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Accueil du site > Tribune Libre > Le chômeur, l’assisté, le couillon

Le chômeur, l’assisté, le couillon

On parle beaucoup de responsabilité individuelle ; chacun devrait pouvoir être jeune, beau, riche, travailleur et intelligent. Bien. Si on ne l'est pas, c'est que quelque chose cloche en nous, alors, on fait marcher la vertueuse solidarité, mais il ne faut pas exagérer quand même. On ne peut pas prendre en charge toute la misère du monde.

Et pourtant ! Notre société fait tout pour enclencher ce cercle vertueux.

Que les industries délocalisent, que les services publics fonctionnent comme des entreprises, ma foi, cela ne semble pas avoir d'influence. C'est curieux comme soudain tout un peuple est devenu fainéant, inapte, passif. Et ignare. C'est pas la faute à la politique menée depuis plusieurs décennies, non, c'est vraisemblablement un effondrement, fatal, et la faute à pas-de-chance !

Alors les politiques qui eux sont restés actifs, intelligents, volontaires et dévoués, cherchent des solutions. Et ils en trouvent ; on n'en voit pas encore les résultats parce que tout ça est très long à mettre en place, mais confiance les gars, tout ira mieux bientôt, nos dirigeants y veillent.

Ils sont inventifs : l'un nous a bassinés pendant un lustre qu'il nous fallait travailler plus pour gagner plus ; cela a beaucoup plu ; un autre veut réintroduire l'importance de la compétence des vieux pour former les jeunes ; former à quoi ? Il ne le dit pas, car tout le savoir faire s'éteint à n'avoir plus d'espace. Mais l'État y pourvoira !

Moi qui suis plutôt tout ou rien, je vois que personne ne peut ( ou ne veut) rien pour empêcher l'hémorragie - le garrot étant plus une torture qu'un soin- je me dis qu'il faut voir les choses tout à fait autrement. Mais c'est un chantier, il ne faut pas se leurrer ; on ne change pas volontairement, d'un claquement de doigts, des siècles d'habitus. Repenser le travail, c'est urgent.

Tout changement de société jettent à la rue des gens et leur savoir-faire ; cela se fait plus ou moins brusquement mais en général correspond à des ouvertures par ailleurs. Période de recyclage obligé dont on peut dire a posteriori que, s'il laisse pour compte les plus faibles, il donne un nouveau souffle aux autres. Quand on parle en général, on se fout bien du plus faible.

L'arrêt de l'extraction de charbon dans notre pays a mis presque un siècle , le temps de faire des dégâts, le temps de se retourner. Le petit commerce a été estourbi plus rapidement ; ne reste plus qu'un commerce de luxe dans les rues-décor des centres-ville réhabilités, cependant, à y regarder de plus près, il s'agit presque toujours de « chaînes », donc d'employés. Les petits commerçants sont devenus les esclaves de la grande distribution.

Mais aujourd'hui, on fait les choses en grand ; on frappe sur tous les fronts à la fois, résultat, chômage de masse dont les auteurs se foutent comme de leur première liquette pendant que les politiques font semblant d'y prêter attention. On a donc eu droit au travailler plus mais on n'a pas vraiment vu où cela menait ; on a droit à la flexisécurité ( notons l'apport élégant de tout ce nouveau vocabulaire) mais, comme dit l'autre : ce n'est pas parce qu'on va aux champignons que ça fait pousser les champignons ! aujourd'hui on a l'organisation étatique du transfert de connaissances des vieux aux jeunes : on voit que nous sommes en règne socialiste ; on paye les entreprises pour qu'elles gardent des vieux croûtons de cinquante ans, en vantant leurs mérites qu'ils peuvent, pour la même paye, transmettre à des jeunes cons de vingt ans. Il faut dire que la sinistre ( je vous propose ce néologisme pour qu'il n'y ait plus d'ambiguïté) a toujours eu le chic pour réinventer l'eau tiède.

C'est comme le pompon des manèges, à force, on ne cherche plus à l'attraper !

Il fut un temps où tout artisan, toute petite entreprise pratiquait la transmission des compétences ou du savoir-faire comme une évidence ; aujourd'hui, il faut les pousser un peu. Il faut dire que la compétence n'est pas au goût du jour : les patrons sont des ignares absolus sur ce que peuvent bien fabriquer les ouvriers, alors, qu'ils transmettent !!

Mais une idée encore meilleure vient d'être proposée par la tête la plus intelligente de l'extrême-droite : M. Bompart.

Il soumet une proposition de loi qui contraindrait les chômeurs à travailler, jusque là ça va, gratuitement. C'est là où se nichent toute la nouveauté, toute la puissance.

La gratuité m'est chère dans ce monde où tout est marchand ; le bénévolat qui huile les rapports humains, promeut l'ouverture, la générosité ; certaines choses ne se payent pas, elles sont de l'ordre de l'entraide, de l'échange informel, de l'attention à l'autre ; la gratuité est nécessaire à la vie en société et certains, n'en trouvant pas dans leur quotidien, vont la chercher dans les sectes. Elle fait partie de ce que l'humain possède de beau et de bon.

Mais il ne s'agit pas de cela ! Les chômeurs donc, alloués, devraient travailler pour les collectivités locales ( qui sont toutes en déficit), les associations, aux vocations multiples et louables, mais aussi au privé : pourquoi le privé devrait- il être privé de cette manne ! On se le demande ; personne n'aime l'injustice.

Je pratique le bon sens avec une bête obstination, à défaut d'intelligence et de maîtrise, il me sert d'ancrage et il est, depuis quelque temps, fortement ébranlé. Donc, s'il y a du travail dans le privé, pourquoi les licenciements ? S'il y a du travail dans les collectivités locales, pourquoi les chômeurs ? Idem dans les associations : parce qu'il n'y a plus d'argent ; où donc s'est-il volatilisé ?

Ceux qui ont l'insigne privilège de travailler, de gagner leur paye, non plus à la sueur de leur front mais à la mise en péril de leur santé, physique et psychique, qui payent des impôts ( pour que les entreprises gardent leurs vieux schnoks), qui payent des cotisations pour les chômeurs, les retraités, les malades, paieraient ainsi le travail gratuit des sans-travail.

Il faut quand même le faire ! Il faut quand même oser !

Quand est-ce qu'ils vont tous arrêter de bosser en disant : débrouillez-vous sans nous ?

Il s'en trouvera bien sûr, des contents, jaloux des vacances prolongées de leurs concitoyens : il n'y a pas de raison que je me crève au boulot et que l'autre ne fiche rien.

J'ai la tête qui tourne.

Ce sera un équilibre comme un autre ; imaginons :

Une entreprise, prise à la gorge, qui ne peut plus embaucher mais qui, là, pour quelques heures, quelques jours, aurait bien besoin de petites mains. No problem, on a ce qu'il vous faut. Pas de paperasses, pas d'engagement, le paradis des employeurs : légèreté, efficacité, économie... Un coup de fil à Pôle Emploi, on sort un nom au hasard et c'est plié.

Une collectivité locale qui croule sous les déchets en tout genre qui garnissent les fossés, les trottoirs ou qui a n'importe quel employé en congé maladie : no problem ! On a ce qu'il vous faut.

Ainsi, le ménage sera fait et les travailleurs, les rentiers des castes supérieures pourront sans états d'âme, si toutefois ils en avaient, jeter leurs ordures où leurs mains s'ouvrent, parce que- non il n'est plus question de créer des emplois- un quidam y trouvera sa dignité.

Parce que le travail est la dignité de l'homme. ( Pour la femme, c'est plutôt la liberté). Tout le monde sait ça.

