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Accueil du site > Tribune Libre > L’UE instaure une loi pour définir la liberté de la presse

L’UE instaure une loi pour définir la liberté de la presse

L’UE vient de mettre en place une loi (EMFA) qui doit protéger la liberté de la presse et les journalistes. « Les nouvelles règles garantiront le droit des citoyens à accéder à une information libre et plurielle et définiront la responsabilité des États membres de fournir les conditions et le cadre appropriés pour la protéger », annonce l’UE. En réalité, celle-ci, a un objectif bien précis que Reporters sans frontières a décodé tout en soutenant cette loi.

« L’UE adopte une loi européenne sur la liberté des médias pour protéger les journalistes et les prestataires de médias », annonce le Conseil européen dans un communiqué du 26 mars. C’est « une nouvelle loi qui garantira la liberté des médias, le pluralisme des médias et l'indépendance éditoriale dans l'UE », continue le communiqué de l’UE. « La loi européenne sur la liberté des médias (EMFA) établira un cadre commun pour les services médiatiques sur le marché intérieur de l’UE et introduira des mesures visant à protéger les journalistes et les fournisseurs de médias contre les ingérences politiques, tout en facilitant leurs opérations au-delà des frontières intérieures de l’UE », précise l’UE.

« Des médias indépendants sont un élément vital de toute société libre et démocratique. L’adoption d’aujourd’hui démontre l’engagement continu de l’UE à protéger les journalistes et à sauvegarder la liberté et le pluralisme des médias », a fait savoir Benjamin Dalle, ministre flamand des Affaires bruxelloises, de la Jeunesse, des Médias et de la Réduction de la pauvreté.

En fait, cette nouvelle loi permet à l’UE de mener des ingérences politiques et d’orienter le contenu des médias. Les journalistes et les médias qui ne correspondent pas aux critères politiques des élites politiques de l’UE ne seront pas considérés comme des journalistes ou des médias. L’UE veut lutter contre « la politisation des médias » en prenant des mesures politiques et juridiques. C’est, de facto, une ingérence politique dans le travail des journalistes et des médias pour laisser la place libre aux journalistes et médias qui suivent la ligne politique de l’UE volontairement ou pas (pour des raisons économiques), interdisant la grande diversité des opinions journalistiques.

La Déclaration des devoirs et des droits des journalistes de la Charte de Munich (1971) rappelle que « le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain ». Le journaliste a le devoir de « défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique », ce qui signifie qu’il ne peut pas être soumis à une loi venant du politique comme cela est le cas avec cette loi de l’UE qui dit qui est un journaliste et lequel est un vrai média car le journalisme est une activité libre, et reconnue par ses pairs.

Le système politique de l’UE se permet d’identifier les médias - selon ses critères - fiables. Reporters sans frontières révèle, d’ailleurs, le pot aux roses : « La future législation européenne sur la liberté des médias (EMFA) consacre la Journalism Trust Initiative (JTI) comme référence pour identifier les médias fiables ». Le but de cette loi est d’ « identifier les médias d’information fiables qui s’astreignent à des obligations en matière d’indépendance éditoriale, de méthodologie, de respect des règles éthiques et de transparence. Ces médias bénéficieront de garanties contre la modération et la suppression arbitraires de leurs contenus par les grandes plateformes ».

Les médias et les journalistes, qui ne sont pas reconnus par le pouvoir politique de l’UE, n’auront pas le droit de travailler. Ces journalistes ne pourront pas se rendre à des conférences de presse du gouvernement ou obtenir une carte de presse, et seront mis à l’index. Cela permet au pouvoir politique, qui encadre l’UE, d’empêcher les journalistes - qui refusent les ordres des médias reconnus par la politique de l'UE - de défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique, selon leurs analyses. Seule l’information et la critique autorisée par le pouvoir politique de l'UE sera validée et d’autres sources d’informations seront bannies. 

