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Accueil du site > Tribune Libre > Le bonheur de marcher...

Le bonheur de marcher...

Nous passons une grande partie de notre temps assis, le monde moderne est organisé pour que nous restions assis, assis devant un ordinateur, assis devant une télévision, assis dans une voiture...

Ainsi, nous pouvons être mieux contrôlés et mieux surveillés par ceux qui nous gouvernent...

Et nous perdons l'habitude de cette fonction essentielle : marcher...

C'est pourtant grâce à la marche que nous avons pu découvrir le monde, développer notre curiosité...

"Tout ce que nous faisons aujourd'hui, ce qui nous distingue des autres espèces tire son origine du fait que nous nous tenons debout et marchons", écrit Erling Kagge, dans son ouvrage intitulé Pas à pas.

Marcher, c'est se recentrer sur l'essentiel.

Voilà une activité accessible à tous qui permet une attention au monde : le rythme lent de la marche nous invite à observer les arbres, les fleurs, la couleur du ciel, un nuage, un chien, un oiseau...

Alors que nous voyons nombre de nos contemporains marcher les yeux rivés sur leur portable, au lieu de contempler le monde, il est temps de réhabiliter la marche, la promenade, la vraie, celle qui porte attention au monde.

L'homme est fait pour se mettre en quête de connaissances et de savoirs : c'est cette curiosité qui le guide et le motive.

C'est aussi l'occasion d'utiliser nos cinq sens, notamment si l'on marche à la campagne ou dans une forêt : les odeurs des arbres, des fleurs, les chants des oiseaux, les couleurs variées de la végétation, les claquements d'ailes d'un oiseau....

Marcher permet de se reconnecter au cosmos, de comprendre que nous sommes une partie de ce tout, la nature qui nous environne.

Marcher, c'est aussi se maintenir en forme, faire fonctionner tout son corps, ses muscles.

Dans un monde où tout nous incite à rester assis, immobile, il est temps de retrouver le bonheur de marcher...

Il est temps de retrouver une harmonie avec le cosmos.

Comme l'écrit le philosophe Frédéric Gros, "Marcher, c'est résister fortement à la part maudite de la modernité (obsession pathologique de le performance, culte de la vitesse, existences parallèles dans des univers numériques )... c'est aussi se proposer soi-même comme aventure, rompre avec les inerties du présent".

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2018/07/le-bonheur-de-marcher.html

Documents joints à cet article

Le bonheur de marcher...

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37 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 15 septembre 2018 09:39

    Bonjour, Rosemar

    Très bonne rédac’ de rentrée. Si cela ne tenait qu’à moi, je vous nommerais « chargée de miction » pour, après étude approfondie du sujet, nous décrire « Le bonheur de pisser ». Et pas seulement de la copie ! 

    Blague à part, bien joué : vous avez ouvert là matière à une série d’articles : Le bonheur de manger, Le bonheur de boire, Le bonheur de chanter, Le bonheur de baiser, Le bonheur de se baigner (quoique celui-ci vous l’ayez déjà traité récemment), Le bonheur de péter, Le bonheur de gagner au loto, Le bonheur de... Mais je vous fais confiance pour alimenter la série.

     smiley


    • rosemar rosemar 15 septembre 2018 09:46

      @Fergus

      Je vous laisse le bonheur de traiter ces sujets passionnants : je vois que vous avez des idées vraiment intéressantes... de quoi rédiger des articles à votre façon... toujours captivante !!

    • Fergus Fergus 15 septembre 2018 11:47

      @ rosemar

      Si beaucoup de gens ont une vie de plus en plus sédentarisée et n’ont pas assez d’activité physique, il est également un fort pourcentage de personnes qui ont pris conscience de la nécessité de se dépenser : jamais il n’y a eu autant de pratiquants dans les fédérations sportives, et jamais les clubs de randonnée n’ont été aussi nombreux.

      En ce qui nous concerne, mon épouse et moi, c’est à deux que nous pratiquons la marche, principalement en montagne et sur les sentiers côtiers. Il y a quelques années, nous en étions encore à 1 600 km de rando par an en cumulé, ce qui n’était pas si mal.


    • ZEN ZEN 15 septembre 2018 11:58

      @Fergus

      Encore faut-il avoir les articulations en ordre, sans rhumatismes qui paralysent et prothèses qui handicapent..
      Je fus aussi un joyeux marcheur.
      Mais enfin, il reste le vélo !

