Je me demande pourquoi on s’est focalisé à ce point sur l’âge de départ. Dans les faits, les gens partent de plus en plus tard, soit en moyenne autour de 63 ans aujourd’hui pour les femmes, un peu moins pour les hommes. La faute à la durée de cotisation qui elle est le véritable problème, entraînant une décote massive si l’on n’a pas tous les trimestres requis, sinon c’est 67 ans.
Combien de personnes ont aujourd’hui une carrière linéaire sans interruption (études, formations, séjours à l’étranger, création d’entreprise, divers aléas...) et devront donc continuer bien après 62 ans si elles veulent une retraite un peu moins minable ?
Or les syndicats n’ont pipé mot à ce sujet, alors que c’est un point central. Branquignols !