La nouvelle loi de l’UE retire « ce droit du public - qui ne partagent pas la position de l’UE - de connaître les faits et les opinions qui procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes » qui ne partagent pas l’opinion de la politique de l’UE. Les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle du journaliste ne sont plus réalisées avec la EMFA. Seuls les journalistes estampillés « informations véritables » - par le pouvoir politique de l’UE - auront le droit de poser des questions à ces mêmes élites politiques, par exemple, dans une conférence de presse. C’est le chien qui se mord la queue. Le syndicat de la presse, SNJ, rappelle que « le journaliste n’accepte en matière de déontologie et d’honneur professionnel que la juridiction de ses pairs ». Le pouvoir politique n’a pas à intervenir. En outre, dans une démocratie, il y a la séparation des pouvoirs. Cette loi de l’UE détruit la liberté de la presse - qui se trouvait déjà dans un mauvais état- et met la main sur le rôle du quatrième pouvoir.

L’article 10 de la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes de la Charte de Munich (1971) souligne que le journaliste doit « refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction » et « tout journaliste digne de ce nom (…) n’accepte, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre ». 

La EMFA est clairement une ingérence gouvernementale et politique. Reporters sans frontières annonce : « Cette législation inédite à l’échelle européenne vise notamment à soutenir l'information journalistique fiable en ligne et à encadrer leur modération par les plateformes ». Les médias non reconnus par le politique en UE seront, donc, « encadrés » par les directives politiques de l’UE. Et, Christophe Deloire, secrétaire général de RSF qui défend les journalistes emprisonnés et la liberté de la presse dans le monde, c'est-à-dire le droit d'informer et d'être informé, conformément à l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, déclare : « Nous sommes heureux que la certification JTI, fondée sur une norme européenne que nous avons initiée dès 2018, soit désormais consacrée comme une référence ». « Dans un contexte de désintermédiation, il est nécessaire de disposer d’un mécanisme de distinction entre ce qui relève du journalisme, avec son indépendance, sa méthodologie, son éthique, de ce qui n’en relève pas, afin que les médias puissent bénéficier d’avantages de marchés fondés sur le plan démocratique », conclut Christophe Deloire, validant que cela soit le pouvoir politique qui dicte de la qualité de journaliste. 

Cerise sur le gâteau, RSF - qui aurait dû dénoncer cette loi - a signé un partenariat avec Microsoft et affirme que TF1 et le groupe de télévision publique français France Télévision sont, par exemple, des médias qui ne subissent pas une ingérence politique : « Plus de 1000 médias à travers le monde sont parties prenantes au processus de certification JTI, à l’instar, en Europe, du groupe de télévision publique français France Télévision, de la chaine de télévision privée française TF1, de la radio-télévision publique irlandaise RTE News ou encore du groupe de médias privé polonais Wirtualna Polska. La certification JTI est obtenue après un audit externe indépendant réalisé par un organisme accrédité. L’entreprise technologique mondiale Microsoft a signé, à l’été 2023, un partenariat avec RSF s'engageant à utiliser la JTI ». 

Pierre Duval

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs

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Source : http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=5812


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34 réactions à cet article    


  • Brutus Brutus 3 avril 09:33

    L’Union Européenne n’émet pas des lois, mais des directives qui sont les actes législatifs qui fixent des objectifs aux pays de l’UE. Encore faut-il que ces directives soient votées par les législateurs de chaque pays membre pour être transformées en lois, et encore faut-il que ces lois soient appliquées.


    • GerFran 3 avril 17:03

      @Brutus
      Viviane Reding : 75 à 80% des lois nationales viennent de l’UE, VOSTFR
      https://www.youtube.com/watch?v=c0IqaAhF_YA

      Viviane Reding, commissaire européen : « Il n’y a plus de politiques intérieures nationales »
      https://www.youtube.com/watch?v=EQZY05KA-bE


    • Clocel Clocel 3 avril 09:48

      Troupeau mode : OFF

      Associer l’UE et la liberté... Comment dire...