Bon, tout cela part d'un bon sentiment ; tout le monde sait aussi que le parti de Marine le Pen, aime les travailleurs et se tient très près du peuple ; il cherche honnêtement de bonnes solutions pour lui . Parce qu'il faut plaire à tout le monde, et la droite a détecté chez certains un agacement très net pour tout ce qui est corrompu et tout ce qui ressemble à du favoritisme : les clandestins qui vivent comme des papes et sont soignés gratis, les chômeurs qui ne cherchent pas plus de boulot que moi, les assistés qui se prélassent à la terrasse des bistrots en fumant et buvant des blondes, véritable offense à l'honnêteté des bonnes gens. ( On me souffle que M. Bompart ne paye plus sa cotisation, allons bon ; mais je ne pense pas qu'il ait viré sa cuti pour autant !)

Pourquoi, au point où on en est, ne pas proposer à tous ces jean-foutre, la pratique régulière de la délation ; se rendre utile rend la dignité à n'importe qui. Il faut juste se mettre d'accord sur un quota, un peu comme « le chiffre » demandé aux flics, pour garder son allocation.

 

En Sarkozie, il était question de faire travailler les assistés, cette caste inférieure à celle des chômeurs ; je ne sais pas où ça en est mais je suppose qu'on s'est avisé qu'on ne pouvait pas décimer les fonctionnaires et faire l'organigramme des besoins, des demandes et des possibilités . Tout est perverti par l'ultra libéralisme car l'idée que chacun prenne sa part de tâches nécessaires- ne serait-ce que pour faire du beau, entretenir les sentiers de randonnées, les bords de rivières, nettoyer les fossés des routes, des chemins- qui n'ont rien de rabaissant mais qui sont laissées pour compte parce qu'elles ne sont pas rentables ( avant, chaque village avait son cantonnier, aujourd'hui on sous-traite au coup par coup) ou que ces tâches soient l'occasion de quelques subsides à des volontaires, ne me choque en rien ; or, ce qui est proposé à chaque fois, c'est sous-payer des intouchables, et aller jusqu'au bout de l'entreprise de démolition d'une société démocratique, égalitaire et juste. Il y a encore quelques garde-fous, mais de moins en moins. Je serais moins choquée que ces chantiers soient donnés à des délinquants, qui ont une dette à l'égard de la société et qui pourraient se racheter en étant utiles, en plein air air, plutôt que croupir en prison. Mais là aussi il faudrait se prémunir de toute dérive et il semble bien que cette organisation soit trop complexe pour le peu de fonctionnaires qui restent, dans la justice ou dans le pénitentiaire.

 

Tout semble possible pour empêcher les pauvres de vivre, car ici il ne s'agit pas de fraudeurs, mais de chômeurs dans leurs droits, droits pour lesquels eux-mêmes ont cotisé ; on se souvient de la recherche ADN pour les familles d'immigrés. Rendre tout le monde coupable potentiel est une merveilleuse invention pour pourrir la vie de tous.

Mais, nos voisins d'outre-Manche sont déjà à la pointe du progrès : le travail, n'importe lequel, pour n'importe qui , y compris la grande distribution, gratuit, est obligatoire pour tout chômeur, sous peine de voir ses allocations supprimées. Lisez ce lien, c'est court, éclairant, effrayant mais, plein d'espoir !

http://www.humanite.fr/politique/lextreme-droite-veut-faire-des-chomeurs-des-travai-518585

 

C'est un petit article dans L'Huma qui a provoqué cette énième colère ! Mais on n'y dit pas si les cadres seraient de la partie.

http://www.actuchomage.org/2013040124882/Mobilisations-luttes-et-solidarites/la-justice-britannique-condamne-le-travail-gratuit-et-fo

 

Une bonne nouvelle quand même : nous croyions que tout était fini, que la révolution était du coup pour demain, que l'ère du pétrole se terminait ; eh bien non : les grecs ont trouvé du pétrole au sud de la Crète, tout ira donc bien pour eux, très vite. ( enfin, pour certains d'entre eux).


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79 réactions à cet article    


  • ecolittoral ecolittoral 5 avril 2013 11:04

    Aujourd’hui, répartir le travail et les revenus équitablement, c’est du protectionnisme et une entrave à la compétitivité ! 

    Un sous payé donne droit à un gratuit. Ça c’est moderne !
    Trois pour le prix d’un, ça c’est de la compétitivité !
    A charge, pour l’état de subvenir aux besoins des « gratuits »...mais en réduisant ses pouvoirs et ses dépenses !

    Nos dirigeants...ne dirigent plus grand chose, par fainéantise, ignorance et déni de responsabilité. « C’est pas moi, c’est Bruxelles...la loi du marché, la mondialisation...bref, les autres ». Et, les autres tiennent le même discourt !

    Pourtant, nous sommes une majorité à ne demander que le droit de vivre et d’entreprendre, à reconnaître que, ce n’est pas facile mais qu’on peut y arriver, à faire (encore) un effort...si c’est pour s’en sortir réellement.

    • alinea Alinea 5 avril 2013 11:17

      Il y a des embûches, des entraves,des obstacles posés par les dirigeants libéraux, car une organisation spontanée ne donne miraculeusement pas autant d’injustices et à tout le moins les rend plus digestes ! À protéger et aider les géants, les petits crèvent !
      Ces contraintes, ces humiliations sont insoutenables ; on n’en demande pas tant, juste qu’on nous foute un peu la paix ! Et cette nauséeuse vérité que tous admettent - ou peu s’en faut- que ceux qui sont à la traîne sont coupables est une abomination qu’il faut combattre de toutes nos forces !


    • aura aura 5 avril 2013 16:53

      le chômage est un etat voulu de la situation individuelle et de société : du travail, de la retraite et de la dignité humaine ;
      la DROITE ET L’ULTRA DROITE ET LA GAUCHE CAVIAR qui sont de connivence TOUS=LE CAPITALISME MONOPOLISTE D ÉTAT exact comme est DÉCRIT dans le KAPITAL DE MARX, ne fait que nous écraser et le gouvernement détruit la société et les individus et avec l’Europe et la passation de la souveraineté du niveau national au niveau d’une fédération qui ne fera que ce qu’elle a fait celle de l’Amerique, ne font que détruire le pays et la nation ;
      et en aucun cas avec un FN .
      j’ai l’impression que c’est L AMERIQUE TOUT ENTIÈRE QUI SOUHAIT NOUS TRANSFÉRER LEUR EXPERIANCE QUI EST LA PLUS GREANDE ESCROQUERIE DE TOUTE L HISTOIRE DE L HUMANITE. LUMIERE !


    • foufouille foufouille 5 avril 2013 11:12

      « parce qu’il n’y a plus d’argent ; où donc s’est-il volatilisé ? »

      dans la poche des ploutocrates et de leurs eglises
      pour payer voiture et ordinateurs


      • alinea Alinea 5 avril 2013 11:17

        Il y en a beaucoup qui dort en banques aussi !


      • Gabriel Gabriel 5 avril 2013 11:40

        Bonjour Alinéa,

        Ah ces salauds de chômeurs, de retraités, de smicards qui coûtent cher à la société et tous ces citoyens qui vivent au-dessus de leurs moyens et qu’on va faire bosser jusqu’à 65 voir 70 ans pour rembourser les dettes des honnêtes dirigeants qui ont placé 21 000 milliards de dollars dans les paradis fiscaux (Soit le PNB des USA et du Japon réunis) … 


        • alinea Alinea 5 avril 2013 12:34

          Et par dessus le marché, tout ça est pipeau parce qu’il n’y a pas de travail !!
          Avez-vous lu l’article « chez les anglais » ? On y va tout droit si on ne réagit pas en masse, plutôt qu’individuellement comme ces deux personnes !
          On a du boulot, et on ne sera pas obligé de rire, mais on ne rit guère déjà aujourd’hui, alors ?


