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Femmes/Viande et monnaie de Sexe

... Nos filles/femmes - Nos douces compagnes... "Viande" à soldats des bordels ; "viande" pour businessmen en call girls d'hôtels étoilées. Pourquoi le monde de la guerre ressemble à s'y méprendre à celui du business ?

Un reportage concernant les "BMC" : les "bordels militaires de Campagne". Une invention française d'ailleurs. Ces femmes Marocaines d'il y a 60 ans qui étaient pour ainsi dire "incorporées" aux régiments "d'autochtones" et qui partaient en campagne suivies quelles étaient par 1000 hommes et 12 femmes ; Tout cela géré par des sergents fourriers des armées et par les infirmiers du corps sanitaire. Le ministère de la guerre faisait sa grande muette, les livres d'histoire ont même oubliés ces prostituées Asiatiques, devenues infirmières pendant la bataille de Điện Biên Phủ. Pourtant elles étaient là, ces douces femelles qui pansèrent nos soldats, les aidèrent à mourir dans la boue d'infamie moite et au final ; Se firent massacrer par le Vietminh. Pas Zun mot sur celles-là - celles-ci, belles, généreuses, douces femmes au balancement sensuel. Seul héroe - Geneviève de Galard survivra et en parlera, mais censurée par l'état Gaullien, elle dut fermer sa gueule.

Et tout cela tomba dans le siphon d'oubli.

Les ricains qui font toujours tout plus fort, Eux, transformèrent des pays entiers en bordelos pour le repos du soldat. La guerre du Vietnam transfigura la Thaïlande d'un pays producteur de riz en un immense sexodrome de 4 cents milles prostitués où les hommes durant 1 semaine allaient dans des "centres de récréation" afin de se régénérer la cervelle, la glotte, les glandes et les roustons ; puis reprendre le M16 et aller dézinguer du Viêt-Cong, ou crever dans la jungle. Pas si loin de nous durant la guerre de Yougoslavie, des petites filles, des femmes furent enlevées, violées, gardées en vie afin qu'enceintes elles pussent donner vie à cette graine qui allait pousser en elle, celle de l'ennemie honni. Cruelle, indignité de l'humanité des hommes. Puis, prenant le relais, les casques bleus firent encore pire. Ces "hommes de paix"...

Ces femmes "viande". Je vous embrasse les pieds et vous donne toute mon empathie ; Ces femmes, ces sœurs, ces filles, ces mères et même ces grands-mères. La cruauté féminine ne sera jamais à l'aulne d'un millième de celle des hommes. J'ai honte parfois d'être un mâle et vous aime chères femmes, car, même engrossées contre votre grès, vous gardez ces rejetons malvenus, les choyant, les aimant - denant vie.

Le parfum et le senti reste la forme la plus intense de la souffrance ultime d'autrui ; Des baisitos.

 

Dans nos pays de paix.

Imaginez que : Mâle en 2013, vous bossiez, tel un soldat/cadre économique pour une de ces sociétés cotées qui brassent des milliards d'Euros... Que vous devez rapporter à la maison "la paie" à votre femme car c'est vital pour elle - Eux... Votre tendre épouse, et les 3 petits adorables angelots quelle vous a donnée ; elle est en plein ses congés maternités ; Alors, tout repose, tout dépend entièrement totalement de moi, de ma productivité, de l'argent qui vient, qui entre...

Et bien "eux", les boss le savent...

Alors, "cadre sup", de ce monde, vous serez "invitez" à un colloque, une réunion, un prétexte pour partir pendant 4 jours loin. L'Afrique du Sud, les Mollusques, Tapai ou casinos à Macao. Là, après quelques discours de vos Mestres, beaucoup de cocktails et grande boustifailles, vous serez conviez à une soirée "un peu spéciale", où de belles, sensuelles, sachant tout des recoins des hommes ; Là où ça fait jouir, là où ça fait mâle, vous feront des choses que Madame, la maman de vos enfants ignore... Et vous jouirez, jouirez, éjaculerez et encore et encore. A croire un instant qu'être le Minotaure est. Puis...

Retour sur terre.