    • Fergus Fergus 15 septembre 2018 12:57

      Bonjour, ZEN

      C’est vrai, et c’est pourquoi nous avons ralenti le rythme pour cause de problèmes d’arthrose.

      Pour ce qui est du vélo, j’ai beaucoup pratiqué dans ma jeunesse jusqu’au moment où l’on m’a fauché mon Mercier. Je n’en ai pas refait depuis, à une exception près : une montée de Briançon au Lautaret (800 m de dénivelée) avec ma femme et mon fils sur des VTC. L’horreur durant l’ascension, mais le pied dans la descente sur les sentiers le long de la Guisane ! smiley


    • Paul Leleu 16 septembre 2018 01:23

      @rosemar


      votre article est absolument passionnant... mais il est vrai que la sagesse n’est atteinte que par très peu de monde. Et c’est ainsi depuis la nuit des temps. 

      « Se proposer soi-même comme aventure » dites vous... Peu de gens sont capables de se centrer sur eux-mêmes, et d’accéder à cette satisfaction de soi que procure la marche telle que vous la décrivez... 

      Tout cela parait méprisable aux gens du commun. La marche -telle que vous la décrivez- est réservée à une élite silencieuse. 

      Par ailleurs, les réactions hystériques des autres lecteurs à chacun de vos articles sont aussi très intéressantes à analyser... 

    • foufouille foufouille 15 septembre 2018 09:41
      encore un article hyper nul.
      profite en bien car un jour ce ne sera plus possible.


      • njama njama 15 septembre 2018 09:58
        Avec un peu d’habitude pas de problème pour faire 25 bornes à pied par jour...
        j’ai même fait comme ça 1500 kms d’affilée en 2 mois
        passionnant !
        le hic, c’est que ça prendra suivant les marcheurs et surtout le relief entre 5, 6, voire 7 heures / jour et faut avoir de la disponibilité au quotidien, ou des vacances, ou congé sabbatique, ou être étudiant ou retraité.


        • Fergus Fergus 15 septembre 2018 11:54

          Bonjour, njama

          « Avec un peu d’habitude pas de problème pour faire 25 bornes à pied par jour »

          Exact ! Mais sauf à adopter un rythme du type UCPA (marcher pour la perf’ sans regarder au tour de soi), il faut compter 10 heures pour parcourir ces 25 km en montagne, soit 2,5 km/h compte tenu des pauses repos, casse-croûte, observation de la faune et de la faune, pauses photo, bain de pieds en rivière ou lac, etc. Sans oublier les temps de contemplation lorsque l’on a la chance de se trouver dans un site grandiose. 


        • njama njama 15 septembre 2018 12:33
          @Fergus
          pour le relief je suis d’accord
          En montagne, on ne compte pas en kms il me semble, mais en dénivelé, 2.000 m de dénivelé, il faut compter au moins 5 heures

          un rythme du type UCPA
          non pas du tout, je marchais 2 ou 3 heures le matin, en démarrant rarement avant 9 heures, et je reprenais pareil l’après-midi, en faisant de petites pauses parfois dans des villages. Et s’en m’en rendre compte, les 25 bornes étaient délicieusement avalées.
          25 kms c’est une moyenne, en fonction du relief parfois c’était 20, parfois 30... 

        • Fergus Fergus 15 septembre 2018 13:08

          @ njama

          En montagne, on compte en effet 300 m de dénivelée à l’heure en montée. Pour ce qui est de la descente, cela varie considérablement d’un randonneur à l’autre : certains aiment descendre rapidement pour ménager leurs articulations ; d’autres au contraire descendent aussi lentement qu’ils sont montés mais ils subissent beaucoup plus du fait de la retenue qu’ils s’imposent. En fait, il n’y a pas de norme : chacun pratique comme il veut.

          En parlant de rythme de type UCPA, ce n’est pas vous que je visais, mais ces groupes rencontrés dans le massif du Mont-Blanc, dans la Vanoise, les Ecrins ou la Haute Clarée qui traçaient leur route au plus vite comme s’ils y étaient obligés par une urgence. Un jour, dans la Vanoise, j’ai vu un participant se rebeller et quitter le groupe, excédé qu’il était de ne pas pouvoir faire de macro-photos de superbes gentianes printanières que j’étais moi-même en train de photographier. Même rébellion un autre jour sur le TMB, à cette différence que le randonneur est resté dans le groupe et a sans doute dû faire la gueule tout le reste de la journée.


