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Accueil du site > Tribune Libre > Sortir de l’impasse politique CPE : proposition

Sortir de l’impasse politique CPE : proposition

J’ai bien évidemment des opinions et des sentiments personnels, mais je suis profondément démocrate, et mon souci premier, lorsque je fais des propositions, est toujours de tenter de respecter la plus stricte neutralité. C’est ce que j’avais fait avec le REC, je vais tenter de le faire avec le CPE.

La crise politique actuelle résulte essentiellement d’une erreur politique : l’utilisation du 49-3 par un gouvernement très largement majoritaire a été interprétée, à juste titre, comme une forme d’autoritarisme. Ce n’était pas nécessaire, et même très déconseillé dans l’état de la société française. Allons-nous de nouveau prendre le risque d’émeutes, voire d’un couvre-feu ? Je propose une solution qui saura, je l’espère en tout cas, rassembler toutes les orientations, et qui permettra de sortir de cette impasse.

Le CPE est, d’après le gouvernement Villepin, une mesure destinée à lutter contre la précarité existante, et non à l’aggraver. Le constat de précarité des jeunes ne peut être ignoré, que l’on soit de gauche, de droite, centriste ou comme moi simple citoyen. Mais alors, prenons en considération la dimension sociale que pourrait atteindre une telle mesure. Le Parti socialiste ne s’était pas opposé si radicalement au CNE, le MEDEF non plus, et aujourd’hui celui-ci soutient le CPE. La limite d’âge ne restreignant pas le CNE, elle ne saurait donc constituer la motivation principale d’un tel soutien au CPE. Il semble donc logique que cette motivation soit d’étendre le principe de la période d’essai de deux ans aux grosses structures.

Constatons :

  • Les zones géographiques où les situations de précarité, le chômage et la pauvreté sont les plus flagrantes sont connues : il s’agit des zones urbaines sensibles, les ZUS.
  • Ce sont aussi les jeunes de ces zones qui ont le plus besoin de garanties et qui en ont le moins : discriminations diverses, manque de garanties financières, etc.
  • Le CPE, toujours d’après le gouvernement Villepin, ajoute de nouvelles garanties aux contrats existants : bancaire, logement et autres.
  • Les employeurs potentiels de ces zones sont aussi de grandes entreprises : les enseignes de la grande distribution, par exemple.
  • Les jeunes de ces zones sensibles seraient les plus concernés par ce type de contrat, puisqu’ils sont aussi les moins qualifiés.

En vertu de tous ces éléments, je propose que l’on retire le CPE, mais que l’on étende exceptionnellement le CNE (puisqu’il est en vigueur) aux entreprises de plus de vingt salariés, ceci uniquement dans les zones au plus fort taux de chômage des jeunes. Cet aménagement serait évalué sur une période de trois ans, et l’on pourrait alors en tirer des enseignements remarquables parce que :

  • C’est dans ces zones que les taux de chômage sont les plus élevés, et une amélioration significative de la situation ne souffrirait aucune contestation.
  • Cette période de trois ans permettrait de voir si le CNE accompagne vraiment les demandeurs d’emploi vers des CDI ou pas.

D’autre part, cela aurait le mérite de ne pas se révéler une mesure discriminante, devant le Conseil constitutionnel, pour restriction d’âge.


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68 réactions à cet article    


  • Rage Rage 16 mars 2006 14:04

    Le problème de l’emploi ne vient pas du contenant (le contrat) mais des CONTENUS. Expérimentez déjà le fait de dispenser des cours professionnels aux jeunes en les rendant opérationnels pour les entreprises.

    Expérimentez également des salaires plus élevés.

    Expérimentez la maîtrise de la hausse galopante de l’immobilier.

    Expérimentez le renversement de ce gouvernement indécent, autiste, aveugle, bête qui vous joue de la mandoline à longueur de journée.

    Il faut être rationnel. Un contrat n’octroyant que des droits une fois virée n’est en rien une solution. Il ne fera qu’enterrer encore un peu plus ceux que l’on marginalise depuis 30 ans en France. Il ne faudra pas s’étonner qu’un jour cela pète, et pas qu’en banlieue.


    • José Peres Baptista José Peres Baptista 16 mars 2006 14:16

      Rage,

      Je partage nombre de vos points de vue et constats mais cette proposition n’a pas pour but de débattre idéologiquement mais de sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes.

      - Le CNE est déjà en application et il ne sera pas abrogé de sitôt.

      - Il faut bien tenter de savoir si un assoupplissement du Code du Travail, comme le demandent les employeurs, serait efficace ou non. Se camper sur des idéaux ne résoudra pas le problème du chômage, y compris des jeunes, avant plusieurs années ou décennies. Cette solution serait un moyen d’en mesurer la portée.

      En attendant de mettre en oeuvre les mesures que vous préconisez, que je partage, et en l’état actuel des choses, qu’avons-nous à perdre à mener cette expérimentation très localisée ? Son résultat permettrait de se faire une idée du bien-fondé des revendications des employeurs.

      En somme, que pourrions-nous faire à partir de la situation actuelle ? Patienter encore quelques années ?


    • (---.---.162.15) 16 mars 2006 14:40

      Ma réaction à cet article :

      1. Tiens, voilà quelqu’un qui a trouvé la formule magique, voyons donc cela !
      2. Tiens, c’est José qui écrit, je suis étonné qu’il se soit lancé dans une telle galère !
      3. Et en plus il se targue d’une « stricte neutralité », rien que ça ! Mais où va-t-il donc ?
      4. (après lecture des propositions) Hé bien ma foi ce n’est pas mal. Le CPE est retiré, ce qui est effectivement devenu incontournable, mais la notion d’expérimentation est prise en compte, ce qui permet de garder actif le principe du CPE en y apportant de la prudence. Tout le monde peut y trouver son compte.
      Décidemment, José m’épate de plus en plus !

      Am.


      • José Peres Baptista José Peres Baptista 16 mars 2006 14:55

        Am,

        Effectivement, comme je l’ai écrit, j’ai des opinions personnelles, cependant lorsque la situation devient critique la meilleure situation n’est pas de camper derrière ses barricades mais que chacun fasse un pas vers l’autre et adopte le compromis. Comment savoir, dans les faits, qu’une proposition est mauvaise pour l’emploi alors que les uns la réclament et les autres la repoussent ? Pourquoi l’expérimentation qui s’avère le fondement de tout fonctionnement scientifique, ne serait-elle pas valable en politique pour peu que les différents bords s’accordent sur le même constat indiscutable et que l’on adopte un protocole d’observation neutre ? Sur le sujet de l’emploi, l’objectif ne devrait pas être la course à l’électorat mais la lutte contre la pauvreté et la précarité sociale. Je sais de quoi je parle... En tout cas, merci pour ce commentaire.


      • BB (---.---.139.70) 16 mars 2006 15:06

        Votre bonne proposition serait une (très petite) porte de sortie et donc fortement désavantageuse politiquement pour Monseigneur de Villepin qui accoucherait d’une souris.

        Mais bon, pourquoi pas ?

        Il vaut peut-être mieux avoir des « précaires » en emploi précarisés qu’au RMI (à supposer que quelques « CNE ZUS » soit signés sur trois ans), en attendant des jours pires...


        • José Peres Baptista José Peres Baptista 16 mars 2006 15:09

          BB,

          De toute façon j’envisage très mal comment Dominique de Villepin pourrait sortir par la grande porte de la situation...


          • c santus (---.---.59.2) 20 mars 2006 15:36

            très simplement :

            réduire la période d’essai à trois mois au lieu de deux ans, puis interdire les licenciements non motivés. Dans ce cas le CPI devient acceptable.


