Où en sommes-nous ?
Comment ne pas être stupéfait devant l’efficacité de l’arme ultime que sont les impositions sanitaires ? Cette stratégie du choc thérapeutique n’est-elle pas une manière de régler la crise financière annoncée, tout en dessinant la société-monde à l’image du maccarthysme et de l’école de Chicago ? Ne sent-on pas déjà l’odeur amère d’une société gérée par ordonnances sous le diktat de la haute finance et de l’idéologie transhumaniste ? N’entend-on pas déjà le bruit de la police militaire et numérique qui rappelle les pires moments de l’Europe et de l’Amérique latine autoritaires ?
Je propose ici un témoignage personnel tout frais de la dernière manifestation à Paris. Celui-ci sera suivi d’une analyse sur l’état des lieux faite à partir d’une autocritique collective acquise avec mes compagnons de route (surtout Gilets Jaunes), pour lesquels les thèmes de l’Etat, des institutions, de la stratégie de diversion, de la mondialisation et du numérique ne sont pas des idées, mais des réalités concrètes qui s’incarnent dans la répression quotidienne du capitalisme sanitaire.
Ce texte porte deux années de luttes intenses avec les Gilets Jaunes, ainsi que des années de luttes personnelles en sous-marins dans un contexte de survie et de censure à travers les villes, les pays et les continents.
Suite à ce témoignage et à ce constat, j’espère apporter, dans un prochain article, quelques pistes pour une stratégie d’action.
Témoignage.
Samedi 29 août. En direct de la Place de la Nation. Manifestations contre les impositions sanitaires : Je rejoins la manif à 14h. Ce n’est pas normal : le métro fonctionne normalement. Soit l’Etat estime que nous sommes tout à fait inoffensifs, soit il estime qu’il vaut mieux ne rien signaler. Loi du silence. La manifestation doit regrouper environ 500 personnes. Je me dis que cette fois les médias n’auront même pas besoin de mentir sur le chiffre. Je me trompe : on sera 200 personnes. En général ils divisent entre 10 et 100. Mais de 500 à 5 c’est compliqué à l’image… quoique… J’entre dans le rassemblement. Il ne se constitue plus seulement de Gilets Jaunes, mais aussi de parents d’élèves, de gens style hippy, de citoyens lambda et de personnes âgées décidément de tous les combats. Les mots d’ordre sont simples et directs : « Non à la dictature sanitaire », « nos enfants à l’école pas à la caserne » « bas les masques » « de l’argent pour les hôpitaux pas pour les caméras » « du confinement à la 5G la vaste mascarade » « destituons les entreprises pharmaceutiques » etc. Je rentre au milieu du cortège, mais je vois les CRS, les gendarmes et de nouveaux corps de police avec des numéros verts (police écolo ?…) qui se resserrent lentement mais surement autour des manifestants. J’ai l’habitude après 60 manifestations : ils vont empêcher les gens de sortir, gazer éventuellement puis verbaliser afin de remplir les caisses et de dissuader le citoyen. Je me faufile pour sortir. Ca ne manque pas : juste après moi j’entends le chef, un cinquantenaire de haute taille avec le cou en-avant prêt à bondir comme un molosse enragé au nom de la loi : « maintenant on laisse plus personne sortir ». C’est horrible les vieux qu’on maltraite, leur face qu’on écrase sur le trottoir. Une des organisatrices demande si elle peut revenir car elle a laissé ses affaires à une amie le temps d’aller faire ses besoins. « Non Madame on sort plus, on entre plus ». Pathétique de voir cette organisatrice supplier gentiment la police qui étouffe ses amis les uns contre les autres. Je me rapproche et je comprends que cette manifestation est déclarée, que les verbalisations ont commencé dès le début pour « non respect sanitaire » et qu’ils comptent re-verbaliser vers16h. J’écoute les policiers expliquer cela à deux civils, un homme et une femme. Je m’approche pour en savoir plus. On me demande de circuler, genre secret/défense. Je m’étonne en montrant les deux civils à qui on daigne parler. Les policiers sont gênés. Je percute : « Ah des flics en civil… » « Soyez polis : ce sont des policiers en civils ! Maintenant dégagez ! » Quel intérêt de légaliser une manifestation quand on vous considère comme un ennemi du peuple… pardon un ennemi de l’ordre oligarchique ? Déclarée ou non, le résultat est le même. C’est tellement triste que je décide de partir. Ca me rappelle trop les premières manifs après le soi-disant dé-confinement. On était en voiture, en petits groupes, avec des masques. On évitait de se rapprocher déjà sous l’oeil vigilant des drônes.
