La question ’’sécurité versus liberté’’ se pose en effet ; mais quoi, faut il ne strictement rien faire ? La vidéosurveillance était refusée par les édiles de ma commune, mais la recrudescence des cambriolages de magasins a conduit à la déployer, le problème s’est résorbé.
Il faut trouver l’équilibre entre ce qui est nécessaire et ce qui est abusif, on a vu des abus lors du confinement, où des drones traquaient des promeneurs en pleine nature, dont la seule certitude était qu’ils ne contaminaient personne. L’auto-attestation était également un summum ubuesque. Interdire d’aller chercher le soir des plats préparés, mais autoriser une tierce personne d’uber eats (ce qui fait un contact de plus) à livrer, était de même nature.
Le problème a été similaire dans la plupart des autres pays, le mimétisme des mesures ’’à la chinoise’’ a été une véritable épidémie, au début on se moquait des asiatiques (masque, acceptation de la réclusion à domicile, etc.), puis on a fait de même, mais sans acculturation à nos mentalités.