        • njama njama 15 septembre 2018 14:08
          @Fergus
          Je ne me sentais pas du tout visé, il y a autant de marches que de marcheurs, chacun porte son sac, son histoire, quelquefois son fardeau, mais aussi ses petites douleurs, ses joies, ses méditations, ses prières, ses espoirs...
          Je me basais surtout sur une expérience au long cours que les circonstances m’ont permis de faire, j’ai eu le plaisir de faire le Chemin de Compostelle, Le Puy-en-Velay > Santiago en été 2014. Précision peut-être utile, je suis parti seul.
          Je pourrais en écrire un livre, de plusieurs centaines de pages, toutes ces rencontres en chemin peuplent encore ma vie.
          Je n’en ferai rien, c’est mon histoire. Je sais que quiconque prendrait ce Chemin aura la sienne, avec ses difficultés, ses joies, ... et sa bonne rétribution.

          Une très longue marche, douce, paisible, qui mêlait à la fois tous les plaisirs de marcher seul, comme tous les plaisirs d’avoir eu cent compagnons de chemins, tous différents, tous attachants. Carrément international in addition en Espagne !

          Personne ne sait au fond ce que l’autre porte en cheminant ...Certaines personnes sont très ouvertes, d’autres vous diront sombrement : « J’ai fait vœu de silence ! » ...et laissons-les tranquillement à leur silence...



        • Fergus Fergus 15 septembre 2018 19:51

          Bonsoir, njama

          Ah ! la Via Podensis ! Je n’ai jamais fait la route de Compostelle. Trop couru pour mon goût et par moments sans grand intérêt. Mais j’en connais toutes les sections entre Saugues et Conques + quelques tronçons dans le Lot et dans les Pyrénées. Confidence : c’est à la traversée de la Lozère que je suis le plus attaché (il est vrai que c’est le pays de ma mère).


        • aimable 15 septembre 2018 09:59
          vous aussi vous êtes en marche ? décidément c’est dans l’air du temps, mais être en marche devient difficile avec le temps qui passe , plus encore s’il y a des marches .
          si quelqu’un vous fait marcher pour le plaisir le suivrez vous ?

          • njama njama 15 septembre 2018 10:00

            Prévoir aussi des tenues ad hoc pour intempéries et variations climatiques  smiley


            • Decouz 15 septembre 2018 10:38
              J’aime pas...faut se lever tôt, j’suis déjà fatigué...faut suivre...je reste derrière...j’aime pas le paysage...les chaussures me font mal...faut dire qu’on a pas de chaussures adéquates...j’ai soif...faut dire qu’on a pas pensé à l’eau...
              Ouf on s’arrête dans un café...du vin ? non j’aime pas. Du mauvais café avec des mauvais gâteaux...
              De la boue...un chien qui cherche à mordre...et puis il pleut, et puis une épine dans le bras et des ampoules...vivement que ce soit fini.

              • njama njama 15 septembre 2018 10:52
                2’12 de marche
                épuisantes !

                 smiley

                • rosemar rosemar 15 septembre 2018 11:08

                  @njama

                  Tout un art ! Merci !

                • Loatse Loatse 15 septembre 2018 11:23

                  Voilà. je préciserais perso, le bonheur de marcher... seule.. L’expérience, le ressenti n’étant pas le même à deux ou en groupe... A plusieurs vous restez connectés les uns aux autres.. C’est aussi une forme de pollution.. comme le portable que je prend soin avant la promenade de mettre en mode avion..(sinon, il passe son temps à chercher les antennes relais)


                  Le principe c’est de se connecter à la nature.. C’est plus difficile lorsque vous etes en groupe, rapprochés et que les « auras » s’entremêlent.. (oui j’ai dis aura). C’est comme si vous étiez dans une bulle.. vous voyez le paysage, vous sentez les parfums, même une certaine euphorie liée aux endorphines que vous sécrétez au bout d’un moment.. mais l’osmose quasi mystique qui vous relie à tout ce vivant végétal et minéral, implique qu’il n’y ait aucune interférence..

                  Cela peut faire sourire voire franchement rire de prime abord ces histoires d’aura.. si l’on ne veut pas tenir compte du factuel qui va dans ce sens, à savoir qu’un groupe de femmes travaillant ensemble finissent par harmoniser leurs cycles mensuels.. ou que des connaissances vous disent « on se sent bien chez toi » (alors que vous n’êtes vraiment pas une reine de la déco).