Je vois une journaliste de TF1 en train de filmer. Je lui demande : « Pourquoi vous ne rentrez pas à l’intérieur de la manifestation ? C’est le problème vous êtes toujours en dehors... Vendu ! » Prise de panique la journaliste se lève et se met à courir comme elle peut avec son énorme caméra ; j’avais pourtant retiré mon gilet jaune. Je la rassure et comme il se met pleuvoir, je lui propose de la protéger sous le parapluie que j’avais caché discrètement. Depuis les procès que j’ai suivis à Marseille pour soutenir mes camarades GJ, je sais que le parapluie peut être considéré comme « une arme » et à l’époque, le masque comme « un item visant à dissimuler son identité » ... ça a évolué depuis… On a vite fait avec un masque et un parapluie d’être considéré comme « participant à une association de malfaiteurs ». Et les juges sont drastiques. Entre la course dans la boue et le parapluie, elle choisit ce dernier. Nous discutons posément et, en substance, elle me dit qu’elle se considère comme « une ouvrière de l’information », qu’elle fait cela « pour l’alimentaire », qu’elle n’a aucune prise sur « le montage et les commentaires », que « tous les médias à part peut être Arte et encore » se ressemblent, qu’il faut « aller vers les médias alternatifs », ou mieux encore, aller « se faire sa propre idée sur le terrain ». Elle s’inquiète à nouveau et me demande si je n’ai pas micro, parce que la vérité à TF1 c’est durement condamné. Je souscris car mon frère a une amie haut placée dans cette même chaine. Cette femme n’a plus aucun contact avec le terrain : elle mange, boit et dort avec la propagande et du coup … elle y croit dur comme fer. C’était une des grandes luttes internes à l’Eglise qui durera tout le moyen âge entre le bas clergé qui connaissait la réalité du tiers état et le haut clergé qui connaissait celle de la haute qui se résume au fameux 1%. La pluie se calme, chacun prend les mêmes images de son côté. Elle avec un beau matériel pour la chaine officielle de la Vérité Scientifique, moi avec un vieil iPhone pour mes réseaux officieux du complot négationniste.
J’entends 3 personnes discuter savamment du virus. Je m’introduis dans la conversation. L’une de ces personnes travaille dans un laboratoire pharmaceutique. Nous échangeons nos vues concordantes sur le génome viral, les vaccinations impossibles dues aux mutations génétiques rapides et l’absurdité des protocoles en double aveugle. Puis les échanges vont vers des réflexions religieuses car il y a parmi ces personnes, des catholiques très « orthodoxes » comme elles disent d’elles-mêmes, qui estiment qu’il faut revenir à la papauté d’avant 1958 et qui en l’occurence veulent sauver l’âme de leurs interlocuteurs juifs. La conversation, passionnante et passionnée, tourne alors autour de la théodicée, la Réforme, l’Ecclésiaste, les conflits à l’intérieur de la maçonnerie, l’étymologie, la Rationalité, etc. Ce qui en ressort après 3 heures c’est que 1) tout le monde est d’accord sur le constat ébouriffant du totalitarisme qui se met en place 2) personne n’est d’accord sur l’histoire des religions 3) tout le monde est d’accord pour unir momentanément ses forces pour la liberté. En revanche je vois bien qu’à la fin nos amis catholiques sont vraiment très déstabilisés : Tous les juifs ne sont donc pas sionistes ? Ils ne sont pas tous prosélytes et maçons ? Il y en a qui aiment le message de Jésus, mais pas forcément celui de l’Eglise ? Ils connaissent très bien les différents Ordres, l’ancien testament, l’histoire chrétienne et vont même préciser aux chrétiens des notions fondamentales ? Ils ont du recul sur Israel et sur l’histoire en général ? Ils sont tolérants et admirent mêmes d’autres religions ou d’autres pensées ? Ils parlent posément et avec un grand respect même quand leurs frères ennemis les accusent de tous les maux ? Echange de numéros. Magie des ronds points, de la rencontre, du temps pris pour se connaître.