      Troupeau mode : ON


      • leypanou 3 avril 10:26

        Le JTI est à la suite du Trust News Initiative (ici par exemple) pour définir ce qu’est une information fiable avec l’envie de supprimer (ou au moins de marquer comme non fiable) ce qui va à l’encontre de la vérité « officielle ».

        Cerise sur le gâteau, RSF - qui aurait dû dénoncer cette loi - a signé un partenariat avec Microsoft et affirme que TF1 et le groupe de télévision publique français France Télévision sont, par exemple, des médias qui ne subissent pas une ingérence politique  : cela fait un certain temps que RSF n’a plus beaucoup de crédibilité (cf par exemple « la face cachée de Reporters sans Frontières » ou encore le site acrimed).


        • leypanou 3 avril 10:30

          @leypanou
          lisez ici (10 lignes) ce qu’est vraiment le TNI.


        • zygzornifle zygzornifle 3 avril 11:09

          UE=Dictature ...


          • Brutus Brutus 3 avril 11:29

            @zygzornifle

            oui, mais douce


          • Clocel Clocel 3 avril 13:24

            @zygzornifle

            Un système totalitaire, la dictature a une Histoire et ce n’est pas ce à quoi nous avons affaire.


          • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 3 avril 14:09

            @Clocel
            oui c’est un peu comme cette histoire :
            2 poules se promènent, et l’une dit : « J’ai un mal au cul abominable », l’autre va voir et constate que sa copine à un trou énorme ; elle lui dit : "Mais ma chérie quand je te disais de passer du coq à l’âne ce n’était qu’une expression.. !!" ^^


          • charlyposte charlyposte 3 avril 13:30

            MAC MACRON KINSEY PROPOSE sur ce sujet un grand débat national jusqu’en 2027 ! hum smiley


            • Krokodilo Krokodilo 3 avril 15:42

              Je ne crois pas qu’un seul média, même les indépendants comme Le Canard enchaîné, ait enquêté sur le degré d’implication de la France dans le conflit ukrainien, c’est-à-dire savoir si des militaires ou des civils ont été envoyés pour fournir une assistance technique à l’usage d’armes modernes (les missiles Scalp). Ca tomberait probablement sous une loi de secret-défense, pourtant savoir si notre président a envoyé des soldats français combattre contre l’armée russe de sa propre initiative me semblerait normal dans une démocratie — une guerre est différente d’une opération ponctuelle des forces spéciales, par son ampleur et ses conséquences, outre qu’une guerre n’est pas du domaine réservé du président mais doit être approuvée par le Parlement. Pourtant, zéro enquête pour savoir combien de temps nécessite cette formation...

              Quel média a parlé autrement que fugitivement du site pro-Kiev Mirotvorets qui , sous couvert de recenser les ennemis de l’Ukraine, était un véritable appel au meurtre de ceux-ci en indiquant leurs noms et coordonnées ? Il me semble que même un journaliste de BFM-Tf1 a été dessus.

              Beaucoup de nos « grands médias » ne s’informent même pas en lisant la presse russophone et ukrainophone, faute de temps, de moyens ou de volonté, mais simplement en commentant les dépêches d’agence et les déclarations des politiciens ! Une ligne d’info assaisonnée d’une heure de commentaires... Même les commentaires de leurs envoyés spéciaux sur place en Russie ou en Ukraine sont si fades qu’ils semblent avoir été écrits dans un café parisien.

              Croire que nous sommes informés est une illusion : nous sommes déformés, formatés selon la ligne éditoriale de notre/nos médias préférés quels qu’ils soient.