                  Si j’écris tout ceci, c’est parceque je croise souvent des groupes bien compacts de retraités, qui descendent ma montagne (oui, ma ;) à toute blinde, rouges brique, grimaçant (aie les genoux !) dans la performance, les yeux rivés sur le sol pour ne pas se ratatiner..

                  Seule tu peux t’arrêter uand tu veux, cueillir quelques branches de romarins, écouter le bruissement du mistralet dans les branches des pins, observer ce petit nuage à la forme bizarre qui te « survole » en s’effilochant.. te laisser pénétrer de la beauté et de la sénérité qui se dégage de tout ceci..

                  et surtout, surtout (expérience vécue), ne plus péter un boulon après tes voisins de promenades qui, le regard fixé sur leur portable, t’explique que tu es une rabat joie, « on a tout de même le droit de chercher les pokémon ! »

                  • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 15 septembre 2018 11:26
                    @Loatse

                    « Je préciserais perso, le bonheur de marcher... seule... »

                    Surtout si on espère croiser du gibier !

                  • cevennevive cevennevive 15 septembre 2018 11:54

                    @Loatse, bonjour,


                    Tout a fait d’accord avec vous ! Et vous avez oublié les chants d’oiseaux, le bruit furtif d’une sauvagine qui vous a sentie, les grignotages d’un écureuil, que des conversations ou des soupirs de fatigue de vos accompagnants occultent...

                    J’aime m’arrêter pour reconnaître certaines plantes ou certains oiseaux. Je fouine, je fouille, j’écoute. Comment peut-on agir ainsi si l’on est accompagnée ?


                  • Fergus Fergus 15 septembre 2018 13:21

                    Bonjour, Loatse

                    Je n’avais pas lu votre commentaire jusque-là, et je suis totalement solidaire de ce que vous avez écrit.

                    Pour ce qui est de ceci : « je croise souvent des groupes bien compacts de retraités, qui descendent ma montagne (oui, ma ;) à toute blinde, rouges brique, grimaçant (aie les genoux !) dans la performance, les yeux rivés sur le sol pour ne pas se ratatiner", cela rejoint mes propres observations faites dans un échange avec Njama ci-dessus.

                    Pour ce qui est des « Pokémons », MDR : j’en ai vu dans les Alpes, mais aussi en Bretagne, engagés dans des sentiers dont ils étaient incapables d’apprécier la beauté tant ils étaient obnubilés par leur recherche. La dernière fois, c’était près de Perros-Guirec, dans la vallée des Traouiéro. Et pas de chance pour eux, par endroits le sentier était gadouilleux ! smiley

                    .

                     


                  • Fergus Fergus 15 septembre 2018 13:25

                    Bonjour, cevennevive

                    « Comment peut-on agir ainsi si l’on est accompagnée ? »

                    C’est possible avec un(e) conjoint(e) ou un(e) ami(e) qui partage les mêmes goûts pour la nature et ses multiples secrets.

                    Personnellement, j’ai la chance d’avoir une épouse avec laquelle nous avons toujours été en parfaite harmonie sur ce plan.


                  • philippe baron-abrioux 15 septembre 2018 14:01

                    @ l’auteur ,

                     Bonjour ,

                     par chance ? nous avons nos politiques qui nous encouragent, « en marche » , ce magnifique mouvement qui prétend même mettre « la république en marche » .

                     à moins qu’ils aient en tête de nous « faire marcher » , les coquins pour de vrai !

                     bonne fin de journée !

                     P.B.A.

                    • Decouz 15 septembre 2018 14:04
                      Un ami critique les bâtons pour la marche nordique, qui utilisés par tout un troupeau feraient trop de bruit et endommageraient les sentiers.
                      Pour ma part je suis un peu amusé de voir des cohortes de citadins derrière leur guide arpenter la forêt avec d’énormes chaussures de montagne et un équipement d’explorateur.

                      • Fergus Fergus 15 septembre 2018 19:53

                        Bonsoir, Decouz

                        De plus en plus de communes interdisent - à juste titre - les bâtons à pointe métallique.