Entre temps je reçois un coup de fil de mes amis en Allemagne : ils sont 4 millions dans les rues. « Et vous ? ». Coup de blues : « Oh… pas bien nombreux... surtout des flics ». « Ici en Allemagne, tu sais les médias disent que nous sommes 18.000 et tous des négationnistes, complotistes d’extrême droite ! », « Oh oui je sais… » Bienvenus au club… C’est un moment important dans le rapprochement avec mes amis allemands. Ils ont vu le mouvement des GJ à travers mes récits et m’ont soutenu en traduisant des textes (1), mais c’est autre chose que de vivre la joie du regroupement et la haine du pouvoir. Tout est là.
Je prends le chemin du métro en écoutant une intervention très claire de R.F. Kennedy sur les industries pharmaceutiques (2) et une étude du NCHS (3) qui m’apprend que seulement 6% des décès répertoriés aux USA sont dus au COVID-19. Ce n'est donc pas 153,504 décès par le COVID-19 qu'il faut déplorer mais plutôt 9,210. Un détail comme dirait l’autre. Le reste des décès, soit le 94% restant, est dû à des conditions pathologiques chez des personnes dont on « présume » qu'elles avaient aussi le COVID-19. Dans le métro je reprends ma lecture du livre morbide et déprimant du transhumaniste R.Kurzweil, Humanité 2.0 : La Bible du changement (4).
Dans le wagon infini de la ligne 1, je vois une femme sans masque. Je me rapproche d’elle en plaisantant : « on y respire mieux ici ». On échange sur les possibilités de contestations des contraventions. Elle descend. Seul, je remets mon masque. Une jeune femme entre. Elle me fixe comme un cerbère et m’intime d’un geste sec, répété et quasiment pathologique de bien ajuster comme il faut mon masque sur le nez. Mon sang ne fait qu’un tour. Je retire mon masque, et lui dit que « je ne vous oblige pas à ne pas mettre de masque ». Visiblement l’argument ne lui est jamais venue à l’esprit. Elle répond juste un drôle de « bêêêê ». Je m’adresse alors à tout le train pendant 8 stations en rappelant la nuisance des masques sur le plan sanitaire, politique, écologique. Puis je lance : « Certains diront que je m’emporte, mais je vous demande : qu’en est-il de la violence de la délation ? Sommes-nous tous prêts à suivre la violence de la délation ? Jusqu’où ira-t-on ? Que dit-on de cette violence qui vous fusille d’un regard et va vous dénoncer anonymement à la police ? » Certains acquiescent, d’autres lèvent les yeux au ciel à la parisienne. La jeune fille n’ose plus me regarder. Elle s’est enfoncée dans son smartphone. Je lui demande si elle est en train de vérifier mes informations. Elle me dit que non parce qu’elle ne m’écoute plus. « C’est bien dommage mademoiselle : on ne s’écoute plus et on préfère écouter les massmédia. Vous devriez vérifier ce que je dis plutôt que de considérer cela comme absurde, vous aurez peut-être des surprises ».
Je sors du métro en poussant des bêlements comme un mouton. Mais j’ai le sentiment qu’il n’est plus impossible de penser qu’on vous mettra en tôle pour « propos dangereux ».
J’arrive chez mon père âgé de 82 ans. Il est seul et le confinement l’a complètement démoralisé. Il a du mal à finir son livre sur « l’ennemi ». L’écriture c’est tout pour lui. Il est hagard au milieu des livres. Il me dit qu’il est pris de terreur. Je lui demande de préciser son sentiment de terreur. « Vois-tu pendant la guerre, quand j’étais un enfant caché, j’ai vécu la destruction des liens par la peur. Aujourd’hui tout est fait pour détruire encore ces liens. Avant j’étais à la cave maintenant je suis au mitard. J’assiste impuissant à un isolement par la terreur. J’ai l’impression de retourner en arrière. Je ne t’envie pas mon fils. Tu es dans la force de l’âge et tu vas devoir faire avec une fin du monde ».