          • (---.---.38.140) 16 mars 2006 16:32

            Le vrai probleme a commencé avec la chute du bloc communiste.On a assisté dès lors à la globalisation de l’économie. Les salariés occidentaux sont désormais en concurrence avec leurs homologues des pays en voie de developpement. Avec un ecart de salaire de 1 à 20. Les salariés occidentaux sont ils responsables de cette situation ? Ceux qui ont crée cette situation ne sont ils pas à bien des égards ceux qui demandent aux salariés de chez nous de faire des concessions et des sacrifices par rapport au droit du travail ?


            • José Peres Baptista José Peres Baptista 16 mars 2006 16:41

              Anonyme,

              Je fais déjà une longue analyse à ce sujet et qui tente d’expliquer par quel phénomène nous en sommes là sur mon blog personnel, ici. Cependant, le sujet qui a motivé cet article est bel et bien de savoir comment sortir de cette crise politique de façon acceptable, sans incidents, et de façon constructive et non idéologique pour les deux parties, les pro et les anti.


            • (---.---.38.140) 16 mars 2006 17:57

              IL A VOULU CETTE LOI, IL Y A UNE REACTION. QU’IL GERE... LES SALARIES, EUX NE LUI DEMANDERONT PAS COMMENT GERER LA PRECARITE POSSIBLE DESORMAIS POUR TOUS.


            • (---.---.38.140) 17 mars 2006 08:43

              Les vieux briscards vont dire encore 1 qui est contre le changement. NON, mais contrairement à l’Angleterre (oui ce n’est pas tres loin, on peut y aller de temps en temps), le dynamisme economique n’est pas le meme et la précarité s’accepte d’autant plus vite quand on a beaucoup de chance de trouver un poste rapidement apres la fin d’1 contrat de travail. Le tatcherisme c’était il y a 25 ans, les français ont du rater quelque chose.

              Allez pour plaisanter... car il faut bien rire un peu pour 2006 : parce qu’il entend ceux qui sont contre la monarchie mais aussi ceux qui sont pour, Dominique De Villepin, roi de france, Dit Dominique le Hardi.


            • bladam (---.---.152.116) 16 mars 2006 17:00

              Expérimenter la démocratie en proposant des amandements constructif et non pas en apportant des amandements par tonnes en vue de gagner du temps pour préparer des défilé stériles. Que le gouvernement et le parlement expérimentent la démocratie !!!


              • mani (---.---.48.66) 16 mars 2006 17:56

                C’est très bien de prendre sa plume pour aplanir les conflits. Mais il faut savoir que le chômage est nécessaire pour le patronat. Donc, tant que les économistes dirigeront le politique on n’y coupera pas. Si les gouvernements successifs (oui oui gauche et droite) avaient eu la moindre envie de garantir des emplois, il fallait peut être commencer par faire respecter le code du travail à tous ceux qui travaillent pour le compte de l’état, qui a recours en tout impunité à des contrats de travail à rendre jaloux les patrons médiévistes.

                La jeunesse d’aujourd’hui ne cherche pas le CDI, avoir un contrat à vie pour un boulot au smic, ça les effraient. C’est le licenciement sans justification qui est en cause, et là on rentre dans un autre débat:le faux prétexte pour le licenciement ; en vigueur actuellement.


                • José Peres Baptista José Peres Baptista 16 mars 2006 18:31

                  Mani,

                  Si vous aviez consulté dans la barre à droite mes autres articles vous auriez vu un titre qui ne vous aurait pas poussé à cette réaction envers moi : « Le chômage : contrôle des masses ? ».


                • guilhem (---.---.231.160) 16 mars 2006 18:11

                  En admettant que la flexibilité soit une solution. Je propose pour équilibrer les choses que l’employé puisse démissionner pendant sa période d’essai tout en conservant les ASSEDIC. Certains diront que si l’on fait cela il y aura trop d’abus,c’est bien connu l’employé est fainéant, mais alors dans ce cas pourquoi ne pas encadrer la rupture du contrat par l’employeur pour éviter les abus. Car c’est bien connu l’employeur est forcément honnête et il n’y a jamais d’abus. Il est bon de rire parfois.


                  • José Peres Baptista José Peres Baptista 16 mars 2006 18:36

                    Et pour ceux qui n’ont aucun droit ?


                  • Al-Capone (---.---.50.107) 16 mars 2006 18:20

                    Les travailleurs précaires, à des postes précarisés existent et existaient bien avant le CNE et le CPE.

                    Pour sortir de la crise, l’expérimentation peut être utile, en effet.

                    Pour sortir des idées reçut, lorsque j’entends les anti CPE demandant un emploie stable, qu’est ce qu’ils entendent par un emploi stable, un poste a vie ? Qui peut parler d’emploi stable mis à part les fonctionnaires. Pour moi, ce discours d’emploi stable est hors du temps, il date de 68...

                    Pour sortir de la crise, je pense qu’il faut accepter que les règles de licenciement soit assouplit, et supprimer le licenciement sans motif. Le citoyen doit accepter qu’il y a des droits, et aussi des devoirs.

                    Il faut accepter que certain filière n’offre aucune déboucher, que l’on ne peut pas vivre dans un pays ou il y aurait plus de philosophe que de travailleurs dans le bâtiment...que tous les citoyens ne peuvent être tous des fonctionnaires...

                    Ils existent des quantités astronomiques pour faire évoluer un pays qui est resté bloqué pendant 30 ans. Avec un peu de bon sens et d’esprit d’intérêt général.


                    • Pierre-André (---.---.110.49) 16 mars 2006 18:26

                      Sortir de l’impasse, on peut s’en sortir. Revenir en arrière et abandonner le CPE. Ni vous , ni moi trouverons la solution. la seule plausible. Repartir zero et mettree cart sur table avec tous les partenaires. Le CPE n’est l’affaire d’un homme seul. le CPE pour moi et l’affaire de la nation entière, tous partis confondus. Assurer aux jeunes français, je ne dis pas un CDI d’entrer, mais qu’un jeune diplômé puisse entrer dans la vie active avec des garanties professionnelles, sans être jeté aprés deux ans, comme une serviette en papier.

                      Il ne faut pas rêver, chez les employeurs avec de tels avantages, ils pourront à tout moment se séparer aprés service d’un jeune. Le CPE aurait eu un certain avantage et serait passé certainement sans problème, s’il n’y avait pas ces termes « l’employeur pourra licencier pendant deux ans, sans justificatif ». Cela ne passe pas et ne passera jamais. Erreur tactique et politique. Il peut apporter tous les amendements qu’il veut, le mal est fait. Les jeunes ne quitteront pas la rue.


                      • José Peres Baptista José Peres Baptista 16 mars 2006 18:34

                        Pierre-André,

                        Pourtant cette disposition est bel et bien passée avec le CNE... Alors que fait-on ? Demandons-nous aussi le retrait du CNE qui pourrait s’avérer utile aux petits employeurs ?


                      • Rage Rage 16 mars 2006 20:29

                        José, je sens de la bonne volonté, mais malheureusement je pense qu’il vous manque des clés de lecture.

                        Le problème de la précarité des jeunes existait AVANT le CPE et le CNE. Les résultats sont là, le CNE ne crée pas d’emplois viables, au mieux il en crée pour un court terme et fusille les CDI pour 66% des « bénéficiaires » du CNE.

                        Une vrai politique de fond serait, et il faut bien l’admettre, de réformer l’éducation nationale, de fond, en comble. La France est un pays étrange qui vit avec 2 systèmes clairement opposés : le public et le privé / l’université et les grandes écoles / les majors et les PME-PMI. Le CPE ne resolvera rien, tout simplement parce que c’est une mesurette inadaptée qui, en plus, précarise encore un peu plus ceux qui sont déjà les plus exposés.

                        Le CPE pour un vétérinaire ? Un médecin libéral ? Un chef d’entreprise ? Un fonctionnaire ? Non le CPE ne vise que les salariés, et pas n’importe lesquels. Le CPE vise ceux qui ne seront pas aux commandes, donc ceux qui auront des bas salaires, qui auront moins de 26 ans et qui sont donc déjà, mécaniquement, les plus exposés sur le marché du travail.

