Les leçons du 14 juillet
Les leçons du 14 juillet (*)
En recoupant les informations données par les médias, on peut penser que, ce 14 juillet, des policiers ont eu l’ordre de suivre à la trace des « figures » des « gilets jaunes », de les interpeller sur les lieux de passage du président de la République, de les mettre en garde à vue, puis de les déférer sous des incriminations diverses.
Puis, patatras ! le parquet classe sans suite. Cela fait un peu désordre.
Pour le renforcement des libertés publiques dans un Etat de droit, des parlementaires devraient penser aux grandes lignes suivantes d’une proposition de loi « pour le renforcement des libertés publiques (1) dans le respect des autorités constituées et de leur politique (2) ».
1. Etablir un fichier « PDL » (plus de liberté) (1) inspiré du fichier « S », des opposants déclarés (voire potentiels) au président de la République et à sa politique. Avec des sous fichiers correspondant à l’orientation politique réelle (ou, pour une meilleure prévention, supposée) des opposants (par exemple : « populistes », « fascistes », « bolchévistes », « complotistes », « schizophrènes », « souverainistes », « pauvres », … ).
2. Lors des déplacements du président de la République ou des membres du gouvernement, mettre en rétention administrative les personnes dont le nom a été inscrit sur le fichier « PDL ». La rétention pouvant débuter (par exemple) 12 heures avant le déplacement et cesser 5 heures après le départ des personnalités. (Mécanique inspirée de la réglementation parisienne sur le ramassage des ordures).
Avec sa codification, on légaliserait la pratique qui se met en place. La « représentation nationale » se prononçant, les mesures seraient ipso facto « légitimes » et s’inscriraient dans le strict respect des principes démocratiques.
Marcel-M. MONIN
PS. Pour répondre aux « attaques » de « Médiapart », ces mêmes députés pourraient suggérer que le / la / ou les déontologues appelés à donner leur sentiment sur ses agapes à l’hôtel de Lassay, soient des personnes nommées par M. de Rugy lui-même, en application du principe « de l’égalité des armes ».
(1) le choix du titre est important pour l’opinion publique. Et pour les médias qui le répèteront en boucle (plutôt que le contenu du texte).
(2) rappel important : politique forcément « légitime » puisque le chef de l’Etat tient ses fonctions d’une élection, et que ladite politique a été approuvée par des élus majoritaires dans les assemblées. Ce qui implique que la contestation, quelle qu’en soient les formes, n’est pas légitime, et ne peut pas l’être.
(*) chacun lira cet article comme il le veut : au premier ou au deuxième degré. Evidemment, ceux qui le liront au premier degré …
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