Après cela, vous faites parti du gang - de la meute, complice de la boite, de cette mâlitude de "la boite" qui domine, qui a éjaculée dans les mêmes cons, aux mêmes heures. Votre boss, l'œil égrillard vous dira le jour d'après "alors, mon vieux, c'était comment ?" et vous ; tout penaud sachant que vous faites parti du "club" en ayant trompé votre femme ; De ceux, qui doivent la fermer, se taire, mentir, suivre ou sinon... De ceux, qui par faiblesse avez foutu votre queue en un lieu qui n'est pas le vôtre, votre queue dans le trou d'une femme, payée - appelée pute, une femme aussi comme vous victime du pouvoir, du control, de l'argent ; Une pauvre femme ; Et c'est en cet instant que vous réalisez soudain que vous êtes qu'un pauvre homme et qu'aussi :

"les hommes, vous savez ? Seront toujours des hommes" Mais... Des putes aussi.

 

Georges Zeter/Février 2013

 

 


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31 réactions à cet article    


  • Popov De Kerl Popov De Kerl 28 février 2013 11:29

    Clichés sur clichés, je n’avais pas lu un condensé de clichés aussi bizarre depuis longtemps, et franchement je ne sait pas ou vous bossez mais c’est une boite étrange, personellement aucune entreprise ne m’a proposé de prostituées a aucun moment de ma carrière.
    En plus vous généralisez « tous incapable de se contrôler », « tous des salops »

    Non tous les hommes ne sont pas incapable de se contrôler en face d’une femme et non toutes les femmes ne sont pas faite pour s’occuper d’enfants
    Oui on rencontre des femmes violentes et oui on rencontre des hommes préférant élever les enfants.


    • Vipère Vipère 28 février 2013 15:34

      Bonjour à tous

      Réconfortant d’apprendre par Popov De Kerl que tous les hommes ne sont pas de faibles proies face à l’attrait féminin d’expertes professionnelles ! smiley smiley


    • Traroth Traroth 28 février 2013 16:42

      @Vipère : parfois, des gens écrivent des commentaires, et d’autres lisent complètement autre chose. Par exemple, là, j’aimerais bien savoir quel est est le rapport entre votre commentaire et celui auquel il prétend répondre !


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 28 février 2013 11:46

      Rhooooooo

      Quand je pense que d’AUCUNS sont allés se fourvoyer au FMI alors que là hein, 3000 marks( 1500 euros si je ne me trompe pas ) et hop !

      Le monde est mal fait.


      • hunter hunter 28 février 2013 13:50

        L’auteur découvrirait-il qu’il vit dans un système mondial extrême, où tout est marchandise ?

        Y compris les femmes, sans doute une des néomarchandises ayant le plus de valeur ?

        Soit !

        Il n’est jamais trop tad pour ouvrir les yaux en fin de compte.

        H/


        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 28 février 2013 14:00

          Apparemment, une voiture ou une maison vaut encore plus qu’une femme chez les mafieux des balkans.


        • hunter hunter 28 février 2013 15:43

          C’est bien pourquoi j’ai écrit « l’une des néomarchandises.... »

          Ce qui grammaticalement signifie bien que qu’elles sont parmi les plus chères, mais pas la plus chère.

          votre commentaire est donc superfétatoire, pour tout locuteur maîtrisant un minimum notre langue ici utilisée.

          H/


        • jef88 jef88 28 février 2013 15:00

          les femmes ? viande ?
          les chevaux aussi ...........

          bon je sort !


          • George L. ZETER George L. Zeter 28 février 2013 15:22

            .... « désir et de la sexualité masculine »... ouais... et les deux pakistanais qui achètent 2 gamines, les torture, les font même s’accoupler à des animaux.... ouiais, vous avez dit radicalisme ?


          • kiouty 28 février 2013 15:27

            Ben quand on dénonce le radicalisme chez les autres, il faut d’abord regarder chez soi. Vous faites une espèce de généralisation tout ce qu’il y a de plus excessive.

            Une cause importante et un débat tel que la prostitution méritent plus qu’une défense maladroite et ampoulée telle que la votre.

            Même pas envie de discuter du coup. Alors que je serai plutôt de votre côté.


          • nemotyrannus nemotyrannus 28 février 2013 19:01
            «  Lorsqu’on affirme péremptoirement, que le corps de la femme est ’mis à disposition des hommes’, on en oublie allègrement tous ces corps d’hommes mis à disposition de la société et des femmes, pour les besoins de la guerre, pour les défendre.... Des corps d’hommes mis à disposition qui, lorsqu’ils ont la chance d’en revenir, de la guerre, c’est le plus souvent avec la gueule et le cerveau cassé... Mais ça, plus personne n’en parle aujourd’hui... »

            Pas tellement d’accord.