        • Robert GIL ROBERT GIL 5 avril 2013 11:43

          Les veritables assistés ne travaillent pas et encaissent les benefices...et cerise sur le gateau ils trouvent que le travail coute cher !


          • alinea Alinea 5 avril 2013 12:32

            ... et ils ne savent pas quoi faire de leur fric !
            On a mis du temps à le voir et à le comprendre et à l’admettre ; c’est normal, c’est incompréhensible et inadmissible !


          • Outsider Outsider 5 avril 2013 15:08

            Bonjour
            Pas plus tard qu’aujourd’hui en faisant la queue pour des démarches administratives se trouvait un homme très bavard : d’origine étranger (slave). Ca fait 30 ans qu’il est ici, il a fait souche et il travaille mais au noir car hors de question de perdre son RSA, il est devenu un éternel étudiant de français car ca le fait gagner plus de 200 euros par mois, il a profite de la loi Dalo (que je ne connais pas) il touche plus de 2000 euros par mois tout en vivant dans un quartier chic.
            Il nous conseille de faire de même il nous a dit : il faut tricher dans ce pays et profiter de tout ce qu’on a droit.


          • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 5 avril 2013 17:04

            @ robert gil sans compter nos 650000 élus-assistés


          • Chamiot 5 avril 2013 11:43

            Bonjour,

            « entreprise de démolition d’une société démocratique, égalitaire et juste » écrivez-vous

            Mais c’est JUSTEMENT parce que les valeurs d’égalité ont cours qu’une société normalement hiérarchique s’effondre (et que la « nôtre » est d’ailleurs morte depuis longtemps)

            Votre idéal n’existe pas.

            Là où le ver égalitaire a fait son nid, il a, logiquement, donné des résultats ignobles de violence dans la chasse aux élites nationales et entraîné un avilissement, un effondrement général : Lénine, Staline, Mao, Ceaucescu, Pol-Pot etc...

            La démocratie est soit « Populaire » (cf. supra), soit c’est une aristocratie baptisée « Démocratie » ou « République » (comme en Grèce et à Rome, avec hiérarchie de classes)

            « juste » ? Que veut dire ce mot sinon qu’un membre d’une communauté doit être rétribué selon sa valeur et ce qu’il apporte à ladite communauté (à chacun son dû). Bien sûr, vous l’entendez différemment. Vous êtes (comme les autres) impatiente dans la course à l’abîme. Vous ne serez pas déçue...

            Quant à la tribu Miteux-Jospin-Flanbinational (un cynique, un idiot et un binational intéressé), pour construire votre « société démocratique, égalitaire et juste » (l’oripeau de société qui est sous nos yeux : un suicide) il n’ont eu qu’à suivre le mouvement. Le triomphe des valeurs du troupeau (la morale de la Grande Egalité) était déjà acquis.

            Pour preuve, vous trouvez que cette « société » ( dans sa déliquescence actuelle) n’est pas encore suffisamment  « démocratique, égalitaire et juste » (c’est-à-dire monstrueuse de violence contre les forts et les utiles, acharnée à la promotion de tout ce qui est raté, mal-venu, parasitaire, étranger, en un mot acharnée à son suicide).


            • alinea Alinea 5 avril 2013 12:30

              Vous avez tapé sur le point faible ! Je suis d’accord avec vous ; j’ai d’ailleurs écrit mes idées là-dessus dans une article « Belle devise.. ; ». C’est que je ne voulais pas trop allonger l’article ; je fais mon mea culpa. J’ai mis trois mots qui me paraissaient faire consensus ! smiley
              « Juste » n’existe pas ou implique un être supérieur et dans ce sens ce n’est pas mon idéal, bien sûr.


            • subliminette subliminette 5 avril 2013 11:50

              Y’a personne qui veut venir faire mon ménage gratos ? Ben pourquoi ????????

              Ah, faut payer 1 € de l’heure comme en Merkel-land ? Zut zêtes cher, là ! Je peux pas, l’impôt sur la fortune m’a vidée. Pourriez quand même faire un effort. Si vous croyez que j’ai les moyens de me payer une bonniche ! Même pas une portugaise, c’est dire !

              Mon amie Marie-Chantal ne paie pas la sienne, elle a des relations chez pôle-emploi et elle n’a qu’à se servir dans le tas. Elle a failli se fâcher : la dernière qu’ils lui ont envoyée avait 75 ans et était pourrie d’arthose. C’était pas tellement le problème, mais elle bavait partout, faute de dentier. Quelle horreur ! Déjà qu’elle veut pas de chien à cause de ça !

              Ca se permet n’importe quoi sous prétexte que ce n’est pas payé. Puis quoi encore ? Je me suis quand même pas fait chier à épouser un ministre pour supporter ça !


              • alinea Alinea 5 avril 2013 12:26

                Subliminette : ça me fait plaisir de vous lire ! J’ai les mêmes problèmes ; je le disais tantôt à mon amie la baronne de Schmoll : on ne peut plus se faire servir !
                ... On pourrait leur dire « qu’on est jamais aussi bien servi que par soi-:même » !


              • spartacus spartacus 5 avril 2013 11:53

                On voit dans ce texte toute le nauséabond du marxisme ambiant.

                 les patrons sont des « ignares absolus ».

                Vous imaginez les mots de l’auteur tels qu’il l’exprime contre d’autres catégories sociales feraient un « tollé ».

                Avec ces mot tout le texte est dévoyé, que l’auteur les déteste, c’est ses idées, mais le respect des autres est un minimum.

                • alinea Alinea 5 avril 2013 12:23

                  Spartacus :
                  http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-peut-on-encore-prendre-du-plaisir-au-travail-en-partenariat-avec-pi
                  J’ai lu d’autres choses de Christophe Dejours, mais je n’ai que ce lien : « du grain à moudre » de mardi je crois


                • spartacus spartacus 5 avril 2013 12:38

                  De même, un chômeur peut être qualifié d’assisté, mais pas de couillon, ce qui constitue une insulte. 

                  Il serait bon dans les articles de respecter les gens. 

                • alinea Alinea 5 avril 2013 12:50

                  Ce n’est pas moi qui insulte ! Cela me semble clair pourtant !


                • alinea Alinea 5 avril 2013 13:59

                  spartacus : nous avons une vue diamétralement opposée, c’est normal parce que, d’après ce que j’ai compris, nous sommes diamétralement opposés sur l’échiquier social ; je connais plusieurs chefs d’entreprises, des petites et une moyenne ; tous galèrent et crèveront d’être « surbookés » avant soixante ans ou peu après ; le plus gros d’entre eux ( un peu plus de deux cents ouvriers) a jeté l’éponge, il a vendu son entreprise, préférant vivre encore un peu plutôt que de subir tracasseries, obstructions,etc.
                  Tout le monde galère ; il faut bien voir ça, c’est pourquoi je suis convaincue qu’il n’y a pas - ou il ne devrait pas y avoir- de guerre entre tous ces gens-là mais cela prouve que le système est malade, cette désorganisation absurde ne profite guère qu’aux puissants, aux très puissants ! Alors, ici, vous vous faîtes le chantre du néo-libéralisme ; mais bon sang, qui en est heureux ?


                • spartacus spartacus 5 avril 2013 15:06

                  @Bonjour Alinéa

                  On peut être opposé et se parler.

                  Tenir une PME nécessite savoir faire.

                  Le problème, c’est que l’instruction Française caricature le libéralisme. 
                  Vous ne pouvez l’affliger de particules dévalorisantes « genre »néo« , »ultra«  ».

                  Nous n’avons pas un seul parti libéral en France et personne pour le défendre. 

                  Vous confondez tous le matérialisme et le libéralisme. Aucun d’entre vous ne sait ce que c’est le libéralisme.