              •  C BARRATIER C BARRATIER 3 avril 16:54

                Merci pour cet article, les lois s’empilent et parfois se contredisent. Effectivement une directive n’est pas une loi. Les magistrats ont de plus en plus de grain à moudre, mais nous sommes encore dans un Etat de droit.

                l’Europe aussi, lentement mais sûrement


                • Et hop ! Et hop ! 4 avril 09:37

                  @C BARRATIER

                  L’Europe n’est pas un État, ni de droit ni d’autre chose : c’est un territoire géographique dans lequel se trouvent la Suisse, la Russie et la Grande-Bretagne.

                  Quand à l’UE, ce n’est qu’un traité entre plusieurs nations, au même titre que l’OTAN, l’Union Postale ou la Ligue Arabe, plus précisément c’est un traité de libre-échange comme l’OMC.

                  Mettre le drapeau de l’UE sur les bâtiments publics français est aussi choquant que si on mettait le drapeau de l’OMC et de l’OTAN.



                • GoldoBlack 3 avril 19:43

                  Cette communication vous est offerte par le Propagandastaffel ruSSe.


                  • Hervé Hum Hervé Hum 4 avril 10:11

                    @GoldoBlack

                    c’est vrai que nazi toi même, tu peux parler en expert !


                  • https://twitter.com/DIVIZIO1/status/1775387839284260999

                    Les deux mon général ! Abondance de mal ne saurait nuire

                    --------------------------------------------------------------------

                    Du coup, si je dénonce les effets secondaires, je tombe sous la loi SREN ou sous celle des dérives sectaires ? C’est pas facile d’y voir clair en régime totalitaire..


                    • https://twitter.com/DIVIZIO1/status/1775436210283905501

                      J’ai pensé un instant, je l’avoue humblement, que dénoncer, parler, hurler parfois ne servait à rien !

                      Mais si c’est à ce point inutile, pourquoi mettre autant de soins à vouloir absolument, d’une façon et d’une autre, limiter la liberté d’expression ici et ailleurs . ?

                      Si la parole était inutile, pourquoi, de tout temps, les régimes totalitaires se sont empressés de la limiter, de la censurer ?

                      La vérité est que la liberté d’expression est toujours rempart contre les puissants et leurs velléités de domination

                      La vérité est que les avocats, les journalistes pour ne citer qu’eux, sont, comme le dit la cedh les « chiens de garde de la démocratie »

                      Aujourd’hui, à travers les réseaux sociaux et leur influence, de nouveaux gardiens ont émergé et il ne suffit plus de limiter la liberté d’expression des gardes historiques, il faut étendre cette limitation à tous ceux qui pourraient avoir un avis divergent et l’exprimer publiquement

                      Les premiers à attaquer ces nouveaux gardiens du temple sacré du pluralisme d’expression ne sont pas les politiques, mais paradoxalement, les journalistes d’un côté et les avocats de l’autre ..................................


                      • Zolko Zolko 5 avril 11:37

                        @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                        La vérité est que la liberté d’expression ...

                         
                        la vérité c’est que vous parlez de la liberté d’expression sous-entendue individuelle alors que cette « loi » parle de liberté de la presse sous-entendu presse commerciale donc on parle de 2 choses qui n’ont strictement rien à voir.

                        Autant la liberté d’expression individuelle est un droit fondamental, autant laisser à des entreprises commerciales toute liberté pour masquer les opinions des propriétaires comme si c’étaient des nouvelles journalistiques objectives est une imposture et une dérive totalitaire.

                        Il est là le problème : on détourne un principe valable pour en faire une loi de propagande. C’était déjà pareil pour l’€uro : on nous avait présenté ça comme UNE monnaie commune, puis on en a fait LA monnaie unique. C’est un procédé extrêmement malhonnête : ça ressemble linguistiquement, mais dans les faits c’est complètement différent. Et, bien-sûr, il n’y a aucun « journaliste » pour vous expliquer cette différence.


                      • https://twitter.com/allopatriot/status/1775400540567900652

                        Qu’est-ce qui est le plus dérangant,le fait que cette sous-merde frappe cette vieille dame ?Ou que les témoins restent inertes ?


