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Pierrot 20 mars 09:29

@Francis, agnotologue

La monnaie dématérialisée actuelle s’appuie déjà sur un système qui vous identifie et qui trace vos revenus et vos achats. Ce système vous connaît, sait ce que vous faites, où et quand, et peut matériellement vous interdire d’utiliser en tout ou partie la monnaie dématérialisée en agissant sur le plafond de paiement autorisé. Ce système peut déjà détecter des événements ou situations significatifs et limiter ou interdire les paiements et retraits. Dans ce cas, il n’est plus vraiment possible d’« acheter n’importe quoi qui se vend ».

Certes, comme vous le rappelez, la monnaie dématérialisée ne va pas aussi loin que la monnaie numérique, mais elle suffit déjà pour mettre en œuvre un système de crédit social efficace.

Les grosses dépenses impliquant un contrôle administratif mises à part (bien immobilier, véhicule immatriculé), le fait de recourir aux espèces met en échec un tel système, comme le suggère berry.

C’est certainement la raison pour laquelle les pouvoirs acquis au néolibéralisme financiarisé ont fait voter des lois pour imposer le recours au système bancaire (rendu par ailleurs particulièrement intrusif) quand les sommes dépensées ou reçues dépassent un seuil.

En France, où les salaires de plus de 1500 € doivent obligatoirement être versés sur un compte, les particuliers ne peuvent payer en espèces que des sommes inférieures à 1000 € (voire moins dans certains cas).

En Grèce (pays sur lequel les banquiers étrangers ont mis la main grâce à la crise), la limite est fixée à 500€ (sauf achat d’un véhicule). La répression y est dissuasive, un dépassement exposant à une amende égale au double de la dépense.


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