                  Vous avez devant vos yeux la liste des pays qui vont le mieux économiquement qui sont tous libéraux et vous n’en tirez aucune conclusion.

                  Le libéralisme c’est la liberté, l’émancipation de l’individu, le bien. Le respect des talents, le dépassement individuel. La possibilité de s’enrichir.
                  Le libéralisme, c’est la responsabilité individuelle, la limitation du pouvoir de l’état sur les libertés individuelles. 

                  En matière économique, nous ne sommes pas dans une vraie économie libérale. Nous sommes dans une économie « Keynésienne ». C’est malheureusement la cause de nos malheurs.
                  Le Keynésianisme fait croire que l’état est la solution, alors que c’est le problème. 

                  L’économie va mal car l’état dérégule le marché libre. 

                  Le pire c’est que la solution de l’emploi passe par la libération économique, et que vous prônez tous ce qui nous a enterre actuellement, plus d’état et d’interventionnisme étatique.

                  Vous prenez l’exemple de l’emploi. 
                  En France le code du travail c’est 10 000 articles, plusieurs tomes. En Suisse, 56 articles, et l’emploi ou se porte il mieux

                • Gabriel Gabriel 5 avril 2013 15:52

                  Spartacus d’accord avec la liberté d’entreprendre et de s’enrichir mais en fixant des limites car sans limite on tombe dans l’abus. Aujourd’hui, il y a 21000 milliards planqués dans les paradis fiscaux soit le PNB des USA et du Japon réunis et cet argent ne revient plus dans le circuit donc ne fera pas prospérer votre entreprise et ne sera plus créateur de richesse. Quand on pense enrichissement il faut penser à l’enrichissement de la société dans son ensemble et pas seulement pour quelques uns qui accumulent des richesses à ne savoir quand faire.


                • alinea Alinea 5 avril 2013 16:26

                  Bon d’abord, ce que vous dîtes n’est pas tout à fait vrai parce que le libéralisme est une idéologie, qui a des buts et des tactiques.
                  Mais pour ma part, si je peux le dire en deux phrases, en synthétisant au maximum, je pense qu’aucun argent publique ne devrait aller au privé. Aucun argent à aucun privé ; ce qui revient à dire qu’il faut se débrouiller pour faire une société où chacun a les possibilités de vivre dignement sans allocations ( ni pour favoriser la natalité, ni pour faire taire les plus démunis).
                  MAIS : services publics au top : éducation, formation à tous les âges, santé gratuite pour tous ( à préciser pour la santé) ; en ce qui concerne l’eau, l’énergie et les transports, nationalisation et frais exacts des coûts pour le consommateur. Les petites et moyennes entreprises sont des coopératives qui responsabilisent tous les travailleurs, les grosses, genre aciéries, bagnoles,etc sont nationales. Aucun capital qui s’amasse sans réintroduction dans le circuit. Quand aux entreprises, on vire les géants, les chaînes, cette uniformisation insupportable qui fait qu’on trouve à Oslo la même chose qu’à Londres ou à Madrid. On compte sur l’esprit d’entreprise de beaucoup plus de gens pour retrouver une diversité locale ( bouf, fringues,etc). Bon, c’est sommaire, mais ce n’est qu’un commentaire !


                • spartacus spartacus 6 avril 2013 00:19

                   @Gabriel

                  L’argent ne dors jamais, l’argent dans le paradis est investi par la banque. 

                  La richesse des uns assure la richesse des autres. 
                  La richesse n’est pas un gâteau fixe à taille unique avec des parts que chacun se partagerait, mais une immatérialité qui grossit ou maigrit...Moins de riche c’est plus de pauvres aussi.


                • julius 1ER 6 avril 2013 09:21

                  Spartacus


                  ne joues pas les vertueuses éffarouchées, là tu fais de la diversion, car sur le fond de l’article tu n’as rien à redire, car que tu le veuilles ou non les grandes périodes de crise ne profitent qu’aux exploiteurs qui en profitent pour en remettre une couche, toi qui prétend connaître la nature humaine lorsqu’il s’agit du communisme, tu m’étonnes d’ignorer cet aspect des choses ou alors cela te contrarie ??????????????
                  beaucoup de patrons se comportent comme des salauds, mais quoi tu ne le sais pas ???
                  peut-être que tu veux des noms ??????

                • julius 1ER 7 avril 2013 08:22

                  L’argent ne dors jamais, l’argent dans le paradis est investi par la banque. 

                  La richesse des uns assure la richesse des autres. 
                  @spartacus
                  tu dis beaucoup de conneries Spartacus, l’argent dont on parle concernant les paradis fiscaux, 
                  n’est pas investi comme tu le prétends mais il sert à la spéculation, sur les matières premières, sur les terres même sur les entreprises ou c’est de l’investissement à court terme et à deux chiffres d’intérêt, c’est bien tout le problème actuel l’argent ne sert plus à créer du travail, mais c’est bien TA vision de l’entreprise, car tu le dis assez souvent l’entreprise sert à faire de l’argent, eh bien non Spartacus on crée une entreprise pour répondre à un besoin, bien sûr il faut équilibrer les comptes, mais avoir des bénéfices à 5/7% c’est très bien mais hélas tes amis prédateurs(Hedges Funds and CO veulent des rendements de 15/20%, c’est pour çà que beaucoup d’entreprises ont disparu ces 30 dernières années, à cause de tes amis rapaces ( Greedy) comme disent les américains........... ;; ;


                • Stof Stof 5 avril 2013 12:50

                  La bonne nouvelle c’est qu’il y a tellement de travail en France qu’on peut en fournir gratuitement. Bon, il faudra peut être quand même virer quelques fonctionnaires, qui se retrouveront chômeurs, et qui feront le même travail, mais gratuitement.



                  • alinea Alinea 5 avril 2013 12:53

                    Stof : super idée ! je ne l’ai pas eue ! je devais être trop échauffée !!! Mais je sens qu’on peut en avoir plein d’autres comme ça ! Il suffit de voir les choses calmement...et de faire des propositions de loi  smiley


                  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 5 avril 2013 17:01

                    sous le FRONT POPULAIRE les chomeurs aidés devaient travailler sur des chantiers

                    communaux pourquoi ne pas remettre ce système en place plutot que de presser les bénévoles

                    sans leur apporter quelques points de retraite....et en plus ils font une grosse partie du TRAVAIL

                     DES ELUS LOCAUX(sports...bibliothèque...animation...prévention....spectacles)


                  • alinea Alinea 5 avril 2013 19:06

                    TOUSENSEMBLE : le fond de ma pensée est que tout est tellement vicié qu’il vaut mieux recommencer ; je crains que les petits arrangements aussi honnêtes soient-ils, ne deviennent, encore, des rustines ! Si le fond d’une société est que l’on travaille tous au bien commun, tout cela prend une autre allure. Dans la mesure où c’est loin d’être le cas, toute belle idée sera pervertie !


                  • jack mandon jack mandon 5 avril 2013 12:59

                    Alinea, petite soeur,

                    Je suis allé de l’autre côté du miroir et j’ai compris :
                    Le travailleur, l’assisté, le couillon.

                    Le travail c’est la pire invention, c’est la grande aliénation de l’homme.
                    Marx était un travailliste, et non un sage.
                    Cet inspirateur aux fruits génétiquement modifiés a commis sans doute
                    une erreur grandiose, il a pris le moyen pour la fin.
                    Paul Valéry nous dit : « le travail est un moyen de vivre et rien de plus »

                    Mais alors le chômage qu’est-ce donc ?
                    Une fabuleuse conséquence du travail.