            Je pense que le corps de hommes à la même valeur .

            Mais l’autre Doxa c’est : La guerre c’est eux et à cause d’eux donc si ils sont tués ou bléssés ils ne doivent pas s’en plaindre.

            Il y a des causes politiques , sociales , les ressources ,parfois de la simple défense face à des peuples offensifs , les hommes vont à la guerre mais les familles y poussent...etc.
            Et si j’étais misogyne je dirais que pousser des types au conflit ou à la compétition pour les yeux d’une femme est de la cause des femmes , mais je ne l’écrirai pas.

            Je démolirai cette idée avant toute chose. 

          • lsga lsga 28 février 2013 20:25

            Dans ce reportage des laquais du radicalisme, il semblerait que l’avenir radieux, passe par la phase préalable transitoire de la rééducation du désir et de la sexualité masculine.... Alléluia... Ite missa est... 


            malheureusement, cela ne suffira pas.

            Chez l’individu humain mâle, les glandes cérébrales du plaisir sexuel sont littéralement ’collées’ sur ceux de la violence (au niveau de l’hypothalamus ). Bref : plus vous stimulez les centres de la violence, plus le centre sexuel est activé. Ceci explique le succès des vidéos de viols et d’humiliation sur les sites pornos. Des sites sans aucune censure, comme 4chan, ou les réseaux P2P, permettent clairement de voir le phénomène : l’individu mâle prépare sa masturbation en commençant par regarder des images violentes. Chez papi, ça donne un coup de quéquette après le 20h ou un bon film d’action.


            Alors certes, avec une bonne éducation sexuelle, on pourrait essayer d’apprendre à satisfaire ses pulsions bestiales au travers de jeux, mais l’efficacité serait assez moyenne. 

            Il faut commencer par admettre la réalité : l’homme n’est pas l’image de Dieu, nous somme le résultat d’un processus d’évolution chaotique, aléatoire, et extrêmement brutal (l’évolution des espèces), et notre ’nature’ de singe prédateur est inadaptée au développement d’une civilisation authentique. 

            Il faudra des siècle de sélection et d’ingénierie génétique pour corriger les très nombreuses atrocités de dame Nature... Le problème étant que cette ingénierie n’existera pas avant de nombreux siècles. D’ici là, il faudra se contenter d’un bonne dose d’eugénisme (ça, c’est facile, on sait très bien faire, et la sélection embryonnaire sur la base du caryotype sera banale d’ici la fin du siècle ), et de patcher tout ça avec des ’pilules’ pour gérer les hormones.

            D’ailleurs, moi qui suis un homme, je suis assez jaloux de la pilule de ma femme. Elle avait des règles très douloureuses avec des sautes d’humeurs terribles accompagnées de poussées de boutons affreuses, et avec une simple petite pilule : plus de règle, un tempérament stabilisé, et des boutons ’contrôlés’ . J’aimerais vraiment que des pilules pour les hommes soit disponibles, et pas ’que’ contraceptive. Quand je travaille, j’aimerais pouvoir mettre mes pulsions sexuelles sur ’off’ ; j’aimerais aussi pouvoir baisser mon taux de testostérone quand je passe par des phases colériques, etc. etc. 


          • dereck 1er mars 2013 08:49

            Toujours dit que la misandre moyenne est toujours plus extremiste que le pire des misogynes.
            Isga en est le parfait exemple.
            A ce niveau de haine je ne peux que vous conseillez un psy et un bon.


          • nemotyrannus nemotyrannus 1er mars 2013 09:13

             Des sites sans aucune censure, comme 4chan, ou les réseaux P2P, permettent clairement de voir le phénomène : l’individu mâle prépare sa masturbation en commençant par regarder des images violentes. Chez papi, ça donne un coup de quéquette après le 20h ou un bon film d’action.



            Ca c’est de l’affirmation gratuite par contre.

