La gauche et l’immigration clandestine
Les résultats des élections européennes de 2019 peuvent être expliqués par les soucis des électeurs pour la résolution de problèmes d'ordre social, écologique et migratoire. La gravité de ces derniers est accentuée depuis le pic de l'immigration clandestine de 2015. Il faut que l'on se dise ouvertement et en détail quelles seront les conséquences d'une politique laxiste vis-à-vis de ce problème. Car il s'agit d'aspects de la vie quotidienne qui nous touchent de très près.
Dans sa « contribution no. 1 » au projet 2012 du PS, le think-tank socialiste Terra Nova recommande à la gauche comme stratégie électorale la conquête de l’électorat issu de l'immigration (voir le titre « Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? »). En reconnaissant que « les ouvriers votent de moins en moins à gauche » et en admettant qu'il existe « un alignement très fort des Français immigrés et de leurs enfants sur la gauche », on en tire la conclusion que la gauche doit chercher les votes de ces derniers. Et puisqu'il faut faire une exception pour la « première génération d'origine asiatique, qui reste polarisée à droite par anticommunisme » (ajoutons au passage que ceci concerne pleinement aussi ceux qui viennent de l'ex-URSS et d'Europe de l'Est), on obtient une cible composée majoritairement d’immigrés provenant de pays musulmans. Leur soutien était très important pour la victoire de François Hollande dans les élections présidentielles de 2012.
C'est pourquoi la gauche ne voit rien de mauvais dans la vague migratoire des dernières années (en provenance surtout de pays musulmans). Après tout, il s'agit de personnes disposées à voter (après naturalisation) pour la gauche. Et tous les moyens deviennent bons (avec la démagogie en première ligne) pour convaincre la société française de l’utilité de l’arrivée massive de clandestins.
Les problèmes économiques que cette immigration non contrôlée pose au pays sont plus ou moins évidents : besoin d'assurer (outre les moyens de subsister, logement en particulier) les soins médicaux, l’intégration dans la société (y compris l'apprentissage de la langue), le coût de l’assistance sociale, la formation professionnelle etc. C'est pourquoi nous allons parler surtout des problèmes sociaux et intercommunautaires qui en résultent.
En termes de mentalité, les pays musulmans sont assez différents. Il y a ceux qui sont relativement mondains (comme la Tunisie où on voit pas mal de femmes sans voile, ou le Liban multiconfessionnel) et il y a l'Arabie Saoudite et la province indonésienne d'Aceh qui sont de vrais remparts des principes de la charia. Les autres occupent des positions intermédiaires mais restent nettement plus restreignants quand il s’agit de mœurs ou de laïcité. Les ressortissants de ces pays portent les convictions qui en découlent. Les situations dans lesquelles ceci entre en conflit avec le principe de laïcité de la République sont déjà devenues plus fréquentes.
Commençons par un exemple innocent qui ne concerne pas la France mais un autre pays européen. En Finlande, les enseignants des écoles ont constaté que pendant le mois de Ramadan, les élèves musulmans sont moins concentrés à cause du jeûne qu'ils sont obligés de respecter. Les enseignants sont unanimes que les règles doivent rester les mêmes pour tous. Donc, en particulier, les contrôles doivent suivre le mème rythme pendant toute l’année scolaire. Mais comment pourront-ils défendre cette position dans une classe où les élèves musulmans soient devenus majoritaires et leurs parents exercent de la pression sur les enseignants de diminuer leurs exigences pendant le mois de Ramadan ?
