@amiaplacidus
"En revanche, je refuse qu’une minorité, au nom de ses croyances, que je
ne partage pas, m’impose une éventuelle atroce fin de vie.«
Tout le problème est bien qu’au nom d’une revendication transhumaniste du »progrès", on se propose en fait de transgresser le tabou du meurtre qui — s’il est unanimement partagé par toutes les religions — est en fait fondamentalement constitutif de notre humanité.
PS : si l’humanisme envisage l’épanouissement humain en harmonie avec ses innombrables déterminismes et limites (condition mortelle, souffrance, sexe biologique, hérédité, milieu, ...), le transhumanisme les nie, cherche à s’en affranchir et ne trouve son accomplissement que dans leur transgression.
En ce sens, l’adhésion de notre modernité au nihilisme technologique proposé par l’idéologie transhumaniste relève d’un acte de foi qui n’a strictement rien à envier aux excès des pires fanatismes religieux.