            De plus, pour avoir écumé les sites porno , les videos de viols sont quasi inexistantes et seraient punies par la loi . Les vidéos de simulation de viols presque autant . Pour les humiliations , c’est souvent réciproque .
            Vous savez , ce n’est qu’une minorité de personne qui ne sait pas faire la différence entre le réel et le fantasme.
            On fait déjà une distinction claire et nette entre amour et désir , je pense qu’on sait faire la différence entre les vidéos et la réalité pour la plupart.
            Et , entre nous , 4Chan n’est pas le site où on rencontre les gens les plus réfléchis ni les plus respectueux. C’est tout le chienlit d’internet que l’on y trouve.

            Et du moment qu’on est dans la violence , chipoter sur la question du sexe et du viol, c’est se faire du bien à l’esprit . On fait tout ou rien.
            Mais quand on et dans le sexe , on chipote sur la question de la violence.

            L’un ouvre les portes de l’autre mais ça marche pas forcément en sens inverse

            Merci de ne pas généraliser.




          • George L. ZETER George L. Zeter 28 février 2013 15:42

            .... vous êtes passé à coté... je dénonce comment des institutions comme l’armée, ou, certaines grosses boites comme par exemple un constructeur de voitures françaises envoyait ses cadres sups en Afrique du sud comme des weekends très « épicés » ; tout cela afin de controler les troupes, et malheureusement en utilisant des femmes trophées, viande...


            • 1984 28 février 2013 18:09

              Faut pas chercher à considérer les femmes sur Agoravox, ou alors on se coltine un ramassis de vieux garçons un peu trop libres à leur goût et qui du bas de leur misère sexuelles viennent tenir les femmes coupables de tous les maux !


              • lsga lsga 28 février 2013 18:13

                très bel article , la comparaison entre le monde du travail et le monde militaire est raison. Le Capitalisme n’est en effet que l’extension de l’économie militaire à l’ensemble de la société.


                Par contre, inutile d’aller à l’autre bout du monde pour accéder aux bordels. Chaque grande ville française à un quartier dédié à l’activité (Saint Denis à Paris, Perrache à Lyon, Baillard à Toulouse, etc. ). Les cadres sup et autres employés débordés par le travail qui n’ont plus le temps d’avoir une vie affective, de séduire et de faire l’amour y vont vite fait consommer de la chaire féminine à bon prix. A cela s’ajoutent les résidences universitaires qui deviennent de vrais bordel de luxe, tenus par l’Etat, où des JailBaits de 18 ans à peine se vendent à 400€ la nuit. 

                Vous avez tout à fait raison, le rôle de la prostituée est donc centrale dans l’économie capitaliste. Les soldats ne peuvent pas faire la guerre convenablement sans ’maraudage’ (on se demande comment ça se passe en ce moment au Mali à ce niveau là d’ailleurs ... ). De même, le prolétaire aliéné doit pouvoir trouver satisfaction sexuelle/affective le plus facilement et le plus rapidement que possible hors du temps de travail. La majorité se contente d’un accès à la pornographie, mais la prostitution reste très largement utilisée (50% des hommes déclarent avoir déjà été voir une prostituée).

                Quoi qu’il en soit, la prostitution sera certainement le dernier combat. Le plus vieux métier du monde sera certainement la dernière forme d’exploitation à être supprimée. En effet, pour éliminer la prostitution, il ne faut ni plus ni moins éliminer TOUTE la misère, et surtout mettre fin à l’aliénation. Je comprends tout à fait qu’une étudiante préfère gagner 1.000 euros par mois en faisant 2 passes d’une heure plutôt que devoir détruire son corps et sa psyché en subissant l’humiliation du Mac Donald 140h par mois. Ne nous trompons pas : accepter de consacrer 80% de son temps conscient éveillé à travailler pour enrichir un bourgeois, dans le cadre d’une vie très courte et très amère, est la pire de toutes les humiliations, la plus commune. En acceptant de travailler comme un prolétaire, vous acceptez pire humiliation que ces filles qui vendent leur corps. 

                Tant que nous accepterons que les Capitalistes nous fassent travailler comme des chiens pour des salaires de misères, il y aura des filles du prolétariat qui préféront vendre leur corps plutôt que d’accepter de se soumettre comme nous et de se faire voler l’intégralité de leur temps éveillé. Dans le fond, elles sont plus fortes que nous, plus libre. C’est parce que nous sommes de pleutres incapables de faire la Révolution qu’elles fuient notre vie misérable en vendant leurs plaisirs. 


                • Vipère Vipère 28 février 2013 18:34

                  Isga

                  Vous ne manquez pas d’audace ! comment pouvez-vous parler à la place des femmes qui vendent leurs charmes plastiques, alors que vous êtes un homme ?