                        Argument de la droite : les exonérations permettront de « lever les freins à l’emploi ». Réponse : Peut-être, peut-être pas, mais pour combien de temps, pour quels boulots et pour quelle population ?

                        On dit souvent qu’il vaut mieux un boulot que le RMI. Je vais vous dire, il y en a plus d’un qui préfère avoir le RMI et avoir toute la semaine devant soi pour travailler en Intérim ou bien au black parce que c’est moins contraignant et plus rémunérateur. La vrai question est de savoir si les salaires sont à la hauteur du travail des gens. Aujourd’hui, mieux vaut vivre du revenu de ses loyers, de ses actions que de son travail. Voilà le vrai problème de fond.

                        Remettre le mérite au travail et la confiance au coeur du système, voilà ce que sont les vrais défis à relever. Et pour cela il faudra bien un jour réformer l’Etat, ouvrir les vannes de l’investissement public et contraindre les majors du privé à investir en France pour créer des emplois et dynamiser la croissance.

                        Je ne vais pas vous faire un roman, mais le CPE, c’est vraiment une mesure de looser perdu dans une tour d’ivoire et de bêtise...


                        • José Peres Baptista José Peres Baptista 16 mars 2006 21:24

                          Rage,

                          Avec vous j’aurais envie de réagir de façon enflammée, pas dans le sens où vous pourriez le croire mais en le sens où j’aimerais construire avec vous quelque chose. Bien sûr que la société que nous vivons est inéquitable, bien sûr que le CPE n’est pas la panacée ni le CNE, etc. Bien sûr que j’aimerais une autre politique globale !!!

                          Mais enfin, sortons des postures idéologiques que nous pourrions conduire par ailleurs, que devons-nous faire : renverser ce gouvernement ? Soit, mais lequel y mettrons-nous ?

                          Je ne voulais pas entraîner le sujet sur ma personne mais je n’ai strictement aucun revenu, je dis bien aucun, depuis mars 2005, croyez-vous que ma position soit celle de quelqu’un qui soit complaisant envers les employeurs ? Je propose une solution de sortie de crise politique parce que je pense sincèrement que la situation de notre pays ne pourrait qu’être aggravée par une crise durable. Si maintenant il fallait une révolution, je ne serais pas certain qu’elle tourne dans la faveur de ceux qui sont les plus défavorisés...


                          • www.jean-brice.fr (---.---.29.183) 16 mars 2006 22:04

                            Pour sortir de l’impasse actuelle, il faut redonner la parole au PEUPLE FRANCAIS : pour cela, voir le site www.jean-brice.fr...


                            • agnès (---.---.180.211) 16 mars 2006 22:15

                              Bonjour

                              j’estime que la recherche d’une solution est une bonne chose, il n’empêche que tester le cpe ou le cne uniquement dans les quartiers précarisés pourrait être très mal pris par les jeunes chômeurs à qui ces contrats seraient proposés.

                              Ils pourraient se sentir stigmatisés, eux qui se voient comme des citoyens de seconde zone, si on leur proposait un contrat de seconde zone, valable sur leur territoire de seconde zone.

                              Ce contrat, qui bien sûr vaut mieux que le chômage, me rappelle le métier d’un de mes aïeux : journalier.

                              On y arrive tout doucement.

                              Agnès


                              • José Peres Baptista José Peres Baptista 16 mars 2006 22:24

                                Agnès,

                                J’essaie tout simplement d’être pragmatique et de sortir des positions dogmatiques... Je vous accorde un fait : qu’est-ce que c’est difficile au vu des réactions...


                              • FDV (---.---.53.165) 16 mars 2006 22:27

                                petite question :

                                je suis employeur, j’embauche un jeune en CPE, quelle est la probanilité que ce jeune soit ensuite embauchée en CNE ?


                                • José Peres Baptista José Peres Baptista 16 mars 2006 22:33

                                  FDV,

                                  Si vous pouviez embaucher en CPE, pourquoi ne pas l’avoir fait en CNE ? Si vous êtes une grosse entreprise, actuellement, c’est impossible.


                                  • FDV (---.---.53.165) 16 mars 2006 22:51

                                    oui, mais ces grosses entreprises qui ne gagnent pas assez de milliards d’euros, sont en train de partir les unes après les autres.

                                    donc, je repose ma question : un jeune est embauché en CNE, quelle est la probabilité qu’il vienne au préalable d’un CPE ?

                                    en parlant pour des employeurs différents ?


                                    • Gaëlle (---.---.135.5) 16 mars 2006 23:06

                                      @ FDV, à moins de restreindre vos effectifs vous ne le pourrez pas, le CPE est pour les entreprises de + de 20 salariés.


                                      • Padrig (---.---.5.119) 16 mars 2006 23:22

                                        Vous pourrez inventer toutes les solutions juridiques que vous voulez ! Le problème est que le travail quitte la France pour les pays émergents car le coût du travail devient prohibitif dans le pays. Ici on ne peut plus rien faire et je n’ai pas de carte ni au PS ni à l UMP§ Les compétences s’en vont elles aussi ! Les diplômés de Grandes écoles iront aux USA, Canada, Chine... Les universitaires continueront leurs rationisations dans leurs écoles en grève... Les gens capables, entreprenants, vont ailleurs plutot que de travailler pour rien ou d’être écrasés par les charges sociales. En fin de compte que restera t il ? Les malades que l’on ne pourra plus soigner, les incapables,les inutilisables, les retraités, et de très nombreux immigrés car il n’y aura plus d’argent faute de richesses ! Pour gouverner cela quelques politiciens avides de prébendes qui marcheront avec la charia ! Bon courage ! Moi je prends l’avion demain avec ma petite famille : Je pars faire des sonar en Californie....


                                        • José Peres Baptista José Peres Baptista 16 mars 2006 23:30

                                          Padrig,

                                          Que voudriez-vous que je vous réponde ? En ce sens je l’ai déjà fait ici Du reste, et veuillez bien croire en ma sincérité, je ne peux que vous souhaiter les meilleures chances du monde...


                                        • (---.---.38.140) 17 mars 2006 11:08

                                          C’est faux !!! Dans les pays d’Europe du nord, les salaires sont corrects....Il y a d’autres raisons.


                                        • philippe (---.---.171.175) 17 mars 2006 03:29

                                          ah,non ! pas encore un rajout a la categorie des demi-mesures circonstantielles ne s’appliquant qu’a certaines zones geographiques,a certaines entreprises, pour un certain temps,etc...pour compliquer encore le paysage legal francais.

                                          le cpe fait deja partie de cette categorie,et donc sera inutile comme toutes ces subventions que l’etat s’obstine a distribuer depuis 30 ans,sans effet aucun, et pour le seul plaisir d’« octroyer » .la france n’a pas besoin de ces subventions ridicules qui ne servent qu’a alimenter le souci d’importance de nos dirigeants.

                                          moins de chomage = plus d’entrepreneurs= moins d’impots pour toutes les entreprises et personnes privees.

                                          mais,c’est trop complique pour nous, on n’y arrivera malheureusement jamais.


                                          • (---.---.38.140) 17 mars 2006 08:52

                                            Il faut que l’on puisse se séparer de quelqu’un, plus facilement en france, mais jamais sans motif. Les français ne peuvent pas accepter cela, ne serait ce que pour leur dignité.

                                            Le débat sur les charges sociales qui pèsent pour développer une affaire doit etre également mis sur la table


                                          • Christophe (---.---.252.125) 17 mars 2006 10:52

                                            Il faut que l’on puisse se séparer de quelqu’un, plus facilement en france, mais jamais sans motif.

                                            Non sommes d’accord sur ce point. Le licenciement en France est mal vécu du manque total d’accompagnement durant les phases de non activité. Le motif permet, à la fois, d’éviter toute dérive mais aussi, permet au salarié de ce positionner dans le métier qu’il occupait.

