« Qu’il retourne en Afrique ! » : retour sur la polémique de pacotille
A certains moments, on est obligé de se pincer pour se confirmer qu’on ne rêve pas. Nous venons d’en avoir un nouvelle preuve avec la dernière bouffonnerie qu’a organisée la « représentation nationale », à l’occasion des questions au gouvernement, mercredi 2 novembre 2022. Quelques jours après cet "incident" qui a ému les partis de gauche, il est nécessaire d'apporter quelques réflexions.
Un député LFI (Carlos Mertens Bilongo) interpelle le gouvernement à propos d’un bateau de migrants en provenance d’Afrique, en difficulté pour accoster sur nos côtes du fait d’une mauvaise météo. L'association SOS Méditerranée pilote l'opération. Les italiens ont refusé d'accueillir ces gens, nouvelles consignes gourvernementales obligent.
Il n’a pas le temps de terminer son intervention qu’un député RN (Grégoire de Fournas, viticulteur de profession) lance « qu’il retourne en Afrique ! ». Geste maladroit, incivique (on ne coupe pas la parole en public) mais qui n'a rien de bien méchant. Il ne fait que reprendre la pensée des italiens.
Toute personne sensée comprend qu’il s’agit du bateau… qui n’a qu’à rebrousser chemin puisqu’il ne peut accoster, et n’a donc qu’à retourner d’où il vient, l’Afrique. Certes, un doute subsiste sur l'expression exacte adressée à Carlos Mertens Bilongo.
Car voilà, il se trouve que le député LFI du Val d'Oise est… "noir". Congolais d'origine, né en France, il n'est pas attaquant du Red Star mais professeur de formation. Les provocateurs de la LFI voient immédiatement comment exploiter la situation et créer un incident notoire, car ces individus ne supportent ni ceux qui ne pensent pas comme eux, ni le verdict du suffrage universel qui a donné 89 députés au RN. Autant de places de rentiers occupées par d'autres que leurs camarades. Rien de nouveau car la gauche a toujours été ainsi : moraliste, hypocrite, mauvaise perdante, provocatrice.
Ces sinistres membres de la LFI font semblant de comprendre que le « Qu’il retourne en Afrique ! » s’adresse au député « noir » et non au bateau. Les médias suivent, de même que les ligues de vertus et les membres du gouvernement bien contents de cette diversion au moment où le 49.3 fait polémique à l'assemblée.
C’est donc une épouvantable agression « raciste » contre un membre du parlement. Propos interprétés, mise en scène, extrapolation pour faire passer les députés RN pour des brutes mal élevées. Scandale… interruption de séance, regroupement de députés face au « perchoir », émoi de l’assistance. Bref, la totale.
Le Bureau de l’Assemblée nationale s'est réuni. Il est composé de 22 membres, dont 3 membres du RN. Comme pour un méchant tacle lors d'un match de football, Grégoire de Fournas a été condamné à la plus lourde peine : exclusion temporaire et perte de la moitié de son traitement de parlementaire.
Tout le monde l’a compris ce fut donc une vote politique. En fait, pour ou contre l'épouvantail RN. L’affaire était donc pliée avant même le vote, comme pour un match truqué de championnat de France.
Que faut-il retenir de tout cela ?
1 - Il est interdit de s'opposer à l'immigration clandestine
2- La gauche est la gardienne de la morale civique (les vilains canards parleraient de police politique)
3- Le RN est méchant, brutal, et n'a pas sa place à l'assemblée nationale. Ses millions d'électeurs apprécieront, eux qui ont été conduit vers l'ultra-droite par l'incompétence et les fumisteries pseudo-humanistes d'une gauche bobo en plein déni des réalités.
Manuel Bompard (LFI) a fait pour sa part une déclaration stupéfiante : « Si cela avait été un député breton, le député RN n’aurait pas dit cela »… En clair, le député LFI concerné n’est pas un député « normal ». Pour Bompard, il est avant tout un homme… noir. Pour le sens de l'égalité, on repassera, et cela n'a rien de surprenant. Il y a quelques années une collègue (déléguée du SNES) faisait une remarque à une jeune collègue en salle des profs : "ta présence apporte de la diversité à l'établissement..." (!) En effet, la jeune prof de maths au teint halé avait des origines kabyles : mais pourquoi lui faire cette réflexion alors qu'elle est française et que ses origines ne sont pas marquées sur son front ? Etranges repères que ceux de ces bien-pensants...
Normal, me direz-vous. A défaut de lutte des classes et de révolution prolétarienne, Bompard et sa bande sont englués dans la « lutte des races » chère à la LFI et ses satellites syndicaux et associatifs. Wokiste un jour, wokiste toujours ! Et personne ne trouve à redire à une pareille déclaration.
Rappelons enfin qu’il y a quelques semaines un député macroniste avait fait en séance à l’Assemblée nationale, un salut nazi. Pour lui la sanction avait été… un simple rappel à l’ordre. Sans inscription au PV (donc sans sanction financière). Et aucun bien-pensant n’avait trouvé à y redire. L’indignation à géométrie variable !
Quant au martyr du jour, Carlos Mertens Bilongo, ses engagements laissent perplexe. Imams salafistes anti-juifs, "indigènes de la république", militants pro-palestiniens proches du Hamas, les gens qu'il fréquente dans sa circonscription n'incitent pas à l'amour du prochain et à la paix entre les hommes :
source de ce document trouvé sur Google images : https://resistancerepublicaine.com/2022/11/07/le-depute-insoumis-carlos-martens-bilongo-na-pas-honte-de-ses-amis-islamos-et-antisemites/
Bilongo converse notamment avec un Nabil organisateur d'une manif pro-Hamas en 2014 à Sarcelles, qui s'est terminée par une tentative de pogrom envers la communauté juive locale. Spéciaux, ces militants du "vivre-ensemble".
Bref, tout cela n'est que du théatre pour faire comprendre aux français qu'ils doivent se taire, peser leurs mots, baisser la tête dans la rue. Sinon, c'est le tribunal en ligne directe, et LFI sera au premier rang pour les surveiller. Une attitude digne de la RDA il y a quarante ans. On n'ose imaginer ce qu'il arriverait de nos jours aux Coluche, Desproges et autres... Amendes, prison, disgrâce.
Plus la société est en crise, plus les citoyens doivent se taire : telle est la triste conclusion de l'affaire Carlos/De Fournas...
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