                  Et pire, comment osez-vous comparer l’humiliation et la misère sexuelle subie par des prostituées au servitude d’ un travail d’étudiants chez Mac Machin ?

                  Une comparaison indécente qui dénote une méconnaissance totale de la prostitution féminine !

                  Mais, peut-être avez-vous des exemple de prostituées heureuses à nous citer ?


                • lsga lsga 28 février 2013 19:12

                  Vous ne manquez pas d’audace ! comment pouvez-vous parler à la place des femmes qui vendent leurs charmes plastiques, alors que vous êtes un homme ?

                  Parce que nous sommes des êtres humains ? 
                  On pourrait continuer votre liste : comment pouvez vous parler à la place de noirs, des arabes, des homosexuels, des pères de familles, des instituteurs... : aucun sens.
                  D’ailleurs, il y a aussi des prostitués hommes. 

                  Et pire, comment osez-vous comparer l’humiliation et la misère sexuelle subie par des prostituées au servitude d’ un travail d’étudiants chez Mac Machin ?
                  Vous ne manquez pas d’audace ! comment pouvez-vous parler à la place des étudiants qui travaille chez MacDO ?

                  Vous voyez, on ne s’en sort pas si on procède comme vous. Je vais donc répondre pour de vrai : J’ai travailler durant toutes mes études (pas chez MacDo). Je sais donc ce qu’est l’humiliation du travail estudiantin. Je sais ce que cela veut dire que d’être exténué en cours, quand on la chance de pouvoir y aller, et de voir les fils de bourgeois se la péter avec leur Mac quand on a du mal à acheter les livres. Je comprends très bien celles et ceux qui se prostituent. 

                  Mais, peut-être avez-vous des exemple de prostituées heureuses à nous citer ?
                  Autant que de prolétaires heureux. 

                  Bref, ne vous trompez pas : je suis pour l’interdiction complète de la prostitution et la pénalisation des clients. Mais moi, contrairement à vous, je ne fais pas dans la morale. Je sais parfaitement que même la législation la plus dure ne suffira pas à supprimer le phénomène. Je sais aussi, comme l’auteur, que CAPITALISME ===> PROSTITUTION.

                  Vous voulez supprimer la prostitution ? Il faudra commencer par abattre le Capitalisme.

                  Allez ! O boulot ! Suis l’exemple de Ratzinger, abandonne dieu, et va lire Marx. 


                • nemotyrannus nemotyrannus 28 février 2013 19:44

                  Pensez vous que la chute du capitalisme soit nécessaire ou suffisante pour vaincre la prostitution ?


                  Il y a de la demande et il y a de l’offre dans les deux cas c’est vrai mais je pense pas que l’on puisse se passer si facilement du désir ni faire comme si il n’existait pas (sans pour autant parler de pulsions et toutes ces sottises).
                  Et ça c’est pas un secret. Tout le monde le sait. C’est une solution sous le coude. Et tout le monde sait que certains sont prêt à tout pour un peu de sexe. C’est parfaitement humain d’aimer le sexe. C’est un plaisir.
                  Alors si c’est pas pour de l’argent , cette vente de son corps , ce sera pour autre chose . 

                • lsga lsga 28 février 2013 19:57

                  Pensez vous que la chute du capitalisme soit nécessaire ou suffisante pour vaincre la prostitution ?


                  Nécessaire, pas suffisante. Il y aura toujours des personnes prenant du plaisir sexuel sur la base du commerce. Mais si la misère et l’aliénation n’existent plus, alors on pourra dire de manière certaine que ceux qui se prostituent le ’choisissent’. Actuellement, les étudiantes qui font des passes à 400€ ’choisissent’ entre la peste et le choléra, entre la prostitution et l’aliénation. 

                • Vipère Vipère 28 février 2013 20:11

                  C’est une vue de l’esprit que de croire que les prostituées partagent des émotions avec les clients.

                  Ce qui les intéressent est l’argent facile.


                • lsga lsga 28 février 2013 20:31

                  Dans mon immeuble, il y a deux prostituées au rez de chaussé avec lesquelles j’ai l’habitude de parler. A la Saint Valentin, il n’est pas rare de voir certains de leurs clients dépendants affectivement débarquer avec des fleurs. Beaucoup de clients recherchent aussi de l’affection. 