                                            Pour l’assouplissement du licenciement, cetains partenaires sociaux sont prêt, depuis un moment, à en négocier les modalités. Cet assouplissement doit introduire un principe plus fort d’accompagnement afin de créer une véritable dynamique de l’emploi.

                                            Rage insiste sur la formation et il pose, à mon sens, le problème central. Il existe une approche patronale française en ce qui concerne les formations françaises qui est loin d’être partagée par leurs homologues européens et mondiaux ; c’est la différence qui existe entre le recrutement sur le diplôme (France) et le recrutement sur des compétences. Mais la formation pose, en fait, deux problèmes. La formation initiale doit permettre tant l’émancipation que le professionalisme. La formation continue (hors cursus scolaire) permet l’adaptation, l’enrichissement professionnel durant toute la carrière. Il faut répondre à l’immédiateté professionnelle mais aussi à la durée des carrières qui tendent à s’allonger.

                                            Le débat sur les charges sociales qui pèsent pour développer une affaire doit etre également mis sur la table

                                            A discuter ! est-ce un vrai ou faux problème ? La taxation des entreprises danoises, suédoises, ... est supérieure à celle de la France, et pourtant ... Ce qui n’empêche qu’il faut se poser la question sur la taxation des entreprise comme sur la taxation des revenus salariaux. Le but consiste à trouver un juste équilibre.

                                            Les pays nordiques ont adopté un système de formation initiale plus ambitieux que le système français ; si nous faisons la comparaison par les investissements éducatifs. Ces mêmes systèmes ne dévalorisent pas un salarié qui a perdu son emploi ; position fort négative française sur ce sujet.

                                            Mais les pays nordiques ont fait un choix ! A la question sur la différence peu élevée entre les salaires et les indemnités des salariés sans emplois, ils ont répondu par des hausses de salaire (et non des baisses d’indemnités, vision française). Ainsi un salarié sans emploi a les moyens de vivre (et non de survivre), dispose d’une dynamique pour le retour à l’emploi avec des possibilités d’enrichir ses capacités professionnelles ou même de se former pour répondre à des besoins émergents. A mon sens, la dynamique de l’emploi est donc, dans ce contexte, une projection de la dynamique de formation.

                                            De ce fait, le niveau de participation fiscal des entreprises est important ; mais la dynamique de l’emploi génère une dynamique économique.

                                            Pour le commentaire fait par Rage, je suis d’accord avec lui. L’opposition idiote entre les écoles et l’université est une pure ineptie. Si les écoles forment des professionnels, le manque de transversalité ne le permet pas toujours de bien s’adapter. Les études transversales de l’université, à l’inverse, permettent de bien s’adapter mais ne sont pas suffisamment professionnelles. Au lieu de se bouffer le nez, elles feraient mieux d’échanger. Si la compétition est parfois nécessaire, l’émulation a souvent montré son efficacité.

                                            Ce sont certes des positions discutables ; tout est discutable. Cependant, le discours actuel consiste à exposer que personne ne fera carrière dans le même métier ; pour l’avoir vécu, vu l’émergence dans les années 80 de l’informatique, je suis convaincu que même si certaines personnes parviennent à rester dans un environnement professionnel connexe, les bonds qu’il faut parfois opérer sont importants.

                                            A mon sens, les meilleures formations seraient centrées sur des connaissances générale (émancipation nécessaire à toute démocratie), compétences professionnelles (immédiateté professionnelle) et transversalité (temporalité des carrières professionnelles).

                                            Je souhaite rappeler, cependant, qu’il faut agir, en matière scolaire, à la base, dès la maternelle (repérage, détection de problèmes) et primaire (métriques sur les acquisitions, choix de l’équipe pédagogique pour le passage au niveau supérieur). Le savoir est cumulatif et la plupart des échecs sont dû à des lacunes datant des plus petites classes d’enseignement.


                                          • Fred (---.---.155.75) 17 mars 2006 14:50

                                            Les entreprises Danoises et Suedoises ne sont pas plus taxees, ce sont les individus qui sont fortement taxes. Au Danemark, les charges patronales sont quasi-inexistantes.


                                          • Fred (---.---.155.75) 17 mars 2006 14:53

                                            sur les charges patronales pour plusieurs pays

                                            http://lamoitier.com/Fichiers%20HTML/cout_du_travail_salarie.htm


                                          • Jbenard (---.---.197.145) 17 mars 2006 12:57

                                            Le CPE comme le CNE montrent à quel point les élus et dirigeants sont démunis depuis qu’ils ont remis au privé la quasi totalité de l’activité économique.

                                            Baisses ou reports de charges, contrats aidés, exonérations de tous poils ne parviennent et ne parviendront pas à donner un avenir à la population de notre pays.

                                            La réalité de l’emploi est plutôt liée à quelques phénomènes à caractère malheureusement durables

                                            Depuis une vingtaine d’années, les entreprises ont réduit la voilure et tentent de fonctionner à effectif constant. Le réflexe de l’embauche s’est tarit et devient à chaque fois de plus en plus hypothètique.

                                            Lorsqu’on dicute avec des chefs d’entreprises, la plupart regrettent la faible activité économique mais attentent surtout que ce soit leurs confrères ou concurrents qui embauchent.

                                            Un chômeur de plus est un consommateur de moins !!

                                            Dans le cas des CNE et CPE le contrat de travail est si volatil que leurs titulaires penseront plus à « mettre de côté » pour assurer les mauvais jours que de consommer sereinement.

                                            L’activité économique française est extrèmement liée à la consommation intérieure. Le pouvoir d’achat étant en baisse, on importe de plus en plus de produits en provenance de pays à bas coûts. Du coup, la consommation interne bénéficie essentiellement aux produits étrangers au détriment des derniers produits made in France.

                                            En clair : Les français n’ont pas confiance en leurs dirigeants (politiques ou économiques) Il est indispensable que toutes les composantes de la société française se réunissent autour d’une table pour trouver des solutions qui permettent à chacun de trouver son du, sa rentabilité et un avenir pour le pays.

                                            Alors à quand un « Grenelle » de l’avenir de la France ?


                                            • José Peres Baptista José Peres Baptista 17 mars 2006 13:44

                                              Jbenard,

                                              Ravi de te relire. Bien sûr que c’est le modèle de société dans sa globalité qu’il faudrait changer mais on ne pourra pas compter sur la caste politique actuellement en place pour ça. Quant à la nouvelle génération de politiques, bien que je n’en pense pas forcément du mal, il faudrait pour cela qu’elle ne soit pas trop formatée par les vieux. La génération Sarkozy est déjà dépassée par les évènements et ne comprend pas mieux l’évolution de notre société. Tant que la scène politique ne respectera pas la diversité de notre société il en sera ainsi. Mais revenons au sujet spécifique du CPE : un simple retrait satisferait la rue, certes mais le problème du chômage aura-t-il avancé ? S’il faut admettre notre incapacité collective à traiter ce problème on en revient alors à des propositions que j’ai déjà formulé par ailleurs : il faut en ce cas envisager de sortir du modèle du « tout-travail ». Nos sociétés développées le permettraient, c’est la volonté politique ainsi que les archaïsmes idéologiques qui l’empêchent.


