par le passé, ne l’ont pas fait, qu’aujourd’hui, gronde une rumeur réactionnaire pour une restauration de l’ordre à tout va. Fixer des limites ne suffit pas à faire d’un enfant un citoyen en devenir comme certains, ici et ailleurs, voudraient le croire. Il faut bien plus pour cela, et c’est ce sur quoi vous insistez avec force et, semble-t-il, avec passion. Mais c’est aussi un préalable. A l’école, comme dans toute société. Bon courage et ne fermez pas votre classe ! Nous sommes en République. Et vous n’êtes pas seule !



  • Nometon Nometon 10 mai 2007 11:42

    Quand on lui a posé la question de savoir qui serait, selon lui, son principal adversaire en 2007, Nicolas Sarkosy déclarait à l’automne dernier, devant les télévisions : « je crains que ce soit une femme ! ». Le vote interne n’avait pas encore eu lieu au sein du parti socialiste que déjà, le chef de la droite affirmait sa préférence... contribuant ainsi, avec une habileté qui lui est coutumière, à ce fameux buzz !



  • Nometon Nometon 10 mai 2007 09:19

    L’article est excellent !

    Pour éviter l’impression de longueur, il aurait peut-être été possible de le couper en deux ou trois parties et de le publier en autant d’épisodes (I, II et le retour du III).

    Quant au fond, je tiens à prévenir l’auteur : sa finesse et sa justesse d’analyse ne vont sûrement pas convenir aux diseurs pressés qui prennent d’assaut les commentaires. Puisque ce qui est développé ici est un extraordinaire -et puissant- paradoxe, tous les adeptes de la doxa vont trouver à redire ! Evidemment, puisque vous les forcez à réfléchir et que, justement, s’ils adoptent un lieu commun (« dette = pas bien ! »), c’est pour ne surtout pas avoir à penser par eux-mêmes... Laissez-les ânonner leur petite leçon. C’est si bon de croire que le monde est simple !

    Quant à vous, juste Bravo ! Continuez ! On espère avoir bientôt à vous relire !