Deux ministres et la Maire de Paris à la Commémoration... ( pas assez intéressant pour le lobby des media, sauf CNews... )
https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=103428
Extrait d’actualité :
Alors oui, certains États ont condamné verbalement l’Azerbaïdjan tout en poursuivant leur coopération militaire avec cet État.
Une coopération qui a permis à l’Azerbaïdjan de construire un arsenal
militaire extrêmement puissant. La Turquie, bien évidemment, a largement
participé au soutien militaire à l’Azerbaïdjan.
L’autocrate Erdogan a sponsorisé le dictateur Aliev dans son projet
contre les Arméniens. Mais ce projet est bien évidemment encore et
toujours celui du pan-turquisme, incarné par Erdogan et Aliev. Grâce au
soutien militaire de la Turquie mais pas seulement. Je ne vais pas faire
la liste de tous les États qui ont accepté de vendre des armes au
régime de Bakou. Ils sont nombreux, très nombreux.
Nous avons dénoncé cette coopération militaire.
Nous constations tous ensemble qu’année après année, l’Azerbaïdjan
s’armait, se sur-armait pour arriver à ce moment de l’histoire où,
suffisamment forte, elle lancerait cette offensive contre les Arméniens.
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré qu’il chasserait les
Arméniens comme des chiens et il les a chassés comme des chiens… Dans
l’indifférence de la communauté internationale qui a été incapable de
faire respecter trois cessez le feu durant cette guerre des 44 jours du
27 septembre au 9 novembre 2020.
Pire, l’Azerbaïdjan a envahi et occupe une partie des territoires de la République d’Arménie… dans l’indifférence générale.
Pire que pire, depuis 135 jours, depuis le 12 décembre dernier, depuis
plus de 4 mois, l’Azerbaïdjan exerce un blocus assassin à l’encontre des
120 000 Arméniens qui vivent encore dans la République d’Artsakh… dans
l’indifférence générale.
Il est vrai qu’à la faveur de la guerre en Ukraine et de l’embargo
international exercé contre la Russie, c’est l’Azerbaïdjan qui fournit
l’Europe en gaz. Et l’Azerbaïdjan achète une partie de ce gaz à la
Russie…en toute transparence et dans l’indifférence générale.
Au même moment, la Turquie joue sur les deux tableaux en poursuivant sa
coopération industrielle avec la Russie et sa coopération militaire avec
l’Ukraine.