                        • https://twitter.com/Georges73922577/status/1775428354474131507

                          Donc, les politiques vont avoir le droit de dire, faire, insulter, mentir, manipuler, désinformer en toutes impunités ! Ils nous enferment dans une société orwellienne, où tout sera contrôlé jusque dans la chambre a coucher.

                          • https://twitter.com/Fils2Psy/status/1775561668627452337

                            #Mediapart Une magistrate proche d’Éric Dupond-Moretti arrêtée par la police anticorruption. Que la juge Hélène Gerhards se rassure, des casseroles au cul dans la #Macronie y’en a partout. En revanche s’agissant de #DupondMoretti on parle de poêles, mais c’est un autre sujet

                            • https://twitter.com/LaFrancedabord6/status/1775557574269472771

                              L’article 68 de la constitution peut être déclenchée en cas de « manquement du chef de l’État à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat » Nous sommes bien dans ce cas ?


                              • Zolko Zolko 5 avril 11:40

                                @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot : oui, nous sommes bien dans ce cas, malheureusement ceux qui pourraient y faire quelque-chose contre les députés et sénateurs ne sont pas mieux


                              • https://twitter.com/i/broadcasts/1BdxYrWLpgLKX

                                AFFAIRE TROGNEUX : NOUVELLES RÉVÉLATIONS EXPLOSIVES ! | XAVIER POUSSARD | GÉOPOLITIQUE PROFONDE



                                • AFFAIRE TROGNEUX : NOUVELLES RÉVÉLATIONS EXPLOSIVES ! | XAVIER POUSSARD | GÉOPOLITIQUE PROFONDE

                                • https://twitter.com/haasoliviercha1/status/1775581837080883256

                                  Guillaume Bigot juge que l’Union européenne est une « machine d’aplaventrisme face au grand capital


                                  • Berthe 4 avril 01:42

                                    C’set le voeu pieux de Thierry Breton qui voulait aussi mettre la France sous tutelle comme la Grèce. L’an dernier, il était aussi question pour lui de drevenri le chef de gvt en France. Méfiez vous de cette opportuniste complètement ravagé par l’européiisme... Ce qu’il veut, c’est censuer les chaines et autres sites d’infos alternatifs aux médiacrotes. 


                                    • Ces dernières semaines le nombre de décès par turbo cancer ou AVC de gens âgés entre 35-50 a lourdement augmenté ...

                                      Qui enterre ces défunts ?

                                      C’est leurs parents , parfois avec les petits enfants .
                                      C’est aussi leurs enfants , bien seul devant cette lourde tâche ....... !

                                      Rappelez vous ;

                                      « Nous sommes en Guerre » , sans préciser le nom de l"ennemi à affronter ..


                                      APPRENEZ QUE L’ENNEMI , C’EST VOUS , C’EST VOUS QU’IL VISSAIT , L’ARME N’ETAIT PAS LE COVID MAIS LE VAX ARNm ...

                                      Très peu on dit NON , les autres trépassent brusquement mais surement ....

                                      Ce peuple qui n’en est plus UN tellement l’égoïsme le ronge ....


                                      • Ruut Ruut 4 avril 08:53

                                        La censure précède toujours le bruit des bottes qui mènent a la guerre.


                                        • Robert GIL Robert GIL 4 avril 14:14

                                          en France on a censuré, RT France et Spoutnik ainsi qu’ une trentaine de chaines Telegram... qui parait-il ne disaient pas la verité. Donc, on va designer, ou nommer des personnes au sein de l’UE qui decideront qui dit la verité !!!

                                          En France, aucun journaliste russe ne peut interviewer un homme politique français, mais des journalistes français peuvent se rendre en Russie pour le faire... heureusement que l’UE est un regroupement de démocraties qui defendent la Liberté, sinon on serait en droit de se poser des questions.