Je vais — pensif — donner une séance d’énergétique. Suite à ce qu’il se passe, ma patiente remet courageusement en question le conformisme de son milieu social, ce qui lui vaut des tensions dorsales importantes, une sensation d’étouffement et des insomnies. Iranienne, elle reconnait l’atmosphère et le processus de domestication. Elle pense qu’on a va devoir « passer en réseau clandestin comme en Iran ». Au moment de payer, elle va retirer l’argent à la banque HSBC et là apparaît sur l’écran le message suivant : « S’épanouir quelles que soient les conditions ». Nous sommes pris d’un fou rire. Ne réagissez pas, soyez positifs. La banque vous aime, vous conseille et prend soin de vous. Ayez confiance. Le plus important : adaptez-vous aux nouvelles conditions misérables. L’éducation à la frustration c’est une épreuve de civilisation, nous disent les banques converties au new-age… juste une habitude à prendre…. le nouvel âge des banques arrive à son terme... son terme : votre misère … à laquelle vous êtes sommé de vous adapter.
***
Analyse.
L’Etat : Nous avons cru que l’Etat nous protégeait et que l’état de droit serait la préoccupation des gouvernements et des citoyens, à tel point qu’on a pu penser que « la police viendrait avec nous ». Il s’est avéré d’une part, que ni la police, ni les juges, ni rien de ce qui est de l’ordre de l’Etat ne s’est mis de notre côté, et que d’autre part, l’état de droit s’avère être une morale utopique devant la réalité de la loi du plus fort qui est la vision économique alliée à la répression et au lavage de cerveau idéologique. La crise sanitaire nous l’a bien montré sous tous les angles : la loi de la jungle n’est pas du coté des animaux et d’un soi-disant chaos naturel, mais bien du côté des humains et de leur Loi qui n’est autre que l’expression juridique de la loi du plus dominant qui est aussi celle du plus destructeur.
Les Institutions : Nous avons compris tardivement que l’institutionnel est un rouage, plus ou moins conscient, du pouvoir dominant. Je n’ai entendu que très peu de contestation à la dictature sanitaire. Silence dans la plupart des syndicats, avec le même conflit entre la base qui repère bien qu’il y a une machination et les fédérations qui empêchent toute analyse de fond. On reconnaît la politique de retrait qu’on avait constaté lors de l’émergence des Gilets Jaunes. Cela va sans dire que tous les partis politiques se sont également rangés dans le camp de la peur, ce qui nous a valu, et nous vaut encore, le bal des faux problèmes : « déconfinement rationnel », « gratuité des masques », absence de critique sur l’Union européenne et les alliances mondiales entre les GAFAM, bigpharma et la haute finance dont la 5G est un bel aboutissement. La mollesse des partis devant une crise aussi grave est un leitmotiv institutionnel qui cherche à récolter des voix à partir du malaise, sans chercher à faire la lumière sur les vrais mobiles de cette crise. Les intellectuels ont brillé par leur torpeur. Qui a dénoncé ouvertement l’horreur qui s'est mise en place ? On a tergiversé sur « la symbolique du masque », sur le virus qui serait entre « la grippe et la peste », sur les manifestations qui doivent « respecter les règles sanitaires » etc, mais qui s’est vraiment lancé sur le terrain de la dénonciation radicale de la dictature sanitaire et du bio-pouvoir ? Enfin je retrouve cette même peur sous couvert de prudence, de raisonnable, d’anti-négationnisme et d’anti-complotiste dans bon nombre de groupes dits d’extrême gauche qui, transis devant la crise sanitaire, bavardent à souhait sur le racisme, le féminisme, l’art contemporain à partir de l’accaparement d’un passé mythifié, quand ici et maintenant, on assiste à la plus grande manipulation du siècle et à la plus grande démoralisation nationale depuis 1940.