                      • babelouest babelouest 15 septembre 2018 18:20

                        Oui, marcher... un peu. Je n’ai jamais pu marcher beaucoup, encore moins courir. Et même pour marcher, chacun a son propre rythme, et tenter de se mettre au diapason des autres, personnellement je ne peux pas. J’en vois souvent qui, sans s’en apercevoir, sont du même pas tout en discutant. Je n’ai jamais pu, sauf quand c’était obligé (à l’armée par exemple) : c’est extrêmement fatigant.

                        Deux ou trois kilomètres, pas tous les jours , et à mon propre rythme, c’est tout ce que mon corps accepte. Bon, j’ai dépassé 70 ans, mais même à vingt ans je n’allais pas loin. J’ai, pour des raisons diverses, dû me forcer au printemps : j’en ressens encore les effets.

                        Donc marcher n’est pour moi pas du tout un plaisir : une obligation pénible, voilà.


                        • Paul Leleu 16 septembre 2018 01:34

                          @babelouest


                          on assimile à tort la marche à la randonnée (et à la performance)... marcher 2 ou 3 kilomètre par jour à plus de 70 ans est extrêment bien. 

                          « Se proposer soi-même comme aventure » comme dit l’auteure est l’action préférée de la marche... un truc de poète, peut-être... 

                          Mais bien sûr, chacun fait ce qu’il veut. 

                        • Le421... Refuznik !! Le421 15 septembre 2018 18:28
                          L’élection de Macron m’a coupé l’envie de marcher.
                          Sauf dans les manifs !!  smiley


                          • Paul Leleu 16 septembre 2018 01:27

                            @Le421

                            « Se proposer soi-même comme aventure » écrit l’auteure de cet article... ça me semble une phrase intéressante à méditer. Et nullement contradictoire avec les idées humanistes, bien au contraire.

                          • sousmarin sousmarin 15 septembre 2018 20:41

                            Marcher n’est malheureusement pas accessible à tous ; parole d’ex gros marcheur.

                            En ville, on entend plus souvent le bruit de la circulation que le chant des oiseaux et il ne faut pas oublier que la nature n’est belle que si l’on a un logement bien chauffé et éclairé pour échapper à ses méfaits...


                            • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 15 septembre 2018 22:20

                              @sousmarin
                               « Marcher n’est malheureusement pas accessible à tous » ..
                               - surtout pour les culs -de- jatte smiley
                               (j’avais bien une blague là-dessus mais elle marche pas très bien .. ! ...donc  smiley


                            • Paul Leleu 16 septembre 2018 01:31

                              @sousmarin


                              j’ai vécu des années à Paris et j’ai marché dans Paris chaque jour. Et une de mes amies de l’époque pareil. La marche ne se résume pas à la randonnée. Je vis maintenant dans une petite ville de province et je marche 2 fois par jour en moyenne (sans compter les déplacements utilitaires en ville). 

                              « Se proposer soi-même comme aventure » comme dit l’auteure me semble une très bonne analyse. 

                            • sousmarin sousmarin 16 septembre 2018 09:25

                              @Paul Leleu

                              Je me suis fait mal comprendre, je marche beaucoup moins à cause de problèmes de santé - comme énormément de personnes, avec ou sans jatte  - et non à cause de la ville (2 paragraphes séparés).

                              Marcher est agréable, en ville (vive les voitures électriques) comme à la campagne d’ailleurs et pour des raisons différentes mais seulement si l’on a un endroit pour se poser ensuite...


                            • Henry Canant Henry Canant 16 septembre 2018 03:13

                              rosemar,

                              T’es méprisable, s’il est vrai que tu ne bannis personne car contre productif pour ton aura sur ce site, voir ce qui s’est passé pour l’egoutier de la Loire, tu n’hesites pas à faire supprimer des interventions gênantes pour ceux qui te permettent à sortir des âneries quotidiennes.

                              T’es pire que Nabum et le cul au vieux Cabanel vaut il d’être sucer pour pouvoir être publier ?

                              • 4 ou 15 BM 17 septembre 2018 10:48
                                Ah alors... et moi, j’ai fait mieux : quand je met du feu sous ma casserole, ça fait de l’eau chaude !

                                Etonnant non ?



                                • 4 ou 15 BM 17 septembre 2018 10:53
                                  - Sois heureux et marche dirait Apollon à l’éclopé !
                                  - ... ?!
                                  - T’as qu’à prendre un doliprane !
                                  ...
                                  ...
                                  Ou traverser la rue...

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