Le servic public de l’information, ce
n’est pas un gouffre de l’argent public. Il a besoin d’être encadré et protégé
par une authentique mission de service public au service de la démocratie dans
laquelle bien des journalistes et responsables se retrouveront. Et nous aussi.
Une
information moins réactive et plus
construite, la plus complète possible qui peut faire l’objet d’un suivi pour
favoriser le recul et la réflexion, la mise en perspective, un temps de parole
pour les mouvements politiques plus équilibré et réellement respectueux des uns
et des autres, des débats réellement pluralistes, des éditoriaux pluralistes aussi. Cela paraît idéaliste alors
puisqu’il y a de la marge, avançons.
Non
pas la dépendance actuelle vis-à-vis du pouvoir exécutif mais par exemple une
responsabilité devant une représentation nationale rénovée avec un projet et un
budget autonome pluriannuel voté, gage aussi de l’indépendance et de la
responsabilité. L’ARCOM est à revoir aussi bien entendu.
Tout
cela bien sûr est à discuter dans un cadre démocratique comme le financement et
le fonctionnement, le cahier des charges des médias privés qui ont une
responsabilité et un pouvoir très important dans ce domaine.