                                          • cassandre4 cassandre4 5 avril 17:22
                                            <<L’UE instaure une loi pour définir la liberté de la presse>> Ouf ; il était temps !.. que L’UE définisse ce qu’est la « liberté » (lol)

                                            • Et si le voyage du polichinelle au Brésil n’a pas été qu’une simple visite de courtoisie . Mais un EVENT SATANIQUE ....

                                              LE BRÉSIL EST AU BORD DU PRECIPICE dit
                                              @shellenberger
                                              .
                                              Je vous parle du Brésil, où une série d’événements dramatiques est en cours.
                                              &#128313;À 17 h 52, heure de l’Est, aujourd’hui 6 avril 2024, la société X, anciennement connue sous le nom de Twitter, a annoncé qu’un tribunal brésilien l’avait forcée à « bloquer certains comptes populaires au Brésil ».
                                              &#128313;Puis, moins d’une heure plus tard, le propriétaire de X,
                                              @ElonMusk
                                              a annoncé que X ferait appel de l’ordonnance du tribunal et lèverait toutes les restrictions.
                                              « En conséquence », a déclaré Musk, « nous perdrons probablement tous nos revenus au Brésil et devrons y fermer nos bureaux. Mais les principes comptent plus que le profit. »
                                              À tout moment, la Cour suprême du Brésil pourrait fermer tout accès à X/Twitter au peuple brésilien. Il n’est pas exagéré de dire que le Brésil est au bord de la dictature aux mains d’un juge totalitaire de la Cour suprême nommé Alexandre de Moraes.

                                              &#128313;Le président Lula da Silva participe à la poussée vers le totalitarisme. Depuis son arrivée au pouvoir, Lula a considérablement augmenté le financement gouvernemental des grands médias, dont la plupart encouragent une censure accrue.
                                              &#128313;Ce que font Lula et de Moraes constitue une violation scandaleuse de la constitution brésilienne et de la Déclaration des droits de l’homme des Nations Unies. À l’heure actuelle, le Brésil n’est pas encore une dictature. Il y a encore des élections et le peuple brésilien dispose d’autres moyens pour faire face à l’autoritarisme.
                                              &#128313;Mais le Tribunal fédéral et le Tribunal électoral supérieur interviennent directement dans ces élections par le biais de la censure.

                                              &#128313; Il y a trois jours, j’ai publié les fichiers Twitter pour le Brésil. Ils montrent que Moraes a violé la Constitution brésilienne. Moraes a illégalement exigé que X révèle des informations privées sur les utilisateurs de Twitter qui utilisaient des hashtags qu’il considérait comme inappropriés. Il a exigé l’accès aux données internes de X, violant ainsi la politique de la plateforme. Il a censuré, de sa propre initiative et sans aucun respect des procédures régulières, les messages publiés sur Twitter par des parlementaires du Congrès brésilien.
                                              Et Moraes a tenté de transformer les politiques de modération du contenu de Twitter en une arme contre les partisans du président de l’époque, Jair Bolsonaro. « Je dis cela en tant que journaliste indépendant et non partisan. Je ne suis fan ni de Bolsonaro ni de Trump. » Mes opinions politiques sont très modérées.
                                              &#128313;Mais je reconnais la censure quand je la vois. Les fichiers Twitter ont également révélé que Google, Facebook, Uber, WhatsApp et Instagram ont trahi le peuple brésilien.
                                              Si de telles preuves sont prouvées, les dirigeants de ces entreprises se sont comportés comme des lâches : ils ont fourni au gouvernement brésilien des données d’enregistrement personnelles et des numéros de téléphone sans ordonnance du tribunal et, par conséquent, en violation de la loi.
                                              Lorsque Twitter a refusé de fournir aux autorités brésiliennes des informations privées sur les utilisateurs, y compris des messages directs, le gouvernement a tenté de poursuivre en justice le principal avocat brésilien de Twitter.
                                              Quand je vivais au Brésil en 1992, j’étais très à gauche. A l’époque, les slogans de Lula et du PT étaient « Sans crainte d’être heureux ».

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Patrice Bravo

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