                                              • Pierre-Paul-André (---.---.107.183) 18 mars 2006 11:00

                                                Jbernard, je ne peux que t’approuver car tu as mis en lumière le problème de la France. Depuis 30 ans la France n’a pas su voir, venir le déclin industriel de notre pays. Avec l’Europe des 25, c’est devenu une catastrophe. Nos entreprises ne sont plus concurrentielles. Celles qui travaillent, travaillent à flot tendu. Quand elles ont des commandes elles embauchent,quand, il n’y a plus rien elles dégraissent. La tendance actuelle est que pour une créée, deux déposent le bilan. leur durée de vie est de l’ordre environ deux ans maxi. Le problème est qu’il n’y a plus de travail pour tout le monde. Le seul travail existant est ponctuel. Saison d’hiver, saison d’été. Hôtellerie, restauration et petits boulots sans avenir. Même les grosses boites embauchent des intérimaires, car les chantiers ne sont pas éternels. Le CNE ou le CPE ne résoudront rien. Ce ne sont que des mots, mais les faits sont réels. Il n’y a plus de boulot en France. Le seul boulot qui existe n’est pas gratifiant et mal payé. La France s’appauvrit. La faute de nos politiques qui n’ont pas su prendre le moment opportun, la situation a deux bras, se mettre tous au boulot et se dire maintenant « Fini nos querelles politiciennes, l’avenir de notre jeunesse est en jeu. » Malheureusement les égoîsmes de chaque parti ou même syndicats a fait que maintenant nous sommes face au mur et que nous ne pouvons plus reculer. La vérité éclate au grand jour. Nos universités et notre Education Nationale sont défaillantes. Maintenant avec un bac + 5 ou +9 ou même un Doctorat X ou Y, tu n’as pas de job. Si, un job, vendeur de pizzas chez MAC DO. Arriver à ce stade là, c’est grave. L’Education Nationale ne peut plus absorber les nouveaux universitaires dans l’enseignement. Avec un diplôme, tu ne peux être que vendeur ou chômeur. Les entreprises dés qu’elles peuvent, se délocalisent et partent faire leur beurre à l’étranger. L’élite de nos Grandes Ecoles pour plus de 80% partent à l’étranger. Elle n’a plus d’avenir chez nous. Nous formons des élites, au lieu de le garder, nous les offrons clef en main à l’étranger, bien content d’avoir de futurs cadres et responsables sans avoir dépenser un sou. Nos hommes politiques ne sont pas conscient de cela.

                                                Pour sortir de l’impasse, la seule solution. Soit le premier Ministre renonce à son CPE et réunis tout le monde autour de table pour trouver uen solution d’avenir. Soit le Chef de l’Etat prend la mesure Constitutionnelle de ne pas promulger la loi, mais il desavoue son Premier Ministre qui risque de démissionner. Soit le Conseil Constitutionnel prend une décision. Les neuf sages décident que cette Loi n’est pas conforme. L’affaire est close. Tout rentre dans l’ordre, et on repart sur de nouvelles bases. On fera probablment un CPE indentique ou modifié, mais qui sera en accord avec tous les partis. C’est ce qui aurai du être fait. Mais l’entêtement d’un homme, qui s’est cru déjà être le futur Chef de l’Etat, a tout fait capoter et mis la France encore plus bas qu’elle est. A ne pas vouloir écouter, on récolte la tempête. Je ne souhaite pas qu’il y ai des incidents cet aprés-midi. De toute façon, personne ne reculera. la France risque dans les jours à venir d’être bloquée. Il ne faut pas être autiste et comprendre qu’à vouloir passer en force on se heurte à un mur.


                                                • Pierre-André (---.---.25.80) 18 mars 2006 11:18

                                                  Joses Perez. je réponds à ton article. le CNE d’aprés les médias et les statistiques n’a vraiment rien apporté de concret.C’est pratiquement un échec. Pour cette raison, il fait le CPE, pour combler l’échec du CNE. Les français ne sont pas dupes. Si le CNE avait été le contrat attendu, il n’y aurait pas eu de CPE. En plus le CPE, est discriminatoire. Uniquement pour ceux de moins de 26 ans. Les autres âges de 27 ans et plus sont de la merde. Il est injuste et illogique. Discriminatoire.

                                                  Deux français sur trois le rejette. Les français ne sont pas des sots. le Premier Ministre devrait le comprendre. Il y a un loup quelque part.


                                                  • José Peres Baptista José Peres Baptista 18 mars 2006 11:59

                                                    Pierre-André,

                                                    Pour que les choses soient claires : j’étais réticent au CNE mais pas fondamentalement opposé parce qu’il s’adressait aux petites entreprises, là ou les relations humaines sont directes. Mais un fait est là, le CNE existe. Je suis opposé très fermement au CPE mais un fait est là : il a été voté, de la façon la plus cavalière qui soit mais c’est fait.

                                                    Aujourd’hui nous sommes dans une situation de confrontation où personne ne sortira gagnant et avec des risques majeurs pour la société française. Il y a fort à parier que dans les ministères tout le monde a peur. Les récents appels à la retenue de Nicolas Sarkozy en sont la preuve évidente.

                                                    Ma proposition est débarrassée de connotations idéologiques ou partisanes et n’a qu’un seul objectif, ramener le calme.

                                                    Personne n’aura rien à gagner à un nouveau changement de gouvernement si près des échéances parce que nous nous trouverons dans une situation où plus personne n’osera faire quoi que ce soit. Pendant ce temps, la situation de la société française continuera de se dégrader et encore plus vite parce que la campagne présidentielle va commencer dès demain.

                                                    C’est de cela dont je ne veux pas.


                                                  • Pierre-André (---.---.25.80) 18 mars 2006 11:25

                                                    Dans les pays du Nord de l’Europe, les conditions de travail sont certainement différentes ainsi que les avantages liés aux emplois. Seuls les français travaillant dans ces pays peuvent donner leur avis. Ils seront à même, disposés à nous donner leur avis. Si nous n’avons pas travaillé hors de France, il est difficile de ce faire une opinion objective. Le Modèle Français décrié partout est-il toujours le bon. ?. Je me pose la question. je vous pose la question.


                                                    • José Peres Baptista José Peres Baptista 18 mars 2006 12:24

                                                      Pierre-André,

                                                      Le modèle français était un savant mélange entre liberté individuelle d’entreprendre (les artisans, par exemple) et couverture sociale élevée. Il a été dévoyé. Personnellement j’estime qu’il l’a été lorsque l’on a adopté comme credo la croissance (et non le développement) économique. Partout où c’est la finance qui est devenue moteur politique on peut assister à ce délitement des systèmes sociaux.

                                                      Nous sommes dans un système qui est devenu ni social ni libéral, ce qui n’aurait en soi constitué aucun problème majeur de société, mais ultra-capitaliste. Les capitaux se moquent des personnes...


                                                    • Realiste (---.---.75.212) 18 mars 2006 12:59

                                                      La France est morte, sous les coups de butoir de mouvance communiste.
                                                      - 4 millions de chômeurs
                                                      - 8 millions d’assistés (allocation familiale, RMI, CMU)
                                                      - Une dette astronomique (dette qui ne finance que le découvert !)
                                                      - Une croissance inexistante
                                                      - Un communautarisme qui va nous péter à la gueule
                                                      - Un code du travail obsolète pour répondre à la mondialisation.
                                                      - Une sécurité sociale qui coute plus qu’elle ne rembourse
                                                      - Des retraites que nous ne toucherons jamais
                                                      - 4 millions de fonctionnaires qui refusent de se moderniser et qui ont des avantages hors du commun (Retraite à 50 ans pour les conducteurs de TGV).
                                                      - Des étudiants d’université gauchistes au possible comme leurs profs (Ils veulent tous devenir fonctionnaires). Dans les reportages, aucun d’entre eux ne veux créer son entreprise.

                                                      Triste époque, on va peut être sortir de l’impasse politique du CPE mais on n’empêchera pas le déclin de la France.

                                                      Il faut absolument que je me trouve un pays d’accueil.


                                                      • José Peres Baptista José Peres Baptista 18 mars 2006 13:24

                                                        Réaliste,

                                                        Contrairement à vous (apparemment), j’aime mon pays et c’est pourquoi avec mes modestes moyens j’essaie de faire en sorte qu’il aille mieux.