                    Chez Péricles, dans l’antiquité grecque, le mot travail n’existait pas.
                    Il y avait le mot agir, faire : faire l’amour, faire la sieste.
                    Dommage que les romains avec leur droits se soient imposés.
                    Et le travail fut inventé...et le chômage bien sur.
                    Et nous sommes là bien dépourvus.


                    • alinea Alinea 5 avril 2013 13:12

                      Saluf grand frère ! Marx n’est pas ma tasse de thé, contrairement à ce que dit Spartacus qui ne m’a probablement jamais lue. Moi, c’est plutôt Kropotkine, s’il faut remonter aux sources.
                      En tout cas, il faut se réveiller si on ne veut pas aller aussi loin que les anglais !
                      Je viens de lire que, contrairement aux promesses faites ( décidément !) notre gouvernement va voter la loi concernant le brevetage du vivant ; comme le vivant, sous toutes ses formes, c’est mon dada, j’ai le poil tout hérissé !
                      Bien à vous quand même !


                    • Stof Stof 5 avril 2013 13:06

                      Étymologie du mot TRAVAIL : tripalium (latin populaire).

                      Le mot latin populaire « tripalium » désignait un instrument d’immobilisation (et éventuellement de torture) à trois pieux. On appelle encore « travail » un appareil servant à immobiliser les chevaux rétifs pour les ferrer ou les soigner. Le mot « travail » désignait autrefois l’état d’une personne qui souffre (ce sens est toujours utilisé en obstétrique). Il a été étendu ensuite aux occupations nécessitant des efforts pénibles, celles des « hommes de peine », puis à toutes les activités de production.


                      • alinea Alinea 5 avril 2013 13:14

                        Cela prouve bien que cette manière de faire est insane, et qu’il faut en changer !
                        Moi je dis qu"aucun travail n’est pénible s’il est fait librement. Mais alors, peut-être faut-il changer de mot !


                      • reprendrelamain reprendrelamain 5 avril 2013 13:32

                         Les 8 à 10 millions de gens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté en France ne remettent pas moins de 8000 millions d’euros dans l’économie du pays tous les mois. Aucune banque, aucune compagnie d’assurance ni aucune chaîne de supermarché ne peut se passer de cet argent et de cette masse de clients là.

                         Ils n’ont qu’a décider ensemble de ne plus mettre leur argent dans tel ou tel établissement et d’un seul coup les chômeurs, les assistés, les couillons prendront conscience du pouvoir collectif qu’ils représentent et pourront (enfin) peser sur l’économie, la politique et l’écologie. Une utopie certes mais peut être aussi une solution…


                        • alinea Alinea 5 avril 2013 13:39

                          Je suis bien d’accord reprendrelamain ; il nous faudrait faire une liste consensuelle de ceux qu’il faut d’abord attaquer ;se donner quelques idées d’évitement, contourner les « services » qu’on croyait y trouver. Ce genre d’action me plairait au plus haut point ! Comme on ne peut pas tout faire à la fois, réfléchir à un calendrier, une hiérarchisation des urgences !


                        • reprendrelamain reprendrelamain 5 avril 2013 14:07

                          Ce genre d’action s’appelle le boycott citoyen, il est (bien évidemment !) interdit en France mais tellement efficace pour que les gens puissent peser sur le monde de l’économie et de la politique et surtout se rendent compte de leur réel pouvoir.
                          Je donnais un petit exemple dans ce post l’année dernière :
                          http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/le-boycott-citoyen-un-reve-une-107635


                          • alinea Alinea 5 avril 2013 15:48

                            J’ai lu votre article ( que j’avais loupé alors, comme quoi !) et j’ai lu le commentaire de lulupipistrelle qui dit, comme je le pensais, que c’est l’appel à boycott qui est interdit. Ainsi ma belle idée est archi illégale ; c’est trop malin ! J’approuve tout ce qui y est dit.


                          • tikhomir 5 avril 2013 14:42

                            Ah c’est sûr que le travail « gratuit » sous prétexte que les chômeurs sont indemnisés alors que pour avoir le droit au chômage il faut cotiser semble aburde.

                            Enfin, ça ne relancera pas l’emploi de toute façon, ni rien en fait puisque de plus en plus d’entreprises et d’associations (dont beaucoup sont des employeurs aussi) sont obligées de fermer et/ou de délocaliser. Je ne sais pas si vous avez déjà monté une boîte en France récemment mais c’est de plus en plus intenable, entre l’inflexibilité du code du travail, la pression des syndicats, des salariés qui vont aux prud’hommes et y sont largement favorisés (au détriment de ce qui est juste), les charges patronales très élevées, la quasi-impossibilité de virer quelqu’un sans payer des sommes folles, etc... Ca n’aide pas.

                            Il n’y a plus beaucoup d’intérêt à monter une boîte en France et sans ça, pas de création d’emploi.

                            Sans être moi-même très libéral, je pense quand même que le socialisme a tué et continue de tuer l’emploi en France et qu’il faudrait réformer en profondeur le système Français (pour justement le rendre un peu plus libéral). C’est comme ça qu’on en arrive à des propositions absurdes : en collant des rustines sur un machin déjà pourri.

                            Heureusement que je ne suis plus concerné par ces problèmes.


                            • alinea Alinea 5 avril 2013 16:29

                              Je vois ce que vous voulez dire, mais je ne pense que le terme « socialiste » soit le bon ; ça, c’est l’étiquette qu’ils se donnent ! j’ai dit dans un post plus haut que je connaissais à peu près les difficultés que vous dénoncez !
                              Réformer, oui, en profondeur, bien sûr, mais cela devra peut-être s’appeler autrement si on veut éradiquer tous les vices !


                            • tikhomir 5 avril 2013 17:57

                              En même temps, réformer (que cela s’apelle ou non comme ça), ne va pas être simple, je pense que la dogmatique actuelle ne le permet pas et que les choses n’iront pas en s’améliorant.


                            • leypanou 5 avril 2013 14:58

                              L’utilisation du mot « assisté » par la réaction est de pouvoir réduire encore un peu plus la durée d’indemnisation ainsi que son montant. Cela fait partie des demandes récurrentes du MEDEF et des partis politiques réactionnaires qui le soutient.

                              Toutes les caricatures utilisées par L Wauquiez et consorts vont dans ce sens, avec « ce chômeur qui ne travaille pas et qui a un pavillon aussi bien que le mien » disait un citoyen interviewé intoxiqué par les propagandes TF1-esques (Le Droit de Savoir de Charles Villeneuve entre autres).

                              N’oublions jamais, pour la réaction, si quelqu’un est chômeur, ce n’est jamais parce qu’il n’y a pas assez de travail pour tout le monde MAIS parce que :

                              • il ne sait pas rédiger son CV, combien de livres sur comment rédiger son CV
                              • il manque de formation, une véritable aubaine pour les boîtes de formation plus ou moins bidons avec des formations parking
                              • il n’est pas assez mobile, (il faut qu’il accepte d’aller en Roumanie toucher 150€/mois)
                              • ses prétentions salariales sont trop élevées, (par contre les dividendes ponctionnées par les actionnaires ne sont jamais trop élevées) ou encore accepter un alignement progressif de son salaire sur le salaire chinois à 150€/mois
                              • etc, etc

                              • alinea Alinea 5 avril 2013 16:15

                                Un assisté est assisté parce qu’il n’est pas assez souple, assez soumis, assez obéissant ; et même, il y en a qui seraient tout ça et qui sont assistés quand même !


                              • esox1 5 avril 2013 15:46

                                Ce qui est écrit dans cet article est absolument FAUX. En Angleterre, ça fait plus de deux ans qu’il y a eu une simplification des aides (allocations chômage et aides sociales), elles sont désormais versées en une seule allocation sans aucune contrepartie.

