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Hervé Hum Hervé Hum 15 février 2023 14:42

@Hervé Hum

ne supposez rien, contentez vous de lire, c’est à dire, que le monde est mieux que la nation.

Je me suis abstenu de commenter le texte de Jaurès, car il me faudrait lire tout l’article en question avant d’apporter la moindre critique. Ceci, parce qu’avant d’être le cadre éventuel de libération et de justice, la nation est le cadre de l’asservissement aliénation et c’est toujours ce cadre là qui domine les nations et c’est justement le cadre supérieur du monde qui pousse plus ou moins les dirigeants ou maîtres des nations à accorder plus de liberté et de souci de justice. Ceci parce que, hors du regard d’autrui celui qui domine peut asservir, violer, réduire en esclavage autant qu’il le veut ceux qui sont sou son emprise. Donc, de la prison des citoyens où la justice est affaire d’arbitraire selon les codes moraux ou/et éthique des maîtres de la nation en question.

De fait, si la violence, la privation de liberté et l’arbitraire du maître des lieux s’impose dans un cadre familial ou communautaire, le garant de votre libération peut être les institutions de la nation, sauf si ces mêmes institutions sont le garant de la liberté de domination parce que les maîtres des lieux au niveau national sont eux mêmes des bourreaux.

Bref, la nation n’est pas plus le cadre de la liberté et justice que le cadre familial. Vous me direz que c’est vrai aussi pour le cadre mondial, sauf un détail, son échelle ne se trouve pas au même niveau que les nations, il est au dessus et de ce fait ne peut exister que sous la condition expresse de ramener la liberté au niveau de l’individu, au delà donc de la nation.

Autrement dit, le cadre du monde renvoi directement à l’individu, alors que le cadre des nations renvoi uniquement à celui de ceux qui en sont les maîtres et de fait, ne font que parler de leurs relations entre eux et interdisent ou réduisent (autant que le permet ce cadre inférieur) les libertés individuelles des citoyens vivant sous leur domination.

Voilà pourquoi les dirigeants qui affirment vouloir la mondialisation jouent les pompiers pyromanes, parce que le but n’est pas véritablement la mondialisation, mais la poursuite du système capitaliste fondé sur le rapport de domination, nécessaire à l’exploitation du mérite d’autrui à son profit.

Le système capitaliste actuel ne peut pas résister à la mondialisation réelle, il lui faut au moins deux forces opposés, même de manière factice, car c’est ainsi que peut se justifier l’état d’urgence permanent, en aucun cas une crise sanitaire le permet, car il s’agit là d’un ennemi commun à tous et non pas des uns contre les autres.


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