                                                        Quant à ceux qui ne s’y sentent pas bien, ceux que l’on appelle les « déclinologues » selon le néologisme à la mode, je ne peux que leur répondre de cette façon : soit vous vous battez aussi pour améliorer la situation au lieu de constamment pousser vers l’enfoncement, soit vous allez voir ailleurs. Dans la dernière éventualité, je ne peux que leur souhaiter bon vent tout en leur souhaitant les meilleures chances possibles. La France n’a pas besoin de gens qui ne l’aiment pas mais de gens qui savent faire les bons constats et qui s’y impliquent. Le comportement de « rats qui quittent le navire » (surtout ne le prenez pas comme une insulte mais comme une image volontairement forte) ne peut que lui nuire. Lorsque toutes les bonnes volontés l’auront quittée, croyez-vous qu’elle se portera mieux ? Je sens venir ici les cris d’orfraie, le moment risque de ne pas tarder où l’on va me traiter de nationaliste, m’apparenter au FN ou au MPF, etc. Je sais, j’ai l’habitude et pourtant rien n’est plus éloigné de mes positions.

                                                        J’aime tout simplement mon pays et sa situation sociale me fait énormément de peine... Que tant d’autres partagent ce sentiment ne me gêne pas, c’est tout simplement un constat évident.


                                                      • caramico (---.---.227.62) 19 mars 2006 17:10

                                                        ouais, casse toi, des commes toi ça nous manquera pas...


                                                      • philippe (---.---.171.175) 21 mars 2006 03:09

                                                        * ET un systeme educatif qui date de jules ferry, unique en europe, qui fait travailler les enfants une journee entiere,plus les devoirs a la maison, pour en faire des chomeurs ou des fonctionnaires. on pourrait tout aussi bien leur laisser leur temps libre...

                                                        oui,la france est foutue ! nous nous sommes laisses acheter par des hauts fonctionnaires ineptes,qui ont transforme plus de la moitie des francais en assistes [8 millions de fonctionnaires+4 millions de chomeurs+les paysans qui ne pourraient vivre sans subventions+les fondations-associations-instituts finances par l’etat].

                                                        on dirait un film de vampires ou de mafia , mais quand le corps sain aura ete vide de son sang, qui paiera ? regardez l’italie du sud, quelle chance de renouveau ?

                                                        pas etonnant que les francais preferent radoter jusqu’a plus soif sur les principes [le contrat a duree determine,le service public ]les symboles[l’egalite,les 100 jours de villepin...], le respect [on nous a pas consulte...], l’honneur [on se laissera pas faire...] ,ect....tout sauf la realite, elle est bien trop horrible a regarder.

                                                        30 ans, depuis la crise petroliere, que nos fonctionnaires resservent les memes recettes qui n’ont jamais servi a rien, et ils en sont fiers. regardez villepin, il impose et octroie un CPE qui ne servira a rien revant qu’il va etre le sauveur de la france, alors qu’il va juste rajouter encore qqs milliards d’euros de deficit au budget. parceque c’est ca la sempiternelle recette de nos dirigeants-fonctionnaires, augmenter les depenses et les impots pour reduire le chomage [en embauchant les francais comme fonctionnaires,en distribuant des subventions, en lancant des plans pour l’emploi tous plus inutiles les uns que les autres].

                                                        30 ans, depuis la crise petroliere que les +50% de francais assistes/subventionnes par l’etat -parceque ce sont bien eux qui sont toujours en greve - qui manifestent, se felicitent d’avoir « gagne », mais ils ont gagne quoi ? le droit de continuer a couler le pays avec leurs bataillons innombrables ?

                                                        on ne pourrait pas regarder la realite dans ce pays ? analyser les chiffres ? regarder qui empoche l’argent ? ce qu’il reste de notre egalite-fraternite-liberte ? du service public ? nous adapter au monde moderne ?

                                                        non, non,nous preferons refuser la realite en bloc, voter le Pen au deuxieme tour, refuser l’europe...mais c’est terrible, nous ne sommes meme plus cons, nous sommes surtout RIDICULES.


                                                      • Realiste (---.---.72.196) 18 mars 2006 14:27

                                                        Vous êtes un utopique vous croyez que l’on peut y arriver sans faire d’effort, que la faute revient au grand capital, les méchants capitalistes. Pour vous les chefs d’entreprise sont tous des salauds près à exploiter, la plupart que je connais (et ce n’est pas ceux du CAC 40) s’investissent à fond, ils se font des cheveux blancs pour des problèmes de trésorerie, vivent dans l’angoisse du carnet de commande mais sont habités par la passion de réussir. Ce culte de la réussite n’est pas bien vu en France, on préfére les poulidor chez nous.

                                                        Pour redresser la France, en 1948, mes parents (14 ans à l’époque) ont accepté de travailler 48 Heures payées 40 et la France s’est redressée comme aucun pays au monde(malgré une guerre en Indochine puis en Algérie). Mais la France d’aujourd’hui, issue de la bourgeoisie de 1968, des fils à papa qui voulaient vivre autrement, ils voulaient tout avoir sans faire aucun d’effort (même celui de donner une année à son pays en faisant son service militaire), ils ont gangréné ce pays avec leurs théories fumeuses, ne voulant remettre en cause aucun de leurs petits avantages.

                                                        Je suis ingénieur, et aujourd’hui je postule pour une carte verte pour les USA et je suis impatient de partir avec Femme et enfants laissant ce pays qui n’est plus le mien. Je pourrai regarder de loin mourir la France en bossant mes 70 heures par semaine mais je m’en fous j’aime travailler. Bon vent à moi et bonne chance à vous.


                                                        • José Peres Baptista José Peres Baptista 18 mars 2006 16:17

                                                          Réaliste,

                                                          Pourquoi vous permettez-vous de me juger ainsi et prétendre savoir ce que je pense ? Les chefs d’entreprise seraient donc pour moi des salauds, ma compagne qui l’est elle-même appréciera probablement d’apprendre par votre plume ce que je pense d’elle...

                                                          Mon père a aussi travaillé toute sa vie bien plus de 48 heures payées 40, y compris avant d’immigrer en France sous la dictature de Salazar au Portugal. J’ai moi-même travaillé pendant des années plus de 50 heures par semaine et j’étais payé au mois. Je ne l’ai jamais regretté et la reconnaissance de ce travail m’était accordée. Encore récemment, lors des derniers CDD que j’ai eus, je débordais très largement des horaires mais on m’expliquait qu’il ne fallait surtout pas que je fasse de tels débordements, que cela s’avérait plus gênant pour le service qu’autre chose (structure plus grande) et pourtant je n’ai jamais exigé aucune compensation parce que je le faisais avec un seul objectif, le service de mes clients.

                                                          Croyez-vous sincèrement que vous êtes le seul à vouloir travailler ? Je n’ai rien contre le capitalisme ni contre tout système en général. Je constate leurs dérives et j’essaie, à ma modeste manière, de trouver et de proposer des solutions pour en aplanir les conséquences. J’ai employé le terme « ultra-capitalisme » parce qu’il faut bien employer un tel terme. Lorsque les profits des entreprises sont essentiellement utilisés à rémunérer des actionnaires et non la recherche ou le développement ou les salaires on dépasse la limite de la bonne gestion du capitalisme. Je ne suis pas le seul à le penser, des personnalités comme Jean Peyrelevade l’affirment aussi et on ne peut décemment pas le taxer de primo-gauchisme.

                                                          Je regrette que des talents et compétences comme les vôtres, plutôt que de fournir des efforts supplémentaires dont nous aurions besoin quittent le pays mais c’est comme cela, d’autres y entrent. Comme je vous l’ai déjà écrit, je vous souhaite de tout coeur de réussir ce que vous allez entreprendre.