                                Ce que vous dîtes n’existe pas, c’est juste facultatif contrairement à la France où l’on menace et met tout le monde à la rue.
                                Si les agents de Pôle Emploi et les assistantes sociales se comportaient comme en France en UK, plus un n’aurait encore ses dents.
                                Pourquoi écrire des mensonges et ne pas dire la vérité, à savoir que seule la France utilise SYSTEMATIQUEMENT les convocations forcées des plus pauvres alors que dans les autres pays de l’OCDE c’est facultatif, les gens éduqués n’accepteraient JAMAIS ce qu’acceptent les français.
                                Commencez à aller faire un tour par ici, cela fera beaucoup plus avancer le problème plutôt que d’écrire des articles qui ne servent qu’à justifier ce qui se passe en France.
                                En URSS aussi il y avait de faux opposants qui faisaient croire que c’était pire ailleurs.
                                http://fanchonfourguerolle.wix.com/cashcash# !about/c1enr


                                • alinea Alinea 5 avril 2013 15:51

                                  esox : l’article sur l’Angleterre, ce n’est pas moi qui l’ai écrit bon sang !
                                  Vous me dîtes que c’est faux ( je lirai votre lien tout à l’heure) : qui croire alors ? Et peut-être bien que les choses peuvent coexister ? parce que, quand on veut dénoncer quelque chose, on parle de cette chose, et dans un article de trois pages, on ne refait pas le monde !


                                • esox1 5 avril 2013 16:42

                                  Je ne sais pas qui a écrit cet article mais c’est absolument FAUX. Dans les pays voisins, on propose des choses aux gens mais on ne les menace pas et on coupe encore moins les allocations des plus pauvres. Celui qui a écrit cet article est très intelligent et le fait sciemment afin de justifier les méthodes de dictature que seule la France pratique.
                                  Vous n’avez pas remarqué que les anglais, américains ou italiens pauvres ont pour nombre d’entre eux encore la joie de vivre, l’envie d’entreprendre ou tout simplement de sourire à la vie.
                                  Il y a un moment où les français devront arrêter de fumer du cannabis et de s’alcooliser, plus vite sera le mieux car à l’étranger, tout le monde parle de la France et est au courant que les français sont traités pire que du bétail...


                                • foufouille foufouille 5 avril 2013 20:42

                                  pour la GB, c’est pire qu’en france
                                  il suffit de lire leurs journaux
                                  on y acheves memes les vieux !!


                                • alinea Alinea 5 avril 2013 16:54

                                  L’article d’actu-chômage est introuvable, et personne ne le dit ?
                                  Je réessaye :
                                  http://www.actuchomage.org/2013040124882/Mobilisations-luttes-et-solidarites/la-justice-britannique-condamne-le-travail-gra


                                  • alinea Alinea 5 avril 2013 16:56

                                    Quand j’ai le lien sur ma case« message définitif : envoyer au site » ; il est bon ; une fois envoyé, non. Quelqu’un y comprend quelque chose ?


                                    • geotrouvetou geotrouvetou 5 avril 2013 19:03

                                      Excellent article.
                                      Comment voulez-vous que dans un système totalement inversé, ceux qui tirent les ficelles (les actionnaires, les parasites, ceux qui sont issus des grandes écoles) aient un peu d’humanisme envers ceux qui produisent et se trouvent au final recalés car pas assez rentables, comme une peau de citron qu’on jette car ne produisant plus assez de jus ?? Comment voulez-vous que dans une optique aussi abjecte, l’humain conserve un minimum de place et de dignité ?
                                      C’est mission impossible pour le moment0. Le système est impossible. Employons-nous à le détruire.


                                      • alinea Alinea 5 avril 2013 19:11

                                        Ce qui est drôle, si je puis dire, c’est que les tenants de se système se coupent littéralement l’herbe sous les pieds ! En attendant, c’est bien sûr les petits ( j’aime pas, tiens, dire ça, les petits, les petits quoi ? Les autres seraient-ils grands ?) Bon, la majorité des humains trinquent ; cette majorité doit prendre conscience des problèmes, et de leur puissance à les résoudre.
                                        Mon Dieu pourquoi tout est toujours si compliqué ?


                                      • geotrouvetou geotrouvetou 5 avril 2013 19:17

                                        Bonsoir,
                                        je pense que c’est compliqué parce que c’est anti-humain.
                                        Dans un monde ré-enraciné, réenchanté ou tout au moins naturel, les choses seront bien plus simples.
                                        Or, la monnaie crée la fausse monnaie, le profit et le surenchère, tant et si mal que nous ne tenons plus nos repères.
                                        Tôt ou tard, une révolution se préparera et mettra ces injustices à l’échafaud.
                                        En attendant, trinquons et espérons et un monde meilleur que nous bâtirons, cette fois ensemble et non plus séparément.
                                        A votre santé, Camarade !
                                        Vive l’Anarchie.
                                         :)


                                        • alinea Alinea 5 avril 2013 19:24

                                          À la vôtre aussi ; volontiers ! En trinquant à l’espoir que nos congénères aient gardé au fond d’eux, cette capacité du simple, du convivial : alors je crois qu’il faut se dépêcher !


                                        • geotrouvetou geotrouvetou 5 avril 2013 19:43

                                          Notre gros problème est que nous manquons de praxis.
                                          Les idéologies marxistes ont échoué ; les velléités libertaires ont apporté partout de la réforme, et un peu de pouvoir aux gourous, jamais la Révolution.
                                          Il faudrait croire qu’il suffit de s’organiser pour que ça marche, mais ce n’est pas le cas.
                                          Plus on délibère, plus on contribue au bordel ambiant. Pas au renversement des valeurs.
                                          Voyez donc les groupuscules et sites libertaires : personne parvient à se mettre d’accord, tout le monde se perd en palabres interminables.
                                          Pendant ce temps, le système prospère et nous déclinons.
                                          Il faudrait un peu de transcendance, un peu de surhumanité, mais personne n’est prêt à donner main forte, par peur de perdre son travail, ses acquits, ses allocs, sa femme et ses enfants.
                                          Oui, c’est terriblement compliqué car l’avoir a supplanté la volonté d’être.
                                          Dieu seul sait comment s’en tirer, à moins de ne plus rien avoir à perdre, prêt-e à mourir à tout instant. Cela vaut-il le coup ?
                                          Une telle solution est-elle humaine ? Nnon elle ne l’est pas.
                                          Et puis je doute qu’il suffise de casser un distributeur de billets pour parvenir à l’Emancipation.
                                          Mon Dieu, c’est horriblement compliqué et plein de malentendus, comme disait Jésus en allant à la crucifixion.............


                                          • alinea Alinea 5 avril 2013 19:52

                                            Toute cette période, comme un bouillon de culture de sorcière, qui ne sert à rien en apparence, est en fait, j’en suis sûre, le ferment d’une action qui nous surprendra. dans les grands chambardements de la vie, de la vie individuelle je veux dire, il y a toujours ces moments où l’inconscient s’agite, perturbe, déstabilise. Et puis, d’un coup, quelque chose bascule.
                                            Je ne crois pas trop au pouvoir de la raison ; en attendant le bon moment, elle nous sert à nous préparer. En revanche, je crois beaucoup à l’énergie du subconscient, à ce travail souterrain, bordélique, contradictoire ; ce n’est pas inintéressant finalement, de vivre cette période ! À la condition de n’en être pas la victime acculée à la survie.


                                          • ETTORE ETTORE 5 avril 2013 20:01

                                            Tout accepter, tout et n’importe quoi, parce que on est chômeur ? ben tien, ou est la chaîne ??