D’ailleurs, c’est de l’école (cette fois-ci pas finlandaise mais française) que votre enfant peut vous apporter la bonne nouvelle que l’islam est une meilleure religion (comparée au christianisme) et que Jésus Christ n’est pas fils de Dieu mais seulement prophète. C'est bien évidemment à vous de décider comment réagir à cela en fonction de votre position par rapport à la religion. Mais vous allez peut-être vous pencher aussi sur la réalité que dans ce type de situations, les Français de souche (athées ou catholiques, peu importe) sont plutôt sur la défensive que sur l'offensive (c'est-à-dire sont obligés de faire preuve de retenue). Dans ce sens, on peut se rappeler que la rédaction de Charlie Hebdo s'est fait massacrer le 7 janvier 2015 à cause des caricatures sur le prophète Mahomet. Les terroristes sont, certes, des cas extrêmes mais ils ne sont pas venus de nulle part. Au début ils faisaient partie de la majorité des musulmans qui acceptent les règles d'une société laïque, puis ils sont passés dans la catégorie plus restreinte des radicalisés, puis dans celle encore plus restreinte de ceux qui sont prêts à passer à l'acte pour se retrouver enfin dans celle des djihadistes.
Mais revenons vers la situation de tous les jours pour y trouver d’autres situations conflictuelles dans ce sens. Par exemple, on peut tomber parfois dans la rue ou dans un centre commercial (surtout dans un quartier à majorité musulmane) sur des femmes qui portent la burqa ou le niqab. Ceci est une violation directe de la loi qui interdit leur port dans les endroits publiques. De tels cas sont encore relativement rares mais avec le renforcement de la composante musulmane de la société ils deviendront chose courante. Et si de tels cas se produisent c’est parce que la police ne peut pas être partout, et même si elle est à proximité, elle peut s’avérer réticente de se retrouver face à face avec une foule hostile.
Il existe, certes, la possibilité que la femme portant la burqa puisse se faire payer l’amende de 140 Euros par un fonds en provenance de l’Arabie Saoudite. Mais si elle le refuse, si elle refuse de découvrir son visage et ensuite oppose de la résistance à l'arrestation, elle pourra facilement s'attirer le soutien de ses confrères de confession présents autour d'elle. Peu importe que ceux-ci ne seront pas forcément des hommes qui obligent leurs femmes à porter cette même burqa. Il s'agira de personnes qui ne voient aucun mal dans le fait qu'une femme musulmane puisse défendre ses convictions religieuses ; de personnes qui, mème s'ils respectent le principe de laïcité, quand à leurs yeux celui-ci s'oppose à la possibilité d'exprimer librement le fait que l’on est musulman, se dresseront contre lui. Car ils seront en train de défendre leur identité qui n'est pas la même que celle des Français de souche. De leur côté, les policiers verront leur marge de manœuvre très réduite (la situation serait une de celles qui poussent facilement à l’erreur humaine) et préféreront sans doute se retirer pour ne pas s'exposer à une poursuite judiciaire à l'issue incertaine.
C’est comme ça que petit à petit la France cessera d’être un pays où c’est la norme que l’on marche dans la rue le visage découvert. Tolérer le port de la burqa dans les places publiques c’est tolérer un affront direct contre la République. Introduire en France de grandes quantités de population musulmane serait rédhibitoire pour les interêts des Français de souche. Un tel procédé ne serait pas soumis à des critères strictes visant à prouver l’utilité de chaque nouvel arrivant pour le pays. On ne pourra pas vraiment intégrer une telle masse de gens aux valeurs républicaines. Représentant une part de plus en plus importante dans la société française, les musulmans ne tarderont pas à lui imposer ne serait-ce qu’une partie de leur vision du monde.
Ceux qui ne veulent pas que le peuple français puisse contrôler et au besoin restreindre le flux migratoire vers son pays jouent le rôle du cheval de Troie. Ils oublient que personne n’a le droit de faire du génie génétique sur le corps d’une nation. C’est la nation qui paiera cher une telle expérimentation. Quant à la gauche française dont les résultats aux élections européennes font penser à un ballon crevé, elle peut voir bientôt son influence auprès de l’électorat musulman éclipsée par celle de l’Union des démocrates musulmans français (dont la liste aux dernières élections était menée par Nagib Azergui).
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