                                                          Je vous fais remarquer cependant que c’est votre premier commentaire qui présentait des attaques quasiment sectaires. Bien que je n’ai aucune accointance particulière avec eux, ce ne sont pas les communistes qui ont excessivement mal géré le pays et qui l’ont enfoncé dans une dette vertigineuse. Si vous faisiez l’effort de mettre à jour vos informations vous verriez que la dette s’est creusée, ces dernières années, essentiellement sous les régimes de droite. Le budget de l’Elysée a fait un bond de plus de 400% (fourchette basse) sous Jacques Chirac, est-il communiste ?

                                                          La France n’est plus en mesure d’assurer son rôle social parce qu’elle a été mal gérée et non parce qu’elle n’en avait pas les moyens. Si vous aviez lu le rapport Pébereau, qui n’a pas été écrit par des communistes mais par des capitalistes, vous comprendriez ce que je viens d’écrire. Aucun système n’est bon ni mauvais, ils ont tous leurs avantages et leurs inconvénients et ils sont tous viables dès lors que les états en traitent correctement les carences. La France ne l’a pas fait par mauvaise gestion et incurie politique. Ce sont ses citoyens qui paient le prix de ces incompétences. J’y range évidemment tous les chefs d’entreprise mais même sur ce sujet vous ne semblez pas avoir cerné correctement (volontairement ?) le sujet du CPE, ce dernier ne s’adressait pas aux petites structures.

                                                          Contrairement à ce que vous croyez je ne suis pas un utopiste. Je connais très bien les malaises de notre société et j’aimerais que tous ceux qui ont une parcelle de pouvoir se mettent à l’oeuvre pour les soigner. Ce n’est pas de l’utopie, c’est une nécessité.


                                                        • Fred (---.---.72.141) 19 mars 2006 00:11

                                                          La dette se creuse toujours en periode de crise, le nombre de chomeurs et de RMistes augmentant. Le gouvernant precedant, Jospin, a jouit d’une periode de croissance, le chomage a commence a baisser un mois apres qu’il soit arrive sans qu’il ait passe la moindre loi et a commence a augmenter plusieurs mois avant qu’il parte, bizarre quand meme que les gens de gauche oublient ces details.


                                                        • Pierre-André (---.---.110.241) 18 mars 2006 15:24

                                                          « Realiste » je comprend une certaine amertume et un certain effroi. Le problème est simple. la France ne produit plus. La France s’est réduite à cause d’un certain manque de courage de la part de tous les partis politiques qui se sont succédés en France depuis trente ans. Rester sur ses bases passées sans vraiment la sortir de l’impasse. Je reviens à dire, ce que j’ai écrit dans mes précédents articles, que nous nous sommes endormis sur nos lauriers. Nous avons fait des replatrages de toutes sortes, mais avons-nous vraiment pensé que la situation pouvait être grave à ce point. Les évènements d’octobre 2005 ont été un révélateur. Mais à ce jour rien n’a été vraiment fait. Les banlieues sont toujours dans la merde.

                                                          A la lecture des réponses de chacun de nous, nous voyons que nous disons tous la même chose sous des vocables différents.

                                                          Nous sommes dans la merde et nous ne voyons pas comment s’en sortir.

                                                          J’ai l’impression que nous pouvons plus continuer dans un tel contexte. La France en pré électorale n’est plus gouvernée d’une façon rationnelle.

                                                          Sortir de l’impasse politique CPE : Proposition. Une seule : Abroger cette loi inique. L’entêtement ne même à rien, bien au contraire à emplifier la cassure entre les français. Peut-être veut-il le désordre et le chaos. Avoir raison seul contre le peuple français est une erreur psychologique. Je suis interrogatif. Le Gouvernement français est un Gouvernement de pantins, qui n’est pas capable de dire au Premier Ministre qu’il fait fausse route. De quoi ont-ils peur. Je me pose la question. Si un drame arrive cet aprés midi, quelle responsabilité doit-il endosser vis à vis du peuple français. Même si rien ne se passe, le mal est fait. Il n’a plus la confiance des citoyens. Faut-il être aveugle.


                                                          • Realiste (---.---.72.196) 18 mars 2006 15:48

                                                            Je pense que la France n’est plus gouvernée depuis 1981. Quand vous dîtes que le gouvernement a raison contre le peuple Français vous résumez la situation à votre propre pensée. Vous pensez que vous représentez le peuple, mais je le représente tout autant que vous et je suis d’accord avec cette loi. Moi, je n’ai jamais manifesté de ma vie, quand je ne suis pas d’accord avec des lois je me sers de mon bulletin de vote, je n’embrigade pas des jeunes imbéciles pour les faire manifester. Vous parlez de manque de courage mais quand un gouvernement a le courage de faire des lois qui font mal pour le bien de tous, vous hurlez votre mécontentement. Ce pays me dégoute, il faut vraiment que je parte avant que la gauche ne revienne.


                                                            • caramico (---.---.227.62) 19 mars 2006 17:14

                                                              un million et demi de « jeunes imbéciles » dans la rue. merci de votre appréciation et allez voir Bush au plus tôt


                                                            • Pierre-André (---.---.27.79) 18 mars 2006 16:47

                                                              Mon cher ami Realiste, je ne dis pas que le Gouvernement a raison contre le peuple, mais bien le contraire. le Gouvernement français actuel est autiste. les députés à l’Assemblée Nationale sont les élus du peuple et leur représentant. Donc un Député élu doit être le reflet de la pensée du citoyen qu’il représente. Or, que voyons nous, des hommes et des femmes incapables de dire au Chef du Gouvernement qu’il fait fausse route. Aujourd’hui même, il reste planté dans ses bottes et ne bouge pas d’un iota. Qu’attend t’il. qu’il y ai des dégats et un drame. Que font nos députés. Ont-ils le courage de dire ce qu’ils pensent. Comment voulez-vous que l’on puisse faire confiance. Si le Premier Ministre veut politiquement détruire son parti UMP ainsi que sont adversaire Nicolas SARKOZY, il doit persister dans son obsession. Moi désavoué, il ne restera rien de mon parti. C’est ce que je vois. Son CPE ne mérite pas le chaos.


                                                              • Realiste (---.---.75.212) 18 mars 2006 18:48

                                                                N’importe quoi ! Ce n’est pas parce que 1 millions de personnes defilent dans les rues qu’ils sont la majorité de 65 Millions de Français. Un homme élu est la pour appliquer un programme sur lequel il a été élu, et le peuple obeit. Un point c’est tout, si tout le monde commence a ramené sa science cela va être un beau bordel.


                                                                • José Peres Baptista José Peres Baptista 18 mars 2006 19:19

                                                                  Et quel était le programme de Jacques Chirac, élu par défaut en 2002 ? quel était son programme en 1995, réduire la fracture sociale ? Quels sont les résultats positifs de son programme ? La seule chose qui puisse être mise à son crédit, c’est de ne pas nous avoir embarqués dans le bourbier irakien et tous les Français l’en remercient. Pour le reste, quasiement toute sa politique est un fiasco...


                                                                • José Peres Baptista José Peres Baptista 18 mars 2006 21:02

                                                                  Réaliste,

                                                                  C’est sûr qu’avec un tel optimisme on va probablement s’en sortir mieux... Je ne crois sincèrement pas que vous soyez réellement ouvert au débat ou aux propositions. Je me demande même pourquoi vous avez commenté mon article, si ce n’est pour exprimer votre « haine » (ne le prenez pas à la lettre), des corporatismes et des communistes...


                                                                • Fred (---.---.72.141) 19 mars 2006 00:04

                                                                  auquel on pourrait repondre simplement quel est le programme des socialistes pour 2007, aucun. Les hommes politiques sont bien tous les memes, une seule envie acceder au pouvoir et apres plus rien.


