"Si
la plupart des animaux de ferme ont des comportements innés, la
sélection les a rendus plus flexibles en agissant davantage vers ce
qui est bon pour eux ; il ne s’agit pas de réaliser un
comportement mais d’avoir une récompense ou une punition à la
suite de celui-ci. "
Ce n’est pas très différent chez les
humains qui, eux, refusent d’admettre que les sentiments de base
(peur, tristesse, joie, colère) sont innés, alors qu’ils
constituent 90% du comportement de beaucoup de nos congénères.
Pour ce qui est du bien-être de ses
semblables, le même être humain n’a pas beaucoup plus d’empathie
avec ceux qu’il considère inférieurs (étrangers ou subalternes)
qu’il n’en a avec les animaux.