                                            J’attend de la part de pôle emploi qu’ils me proposent un travail de..... carreleur
                                            je dirais « oui » sans hésiter.
                                            j’espère en plus que c’est chez un grand ponte politique, qu’il faille refaire la mosaïque.
                                            avec mes 35 ans d’expérience en commerce international, je devrais bien arriver à lui faire un monopoly gigantesque !
                                            quand on vous demande de parler, Allemand et Anglais couramment avec un bac +5 pour vendre des bacs à bain de pied.......

                                            • alinea Alinea 5 avril 2013 20:28

                                              Oui, j’ai eu vent de ce genre d’offres ! Pour trois francs six sous, va sans dire !
                                              En ce qui concerne le boulot de carreleur, j’espère que vous n’avez pas mal aux genoux ! smiley


                                            • geotrouvetou geotrouvetou 5 avril 2013 20:03

                                              Oui voilà.
                                              Ma femme et moi pensons que vous avez trouvé le mot juste.
                                              Tout comme dans certains états de conscience modifiés, l’inconscient collectif parvient à sublimer l’inconscient individuel, étroitement limité, tout porte à croire aussi que la conscience collective mettra un terme globalisant, bien plus vaste à l’individualisme forcené, égoiste, dont votre articie a fait pleinement état.
                                              Il serait étonnant que vos mots ne résonnent pas.
                                              Vous nous inclinez à y croire, pourvu que vous ayez raison !
                                              Bien à vous et merci pour cette lecture.


                                              • alinea Alinea 5 avril 2013 20:25

                                                Alors geotrouvetou, revenez sur d’autres articles mettre votre herbe dans le bouillon ; chaque mot écrit, chaque idée peut faire déclic chez l’autre ; en cela, je trouve ce site formidable !
                                                Merci à vous


                                              • geotrouvetou geotrouvetou 5 avril 2013 20:26

                                                Ettore, ne désespérez pas de vous. Ne culpabilisez pas.
                                                Ce n’est parce que le système est indigne de lui, que vous êtes indigne intrinsèquement de vous.
                                                Je sais bien, c’est facile à dire quand on touche le RSA ou les ASS.
                                                Mais s’il vous plait, ne perdez pas pied. Gardez foi en vous, en vos compétences, en l’intégrité de votre histoire, votre langage et votre savoir.
                                                Cela personne ne vous l’enlèvera, je vous le promets.
                                                Bientôt, vous retrouverez foi en vous et regretterez de l’avoir perdue un jour.
                                                TU ES UN ETRE HUMAIN, MON FRERE, NE L OUBLIE JAMAIS.


                                                • aimable 5 avril 2013 20:47

                                                  le chômeur : celui qui cherche du travail !
                                                  l’ assisté : celui qui ne cherche pas de travail vu qu’il en a déjà un , vivre au crochets des travailleurs !!
                                                  le couillon : celui qui vote pour le second !!!!!


                                                  • alinea Alinea 5 avril 2013 20:50

                                                    Voilà qui est bien tourné ! Il arrive que le chômeur n’en trouve pas du boulot ; qu’il se heurte à l’absurde du système ; qu’il en ait marre, se sente impuissant. Il y en a qui se suicident, ce sont les bons citoyens ; et puis il y a ceux qui ont envie de vivre quand même !


                                                  • reprendrelamain reprendrelamain 5 avril 2013 21:02

                                                    le chômeur : celui qui c’est fait licencier pour que les actionnaires fassent plus de profit !

                                                    l’assisté : travailler n’est pas inscrit dans les gênes et heureusement que beaucoup d’hommes et de femmes refusent et choisissent de ne pas passer 42 ans de leur vie à taper sur un clavier ou à cirer des chaussures !!

                                                    le couillon : c’est celui qui croit que voter c’est participer !!! 


                                                  • alinea Alinea 5 avril 2013 21:20

                                                    Le chômeur : béret sur la tête, clope au bec, sourire aux lèvres ; il sifflote
                                                    ( chômer : se reposer pendant les fortes chaleurs)
                                                    L’assisté : celui qui est penché sur son oeuvre avec, à ses côtés un être proche qui l’aide
                                                    ( assister : être présent, aider)
                                                    Le couillon : le sot, l’imbécile, le niais, qui gobe tout
                                                    ( au départ : testicule)
                                                    À voir où on en est, on peut dire qu’il n’y a pas de progrès !


                                                    • Frederic62300 6 avril 2013 00:39

                                                      1) Oui au Grand oui,ce serait génial si tous le monde pouvait etre 

                                                      «  jeune, beau, riche, travailleur et intelligent. »

                                                      mais il ne faut pas exagérer quand même. On ne peut pas prendre en charge toute la misère du monde.

                                                      >>>Ben non !
                                                      Dans un quelconque pays cohérent et bien définit 
                                                      « On ne peut pas prendre en charge toute la misère du monde. »

                                                      C’est curieux comme soudain tout un peuple est devenu fainéant, inapte, passif. Et ignare.

                                                      >>>C’est la faute aux médias et politiques imbibés de politiquement correct.

                                                      C’est pas la faute à la politique menée depuis plusieurs décennies, non, c’est vraisemblablement un effondrement, fatal, et la faute à pas-de-chance !

                                                      >>> Vous reconnaissez donc implicitement que la faute reviens au ps et ump qui se partagent le pouvoir depuis x décennies 
                                                      à lire l’article,on peut bien deviner que vous faites partie du front de gauche.
                                                      Votre cher mélanchon à fait partie du ps de 77 à 2008,il à sa part de responsabilité de l’état du pays !









                                                      • alinea Alinea 6 avril 2013 09:07

                                                        Je pense que c’est la responsabilité de tous ; n’avoir pas vu venir l’étranglement, avoir laissé faire et même à une époque, avoir foncé dans la consommation et la fascination pour les gadgets ! Alors Mélenchon, bien sûr était dans ce système ; il n’était même pas écolo : son mérite à mes yeux est d’autant plus grand d’avoir pris conscience, avant d’autres, de toutes les dérives de notre siciété et de se boiuger maintenant pour proposer des solutions. Je crois plus à un homme qui se transforme qu’au petit jésus qui naît parfait, et j’aimerais qu’il y en ait plus comme lui, dans la société, chez les politiques mais aussi dans le peuple !


                                                      • pierrot pierrot 6 avril 2013 07:48

                                                        Vaste problème.

                                                        Quelques vérités :
                                                        - ce n’est pas le travail qui manque mais les finances pour payer le travail !

                                                        - la crise économique n’est pas une crise mondiale mais essentiellement un crise européenne et américaine, heureusement beaucoup de pays du tiers monde sont en développement rapide (malgré des difficultés) ce qui contribue à faire diminuer la pauvreté, analphabétisation, la naissance d’une classe moyenne nombreuses etc.) ce qui est une bonne chose.


                                                        • alinea Alinea 6 avril 2013 09:10

                                                          C’est que tout est mis sens dessus dessous ; on y perd son latin. Sauf à connaître bien sûr l’idéologie libérale et là, on s’aperçoit que c’est une guerre ; et cette guerre, il nous faudra la faire !


                                                        • julius 1ER 6 avril 2013 09:12

                                                          merci Alinéa, bon article mais ne tapes pas trop sur les quinquas, à la fin je me suis senti visé !!!!!

