@amiaplacidus. Je ne crois pas que les affres de spasmophiles conquérants au désert proche-oriental, soient des contes de fées. Les contes de fées sont une richesse immense, au moins au titre patrimonial. De plus, littérairement, il est faux d’amalgamer les genres du conte (de fées ou autre) et du mythe. Les Anciens Grecs, déjà, savaient symboliser au-delà, et philosopher, sans avoir besoin de cette ridicule posture de reniement moderne, postillonnant sur la richesse symbolique comme s’il ne s’agissait que d’enfantillages. Souvent d’ailleurs, les enfants font preuve de plus de vitalité que les empirico-rationalistes, car ils savent très bien distinguer entre le réel et l’imaginaire, en faisant vivre l’imaginaire dans le réel, c’est-à-dire en apportant la richesse de l’imaginaire dans le réel, dont l’imaginaire est en fait une constituante indéniable (cf. Cornelius Castoriadis, et pas que Cornelius Castoriadis).