                                                                • misterachel (---.---.80.77) 19 mars 2006 11:36

                                                                  le fiasco de la politique de chirac , c ’est de ne pas avoir fait d ’emblée ce qu il devait faire .. mettre les gens au boulot , fouttre dehors les emmerdeurs ,

                                                                  cela devait passer par l ’instauration d ’un service public garanti ( pas de greves a la sncf , edf , metro .. ) par les sanctions contre les fonctionnaires qui ne font pas leur boulot ( juges , policiers , mais aussi profs .. ) par un renforcement de la securité ( expulsions des caldestins , traque des dealers , des mafias , du blanchiment de pognon )

                                                                  Avecle traitement de ceq 3 points , il n ’y aurait pas ce bordel depuis 5 ans ...


                                                                • José Peres Baptista José Peres Baptista 19 mars 2006 15:59

                                                                  Fred,

                                                                  Je ne suis pas socialiste...


                                                                • Fred (---.---.195.176) 19 mars 2006 21:28

                                                                  je n’ai pas dis que vous l’etiez juste que l’on s’apercoit que les politiques ont toujours un discours different de leur action.


                                                                • Realiste (---.---.75.212) 18 mars 2006 20:53

                                                                  Ce n’est pas Chirac qui est responsable de ce fiasco, mais tous les corporatismes Français qui veulent protéger leur petit privilège, qui ne veulent pas se réformer et qui laisse ce pays courir à sa perte.

                                                                  Je commence à acheter les chrysanthèmes, la France est morte. Dans 10 ans ce pays sera en guerre civile. J’engage les paris.


                                                                  • José Peres Baptista José Peres Baptista 18 mars 2006 21:04

                                                                    C’était le commentaire précédent sur votre optimisme qui était adressé à celui-ci.


                                                                  • Pierre-André (---.---.29.248) 18 mars 2006 22:22

                                                                    Realist nous verrons bien qui a raison. Si ce n’est que 1 million de personnes qui défilent, ce million a certainement un poids sur ce CPE. Si une solution n’est pas prise immédiatement, je crois que l’on va au clash. Les jours à venir diront qui a tort ou raison. Ce n’est qu’un début. Tous les syndicats sont mobilisés contre ce CPE. Qui devra céder. J’ai bien peur que le Chef de l’Etat ou le Conseil Constitutionnel mettre fin à cette guerre larvée. La France ne peut pas se permettre une telle situation. C’est trop grave. Les 48 heures à venir seront déterminants. On pourra en reparler.


                                                                    • Realiste (---.---.75.212) 18 mars 2006 22:58

                                                                      Et hop, le gouvernement va annuler le CPE, le chomage va augmenter, les banlieues vont exploser, les capitalistes vont partir vers des cieux plus clément, les industriels vont délocaliser vers des pays où les gens veulent travailler et les syndicats français et le flan d’hollande vont manifester.... Vaste Programme La France telle que vous l’imaginez cher Pierre André me fait réver. Personnellement, je regardai cela sur CNN et sirotant une Bud. Vive la France ou ce qu’il en reste.


                                                                      • mariner valley (---.---.196.42) 19 mars 2006 09:46

                                                                        et bien je suis content de ne plus etre en france. On marche vraiment sur las tete.

                                                                        Message a la personne qui parle du probleme qui a commence avec la chute du bloc de l est et la concurrence des salairies de l est. Je travaille actuellement dans les pays de l est et oui mon salaire avoisine 500E pour 40h/semaine net par mois mais il faut comparer le cout de la vie qui et 6-7 moins eleve qu en france. je prefere gagner 500E et voir qu a la fin du mois il me reste 250E pour faire la fete plutot que gagner 1500E en france et avoir une lettre de mon banquier pour me dire que mon compte est dans le rouge. Sachez qu un employe qui gagne ici 500-600 net par mois ne veut pas bouger de son pays. donc la concurrence elle n est pas d actualite.

                                                                        Le probleme de la france est son manque de perspectives sur le long terme (actuellemet de l ordre d une duree electorale, je suis content d etre actuellement sur un projet qui dure 8ans minimun ouf)et les problemes des entreprises qui ont aussi oublie qu il y avait des employes qu ils faut savoir recompenser de temps en temps quand les chiffres sont bons et ne pas regarder que les actionnaires. Mettre une partie des benefices dans l embauche ne serait idiot.

                                                                        La france veut des acquis sociaux mais ca coute cher. Je pense qu il y a trop d acquis ou alors que l on ne travaille pas assez pour les financer. C est au choix. J¨ai ete au RMI pendant 1 an et qques semaines personne n est venu me demande des comptes, savoir si je cherchais reellement du boulot et oui je commencais a me plaire dans mon petit train-train de toucher les aides et de ne rien faire. Sisisi c est vrai.

                                                                        La france de ce fait n encourage pas les gens a travailler. des fois il faut savoir faire peur pour que les gens bouge.Dire a un momment donne Stop. Je suis aussi conscient que certains veulent VRAIMENT s en sortir mais n y arrive pas. Un autre probleme en France vient aussi de la mobilite des personnes, on veut trouver du boulot si possible en face de chez soi (non je suis mechant)et je sais de quoi je parle je vient du sud de la france et ca m a fait chier de partir 5 mois sur paris pour un CDD pour bosser mais bon il faut aussi savoir ce qu on veut.

                                                                        Le CPE il faut essayer meme si la perspectives d etre potentiellement licenciable pendant 2 ans me deplaie c est un peu abuser mais il faut bien un debut. Il faut arreter de croire que l on peut passer toute sa vie dans la meme entreprise et debuter avec un CDI (ca arrive mais c est rare) je pense que ce temps la et revolu mais pourquoi pas si l occasion se presente.

                                                                        C est vrai que la majorie des salaires en france permettent tout juste de finir les fins de mois la aussi il y a un probleme du calcul des salaires par rapport au cout de la vie. A oui je ne suis pas contre le droit de greve bien au contraire mais ici on me demande pourquoi se sont les fonctionnaires qui font le plus souvent greve alors qu ils ont la securite de l emploi. Qu est ce je dois repondre ?

                                                                        Les greves dans leur ensemble depuis quelques annees sont surtout contre un gouvernement et non plus pour une raison valable. Le manque de dicernement des syndicats est affligeant.On dirait des partis politiques..........

                                                                        L opposition contre un gouvernement de droite commme de gauche est devenu la regle. Jai meme entendu certains politique dire qu ils s opposaient car ils fesaient parti du camp d en face (le manque de gujotte est de rigueur) qu est ce qu ils font de leur cervelles. Tout n est pas mauvais a gauche et a droite mais trop de social tue le social et l ultra capitalisme n est pas bon non plus. Mais le probleme des politiques c est qu ils sont tous interresses par leurs carrieres et pas par l interet du pays.

                                                                        voila j ai fini.


                                                                        • www.jean-brice.fr (---.---.31.66) 19 mars 2006 16:42

                                                                          POUR SORTIR DE L’IMPASSE, il faut d’abord redonner la parole au PEUPLE FRANCAIS : pour cela, allez sur www.jean-brice.fr. Ensuite, le prochain président ne peut être un ENARQUE, pour la bonne raison que cette coterie a trusté tous les pouvoirs et nous impose une quasi-dictature, inspirée de l’ETRANGER, principale cause de la situation actuelle. D’où une obligation de supprimer cette soi-disant grande école... Enfin, IL FAUT FAIRE UNE AUTRE POLITIQUE QUI elle existe, mais que nos dirigeants ne veulent pas faire par a ou anti gaullisme primaire...


                                                                          • www.jean-brice.fr (---.---.234.203) 30 avril 2006 14:52

                                                                            Cette autre politique existe : elle a comme parrains les deux hommes, à la fois les plus prestigieux, mais également les plus expérimentés de notre temps ; j’ai nommé Charles DE GAULLE et Jacques RUEFF. Devant l’incompréhension de nos soit disants élites qui ont le regard tourné le passé, mais dont le conservatisme les sclérose, il est urgent que l’opinion se réveille ; la jeunesse française a , je crois, compris qu’elle ne pourra vivre normarlement que si elle secoue le cocotier. Espérons que les autres strates de la société le comprendront ...

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