                  Tu regardes trop la télé la vipère, et tu ne vis pas assez dans le monde réel. Va : sors dehors, va parler avec les noirs, les arabes, les putes, les roms, les gauchistes, les syndicalistes. Profites en pour baiser un peu aussi, ça te fera du bien. Tu verras : le monde est beaucoup plus complexe qu’il n’en a l’air. 

                • Vipère Vipère 28 février 2013 20:37

                  Que les clients soient accro, je n’en doute pas ! pour le reste, permettez-moi d’en douter cher Isga ! libre à vous de croire au Père Noel ! smiley


                • lsga lsga 28 février 2013 21:05

                  c’est quoi le reste dont vous doutez ?


                • nemotyrannus nemotyrannus 1er mars 2013 09:17

                  Là je suis d’accord avec vous.

                  Plus de misère por ds questions d’argent = bien moins de prostitués 

                • Ariane Walter Ariane Walter 28 février 2013 18:35

                  Magnifique ton article, Georges. 


                  • George L. ZETER George L. Zeter 28 février 2013 19:34

                    ... bises chère ariane


                  • Prudence Gayant Prudence Gayant 28 février 2013 23:59

                    A l’auteur,

                    Vous avez oublié un autre côté de la chose appelée femme : la nuit de noces. Quand les nouvelles épousées s’imaginaient que leur mari les aimaient parceque encore dociles et parcequ’elles n’avaient encore jamais expérimenté le sexe.

                    La hargne des hommes détrônés si facilement de leur piedestal qu’ils croyaient conquis à tout jamais est pathétique ; il n’y a qu’à lire les pavés dont certains se gargarisent.

                    Bonne nuit 


                    • Elodie Leroy Elodie Leroy 1er mars 2013 13:02

                      Article courageux, c’est sûr. Évidemment, il y a juste une petite remise en perspective à faire : en temps de guerre, tous les jeunes sont exploités, les femmes sexuellement et les hommes pour servir de chair à canon. Ainsi, pointer l’exploitation des femmes de cette manière ne revient pas à les faire passer comme uniques victimes.
                      Mais il est toutefois indispensable de le pointer, ne serait-ce que pour remettre les idées en place à pas mal de gens sur la prostitution, qui demeure une forme d’esclavage comme une autre. Et ce, quoiqu’en disent tous ces intellectuels complaisants qui aiment à vanter les mérites de la « prostituée indépendante » en la présentant comme majoritaire par rapport à la prostituée contrainte.

                      Une dernière chose sur cette phrase :
                      « les livres d’histoire ont même oubliés ces prostituées Asiatiques, devenues infirmières pendant la bataille de Điện Biên Phủ »

                      De manière intéressante, j’ai vu justement il y a quelques mois une série TV coréenne, « Bridal Mask », qui parlait de la période d’occupation japonaise, avec son lot de collabos. Un épisode de cette série était consacré exactement à cela : des milliers de coréennes, jeunes femmes ou adolescentes, ont été envoyées en Chine pour devenir femmes de confort auprès des Japonais. Le pire, c’est qu’elles y sont allées de leur plein gré : leurs compatriotes collabos leur ont fait croire qu’elles auraient l’occasion de gagner leur vie et d’aider leur famille en devenant... infirmières.

                      E


                      • mortelune mortelune 3 mars 2013 14:21

                        Le ton est brutal, les mots sont des guillotines et les têtes tombent. Les hommes tombent les uns après les autres et les quelques survivants doivent se faire tout ’petit petit’ pour échapper au couperet. C’est vrai que la pulsion masculine ne manque pas d’intérêt quand il s’agit d’évoquer notre sort. Je me suis toujours demandée pourquoi autant de ’bons’ soldats qui sont de gentils maris à la maison étaient capables d’humilier, de violer et de tuer une femme qui pourrait être la leur en d’autres espaces temps plus cléments. La guerre permet sans doute aux pulsions de s’exprimer de cette manière en profitant de la baisse de vigilance des règlements, des bons usages : « pas vu pas pris ». Pourtant tous les soldats et tous les hommes ne tombent pas dans les travers et la perversité il faut bien le dire. 

                        Les femmes ont, elles aussi leurs pulsions perverses et leurs fantasmes mais l’occasion n’arrivent pas si souvent qu’elles puissent en ’jouir’.

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