La stratégie de la diversion : Nous nous sommes donc laissés embarqués par la stratégie des diversions téléguidées par un agenda politique préparé et bien rodé. Tandis que pendant le confinement les hommes et les femmes de toutes les couleurs vont travailler malgré une pandémie qui devait décimer la moitié de l’humanité, tandis que les hommes et les femmes de toutes les couleurs continuent de mourrir chez eux, dans les EHPAD, pendant les transferts hospitaliers, dans les hôpitaux par dizaines de milliers à cause du programme libéral, tandis que les violences d’Etat (policière, judiciaire, fiscale, médiatique) s’étendent à tous et à toutes (surtout dans les classes précaires), il faut quand même qu’on trouve le moyen de se tourner vers les mass-média des USA pour reconnaître (un peu) le colonialisme occidental toujours en cours avec son cortège de racismes et de crimes, qu’on donne du grain à moudre aux antifas petits bourgeois qui aboient quand on appuie sur les boutons et qu’on déboulonne des statuts du 17em siècle sous les médias à scandale. Il faut également qu’on suive le néo-féminisme ultra-individualiste qui compte participer au pouvoir du Capital, tout en fermant les yeux sur le fait que les femmes ont commencé à investir, en France, les institutions (FMI, Ministères, Ordre des médecins, police, magistrature, culture, entreprises etc) et que bien naturellement celles-ci défendent des privilèges de classe avant de défendre un genre. A part l’égalité de salaire, de droits et les violences faites aux femmes où nous sommes tous d’accord — et nous savons ce qu’il reste à faire —, en ce qui concerne la réalité hétérosexuelle de la constitution de la classe bourgeoise, elle reproduit, comme partout, la lutte et le mépris de classe. Et c’est là que s’immisce la diversion : on veut masquer la terreur totale qui s’abat sur nous à l’aide de luttes légitimes mais partielles. Et ces luttes partielles sont d’autant plus facilement instrumentalisables, qu’elles ne remettent plus en cause — comme ce fut un temps — les problèmes de fond posés par le Capital et l’idéologie transhumaniste.
La mondialisation : Nous avons cru également que, dans une réalité où la planète est dirigée par des pouvoirs supra-nationaux, la France et les français pouvaient s’en sortir tout seul. Je me souviens des débats sur les ronds points où on disait « on s’occupe d’abord de nos problèmes, les autres pays s’occupent d’eux-mêmes ». Dans un contexte plus savant le souverainisme souhaite revenir à une « nation forte », mais en s’appuyant sur des valeurs vieille France au ton faussement populaire ; passer d’un capitalisme mondial à un capitalisme français, allez savoir ce que l’on gagne au change… Cela dit, cette belle période des ronds-points nous a permis une reprise de l’histoire révolutionnaire, une intelligence collective, une ouverture au politique, des rencontres et une solidarité qui sont le plus puissant des liants, mais cela nous a détournés du contexte européen et mondial et nous a fait surestimer les forces nationales.
Le numérique : Enfin nous prenons la mesure du numérique avec beaucoup de retard. A la fois en tant qu’utilisateur, puisque nous communiquons allègrement nos actions sur FaceBook et autres réseaux sociaux, mais aussi dans notre vision politique puisqu’on ouvre les yeux sur les méfaits sanitaires, écologiques et sociaux de la 5G pourtant préparée depuis fort longtemps. Enfin nous découvrons avec horreur les ravages de l’idéologie transhumaine, qui semblait être une secte délirante, et qui a maintenant au moins 10 longueur d’avance sur nos luttes sociales. Cette idéologie issue du capitalisme cybernétique a déjà planifié l’élimination du travail, des liquidités, des retraites, de la procréation naturelle, a déjà planifier les vaccinations, la surveillance de masse, le contrôle des frontières, des déplacements, des corps et des pensées. Cette crise sanitaire en est un avant-goût. Il est probable que le Ministère de la Santé devienne le Ministère clef du prochain gouvernement mondial, puisqu’il s’agit de gérer la vie et la mort des citoyens et de ré-éduquer, d'interner voire de déporter les déviants, les dissidents, les inciviques, les irresponsables, c’est-à-dire les prochains « agents de contamination ».
Voilà où nous en sommes.
Mais est-ce vraiment dans cette direction là que nous voulons continuer à nous diriger ?
(2) https://youtu.be/Cg0RoFQGrAE
(3) https://www.cdc.gov/nchs/nvss/vsrr/covid_weekly/index.htm
(4) Ray Kurzweil, Humanité 2.0 : La Bible du changement, Paris, M21, 2007.
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