                                                          Que certains, comme Bompart trouvent des solutions simplistes et démagos, rien d’étonnant ces gens surfent sur la « médiocritude » des connaissances économiques de beaucoup, alors quoi de plus facile que proposer des chômeurs gratuitement à tous les étages de la fusée, le comble c’est proposer des chômeurs au privé particulièrement aux grandes surfaces alors que celles-ci abusent déjà du temps partiel, j’avais lu que c’est éffectif en Grande -Bretagne, mais jusqu’à présent des grandes surfaces comme WallMart ont hésité à franchir le pas, car elles savent bien que franchir ce pas risque de braquer contre elles une grande partie de la popu comme quoi ces grandes chaines de magasins ont une parfaite et claire idée de cequ’elles font et du système qu’elles perpétuent. on peut se dire que la boucle est bouclée lorsque l’ on offre une main d’oeuvre gratuite à un système capitaliste exploiteur, en fait ce système reproduit la même chose qu’aux siècles précédents. les chômeurs précarisés devenant« les nègres »du système d’exploitation, belle image du progrès,et du devenir de cette société, en tous cas pour ceux qui ont encore quelques illusions sur la finalité du système, il faut vraiment à l’instant présent qu’ils enlèvent leurs oeillères, car ce système est là pour perdurer et ne se laissera pas démonter facilement !!!!!!!!!!!!!!!!

                                                          • alinea Alinea 6 avril 2013 10:26

                                                            Les quinquas ! je n’en suis plus depuis peu ! mais je me mettais dans le lot ! J’ai navigué entre les deux points de vue, n’en prenez pas ombrage !!
                                                            Je ne suis pas sûre que le système dure si longtemps ; j’ai comme l’impression que ça va un peu loin, et quand le pouvoir ne se donne plus de limite, il s’effondre. J’aimerais bien voir ça tout en sachant que la période ne sera pas rose !
                                                            Merci de votre post Julius


                                                          • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 6 avril 2013 14:07

                                                            Bonjour,


                                                            J’adore ce texte et ceux de ce calibre en générale, tout est dit, deux castes, la caste des supérieurs 

                                                            Qui ne sait plus quoi inventé pour nous dupé et les sous hommes et les sous femmes, la deuxième 

                                                            caste dont je fait partie, comme la majorité d’entre nous.

                                                            En fait le problème est simple, la caste dominante (faite attention car ce mot, dominant, peut

                                                             provoquer des érection subite chez certain et certaine) n’ose pas nous dire quelle aimerais bien

                                                            Revenir au temps de l’esclavage, c’était quand même beaucoup plus simple pour eux a l’époque..

                                                            Franchement on est pas sympa avec eux.

                                                            Merci beaucoup pour votre texte Alinéa.

                                                            Cordialement

                                                            Franck



                                                            • Le421... Refuznik !! Le421 6 avril 2013 14:30

                                                              Autrefois, c’était mieux. Autrefois, il y avait l’esclavage. Autrefois, les "manants crevaient à 40 ans... Pas de retraite à verser, pas de congés payés, pas de chômage, pas de sécu, pas de 35H...
                                                              Je vous dis, autrefois, c’était mieux.
                                                              Puis il y a eu 1789...
                                                              Il y en a qui ont pris cher !!


                                                              • alinea Alinea 6 avril 2013 15:05

                                                                Quand je pense à toutes les luttes.. quand je pense qu’on pensait s’en être à peu près sorti ! Eh bien non ; tout est toujours à refaire : ne jamais laisser tomber sa vigilance !


                                                                • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 6 avril 2013 15:06

                                                                  Bonjour le 421,


                                                                  Apparemment il ont fini par oublier...

                                                                  Cordialement

                                                                  Franck

                                                                  • geotrouvetou geotrouvetou 6 avril 2013 21:08

                                                                    Ils ont fini par oublier qu’ils avaient enfin trouvé un louis 16 et une marie-antoinette de circonstance, sur mesure, afin de prendre le pouvoir en bonne conscience, en reproduisant la chaîne d’asservissement.
                                                                    Le bouc-émissaire c’était bien pratique.
                                                                    Nous on a rien oublié, on s’est envolé depuis longtemps. On a bien fait de se montrer libres.
                                                                    Quand on voit le résultat, on a eu raison d’avoir lâché les amarres.
                                                                     smiley


                                                                    • Le Yeti Le Yeti 8 avril 2013 08:43

                                                                      ’’ Parce que le travail est la dignité de l’homme. ’’

                                                                      Merci !
                                                                      Je suis au RSA depuis longtemps et j’ai souvent eu droit à des regards lourds et des silences éloquents mais rarement quelqu’un s’est demandé comment je le vivait réellement.
                                                                      Est-ce un choix de ma part ? Honnêtement, oui ; un choix par défaut entre la peste et le choléra. Je n’accepte pas l’inacceptable (par définition !).

                                                                      Il y a plus d’un an, j’ai suivi (assidument ; sait-on jamais) un stage d’accompagnement au retour à l’emploi (hebdomadaire, sur 3 mois)...
                                                                      Après avoir fait connaissance et bien fait le tour de ma situation, sur un document récapitulatif (destiné au conseil régional, c’est à dire mon ’’employeur’’ !), est venue
                                                                      LA question : ’’Emploi recherché ?’’
                                                                      J’ai répondu : ’’Décent.’’
                                                                      Je ne vous cache pas que cela n’a pas été spécialement bien accueilli !
                                                                      Alors j’ai expliqué ...

                                                                      ’’ Ben oui ! Définissez travail ...
                                                                      La république doit assurer à chacun ’’des moyens convenables d’existence’’ ; ce n’est pas moi qui le dit, c’est la constitution française qui, je le rappelle, est supra-légale.
                                                                      Le smic est à 1100 €, le seuil bas de pauvreté à 800. Cherchez l’erreur. Le salaire moyen, lui, est à 1850€. Cherchez l’erreur.
                                                                      Le niveau d’étude de référence en France est le bac ; j’ai un diplôme niveau bac et un niveau bac +2. Je ne demande même pas le salaire moyen, juste de quoi vivre décemment. Donc, oui, en dessous de 1500€ nets, je ne négocie même pas.
                                                                      Ce que vous appelez travail, j’appelle ça esclavage et ce n’est pas ce que l’Etat est sensée me garantir. Ce n’est pas moi qui ne joue pas le jeu...’’
                                                                      Bizarrement, on n’est jamais revenu sur ce point là ...
                                                                      Et bien entendu, j’attends encore une réponse !

                                                                      Alors je ne suis pas chômeur, je suis bien un assisté -socialement parlant- mais question à 803€ : qui est le couillon ?

                                                                      Il faut jouer le jeu ? Oui mais quel jeu ? Doit on quand-même jouer lorsqu’on sait que les dés sont pipés ? Perso, je n’appelle plus ça un jeu mais une arnaque et je n’ai pas le tempérament d’une victime consentante.
                                                                      Comme l’a dit un grand sage de mes amis : quand on s’assoit à une table de poker, ce n’est pas pour jouer à la belote.
                                                                      Et comme je dit : quand on vend son âme, il ne faut pas s’étonner de se retrouver en enfer.


                                                                      • Le Yeti Le Yeti 8 avril 2013 08:51

                                                                        Rectif : quand on vends son âme au diable, il ....


                                                                      • alinea Alinea 8 avril 2013 11:23

                                                                        Vous n’avez pas idée à quel point je partage ! Moi non plus je n’ai jamais accepté aucune compromission ; je ne suis pas riche,bon, mais je suis libre ! J’ai du temps, et ça, quand on voit les autres, c’est le luxe ! Pour ne pas participer à l’impérialisme français, à l’étranger, genre plus ou moins anciennes colonies, j’ai quitté ma « carrière »( ah le vilain mot !) à l’université ! Mais je ne parle jamais de ça parce que j’ai bien conscience que ma vie ne peut pas être un modèle ; se cailler les fesses l’hiver, avoir un repas par jour, la plupart du temps, tout le monde ne peut pas ! Il faut pour ça , outre une conscience, avoir une petite culture, pour voir les choses et s’occuper, et, des amis !

                                                                        Merci Le Yéti pour ce témoignage


                                                                      • Le Yeti Le Yeti 8 avril 2013 11:42

                                                                        Je vois très bien ce que tu veux dire, Alinéa !

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